Adoption d'un poulain et induction de la lactation chez une ponette welsh - Pratique Vétérinaire Equine n° 151 du 01/07/2006
Pratique Vétérinaire Equine n° 151 du 01/07/2006

Auteur(s) : Jérome Ponthier*, Stéfan Deleuze**

Fonctions :
*DMV,
Université de Liège,
Faculté de médecine vétérinaire,
Département des sciences cliniques,
Pôle équin, Reproduction des équidés, B 41,
Boulevard de Colonster, 20,
B-4000 Sart-Tilman, Liège,
Belgique
**DMV, diplomate
ECAR
Université de Liège,
Faculté de médecine vétérinaire,
Département des sciences cliniques,
Pôle équin, Reproduction des équidés, B 41,
Boulevard de Colonster, 20,
B-4000 Sart-Tilman, Liège,
Belgique

Un protocole d'induction de la lactation et de l'adoption peut être envisagé pour gérer un poulain orphelin. Cela présente un intérêt pour prévenir les troubles comportementaux du jeune. La croissance de ce dernier mérite d'être surveillée.

Après la mort d'une jument allaitante, la solution habituelle est de nourrir le poulain au biberon ou de trouver une poulinière dont le petit est mort. Cependant, une adoption par une autre jument dont la lactation aurait été induite est une alternative simple et envisageable.

En fin de gestation, plusieurs évolutions hormonales surviennent pour initier la parturition et mettre en place la lactation [13, 19]. Le développement mammaire est contrôlé par l'axe hypothalamo-hypophysaire ; les ovaires et le placenta par l'intermédiaire de la prolactine, de l'ocytocine, de l'hormone de croissance, de l'insuline, des hormones thyroïdiennes et des stéroïdes ovariens et surrénales. Les œstrogènes stimulent la croissance des canaux lactifères, la progestérone active la croissance des cellules sécrétantes, mais inhibe la lactogenèse [13]. Le déclenchement de la lactation serait induit par la chute de la progestéronémie et l'augmentation de la sécrétion de prolactine qui survient en fin de gestation. L'ocytocine intervient dans l'éjection lactée en contractant les cellules myo-épithéliales qui entourent les assaini glandulaires [13].

La dopamine, un neurotransmetteur, a un effet inhibiteur sur la production de prolactine ; les antagonistes de la dopamine (comme le sulpiride ou la dompéridone) ont un effet positif sur la production de prolactine [2, 3, 6].

Cas clinique

Anamnèse

La mère naturelle du poulain est morte à la suite de complications le lendemain du part. Le colostrum a pu être donné au poulain (issu d'une jument de 650 kg et d'un étalon de 400 kg).

À la demande du propriétaire, nous avons mis en place un protocole d'induction de la lactation et de l'adoption. Durant les neuf premiers jours, le poulain a été nourri au biberon chez le propriétaire. Le traitement pour induire la lactation chez la mère adoptive est mis en place. Il comprend du sulpiride (antagoniste de la dopamine, Sulpiride EG®, 1 mg/kg, deux fois par jour per os pendant dix-sept jours), un progestagène (Altrénogest, Regumate®, 0,044 mg/kg, une fois par jour per os pendant dix jours) et des œstrogènes (œstradiol sulfate 2,5 mg et œstradiol phénylpropionate 10 mg, Dimenformon Prolongatum®, une ampoule une fois par jour pendant cinq jours par voie intramusculaire) (voir la “Protocole d'induction de la lactation”).

Lors de son arrivée à la clinique équine de l'université de Liège à la mi-juin, le poulain, âgé de neuf jours, pèse 83,5 kg. L'examen général ne révèle rien d'anormal. La mère adoptive, une ponette de type welsh qui a déjà été gravide, est en bon état d'entretien.

Protocole d'induction de la lactation

Lors de l'hospitalisation du poulain, l'administration de progestagènes est continuée jusqu'à l'âge de dix jours et le traitement au sulpiride est maintenu jusqu'à ses 17 jours. Au septième jour du protocole, pour stimuler la production laitière, même en l'absence de lait, la jument est traite à la main toutes les quatre heures pendant dix minutes. Toutes les deux heures, en présence de la ponette, le poulain reçoit 600 ml de lait reconstitué (Hyppolac®, Cavalor, Belgique) pour poulains qui contient 120 g de poudre dans un biberon placé à proximité de la mamelle.

Progressivement et sous notre surveillance, le poulain et la ponette sont réunis de plus en plus souvent et de plus en plus longtemps.

