Traitement d'une phobie post-traumatique chez deux jeunes juments - Pratique Vétérinaire Equine n° 159 du 01/07/2008
Pratique Vétérinaire Equine n° 159 du 01/07/2008

Auteur(s) : Laurence Bonnafous*, Christelle Falewee**, Emmanuel Gaultier***, Muriel Alnot-Perronin****, Patrick Pageat*****

Fonctions :
* DVM, Dipl BMFVS
Institut de recherche Phérosynthèse
Le Rieu Neuf, 84490 Saint-Saturnin-les-Apt
** DVM
Institut de recherche Phérosynthèse
Le Rieu Neuf, 84490 Saint-Saturnin-les-Apt
*** DVM, MSc, Dipl BMFVS, Dipl ECVBM-CA
Institut de recherche Phérosynthèse
Le Rieu Neuf, 84490 Saint-Saturnin-les-Apt
**** DVM, Dipl BMFVS
Consultante vétérinaire
1, rue Duguesclin, 78150 Le Chesnay
***** DVM, MSc, PhD, Dipl BMFVS, Dipl
ECVBM-CA
Institut de recherche Phérosynthèse
Le Rieu Neuf, 84490 Saint-Saturnin-les-Apt

Le traitement d'une phobie nécessite une thérapie comportementale, qui peut être facilitée par l'utilisation de phéromones apaisantes.

Parmi les troubles du comportement rencontrés chez le cheval, la phobie tient une place de premier plan. Les accidents, les traumatismes, mais aussi les manipulations douloureuses sont des événements sensibilisants à l'origine de phobies dites post-traumatiques. Leur traitement repose sur un programme de thérapie comportementale auquel peut être associée la phéromonothérapie.

Cet article rapporte les cas de deux juments qui ont vécu une expérience sensibilisante très similaire. Toutefois, l'importance de leur trouble est différente et la thérapie comportementale en tient compte.

Motif de consultation

Deux juments appartenant à un centre équestre ne peuvent pas être utilisées comme chevaux d'instruction car toutes les manipulations préalables au travail constituent pour elles des épreuves stressantes, qu'il s'agisse de leur séparation du troupeau ou du contact physique le plus banal.

Commémoratifs

Les deux juments sont croisées arabes, âgées de quatre ans et nées au centre équestre. L'une est grise et l'autre alezane [5].

Leur débourrage, effectué à la fin de l'hiver 2002-2003, s'est déroulé de manière satisfaisante, sans difficulté particulière et elles devaient, par conséquent, être utilisées comme chevaux de manège pour les reprises dès l'automne 2003. En juillet 2003, un incendie a éclaté à proximité du centre équestre. Les juments, à ce moment-là au parc avec les autres juments du centre, se sont retrouvées presque encerclées par les flammes. La jument de tête a détruit la clôture et entraîné le troupeau dans sa fuite. Les chevaux ont été retrouvés et récupérés quelques heures plus tard à une dizaine de kilomètres plus loin. Les deux juments, légèrement blessées, ont été examinées par un vétérinaire. La jument alezane souffrait de brûlures du premier degré sur le poitrail, le ventre et les membres, ainsi que de petites plaies sur les membres. La jument grise boitait du membre antérieur gauche sur lequel une plaie de la couronne était visible. Ces lésions ne portaient pas atteinte à leur état général.

Un traitement a été entrepris pour les deux juments.

• Les brûlures de la jument alezane ont été traitées par application matin et soir d'une pommade antibactérienne et cicatrisante. L'animal se laissait facilement attraper, mais les brûlures étant très douloureuses, après deux applications, il a été très difficile de toucher les zones lésées. Dès que le propriétaire se plaçait en arrière de ses épaules (près des flancs ou de l'arrière-main), la jument montrait une forte réactivité : oreilles en arrière, mobilité constante, évitement du moindre contact et coups de pied. Réaliser les soins s'est révélé, dans ces conditions, trop dangereux pour le propriétaire, qui a dû utiliser des neuroleptiques per os (acépromazine). Quand les soins ont été achevés, la jument a été laissée en permanence avec le troupeau, les contacts humains étant réduits au minimum : quelques caresses sur la tête et l'encolure de temps à autre.

