Le point sur la gourme du cheval - Pratique Vétérinaire Equine n° 190 du 01/04/2016
Pratique Vétérinaire Equine n° 190 du 01/04/2016

Pathologie respiratoire infectieuse

Dossier

Consensus de l’ACVIM en médecine respiratoire

Auteur(s) : Albertine Léon*, Sophie Pradier**, Andrew Waller***

Fonctions :
*Normandie université,
U2RM, SF 4206 Icore/
LABÉO Frank Duncombe,
1 route de Rosel,
14053 Caen Cedex 4
**IHAP, université
de Toulouse, Inra,
ENV de Toulouse,
23, chemin des Capelles,
31300 Toulouse
***Centre for Preventive
Medicine, Animal Health
Trust, Lanwades Park,
Kentford, Newmarket
CB8 7UU, United Kingdom

La gourme, découverte au xiiie siècle, est toujours d’actualité aujourd’hui et représente un risque sanitaire majeur.

La gourme est une maladie aiguë des voies respiratoires supérieures, impliquant les nœuds lymphatiques de la tête et de la région de la gorge. Ses manifestations cliniques sont généralement bien connues et faciles à identifier. Cependant, des formes atypiques peuvent en compliquer le diagnostic. Les avancées dans la connaissance du génome complet de Streptococcus equi ont permis le développement d’outils diagnostiques plus rapides et plus spécifiques, qui sont une aide incontournable pour évaluer l’étendue d’une épizootie ou détecter les porteurs asymptomatiques. Néanmoins, il est encore difficile de choisir un test selon le statut du cheval (malade, porteur sain, sain), tant les méthodes et les prélèvements sont nombreux. L’utilisation systématique de l’antibiothérapie ne fait pas consensus dans le traitement de la gourme. Les mesures de prévention sont alors fondamentales pour contenir une épizootie et prévenir un nouveau foyer lors de l’introduction d’un nouvel individu dans un élevage sain.

Cet article se propose de passer en revue les évolutions les plus importantes sur la gourme (signes cliniques, complications, outils de diagnostic, traitement et prévention), en s’appuyant sur l’article de consensus du Collège américain de médecine interne vétérinaire (ACVIM) de 2005 qui est en cours de mise à jour, ainsi que sur les comptes rendus des workshopsGetting to grips with Strangles” de Stockholm (mai 2010), de Copenhague (mai 2015) et du Congrès mondial sur les maladies infectieuses équines de Buenos Aires d’avril 2016.

Agent responsable

Streptococcus equi subspecies equi (S. equi) est une bactérie à Gram positif qui se présente sous la forme de coques de 0,6 à 1 µm de diamètre associées en paire ou en chaîne (photo 1a). C’est une bactérie b-hémolytique qui colonise les voies respiratoires supérieures (photo 1b) [9, 24]. Le séquençage complet du génome a révélé que S. equi a évolué à partir d’une souche ancestrale de Streptococcus equi subspecies zooepidemicus (S. zooepidemicus), pour devenir un agent pathogène strict du cheval [24]. S. equi et S. zooepidemicus présentent 97  % d’homologie [8]. S. equi reste une bactérie dont le génome continue à évoluer par mutation et délétion, mais également par amplification et acquisition de gènes malgré la perte de ses compétences naturelles d’adaptation puisqu’elle n’est actuellement spécifique que d’un seul hôte [7, 21, 22].

Signes cliniques

Le tableau clinique de la forme classique est une fièvre aiguë souvent supérieure à 39,4 °C, accompagnée d’une perte d’appétit, d’une léthargie, d’un jetage mucopurulent bilatéral, d’une adénomégalie et d’une abcédation des nœuds lymphatiques rétropharyngiens et mandibulaires (photos 2a et 2b) [4, 18, 19, 23]. Les signes cliniques se développent en 3 à 14 jours après l’exposition [4, 18, 23]. Leur sévérité dépend du statut immunitaire du cheval. Ainsi, les animaux immunologiquement naïfs (âgés de 1 à 5 ans), gériatriques (âgés de plus de 20 ans) ou immunodéficients peuvent présenter des signes cliniques plus marqués que les autres équidés [4, 18, 23]. Il en est de même pour l’animal primo-infecté par rapport au porteur asymptomatique chez lequel l’infection est réactivée [4, 23].

La gourme est une maladie hautement contagieuse à morbidité élevée (jusqu’à 100  %) et à faible mortalité (moins de 10 %) [4, 23]. S. equi est particulièrement résistante à la phagocytose malgré une affluence des polynucléaires neutrophiles [18, 23]. Cette réponse immunitaire inefficace se caractérise par une augmentation de la température qui peut être présente en l’absence d’excrétion bactérienne [2, 22].

La plupart des chevaux guérissent spontanément sans séquelles en 2 à 4 semaines. Cependant, certains développent des formes plus graves engageant parfois leur pronostic vital (tableau).

