La gériatrie en pratique équine. Caractéristiques démographiques et cliniques, et gestion au quotidien - Pratique Vétérinaire Equine n° 149 du 01/01/2006
Pratique Vétérinaire Equine n° 149 du 01/01/2006

Auteur(s) : Émilie Codron*, Agnès Benamou-Smith**

Fonctions :
*Clinique Vétérinaire,
70 rue Nationale, Bât. 4
59710 Pont-à-Marcq
**Département hippique ENVL,
1 avenue Bourgelat
69280 Marcy-l'Étoile

La proportion de chevaux âgés a augmenté considérablement depuis quelques années et la gériatrie équine commence à s'imposer comme une discipline à part entière. En effet, l'approche médicale et la gestion du cheval âgé s'envisagent différemment de la médecine vétérinaire équine générale.

Depuis quelques années, la perception du cheval par son propriétaire a changé. L'“animal de rente” disparaît progressivement pour faire place à l'“animal de compagnie”. L'équitation est une discipline sportive en plein essor et de plus en plus abordable. Le cavalier qui acquiert sa monture n'envisage plus, à la fin de la carrière de celle-ci, la boucherie comme un “débouché” et il désire souvent lui offrir une retraite paisible. Parallèlement, les progrès réalisés en médecine vétérinaire ont aussi contribué à augmenter l'espérance de vie des chevaux. Ce phénomène a conduit au développement d'une nouvelle discipline : la gériatrie équine.

La gériatrie équine regroupe un certain nombre d'affections compromettant le pronostic vital de l'animal. En effet, le vieillissement est un processus physiologique qui affaiblit l'organisme et prédispose au développement de maladies. Parmi celles-ci, certaines sont étroitement liées à l'âge de l'animal dans le sens où le poids des ans intervient dans leur pathogénie. D'autres sont encore méconnues, comme le syndrome de Cushing qui, pourtant, est une dominante pathologique chez le cheval âgé.

La gériatrie équine doit aujourd'hui être considérée comme une discipline à part entière, l'approche médicale et la gestion du cheval âgé s'envisageant différemment de la médecine vétérinaire équine générale. De plus, les propriétaires de vieux chevaux souhaitent que leur vétérinaire prenne la mesure de l'importance que revêt leur animal. Il est donc indispensable pour un vétérinaire équin d'avoir des notions de gériatrie afin de pouvoir gérer correctement un cheval âgé et son propriétaire.

Afin de collaborer à l'élaboration d'une base de données dans ce domaine, nous avons essayé, au travers d'un questionnaire impliquant les propriétaires, de faire un état des lieux de la gériatrie en pratique équine.

Les objectifs principaux de l'enquête ont été la description des caractéristiques démographiques et cliniques des chevaux âgés, ainsi que l'analyse des méthodes de gestion des animaux par leurs propriétaires. Cette approche avait pour but de mieux cibler les problèmes rencontrés et de proposer des solutions.

Matériel et méthodes

Le questionnaire concerne les chevaux et les poneys âgés de dix-huit ans et plus, quel que soit leur état de santé. Il est composé de vingt-quatre questions de formulation simple et dont le choix de réponses est restreint dans la plupart des cas. Il a ainsi été possible de réunir des données analysables et d'en exploiter les résultats. Les informations recueillies concernent les données démographiques de base (âge, sexe, race), les caractéristiques physiques, le passé sportif et la gestion du cheval par son propriétaire (alimentation, habitat, entretien, mesures de prévention vaccinales et parasitaires). La distribution des questionnaires aux propriétaires s'est faite par l'intermédiaire d'associations pour vieux chevaux, le bouche-à-oreille, la diffusion sur Internet et en utilisant la banque de données de la clinique équine de l'École nationale vétérinaire de Lyon.

Au total, 125 questionnaires ont été complétés sur une période de six mois : 79 par distribution directe et 46 par l'intermédiaire d'Internet. Le pourcentage de retours des questionnaires sur papier est de 56,4 %.

L'outil d'analyse statistique employé est le test du χ2.

Résultats

Moyenne d'âge

La moyenne d'âge des chevaux de l'enquête est de 23,5 ans, avec un échantillon allant de 18 à 38 ans.

Sexe et race

L'enquête révèle une proportion de 45,6 % (n = 57) de femelles et de 54,4 % (n = 68) de mâles, dont 5,8 % (n = 4) d'étalons. Aucune relation statistiquement significative entre l'âge et le sexe des chevaux (p > 0,05) n'a été mise en évidence. Les chevaux de race selle français prédominent, avec 22,4 % d'animaux (n = 28). Les races rustiques ont tendance à avoir une espérance de vie plus longue. Ainsi une longévité au-delà des 35 ans n'est pas exceptionnelle chez ces chevaux.