Procédure d'adoption

Au quatorzième jour, la procédure d'adoption est mise en place. Pour assurer une bonne sécurité du poulain, de la jument et des opérateurs, celle-ci est placée dans un travail modifié afin de permettre un accès latéral aux mamelles. La tête du poulain est guidée vers les trayons pendant qu'il tète son biberon. En même temps, un opérateur réalise une stimulation cervicovaginale (stimulation du col utérin pendant dix minutes) (). La jument se montre coopérative : après quelques minutes, elle n'exprime plus aucun signe d'agression ou de rejet vis-à-vis du poulain.

Évolution du poulain

Le jour de l'adoption, après quatorze jours de traitement de la ponette (soit cinq jours après l'admission en clinique), le poulain tète régulièrement sa mère adoptive et celle-ci a admis l'adoption. Le nombre de biberons est ensuite réduit de moitié (un biberon toutes les quatre heures, ce qui diminue l'apport externe de moitié). Le poulain (pesant 85,5 kg) tète la jument à intervalles irréguliers de trois heures au maximum. Le traitement au sulpiride est maintenu pendant trois jours après l'adoption.

Au deuxième jour de l'adoption, le poulain pèse 86,5 kg. Il continue à téter régulièrement sa mère adoptive (). Toujours soumis au même régime, il pèse 88,5 kg au troisième jour et 91,5 kg au quatrième jour. Le gain quotidien moyen observé chez ce poulain pendant son hospitalisation est de 1,5 kg par jour.

Cinq jours après l'adoption, au vu de la bonne croissance du poulain et du bon déroulement du protocole, il est décidé de les laisser rentrer, lui et sa mère adoptive, chez le propriétaire. L'administration de biberons est arrêtée : les seuls repas lactés du poulain sont procurés par la lactation induite chez sa mère adoptive.

Suivi de la croissance du poulain chez le propriétaire

À cinq mois, le poids estimé est de 200 kg. Le propriétaire considère que le gabarit est compatible avec la taille adulte attendue.

Le comportement maternel a perduré jusqu'au sevrage et le poulain s'est intégré sans difficulté au reste du troupeau. L'attitude du poulain vis-à-vis de l'homme est normale ; il est obéissant, le respecte et ne présente pas de comportement de mordillements ().

Discussion

Induction de la lactation

Au cours d'une lactation naturelle, la production maternelle quotidienne au pic est comprise entre 2,1 et 3,4 % du poids vif [12, 13], ce qui correspond aux valeurs observées par Doreau et coll. [5] qui décrivent une production quotidienne de 24 kg au pic chez des juments lourdes (750 kg).

En accord avec ces données, les valeurs de consommation [15] montrent qu'un poulain de taille normale consomme quotidiennement 16 kg de lait maternel au 11e jour de lactation et 18 kg au 39e jour de lactation. À cet âge, les consommations de lait sont en moyenne de 12,8 kg pour 1 kg de gain avec un gain quotidien moyen de 1,29 kg par jour [12].

