Quelle distance parcourt un cheval hébergé en groupe en extérieur ? - Pratique Vétérinaire Equine n° 210 du 01/04/2021
Pratique Vétérinaire Equine n° 210 du 01/04/2021

BIEN-ÊTRE

Cahier scientifique

Article original

Auteur(s) : Sophie Vuillemin*, Hélène Roche**, Marie Delerue***, Aude Caussarieu****

Fonctions :
*Association pour
le développement
des sciences équines,
16 chemin des Gorces,
33920 Saint-Yzan-de-Soudiac

Des mesures ont été réalisées dans des hébergements avec et sans couloirs. Aucune influence significative induite par les caractéristiques de l’hébergement n’a été mise en évidence.

« Augmenter la distance parcourue quotidiennement par le cheval serait positif pour sa santé sur le long terme, en prévention des maladies comme l’arthrose, l’obésité ou la fourbure. » Questionnés sur l’intérêt de faire marcher davantage les chevaux au pré, c’est ce qu’ont répondu 90 % des 250 participants à l’enquête diffusée sur les réseaux sociaux au printemps 2017 par l’Association pour le développement des sciences équines(1) [1]. En effet, sur le terrain, de nombreux détenteurs d’équidés s’inquiètent des conséquences de la sédentarisation du cheval domestique, qui n’a plus à se déplacer sur de longues distances pour chercher de la nourriture. L’image du mustang sauvage a ainsi inspiré Jaime Jackson, maréchal-ferrant, qui a remarqué que les pieds de ces chevaux féraux étaient usés naturellement par de longs déplacements quotidiens sur les pistes. Il a alors eu l’idée d’un hébergement qui favoriserait le déplacement des chevaux, en imitant les conditions de vie des mustangs : le Paddock Paradise [10].

Dans ce type d’hébergement, les besoins fondamentaux du cheval, nécessaires à son bien-être, sont satisfaits (liberté de mouvement, nourriture fibreuse à volonté, contacts sociaux) (encadré 1) [5]. L’aménagement de ces hébergements repose, entre autres, sur des couloirs censés motiver le cheval à se déplacer (encadré 2). Les hébergements qui s’inspirent du Paddock Paradise, sans nécessairement répondre à tous ses critères et dans lesquels les points d’intérêt (abri, herbe, eau, foin, etc.) sont reliés par des couloirs, sont devenus très populaires aujourd’hui. Pourtant, le postulat selon lequel les chevaux marcheraient plus dans un pré aménagé de couloirs par rapport à un pré classique n’a jamais été testé sous nos latitudes. De même, il n’existe qu’un nombre limité de références disponibles sur la distance qu’un cheval parcourt quotidiennement à l’état naturel et dans des conditions de vie domestique (tableau 1 et encadré 3).

Protocole de l’étude

L’objectif était d’étudier des chevaux sur le terrain, dans des hébergements existants et non dans des situations expérimentales comme dans l’étude de Hampson et ses collaborateurs [8]. Les mesures des déplacements ont été réalisées en équipant de colliers GPS des chevaux issus de 28 hébergements.

Les participants à l’étude ont été choisis via un appel à volontaires visant à recruter des chevaux hébergés en groupe et en extérieur 24 heures sur 24, avec un accès continu à du fourrage (herbe ou foin). Cet appel, diffusé sur les réseaux sociaux, a permis de recueillir 304 réponses. Les hébergements dans lesquels la qualité du signal GPS risquait d’être trop mauvaise (zone encaissée, présence de forêt, abri fermé) ont été exclus. Les bénévoles sélectionnés ont ensuite été contactés dans un ordre aléatoire, en cherchant à échantillonner de manière régulière les surfaces des prés (moins de 0,5 hectare, 0,5 à 1 ha, 1 à 3 ha, 3 à 5 ha, plus de 5 ha) et la présence ou non de couloirs, jusqu’à inclure 100 chevaux.