État général du cheval et entretien

La plupart des propriétaires questionnés (68,8 %) considèrent que leur vieux cheval présente un état pondéral correct et stable, c'est-à-dire qu'il n'a pas perdu de poids depuis qu'il est à la retraite. En revanche, une perte de poids estimée à 50 kg, ce qui représente une moyenne de 10 % du poids vif, est rapportée chez 17,6 % des chevaux. Nous avons pu établir une relation significative entre l'âge et l'amaigrissement (p < 0,05). À la suite d'un amaigrissement, 56,4 % des propriétaires ont changé et enrichi l'alimentation de leur cheval. Une relation statistiquement significative entre l'âge et le changement d'alimentation (p < 0,05) a été mise en évidence.

Signes de vieillissement

Une relation significative entre l'âge et l'observation des signes de vieillissement a été établie. Les principaux signes sont l'apparition de poils blancs, les boiteries et les raideurs, la diminution des performances et la fatigabilité, l'ensellement du dos et la perte de poids. À partir de l'âge de vingt ans, 76,6 % (95/122) des propriétaires en constatent la survenue (voir la “Observation des signes de vieillissement en fonction de l'âge” et l'encadré “Principaux signes de vieillissement”).

Affections rencontrées

Les affections prédominantes mises en évidence par le questionnaire sont celles de l'appareil locomoteur (44 %), suivies de celles de l'appareil digestif (37 %), puis de l'appareil respiratoire (28 %) (voir la “Affections rencontrées avec l'âge” et l'encadré “Principales affections du cheval âgé”).

Dans notre échantillon, un syndrome de Cushing a été diagnostiqué chez 4 % des chevaux et fortement suspecté chez 26,4 % (33/125) d'entre eux. Plus de 25 % des chevaux présentent deux symptômes classiques ou plus associés à ce syndrome. De plus, une relation statistiquement significative a pu être établie entre l'âge et l'apparition d'un poil plus long et plus abondant dans notre échantillon de chevaux âgés de plus de dix-huit ans.

Gestion par les propriétaires

Les chevaux âgés sont vaccinés au moins contre le tétanos et la grippe. La vaccination contre la rhinopneumonie est aléatoire. Trois vermifugations et plus par an sont réalisées pour 65,85 % (81/123) des chevaux. Et 74,8 % des propriétaires font vérifier les dents de leur cheval, au moins une fois par an pour 44 % d'entre eux.

Concernant les soins des pieds, c'est l'existence d'une activité sportive qui détermine le maintien d'une ferrure, et non l'âge du cheval. Ainsi, 80,6 % des chevaux qui ne pratiquent plus aucune activité sont déferrés, alors que 66 % de ceux en activité sont encore ferrés (voir la “Relation entre l'activité des chevaux âgés et la ferrure”).

Dominance

L'enquête révèle que, entre dix-huit et vingt-quatre ans, les chevaux sont majoritairement dominants et qu'après vingt-cinq ans la tendance s'inverse, avec une majorité d'animaux dominés.

Activité et mise à la retraite

Une relation significative a été mise en évidence entre la mise à la retraite et l'existence d'une activité sportive. Seulement 22,6 % (21/93) des chevaux retraités continuent à avoir une activité modérée régulière qui consiste essentiellement en de la randonnée et en une pratique de loisirs, les autres activités étant peu représentées (moins de 10 %). En moyenne, les chevaux arrêtent toute pratique à 20,7 ans (voir les “Activités pratiquées par les chevaux qui ne sont pas à la retraite” et “Activités pratiquées avant la mise à la retraite”).

Discussion

L'intérêt que les propriétaires ont porté au questionnaire démontre l'importance accordée aux besoins du vieux cheval et à leur souhait d'offrir à celui-ci la meilleure retraite possible. Les propriétaires expriment de nombreuses interrogations sur l'alimentation, l'adaptation du travail ou la retraite en elle-même.

L'euthanasie est un sujet de préoccupation primordial. En effet, plus de 96 % des propriétaires y ont réfléchi, mais la plupart se sentent démunis pour décider du moment adéquat ou pour faire face à certaines questions d'ordre pratique (l'acte d'euthanasie, l'équarrissage…).

Sur tous ces points, le vétérinaire peut avoir un rôle à jouer en tant que conseiller.

Le vieillissement

Comme chez l'homme, le vieillissement s'accompagne d'une diminution des capacités fonctionnelles de l'organisme. Celui-ci a plus de difficultés à s'adapter aux situations d'agression et certains systèmes de régulation des paramètres physiologiques sont moins efficaces chez les individus âgés [6].

Des signes physiques de vieillissement sont observés chez près de 77 % des chevaux de l'enquête (76 % des chevaux de notre échantillon ont plus de vingt ans). L'expression des signes de vieillissement commence réellement à partir de l'âge de vingt ans. D'après le questionnaire, l'apparition de poils blancs est le signe le plus remarqué par les propriétaires. Le vieillissement s'exprime également par une transformation de la silhouette générale de la tête (), des boiteries et des raideurs, un ensellement du dos, une baisse des performances, un comportement plus calme, un amaigrissement et une amyotrophie [13, 19] ().

Ces signes de vieillissement représentent pour la plupart des expressions des principales affections du vieux cheval.