La dopamine étant un inhibiteur de la prolactine, un antagoniste de la dopamine induit une sécrétion de prolactine [1, 2] (voir la “Contrôle pharmacologique de la production de prolactine”). Lors d'induction de la lactation avec des antagonistes de la dopamine, diverses valeurs de production lactée ont été citées. Chavatte-Palmer et coll. [2] ont indiqué une moyenne de 0,88 ± 0,52 l/500 kg de poids vif et de 3,13 ± 1,91 l/500 kg dans une seconde expérience, mais une grande variabilité entre juments a été observée. Dans cette étude, la production de lait commençait après sept à douze jours de traitement à la progestérone et aux œstrogènes, et après deux jours de traitement aux antagonistes dopaminergiques (sulpiride ou dompéridone). Ces auteurs notaient que la production lactée est en dessous des besoins nutritionnels d'un poulain. De leur côté, Guillaume et coll. [6] ont observé des productions laitières à la suite d'un traitement au sulpiride, avec une grande variabilité selon l'animal : en fin de traitement, une de leurs juments produisait 2 700 ml et une autre 4 ml (ponettes de 302 ± 14,8 kg). Dans ce protocole [6], la production lactée débutait une semaine après le début de celui-ci et elle approchait des productions normales pour des individus de ce gabarit. Un protocole d'induction et d'adoption biophysique a été décrit [17] : l'adoption avait lieu après une première semaine d'administration de sulpiride et une deuxième semaine durant laquelle la jument se faisait traire, ensuite l'administration de sulpiride reprenait au cours de la troisième semaine afin d'augmenter la production laitière. Un protocole plus court a été décrit [4] : il consistait en une semaine d'administration de stéroïdes (œstrogènes et progestagènes) et de sulpiride avec traite mécanique. À la fin de la semaine, l'induction de la lactation était complète. Pour notre étude, par sécurité, nous avons opté pour un protocole long et poursuivi l'administration de sulpiride trois jours après l'adoption (même si la littérature ne montre pas d'effet bénéfique de cette pratique [2, 3, 6]). Néanmoins, Daels et coll. [4] ont montré que l'administration de sulpiride au cours de la quatrième semaine après l'induction de la lactation permettait d'augmenter la production laitière. Dans la littérature récente, des ponettes de 300 kg ont obtenu des productions laitières (avec traite mécanique) variant entre 2 et 2,5 l après sept jours de traitement au sulpiride selon des protocoles semblables ayant inspiré le nôtre [3]. Ce protocole [3] permet d'obtenir des gains quotidiens moyens du poulain se rapprochant de ceux observés dans la littérature, mais toujours légèrement inférieurs à ceux notés chez des poulains élevés normalement. Dans la littérature, la possibilité d'un échec reste réelle : les auteurs qui ont étudié l'induction de la lactation notent que les valeurs de production laitière moyenne cachent une grande hétérogénéité [2, 6, 17]. Certaines juments répondent peu au traitement d'induction de la lactation et leur production laitière est si faible qu'il faut la considérer comme un échec. Par exemple, Guillaume et coll. [6] présentent une jument ne produisant que 4 ml de lait alors qu'une autre en donne 2,7 l.

Dans notre cas, conformément aux données de la littérature [2, 3, 6, 17, 18] l'adoption a été réalisée quatorze jours après l'induction de la lactation au sulpiride. La présentation clinique n'a pas permis de mesurer la production laitière : en effet, pour obtenir une bonne adoption, il était inconcevable de traire la jument et de donner ensuite ce lait au biberon. Notre approche a été fondée sur le suivi de croissance du poulain en corrigeant la ration de lait en fonction des observations. Au vu des données obtenues dans la littérature [2, 3, 6], nous doutions que la production lactée initiale soit suffisante. Nous avons décidé de supplémentaire le poulain en lui donnant une ration normale de lait reconstitué, mais deux fois moins fréquemment (un biberon toutes les quatre heures au lieu de deux heures). Le gain quotidien moyen de notre poulain (1,5 kg par jour) a été comparable, voire supérieur à ceux décrits dans la littérature [7, 10, 11, 12], mais largement supérieur à celui obtenu lors de procédures d'adoption semblables [3] (entre 0,5 et 0,8 kg par jour pour des poulains de ponettes welsh), même en corrigeant ces valeurs selon la race.

Le gain quotidien moyen assez élevé obtenu pourrait provenir de l'appartenance à une race plus lourde que celles citées dans la littérature et des antécédents de “privation” à la suite de la disparition de la mère biologique et de la nutrition complémentaire au biberon. Il apparaît donc que nous aurions pu diminuer, voire arrêter, la supplémentaire lactée de manière plus précoce. De plus, en l'absence de ces biberons, le poulain aurait tété plus souvent sa mère, ce qui aurait augmenté sa production laitière.

À cinq mois, le poids (estimé) est de 200 kg, ce qui, selon la littérature [7], est compatible avec un poulain issu d'une mère biologique pesant 650 kg et d'un père de 400 kg. Cette observation correspond aux données de la littérature montrant que, au sevrage, les poulains adoptés ne présentent pas de retard de croissance [2, 3].

Adoption et comportement maternel

Chez le mouton, la stimulation vaginocervicale a pour effet de provoquer une décharge d'ocytocine [9, 16]. Ici, la stimulation vaginocervicale au moment de la présentation du poulain à sa mère adoptive permet d'accélérer l'adoption [17, 18]. Cette technique, qui consiste à passer un bras dans le vagin de la jument et à mobiliser le col, a permis de raccourcir le temps nécessaire à l'acceptation de quinze heures à trois heures au maximum [17]. Lors de la première tétée, alors que le poulain était mis à côté de la mamelle, nous avons introduit un bras dans le vagin de la jument.

Nous pouvons raisonnablement penser que les traites préalablement réalisées six fois par jour (et même en l'absence de lait) ont provoqué des décharges d'ocytocine et donc facilité l'adoption. Même si cette stimulation cervicovaginale n'augmente pas le pourcentage de réussite d'adoption [17], elle facilite celle-ci en raccourcissant la procédure et en évitant le recours à des tranquillisants pour assurer la sécurité du poulain [17, 18].