Parmi les mesures réalisées par les volontaires de juillet à septembre 2017, certaines n’ont pas pu être prises pour plusieurs raisons : un enregistrement qui ne démarre pas ou est interrompu, une composition du troupeau modifiée, ou l’état de santé de l’un des chevaux rendant les mesures incompatibles avec le protocole établi, un récepteur GPS ou un collier perdu, etc.

Hébergement des chevaux

À l’issue de la campagne de mesures, l’échantillon compte 17 hébergements en pré classique (29 chevaux, surface moyenne des prés de 2,3 ha, avec un écart type de 3 ha) et 11 hébergements avec couloirs (22 chevaux, surface moyenne des prés de 1,8 ha, surface accessible moyenne de 0,4 ± 0,2 ha) (tableau 2). La surface accessible est en général inférieure à la surface moyenne pour les prés avec couloirs (figure 1).

Chaque hébergement est aussi décrit par la distance maximale (Dmax) à parcourir pour relier deux points du pré. Cette distance tient ainsi compte des détours imposés par les couloirs (figure 2). Elle varie entre 80 et 400 m.

Chevaux inclus

La réalisation des mesures permet le recueil de données concernant 51 chevaux (34 hongres et 17 juments). Ceux-ci sont âgés de 2 à 28 ans (médiane de 14 ans), en bonne santé, mesurent entre 0,90 et 1,72 m au garrot et sont hébergés en groupes de 2 à 14 chevaux (médiane de 4 chevaux).

Mesure des distances

Les mesures sont réalisées entre juin et août 2017. Les chevaux étudiés portent pendant 3 jours consécutifs un collier muni d’un GPS (TSI G-LOG 770) et d’une batterie (outdoor powerbank de 2 600 mAh) (photos 1 et 2). Les données GPS obtenues sont converties en distances parcourues à l’aide du package gpxpy du logiciel Python. L’analyse statistique des résultats est menée à l’aide du logiciel R.

Pendant ces 3 jours, les chevaux restent dans leur pré et ne se retrouvent jamais seuls.

Résultats

Distance moyenne parcourue

Durant les 3 jours de mesures, les chevaux explorent la totalité de la surface à laquelle ils ont accès. Ils parcourent des distances comprises entre 5 et 12 km par jour (8 ± 2 km par jour). D’un jour à l’autre, la distance parcourue par un même cheval dans un même hébergement varie de 0 à 4,6 km (médiane de 1,4 km par jour). Deux chevaux dans un même hébergement parcourent des distances quotidiennes moyennes qui diffèrent de 0 à 4,1 km (médiane de 0,45 km par jour).

Facteurs liés à l’hébergement

L’hypothèse à l’origine de cette étude était celle d’une influence de la présence de couloirs sur la distance parcourue par les chevaux. L’analyse menée à l’échelle de l’hébergement réfute cette hypothèse. Le test-T réalisé donne une valeur p de 0,92, ce qui indique que la différence entre les distances moyennes parcourues dans le groupe avec couloirs (8,31 km par jour) et dans le groupe sans couloirs (8,24 km par jour) est le fait du hasard.

Une analyse statistique bivariée (corrélation de Pearson) sur les données recueillies ne montre aucune corrélation significative entre la distance moyenne parcourue dans un hébergement et les caractéristiques de ce dernier : surface accessible aux chevaux, nombre de chevaux, distance entre les ressources les plus éloignées, le chargement à l’hectare et la présence ou non de couloirs (tableau 3).

Facteurs individuels

Aucun paramètre lié à l’hébergement n’étant significativement corrélé à la distance moyenne parcourue dans l’hébergement, la corrélation entre la distance moyenne parcourue et les caractéristiques individuelles du cheval a été calculée, indépendamment de son hébergement. Il ressort de cette analyse une relation potentiellement significative entre la distance parcourue et le sexe du cheval (p = 0,014). Au contraire, aucune corrélation significative n’est mise en évidence entre la distance moyenne parcourue et l’âge (p = 0,57) ou la taille du cheval (p = 0,35).