• L’augmentation de taille des nœuds lymphatiques rétropharyngiens conduit à un rétrécissement du pharynx et potentiellement à une détresse respiratoire qui peut nécessiter une trachéotomie d’urgence. La dysphagie est le signe neurologique le plus communément observé, secondairement à la douleur pharyngée [4, 18, 19, 23].

• La gourme bâtarde (abcès métastatiques) résulte de la propagation de S. equi dans le système lymphatique et le sang à partir d’abcès existants, pouvant ainsi infecter tous types d’organes. Les signes cliniques dépendent alors de l’organe affecté. Cette forme particulière survient dans 2 à 20 % des cas de gourme et est mortelle dans 62 % des cas avérés [4, 23].

• Le purpura hémorragique, trouble à médiation immune, se manifeste par une vasculite nécrosante aseptique chez les chevaux matures après une exposition naturelle répétée à l’infection ou après une vaccination. Bien que communément associée à S. equi, cette affection peut également avoir pour origine d’autres bactéries, comme S. zoo­epidemicus, Rhodococcus equi et Corynebacterium pseudotuberculosis [14, 15].

• Deux types de myopathies ont été décrits comme des complications de la gourme : la rhabdomyolyse (le cheval présente une démarche raide, avec des muscles douloureux, œdématiés et durs) et la polymyosite à médiation immune (une rigidité générale et une atrophie musculaire progressive sont observées) [4, 23].

Physiopathologie

Après inhalation ou ingestion, S. equi s’attache sur les tissus lymphoïdes muqueux et prolifère rapidement à l’aide de la fibronectine, une protéine de liaison. La bactérie pénètre et colonise ensuite les tissus profonds tels que les nœuds lymphatiques, mandibulaires et rétropharyngiens (3 heures après l’infection), en contrant, grâce à ses facteurs de virulence, les mécanismes de défense immunitaire du cheval et conduisant ainsi à la formation d’abcès. Ces abcès peuvent gonfler jusqu’à se rompre, entre 4 et 21 jours après l’infection, soit vers l’extérieur à travers la peau, soit vers l’intérieur dans les poches gutturales (photo 3). Le pus résiduel peut se transformer en chondroïdes, persistant ainsi des années sous cette forme et contenant des bactéries S. equi vivantes (photo 4) [4, 23].

La prévalence du statut de porteur asymptomatique persistant peut atteindre 40 % après une épizootie, sa durée ayant été documentée jusqu’à au moins 2 ans après l’infection [6, 10]. La transmission de S. equi se fait par contact soit direct avec des sécrétions nasales, oculaires ou provenant de nœuds lymphatiques abcédés, soit indirect avec un milieu (écurie, pâturage, eau de boisson, etc.) ou du matériel (seaux, brosses, etc.) contaminés [10].

L’excrétion de S. equi commence 2 à 3 jours après le début de la fièvre (détection possible de faux négatifs dans cette fenêtre) et peut persister pendant au minimum 2 à 3 semaines, mais le plus souvent jusqu’à 6 semaines [4].

Soixante-quinze pour cent des chevaux infectés par S. equi, et non traités par antibiothérapie, développent une immunité protectrice décroissante dont la durée pourrait avoisiner les 5 ans après l’infection [19]. Les poulains issus de juments qui ont guéri de la gourme sont habituellement protégés par les anticorps maternels jusqu’au sevrage [18].

Méthodes diagnostiques

Culture

L’isolement et l’identification de S. equi par culture bactérienne demandent au minimum 48 heures à partir de la réception des prélèvements.

Actuellement, il n’existe pas de milieu de culture spécifique de S. equi. Des confusions sont alors possibles avec d’autres bactéries β-hémolytiques telles que S. zooepidemicus ou Streptococcus equisimilis. De ce fait, l’identification de certitude repose sur des tests biochimiques complémentaires ou, plus récemment, sur la détermination de l’identité protéique de ces bactéries par Maldi-tof (matrix-assisted laser desorption-ionization-time of flight mass spectrometry), réalisée dans les laboratoires équipés de ce nouvel instrument.

L’interprétation de résultats négatifs en bactériologie, notamment sur les prélèvements provenant de chevaux qui présentent des signes cliniques typiques, doit être réalisée avec prudence. Des populations de bactéries autres que S. equi et des contaminants peuvent masquer ou gêner le développement de S. equi sur les milieux de culture, donnant ainsi un résultat faussement négatif pour la gourme.

Pour ces raisons, la culture tend à ne plus être considérée comme la méthode de référence pour la détection de S. equi ni donc pour établir le diagnostic de la gourme, au profit des outils de biologie moléculaire [23].