• La plaie du pied de la jument grise s'étant infectée, elle a été traitée par des injections intramusculaires d'antibiotiques (une fois par jour), des anti-inflammatoires non stéroïdiens per os (deux fois par jour) et un traitement local (deux fois par jour). Après quelques injections, il est devenu progressivement très difficile pour le propriétaire d'attraper la jument, puis, une fois attrapée, presque impossible de la faire marcher en main, l'animal luttant contre la longe ou tirant au renard. Cette jument a été également mise sous neuroleptiques per os (acépromazine) pour mener à bien le traitement, le propriétaire n'étant alors plus capable d'attraper seul le cheval.

Consultation comportementale

La consultation comportementale a été effectuée sept mois après la fin du traitement.

Examen médical

La jument grise présente toujours une boiterie du membre antérieur gauche de grade 2, ainsi qu'une légère dissymétrie entre les deux sabots antérieurs. L'exploration de cette boiterie n'est pas envisageable tant que la jument n'est pas manipulable. L'examen médical, bien que très délicat à effectuer en raison des difficultés à toucher les juments, ne révèle rien de notable. Les deux juments ne sont plus sous traitement le jour de la consultation.

Examen comportemental

L'entretien avec le propriétaire et l'observation en liberté des juments ne révèlent pas d'anomalies comportementales autres que celles liées au motif de consultation [1, 2, 3, 14]. D'après le propriétaire, le débourrage des deux juments a abouti à un résultat tout à fait satisfaisant : les contacts physiques se sont déroulés sans difficulté, sans réactions indésirables (pas d'agression, de tirer au renard, etc.). Les juments étaient alors en confiance.

Les manipulations couramment effectuées chez un cheval devant être monté ont donc été testées :

(1) Approcher le cheval et lui mettre un licol.

(2) Mener le cheval en longe jusqu'à l'aire de pansage.

(3) Attacher le cheval à l'aire de pansage, dans le calme.

(4) Panser des différentes zones corporelles : tête et encolure, flancs, croupe, ventre et membres avec les différentes brosses (brosse douce, bouchon, étrille).

(5) Prendre les pieds et les curer.

(6) Seller et brider.

La jument alezane accepte les trois premières étapes en montrant malgré tout de temps à autre des signes d'inconfort et d'agitation : oreilles très mobiles, vocalises. Le pansage est interrompu en raison des réactions de l'animal (tentatives de fuite ou d'agression) et d'un tableau comportemental de peur (naseaux largement ouverts, augmentation de la fréquence respiratoire, oreilles principalement orientées vers l'arrière, queue plaquée et défécations fréquentes) présenté dès que le manipulateur se place en arrière de ses épaules. Plus le contact physique tenté est distal (vers les pieds), plus les réactions de la jument sont vives (). Il n'est donc pas non plus possible de lui prendre les pieds. Le tapis de selle et la selle sont très difficiles à placer. Ni la sangle ni le filet ne peuvent être mis en place.

La jument grise est difficile à approcher au parc, puis, une fois le licol posé, à la moindre tension sur la longe, elle s'arrête et recule. La conduire jusqu'à l'aire de pansage est long et laborieux. Toutes les tentatives d'attache se soldent par un échec en raison d'un comportement de tirer au renard. Au moindre contact physique, ces signes d'évitement sont amplifiés et des réactions d'agression apparaissent (coups de pied, tentatives de morsure). Les pieds ne peuvent pas être pris. Avec beaucoup de difficultés, le tapis et la selle sont posés sans sanglage. La jument n'accepte pas la pose du filet. Elle est globalement plus difficile à gérer que la jument alezane.