Discussion

Les résultats de cette étude participative sont cohérents avec ceux obtenus par Hampson et son équipe, qui rapportent des distances moyennes parcourues quotidiennement comprises entre 5 et 7 km par jour pour des juments hébergées dans des conditions de vie domestiques [8].

En revanche, les conclusions vont à l’encontre de ce qui est souvent admis sur le terrain. L’idée de Jackson selon laquelle aménager l’espace avec des couloirs motive le cheval à se déplacer davantage n’est pas confirmée par nos résultats. Ainsi, il n’est pas possible, en se fondant sur ceux-ci, de recommander à un détenteur d’équidés d’aménager une pâture avec des couloirs pour que ses chevaux se déplacent davantage. Pour autant, les aménagements de pâture avec des couloirs pourraient présenter un intérêt par rapport à un pré “classique”. Par exemple, les hébergements qui s’inspirent du Paddock Paradise permettraient de restreindre l’accès à l’herbe, par comparaison avec une pâture classique, sans diminuer significativement les distances parcourues, ce qui serait bénéfique pour les chevaux en surpoids ou sujets à la fourbure, pour lesquels il convient de contrôler l’accès à la nourriture et favoriser une activité physique.

Enfin, au vu des variabilités intra-individuelles et interindividuelles, il apparaît nécessaire, dans de futures études, de réaliser plus de 3 jours de mesures pour caractériser un cheval, et de mesurer au moins 3 chevaux par pré pour caractériser un hébergement. Il serait également intéressant d’observer si les variables de chaque cheval, comme son sexe ou son tempérament, ne seraient pas de meilleurs prédicteurs de la distance moyenne parcourue que les variables liées à l’hébergement.

Biais d’échantillonnage

Les grandes surfaces (supérieures à 3 ha) sont sous-représentées dans l’échantillon des hébergements de cette étude en raison de complications rencontrées lors de la collecte des données (difficultés matérielles, chevaux blessés ou malades). Pour les mêmes raisons, les hongres sont finalement surreprésentés (deux fois plus nombreux que les juments). Ce biais d’échantillonnage pose la question de la généralisation de la différence de distance moyenne parcourue entre les hongres et les juments observée sur notre échantillon.

Facteur de saisonnalité

Les mesures ont été réalisées en été. En raison du comportement alimentaire différent des chevaux selon la valeur nutritive de l’herbe ou l’apport de foin dans les râteliers en hiver, la saison pourrait être un facteur d’influence [3]. De même, la présence d’insectes piqueurs en été a un impact non négligeable. En effet, les chevaux peuvent parcourir de plus grandes distances afin de trouver un refuge pour s’en protéger, ou au contraire préfèrent rester dans une zone protégée [15].

Conclusion et perspectives

Dans la continuité des mesures réalisées pour cette étude, il serait intéressant d’évaluer les distances parcourues par les chevaux en hiver, en hébergement de type Paddock Paradise avec des couloirs, mais aussi au paddock lorsque les chevaux sont nourris avec du foin au râtelier.

Les différents hébergements ont été comparés uniquement du point de vue de la distance moyenne parcourue par les chevaux. Il serait intéressant d’étudier plus précisément les tracés GPS pour évaluer le type d’activité locomotrice développée par les chevaux en pré ou en hébergement avec couloirs. Les témoignages sur le terrain semblent aller dans le sens d’un plus grand nombre de mouvements à vive allure (trot ou galop) dans les hébergements avec couloirs.

Plus généralement, l’utilisation de couloirs restreignant l’accès à une partie de l’hébergement pourrait être envisagée comme un moyen de préserver les pâtures intérieures. Ces hébergements pourraient également faire l’objet d’une étude sur la gestion d’un groupe de chevaux avec des besoins hétérogènes, dont certains auraient accès à cette parcelle enherbée selon leurs besoins.

