Un poney shetland est présenté pour l’exploration d’une boiterie antérieure. Les examens clinique et complémentaires révèlent que l’animal est atteint de dysplasie et d’arthropathie scapulo-humérale secondaire.
Les poneys shetlands et certaines races d’équidés miniatures présentent une prédisposition à la dysplasie scapulo-humérale pouvant évoluer en une arthropathie, c’est-à-dire en un processus dégénératif articulaire associé à une ostéophytose périarticulaire, ce que les anglophones appellent “osteoarthritis”. La radiographie de dépistage permet de déterminer un ratio glénoïdien reflétant le degré de dysplasie. À l’aide de ce calcul, il est possible de repérer les individus dont le risque de développer la maladie est supérieur. L’échographie est un examen simple à mettre en œuvre qui détecte des lésions plus précocement que la radiographie.
Le traitement de cette affection invalidante est irrégulièrement, voire peu, efficace.