Diagnostic

Les deux chevaux présentent des réactions de peur systématiques lors de l'exposition à des stimuli clairement identifiables : tout contact sur la partie du corps située derrière les épaules pour l'alezane et toute manipulation faisant suite à la pose du licol pour la jument grise. Auparavant, ces contacts étaient bien tolérés. Ces réactions sont apparues à la suite du traitement médical de leurs blessures hyperalgiques. Les juments ont été sensibilisées aux manipulations concomitantes à un stimulus douloureux (injection ou application de pommade sur une zone lésée). Les réponses comportementales de ces juments paraissent sans rapport avec les manipulations indolores d'un simple pansage auparavant bien accepté. Toutefois, comme la boiterie de la jument grise n'a pas été explorée, il n'est pas possible d'exclure la possibilité de la persistance d'une douleur résiduelle. Cette dernière pourrait participer au maintien du trouble. En dehors des situations d'exposition au stimulus phobique, le comportement des juments est normal. Un diagnostic d'état phobique est alors établi (voir l'encadré “Critères diagnostiques de la phobie”) [3, 9, 12, 17]. Le stimulus qui déclenche les réactions émotionnelles de peur chez la jument alezane est simple, unique, bien identifié et relativement ponctuel : l'établissement d'un contact physique sur la partie du corps située en arrière des épaules. Il s'agit d'une phobie simple (ou stade 1) (voir l'encadré “Deux stades de phobie”). En revanche, la jument grise présente des réponses d'évitement et des signes émotionnels déclenchés plus précocement, dès la pose du licol. La jument anticipe, c'est-à-dire qu'elle réagit bien avant l'apparition du stimulus phobique initial, dès les premiers événements annonciateurs de ce stimulus. D'autre part, elle réagit à de plus nombreux stimuli. Toute contrainte ou tout contact provenant d'un être humain déclenche ses réactions. Non seulement elle anticipe, mais les stimuli déclencheurs se généralisent. Ces phénomènes d'anticipation et de généralisation révèlent ici un stade phobique plus évolué : une phobie complexe (ou stade 2).

Traitement

Dans un premier temps, un programme de thérapie comportementale est établi pour les deux juments. L'objectif de celle-ci est de faire accepter les manipulations courantes à ces juments afin de pouvoir à nouveau les monter. Pour la jument alezane, un programme fondé sur la désensibilisation est prescrit (voir l'encadré “Principes et règles fondamentaux de la thérapie utilisée”). Pour la jument grise, le programme de désensibilisation est associé à la technique du renforcement négatif afin de faire disparaître les comportements gênants (tirer au renard, reculer) en réponse à la tension de la longe [4, 8, 10, 11]. Un moyen a dû être trouvé pour présenter aux juments le stimulus phobique représenté par le contact physique avec l'homme, à une faible intensité et ne déclenchant pas de réaction de peur intense. La solution retenue est de commencer par établir un contact physique par l'intermédiaire d'un stick de dressage (après avoir vérifié que le stick ne représente pas un stimulus phobique pour les deux juments), avant un contact manuel. Le stick permet de maintenir le contact physique avec l'animal, même si celui-ci est en mouvement, tout en maintenant le thérapeute à une certaine distance et hors de portée des réactions dangereuses éventuelles. Le renforcement négatif permet d'orienter le comportement du cheval vers celui qui est désiré. Ici, quand la jument recule, il lui est demandé de tourner sur place en suivant son conducteur avant de repartir vers l'avant. Si elle refuse d'avancer à nouveau, le conducteur la fait tourner sur place, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle accepte d'avancer. Dans le même temps, des caresses et des encouragements vocaux (renforcement positif) sont utilisés à chaque fois que le comportement recherché est émis, et immédiatement après.

Suivi

• Trois séances de thérapie ont ainsi été réalisées, au rythme d'une séance quotidienne, pour chaque cheval par une personne autre que le propriétaire (voir les “Progression de la jument alezane” et “Progression de la jument grise”).

La jument alezane est légèrement plus calme pendant les trois premières séances que lors de la consultation, et ne manifeste pas autant de signes émotionnels. Cependant, le trouble persiste dès qu'un quelconque contact tactile a lieu en arrière des épaules. Après les trois séances, aucun progrès notable n'est observé.

La jument grise continue à utiliser le reculer comme défense, même si la fréquence d'apparition du comportement a légèrement diminué. Pour limiter les risques face au comportement de “tirer au renard”, la jument n'est pas attachée mais tenue par une personne neutre à l'aide d'une longe passant dans un anneau d'attache. Il est impossible de toucher les membres du cheval même avec le stick sans déclencher un recul violent. Aucun progrès n'est noté au cours des trois séances.

• L'absence d'amélioration concrète, associée au besoin urgent du propriétaire d'utiliser les juments, conduit à accélérer la thérapie comportementale par l'utilisation d'une phéromone apaisante, un analogue structural de l'Equine Appeasing Pheromone (EAP) [4, 6, 13]. La forme galénique choisie est un gel aqueux appliqué 20 minutes avant les séances dans chaque naseau (). Le cheval reste ensuite au calme dans le parc pendant 20 minutes. La thérapie reprend alors avec trois nouvelles séances au même rythme et avec le même thérapeute.