PCR

Depuis l’invention de la PCR (polymerase chain reaction), les nombreux tests développés ont évolué à partir de la PCR conventionnelle vers des PCR qualitatives et une PCR quantitative en temps réel dont les gènes cibles sont issus du séquençage complet de S. equi [1, 3, 25].

Il convient d’évaluer les outils disponibles en fonction des prélèvements (écouvillons nasopharyngés, lavage de poches gutturales, ponction de pus) et du statut du cheval (porteur sain, malade, indemne).

La technique PCR est plus rapide et considérée comme plus sensible que la culture. Même si elle ne permet pas de différencier les bactéries mortes des bactéries vivantes, un résultat positif en PCR doit être interprété comme un cas avéré de gourme.

Le protocole le plus fiable reste néanmoins l’utilisation conjointe de la bactériologie et de la PCR.

Sérologie

Les titres sériques dessinent un pic 4 à 5 semaines après l’exposition naturelle à la bactérie et restent élevés pendant 6 à 8 mois.

Il serait possible d’identifier les porteurs asymptomatiques en l’absence d’excrétion de la bactérie à travers la quantification de la réponse en anticorps spécifiques. En effet, la persistance de S. equi dans les poches gutturales conduit à une hyperplasie folliculaire et à la stimulation d’anticorps spécifiques.

Comme pour la PCR, les tests sérologiques de type Elisa (enzyme linked immunosorbent assay) ont évolué depuis la connaissance du génome complet de S. equi, de l’examen ciblant la protéine SeM considérée comme l’antigène protecteur majeur vers des Elisa indirectes plus spécifiques avec deux cibles, SEQ 2190 et SeM [, 20].

Il est conseillé d’utiliser la sérologie pour mettre en évidence l’exposition à S. equi d’un animal entrant dans un élevage sain et pour le screening de groupe.

Afin de mettre en quarantaine plus rapidement les individus atteints ou suspects, l’amélioration des outils de diagnostic pour une détection encore plus précoce, plus facile et moins coûteuse est envisagée [5, 13].

Traitement et prévention

Dans la grande majorité des cas, il est conseillé de laisser la maladie suivre son cours, la plupart des chevaux récupérant en 2 à 3 semaines. Les équidés affectés sont isolés et laissés au repos avec un accès facilité à l’eau et à une nourriture appétante. Le traitement des porteurs asymptomatiques repose essentiellement sur le retrait des chondroïdes et un nettoyage des poches gutturales par des lavages répétés avec une solution saline.

Antibiothérapie

Il convient que l’administration d’antibiotiques soit raisonnée. Elle ne doit pas être une solution de facilité qui remplace les mesures sanitaires strictes : isolement des malades et des individus excréteurs, mise en quarantaine des nouveaux arrivants, dépistage des excréteurs.

Elle n’est pas conseillée ni à un stade précoce de la maladie, car elle peut alors inhiber le développement d’une immunité protectrice, ni à un stade avancé lorsque les abcès sont formés car elle en retarde la maturation, donc la guérison du cheval atteint.

L’antibiothérapie est préconisée lorsque les signes cliniques (fièvre, anorexie et dépression) sont persistants, que les abcès rétropharyngiens conduisent à l’obstruction des voies respiratoires ou à une dysphagie, ou pour lutter contre les complications de la gourme.

Aucune résistance aux antibiotiques n’ayant encore été décrite pour les souches de S. equi, la pénicilline reste la molécule à employer lorsque cela est nécessaire [4, 23].

Vaccin

Différents vaccins ont été évalués à travers le monde, comme les vaccins inactivés ou vivants atténués. Cependant, il est difficile de vacciner des effectifs entiers de chevaux avec le seul vaccin disponible actuellement en France en raison des effets secondaires potentiels et de la courte durée de l’immunité apportée par celui-ci.

Là encore, le séquençage du génome complet de S. equi ouvre la voie au développement d’un futur vaccin, un vaccin sous-unitaire multicomposant qui utiliserait plusieurs protéines de surface spécifiques de S. equi. Un tel vaccin offrirait une meilleure efficacité avec moins d’effets secondaires.

Le développement d’un vaccin efficace, avec une meilleure protection, permettant la différenciation entre les chevaux infectés et vaccinés reste un objectif à atteindre. Ce dernier est dénommé au niveau mondial comme le principe DIVA (differentiating infected from vaccinated animals) [4, 17, 23].

Méthodes de contrôle des épizooties

Entrée d’un nouvel individu

Quand un nouvel animal entre dans une écurie, une période de quarantaine de 3 à 4 semaines est préconisée, pendant laquelle son statut vis-à-vis de la gourme est défini.

Une analyse sérologique (test Elisa) permet de déterminer si le cheval a été récemment exposé à S. equi ou s’il s’agit d’un animal infecté permanent (porteur asymptomatique).