  • (1) Cette association, composée de bénévoles, a vu le jour en 2016 et compte aujourd’hui une centaine de membres. L’un de ses objectifs est de mener des projets de recherche participative sur des questions de terrain. Plus d’informations sur www.sciencesequines.fr.

  • 1. Association pour le développement des sciences équines. Enquête sur les déplacements des chevaux au pré. 2017. http://sciencesequines.fr/nos-actions/ projets-de-recherche/gps/
  • 2. Berger J. Wild Horses of the Great Basin: Social Competition and Population Size. University of Chicago Press, Chicago. 1986:330p.
  • 3. Boyd L, Keiper R. Behavioural ecology of feral horses. In: The Domestic Horse: The Evolution, Development and Management of its Behaviour. Eds. Mills D, McDonnell S. Cambridge. 2005:55-83.
  • 4. Chaya L, Cowan E, McGuire B. A note on the relationship between time spent in turnout and behaviour during turnout in horses (Equus caballus). Appl. Anim. Behav. Sci. 2006;98:155-160.
  • 5. Cooper J, McGreevy P. The welfare of horses. Stereotypic behaviour in the stabled horse: causes, effects and prevention without compromising horse welfare. Nathalie Waran, Auckland. 2002:99-124pp.
  • 6. Duncan P. Time-budgets of Camargue horses: II. Time-budgets of adult horses and weaned sub-adults. Behaviour. 1980;72:26-49.
  • 7. Hampson BA, de Laat MA, Mills PC et coll. Distances travelled by feral horses in ‘outback’ Australia. Equine Vet. J. Suppl. 2010:38:582-586.
  • 8. Hampson BA, Morton J, Mills P et coll. Monitoring distances travelled by horses using GPS tracking collars. Aust. Vet. J. 2010;88(5):176-181.
  • 9. Hennig J, Beck J, Scasta JD. Spatial ecology observations from feral horses equipped with global positioning system transmitters. Human-Wildlife Interactions. 2018;12:75-84.
  • 10. Jackson J. Paddock Paradise: A Guide to Natural Horse Boarding. Star Ridge Publishing, Bozeman. 2006:122p.
  • 11. Kaczensky P, Ganbaatar O, von Wehrden H et coll. Resource selection by sympatric wild equids in the Mongolian Gobi. J. Appl. Ecol. 2008;45:762-769.
  • 12. King S. Home range and habitat use of free-ranging Przewalski horses at Hustai National Park, Mongolia. Appl. Anim. Behav. Sci. 2002;78:103-113.
  • 13. Kownacki M, Sasimowski E, Budzynski M et coll. Observation of the twenty-four hours rythm of natural behaviour of Polish primitive horse bred for conservation of genetic resources in a forest reserve. Genet. Pol. 1978;19:61-77.
  • 14. Waters A, Nicol C, French N. Factors influencing the development of stereotypic and redirected behaviours in young horses: findings of a four year prospective epidemiological study. Equine Vet. J. 2002;34:572-579.
  • 15. Zervanos S, Keiper R. Seasonal home ranges and activity patterns of feral Assateague Island ponies. Symposium on the ecology and behavior of wild and feral equids. Ed. Denniston RH. University of Wyoming, Laramie. 1979:3-14.

CONFLIT D’INTÉRÊTS : AUCUN

ENCADRÉ 1 : PRÉOCCUPATION POUR LE BIEN-ÊTRE ÉQUIN

Respecter une répartition des activités proche de ce que fait le cheval naturellement a un effet protecteur contre le risque de développer des comportements anormaux [5, 14]. Les études sur le budget-temps à l’état naturel montrent un temps dévolu au déplacement de 1 à 2 heures par jour, à ajouter aux 12 à 18 heures de déplacement lent durant l’activité de pâturage [6, 13].