Après trois séances, il devient possible de toucher la jument alezane sur l'ensemble du corps avec le stick, la brosse douce et le bouchon, et de la caresser de l'encolure à la croupe avec le tapis de selle (). De plus, le manipulateur peut placer la selle sur son dos, bouger la sangle au niveau du passage de sangle et lui mettre la bride. Pendant ces trois séances, la jument est beaucoup plus calme et s'intéresse aux actions du manipulateur.

Chez la jument grise, dès la première séance, une nette diminution des signes d'hyperesthésie est observée. La chute d'une brosse sur le sol, par exemple, ne l'effraie plus. Bien qu'elle soit globalement plus calme, elle continue toutefois à reculer fréquemment dès qu'elle veut échapper à la situation. Il devient alors évident que le renforcement négatif appliqué n'est pas suffisamment aversif, et qu'il est urgent d'en appliquer un nouveau plus efficace pour stopper ce comportement dangereux. Une tierce personne est donc placée, munie d'une chambrière, derrière la jument.

Elle doit rester à bonne distance de l'animal, ne bouger que si celui-ci commence à reculer, et le pousser alors vers l'avant dans le calme en levant la chambrière, mais sans le toucher. Il ne s'agit surtout pas de punir l'animal à l'aide de la chambrière, mais de le pousser simplement en avant par un signe, un mouvement de celle-ci. Les deux séances suivantes ont été très satisfaisantes.

À la dernière séance, il est possible de réaliser toutes les étapes prédéfinies sans intervention de la tierce personne munie de la chambrière et avec une seule amorce avortée de reculer.

Discussion

Les deux juments présentent des signes émotionnels (une hypervigilance, une hyperesthésie, des crottins plus fréquents, des hennissements, une augmentation de la fréquence respiratoire) et des signes d'évitement (écarts, tirer au renard, coups de pied, etc.). Cependant, seule la jument grise a établi des techniques d'évitement bien construites représentées par ses mouvements contrôlés de reculer. La thérapie comportementale appliquée seule ne se serait pas révélée satisfaisante ici car elle aurait nécessité beaucoup de temps, et aurait donc été très contraignante pour le propriétaire. Dans ces deux cas cliniques, il semble que l'association de la thérapie comportementale avec la phéromonothérapie a constitué une bonne solution pour optimiser les modifications comportementales. Pour la jument alezane, les progrès sont visibles dès la première séance sous EAP. L'animal semble plus à l'écoute, et il paraît alors davantage soumis aux ordres. L'évolution du comportement de la jument grise n'a pas été aussi linéaire. L'utilisation des phéromones chez ce cheval a diminué ses manifestations émotionnelles de façon tout à fait satisfaisante dans un premier temps. En revanche, il a utilisé efficacement les techniques d'évitement apprises (reculer et tirer au renard). Cela explique le changement de nature du renforcement négatif auquel nous avons dû avoir recours. Après ce changement, les progrès de la jument ont été rapides. Pour ce cas, il aurait été préférable de traiter la boiterie avant d'envisager une thérapie comportementale. Mais, pour cela, la jument devait être manipulée pour l'examen ou les soins, ce qui était impossible. Au final, seule une thérapie comportementale préalable a permis de faire évoluer la situation.

Dans ces deux cas, l'administration de l'analogue structural de l'EAP semble avoir renforcé la thérapie en diminuant les réactions émotionnelles de peur des deux chevaux, ce qui est similaire aux effets connus dans les autres espèces [7, 15, 16]. Le cheval est alors placé dans un état émotionnel plus stable et compatible avec l'exploration du contexte, l'analyse de la situation et, enfin, la désensibilisation attendue. Pour les deux chevaux présentés ici, cette étape a été suffisamment rapide pour que des progrès convaincants soient notés après seulement trois séances de thérapie.

En conclusion, l'utilisation de l'EAP combinée à la thérapie comportementale a permis d'obtenir de bons résultats chez ces juments. La phéromone agirait rapidement sur les réactions émotionnelles non contrôlées, mais une thérapie comportementale adaptée et personnalisée est toujours essentielle. Il est important pour le praticien de différencier les deux stades phobiques, d'adapter la thérapie en conséquence et d'en expliquer les tenants et les aboutissants au propriétaire. Ces deux cas ne permettent pas de prouver et de quantifier l'efficacité de l'EAP, et une évaluation par le biais d'un essai clinique se révélerait très intéressante.

Éléments à retenir

> Les phobies sont fréquentes chez le cheval. Il convient de distinguer les deux différents stades pour bien apprécier l'importance de la perturbation émotionnelle.