Dans notre cas, aucun comportement de rejet n'a été observé. Nous n'avons effectué qu'une seule stimulation cervicovaginale, alors que, dans la littérature, le recours à trois stimulations à dix minutes d'intervalle pour obtenir une adoption est décrit [2, 3, 17, 18]. La ponette s'est montrée particulièrement coopérante. D'une manière générale, il ne faut pas perdre de vue que le processus d'adoption est contraignant pour les soigneurs (surveillance de la mère et du poulain, biberons donnés près de la mamelle, traite de la mère avant que celle-ci ne produise du lait…) et dangereux pour le poulain (risque de réactions violentes en cas de rejet, avec traumatises pour le poulain) [14].

Les poulains élevés au biberon présentent souvent des troubles de comportement, comme de l'hyperattachement au soigneur ou de l'insociabilité dans le troupeau [14, 20], même si, contrairement à d'autres espèces, la privation de mère n'entraîne pas de problèmes d'apprentissage durant leur vie ultérieure [8]. De plus, le confinement au box pour des raisons de sécurité vis-à-vis du troupeau est délétère pour leur développement locomoteur [14]. L'adoption par une mère qui pourra les introduire dans le troupeau est donc un avantage majeur.

Au cours de sa croissance, sous la surveillance de sa mère, le poulain s'est bien intégré au groupe et n'a montré aucun des comportements décrits chez les poulains orphelins élevés au biberon [20] tels que mâchonnements dans le vide en présence du groupe, mâchonnements des humains, peur excessive en cas de stress. Selon l'appréciation du propriétaire, le poulain est stable au niveau mental, il ne montre aucun signe d'hyperattachement vis-à-vis des hommes. Son apprentissage de la vie en pâture au sein d'un groupe se déroule bien. Le sevrage a été réalisé à six mois sans qu'aucun trouble de santé ne soit remarqué.

Conclusion

Bien que cette technique présente certaines contraintes, elle nous semble procurer des avantages notables :

- d'une part, même si au début la lactation ne permet pas d'apporter au poulain assez de lait pour ses besoins nutritionnels, il reçoit un lait de composition adéquate pour son espèce. Cette méthode permet aussi de diminuer la fréquence des biberons par deux, et la gestion des soins et des horaires s'en trouve simplifiée. De plus, dans notre cas, après trois semaines, la jument assure la nutrition du poulain de façon autonome. Cependant, même au début du protocole d'induction de la lactation, il n'y a pas de production de colostrum et la prise de celui-ci reste un point critique ;

- d'autre part, même si la production lactée n'est pas suffisante, la mère adoptive permet une meilleure intégration du poulain à son espèce, au sein du troupeau, ce qui évite des comportements inadéquats vis-à-vis de l'homme et de ses congénères.

De tels protocoles procurent donc un avantage majeur pour le poulain mais demandent une grande motivation de la part du propriétaire. De plus, le vétérinaire doit assurer un monitoring précis de la croissance du poulain, de la lactation et de l'adoption.

  • Nos remerciements vont à Guy Duchamp (Inra-Tours-Nouzilly-France) ainsi qu'aux docteurs Ève Mourier et Thomas Gay.

    Nos informations ne nous permettent pas d'affirmer que la cabergoline et la bromocryptine agissent directement sur la sécrétion de prolactine. Nous préférons donc nous référer aux références actuellement établies dans ce domaine.

Éléments à retenir

> Lors de la mort de la mère naturelle, trois solutions sont envisageables pour élever le poulain orphelin : la nutrition au biberon (contraignante et débouchant sur des troubles comportementaux), l'adoption par une mère venant de perdre son poulain ou l'induction pharmacologique de la lactation et l'adoption par une mère non gestante.

> Le sulpiride est un inhibiteur de la production de la dopamine. La dopamine inhibe la production de prolactine. Le sulpiride augmente donc la sécrétion de prolactine.

> L'induction de la lactation requiert un traitement hormonal à base de progestérone, d'œstrogène et de sulpiride, et une stimulation régulière de la glande mammaire par des traites à vide. L'adoption, réalisée une fois que la lactation est déclenchée, est facilitée par la stimulation cervicovaginale.

> Les poulains élevés par des mères à lactation induite présentent parfois des courbes de croissance ralenties, mais ce retard est rattrapé à six mois lors du sevrage.

Références

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