Par ailleurs, les chevaux privés de mouvements libres, même s’ils sont travaillés quotidiennement, présentent une activité locomotrice exacerbée lorsqu’ils sont lâchés au paddock, ce qui correspond à un effet rebond lié à la restriction de mouvement [4]. Ce phénomène est parfois exprimé sous la selle, mettant en jeu la sécurité du cavalier. Toutes ces raisons poussent les propriétaires à rechercher des modes d’hébergement qui satisfont aux besoins de leur cheval.

ÉLÉMENTS À RETENIR

• Les chevaux hébergés à l’extérieur en permanence parcourent des distances comprises entre 5 et 12 km par jour.

• La distance moyenne parcourue ne dépend pas de la surface accessible, ni de la présence ou de l’absence de couloir.

• Ces valeurs ne sont pas corrélées avec l’âge ou la taille du cheval.

ENCADRÉ 2 : LE PADDOCK PARADISE

Le Paddock Paradise est un mode de gestion spécifique d’hébergement du cheval inspiré par l’observation de mustangs en liberté, qui se déplacent sur des pistes dans leur domaine vital. Dans le Paddock Paradise, des couloirs de quelques mètres de large sur plusieurs dizaines (voire centaines) de mètres de long relient des espaces plus larges. Des points d’intérêt pour le cheval (abri, aire de roulade, râtelier, abreuvoir, pierre à sel, etc.) sont disséminés sur le parcours.

Selon Jaime Jackson, l’idéateur du concept, ce dispositif encourage le cheval à se déplacer comme s’il était un cheval sauvage : « The beauty of the paddock paradise model is that, through a unique fencing configuration - adaptable to most if not all equine properties - and strategically applied stimuli, it « tricks » the horse into thinking he’s in wild horse country, « paradise » in other words. Instead of resisting natural movement, he willingly engages in it. Through stimulated natural movement, he becomes healthier, and this is our major goal. By way of comparison, marine biologists have learned that by putting captive sharks in aquarium with « currents », they will instinctively move against the current and remain healthy and behave like sharks in the wild. But remove the current, and they become somewhat disoriented, and behave unnaturally and are prone to becoming sick. » [10].

Ainsi, selon Jackson, la présence de couloirs, qui simulent les pistes d’un domaine vital, motiverait le cheval à se déplacer. Il est aussi possible de penser que les couloirs augmentent la distance à parcourir entre les différents points d’intérêt de l’hébergement, en obligeant le cheval à faire un détour.

ENCADRÉ 3 : UNE INCONNUE : LA DISTANCE QUOTIDIENNE PARCOURUE PAR LES CHEVAUX

Les premiers éthologues qui ont étudié le comportement du cheval à l’état naturel se sont principalement intéressés à son comportement social, son budget-temps et la taille de son domaine vital [2, 3, 6, 13, 15]. La mesure des distances parcourues était rare et techniquement difficile, elle reposait sur des estimations [2].

Dans le cadre de la conservation des espèces, comme la réintroduction du cheval de Przewalski en Mongolie, l’extension des domaines vitaux a été mesurée et, à ce titre, la distance parcourue parfois relevée [11, 12].

Face à la concurrence avec les troupeaux domestiques, les déplacements des chevaux féraux sont devenus un sujet d’intérêt nouveau [9]. L’avancée technologique permet de suivre de manière plus précise les mouvements des chevaux.

Dans les années 2010, Hampson et ses collaborateurs ont mené deux études sur les distances parcourues par des chevaux hébergés en conditions domestiques et des chevaux féraux en Australie [7, 8]. Dans un dispositif expérimental, très éloigné de ce qui se passe sur le terrain, les auteurs montrent que la seule présence de couloirs dans un parc herbeux n’augmente pas la distance parcourue par les chevaux. Le manque de données quantitatives nous a incités à développer un travail analogue qui mesure les déplacements de chevaux au pré en France, selon qu’ils disposent ou non de couloirs.

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