> La thérapie comportementale nécessite une adaptation précise à chaque cas, en tenant compte notamment de la nature du stimulus phobique, du stade de la phobie et des réactions comportementales propres à chaque cheval.

> Cette thérapie peut parfois être longue et délicate. Elle pourrait bénéficier de l'utilisation de l'Equine Appeasing Pheromone.

Critères diagnostiques de la phobie

> Stimulus déclenchant identifiable, normalement présent dans l'environnement.

> Réponse systématique, forte, constante, disproportionnée par rapport au stimulus.

> Réactions comportementales de peur.

> Manifestations neurovégétatives : déféca-tion, tachycardie, tachypnée, sudation, tremblement, etc.

Deux stades de phobie

La phobie simple, réactionnelle : stade 1

L'exposition à un stimulus ou à un groupe de stimuli bien définis entraîne systématiquement une réponse comportementale de peur disproportionnée associée à des manifestations neurovégétatives.

La phobie complexe : stade 2

La réponse comportementale et les manifestations neurovégétatives apparaissent plus précocement, dès la présentation de stimuli “précurseurs” du stimulus phobogène. L'animal a identifié ces stimuli, distincts du stimulus phobogène, mais qui apparaissent avant lui. Il s'agit alors d'anticipation (réaction plus précoce) et de généralisation (stimuli plus nombreux).

Principes et règles fondamentaux de la thérapie utilisée

Désensibilisation : le stimulus phobogène est présenté de façon répétée dans le temps et selon un gradient d'intensité croissante. Il est nécessaire de toujours rester à une intensité infra-aversive. L'intensité est très progressivement augmentée au fur et à mesure que la tolérance de l'animal augmente.

Renforcement négatif : stimulus aversif qui disparaît (ou qui n'apparaît pas) dès que le comportement souhaité est émis et qui augmente la probabilité d'apparition de celui-ci.

Renforcement positif : stimulus appétitif qui apparaît à la suite de l'exécution de la réponse comportementale attendue et qui augmente la probabilité de réapparition de celle-ci. Exemple : récompense alimentaire, caresse. Attention, ce stimuli ne doit intervenir qu'à la fin de la réponse comportementale attendue et immédiatement après. Il apporte une réelle satisfaction à l'animal. Généralisation (stimuli plus nombreux).

Références

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  • 2 - Boureau V. Démarche sémiologique dans les troubles comportementaux du cheval. Prat. Vét. Équine. 2002 ; 135 : 7-12.
  • 3 - Boureau V. La phobie des transports chez le cheval : approche par l'éthologie clinique. I - Sémiologie. Prat. Vét. Équine. 2002 ; 135 : 13-17.
  • 4 - Boureau V. La phobie des transports chez le cheval : approche par l'éthologie clinique. II - thérapeutique. Prat. Vét. Équine. 2002 ; 135 : 19-23.
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  • 7 - Gautier E, Pageat P. Effect of a synthetic dog appeasing pheromone (DAP) on behaviour problems during transport. In : Proceeding 4th International Behavioural Meeting. 2003 : 10-11.
  • 8 - Hart B, Hart L. General use of conditioning procedures. In : Canine and Feline Behavioral Therapy. Lea & Febiger, Philadelphia. 1985 : 207-230.
  • 9 - Lindsay SR. Fears and phobias. In : Handbook of applied dog behavior and training : Etiology and Assessment of Behavior problems. Iowa State University Press. 2001 ; II : 69-92.
  • 10 - McGreevy P. Learning. In : Equine Behavior. A guide for veterinarians and equine scientists. Saunders, Philadelphia. 2004 : 85-118.
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  • 14 - Pageat P. Abord d'une consultation comportementale chez le cheval : démarche diagnostique et thérapeutique. In : Proceedings AVEF. 2002 : 42-46.
  • 15 - Pageat P, Gaultier E. Current research in canine and feline pheromones. Vet. Clin. North Am. Small Anim. Pract. 2003 ; 33 : 187-211.
  • 16 - Sheppard G, Mills DS. Evaluation of dog-appeasing pheromone as a potential treatment for dogs fearful of fireworks. Vet. Rec. 2003 ; 152 : 432-436.
  • 17 - Trezzani B. Les phobies chez le cheval : élaboration d'un questionnaire d'enquête et présentation de cinq cas cliniques. Thèse vétérinaire, Nantes. 2004 : 214 p.
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