• Si le résultat est négatif, une nouvelle analyse est réalisée 2 semaines plus tard pour éventuellement observer une séroconversion ou une excrétion bactérienne intermittente (prélèvement nasopharyngé et détection par PCR/culture). Si ce second test est également négatif, le cheval est considéré comme indemne de gourme et peut rejoindre le reste de l’effectif.

• En cas de résultat positif, des analyses complémentaires sont nécessaires. Idéalement, une endoscopie des poches gutturales permettrait de visualiser la présence de chondroïdes, signe d’une infection persistante. Ainsi, l’analyse du lavage des poches gutturales par culture bactérienne et PCR devrait confirmer ce diagnostic. Cependant, si l’endoscopie n’est pas réalisable, une solution alternative consiste à analyser (par PCR et culture) un lavage des poches gutturales ou un écouvillon nasopharyngé par semaine pendant 3 semaines. Si ces trois tests sont négatifs, le cheval est considéré comme indemne de gourme et peut rejoindre le reste du groupe. Si l’une de ces analyses est positive, l’animal est traité (retrait des chondroïdes, gel de pénicilline dans les poches gutturales) et testé de nouveau 2 semaines après.

La zone de quarantaine doit être délimitée et à l’écart des autres parties de l’écurie. Le matériel utilisé y est dédié et les chevaux y séjournant sont examinés en dernier pour minimiser la transmission de la maladie (figure 1) [11].

Contrôle de la propagation dans un élevage atteint

L’isolement des cas suspects ou confirmés est indispensable pour contrôler la propagation de la gourme.

Lorsqu’un cas de gourme est suspecté (syndrome fébrile avec un abattement, un jetage nasal purulent et une hypertrophie des nœuds lymphatiques), il convient d’isoler l’animal atteint et d’appliquer des mesures d’hygiène strictes. Les chevaux de l’effectif doivent être répartis en trois groupes :

– un groupe rouge qui regroupe les animaux présumés infectés et malades ;

– un groupe orange avec tous les chevaux ayant été en contact direct ou indirect avec les animaux du groupe rouge. Ces équidés présentent un risque d’avoir été exposés à S. equi, mais sont indemnes de signes cliniques caractéristiques de la gourme ;

– un groupe vert composé des chevaux sains qui n’ont ni été en contact direct ou indirect avec les animaux des groupes rouge et orange, ni montré de signes caractéristiques de la gourme.

La température de tous les chevaux doit être contrôlée quotidiennement. Dès qu’un individu est en hyperthermie, il est déplacé dans le groupe rouge.

Dans la mesure du possible, il convient que le matériel nécessaire aux soins ou à la distribution de nourriture (seaux, abreuvoirs, mangeoires, licols, etc.) soit dédié à chaque groupe.

Si cela est impossible, les éléments sont déplacés du groupe avec le moins de risques (groupe vert) vers celui avec le plus de risques (groupe rouge).

Le circuit du personnel se fait toujours dans le même sens : zones verte, orange puis rouge (figure 2) [12].

Conclusion

La connaissance du génome complet de S. equi a permis de comprendre les mécanismes les plus importants mis en place par cette bactérie pour se restreindre à un hôte unique, et d’identifier de nouveaux gènes et antigènes, candidats pour le développement respectif d’outils de diagnostic et de vaccins.

La difficulté majeure de la gourme reste l’identification des animaux porteurs infectés permanents dans les poches gutturales pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, sans signes cliniques caractéristiques, et qui peuvent disséminer la maladie. La densification du nombre de structures équestres, de rassemblements de chevaux et d’échanges commerciaux d’équidés a contribué au brassage d’agents pathogènes tels que S. equi. Ainsi, une surveillance internationale est préconisée par les spécialistes mondiaux de la gourme, au même titre que pour la métrite contagieuse équine ou la grippe équine.

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CONFLIT D’INTÉRÊTS : AUCUN

Éléments à retenir

• Le portage asymptomatique dans les poches gutturales des chevaux constitue le facteur de risque épidémiologique majeur de la gourme pour sa transmission et sa résurgence, et explique son incidence élevée.

• La PCR (polymerase chain reaction) tend à devenir la méthode de référence pour la détection de S. equi et ainsi à remplacer la culture. La sérologie permet la mise en évidence de l’exposition individuelle à S. equi et est l’outil idéal pour le screening de groupe.

• L’utilisation de l’antibiothérapie doit être raisonnée. Elle n’est pas utile pour les chevaux atteints de gourme simple et aiguë, ni pour ceux en bonne santé et exposés à cette maladie.

• La gestion de la gourme passe, premièrement, par la mise en quarantaine, la vérification du statut (indemne, porteur asymptomatique, malade) et son contrôle pour un nouvel arrivant dans une écurie saine, et, secondement, par le zonage du bâtiment atteint selon le statut infectieux des chevaux (sains, en contact avec l’individu atteint, malades).

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