Les affections du cheval âgé

Les affections touchant l'appareil locomoteur représentent 44 % des maladies signalées dans le questionnaire. Avec l'âge, l'arthrose s'installe progressivement. En effet, en premier lieu, un manque de souplesse (pour donner les postérieurs lors de l'entretien des pieds, etc.) est noté, qui s'accompagne ensuite de difficultés aux déplacements à la sortie du box et, enfin, au relevé, jusqu'à une incapacité à se lever seul. Chez le cheval âgé, plusieurs articulations sont généralement touchées (principalement : articulations coxo-fémorale et P2-P3, tarse, carpe) [7].

Une réduction de la masse musculaire est également notée. Elle est due à une diminution de l'exercice, de la densité des fibres, mais aussi à la compensation des phénomènes arthrosiques. Par extrapolation avec les autres espèces, une ostéoporose est aussi suspectée. Cette baisse de densité osseuse pourrait être à l'origine de fractures spontanées [6].

Un vieillissement du tractus digestif est souvent observé cliniquement et l'état d'entretien de l'animal est rapidement affecté. Trente-sept pour cent des affections du cheval âgé concernent l'appareil digestif. Les affections dentaires sont aussi fréquentes. L'usure des dents rend la mastication moins efficace. Les parodontopathies sont douloureuses et à l'origine d'une perte d'appétit [5, 12]. En outre, avec l'âge, les villosités intestinales s'atrophient et se renouvellent très lentement. Chez les chevaux de plus de vingt ans, les capacités d'absorption et de digestion diminuent d'environ 20 %. Le vieillissement rend le foie moins fonctionnel et un déficit des fonctions digestives et métaboliques apparaît. Ces trois aspects du vieillissement du système digestif contribuent à un amaigrissement chronique de l'animal et soulignent l'importance d'une alimentation adaptée [13, 29].

En gériatrie équine, 28 % des affections rencontrées sont d'origine respiratoire. Par extrapolation avec l'homme, la diminution des compliances pulmonaire et thoracique, ainsi que l'atrophie des muscles respiratoires sont probablement à l'origine d'une réduction de la capacité ventilatoire [6]. De plus, le vieillissement de l'appareil respiratoire inclut une augmentation de la viscosité des sécrétions, un fonctionnement ciliaire défaillant et un réflexe tussigène diminué. Une moindre performance des mécanismes de défense de cet appareil entraîne une plus grande sensibilité vis-à-vis des agressions. Une altération des alvéoles pulmonaires est également notée, avec pour conséquence une diminution des surfaces d'échanges gazeux [6, 8, 26]. Tous ces phénomènes engendrent une récupération à l'effort lente et difficile, des crises d'insuffisance respiratoire survenant ainsi plus rapidement chez le cheval âgé. Le vieillissement de l'appareil respiratoire peut donc avoir pour conséquence des symptômes cliniques plus prononcés lors de maladie pulmonaire obstructive chronique et une évolution plus rapide du syndrome. Tous ces processus contribuent également à expliquer la baisse de performance et la récupération plus longue constatées après un effort par les propriétaires répondant à notre questionnaire.

D'autres affections entretiennent une relation étroite avec l'âge. Le syndrome de Cushing () semble être, d'après les résultats du questionnaire, assez fréquent et sous-diagnostiqué. L'âge moyen d'apparition de la maladie se situe entre dix-neuf et vingt et un ans [1, 15, 20, 25]. Par ailleurs, la fréquence des autres processus tumoraux augmente également avec l'âge. Le mélanome est la principale tumeur pour laquelle une relation avec l'âge est établie [3, 9, 12]. Des adénomes, des carcinomes et des lymphosarcomes sont également retrouvés [9, 18].

Le vieillissement n'est pas toujours synonyme d'arrêt du travail et n'engendre pas forcément une situation sans réponse thérapeutique. Ce phénomène affecte chaque cheval différemment, avec de nombreux facteurs de variation. Le moment de mise à la retraite est bien souvent dépendant du passé sportif de l'animal. Par exemple, dans notre échantillon, 93 % des chevaux ayant pratiqué du CSO sont à la retraite, alors que les chevaux de loisirs le sont pour 56 % d'entre eux environ. Ainsi, dans la classe des vingt à vingt-quatre ans, c'est la même proportion de chevaux qui sont ou non à la retraite dans la catégorie “loisirs” (loisirs, club, reproduction), tandis que dans la catégorie sport (CSO, complet, course, endurance, attelage), tous les chevaux sont à la retraite. Il apparaît donc qu'une activité sportive intense accélérerait la mise à la retraite.

Il est également intéressant de constater que la plupart des chevaux de plus de trente ans sont des hongres, avec une prédominance (non significative) de races rustiques. Les hongres sont peut-être moins sollicités après leur mise à la retraite par rapport aux juments qui sont souvent mises à la reproduction après leur retraite sportive.

Enfin, l'âge ne doit pas être le facteur déterminant dans la décision d'arrêter l'activité d'un cheval. Une activité, même légère, est bénéfique afin d'entretenir la musculature de l'animal et de mobiliser ses articulations pour limiter l'ankylose. Le travail du cheval âgé doit être adapté à sa condition physique et être pratiqué régulièrement [14, 17, 21, 22].

La gestion quotidienne du cheval âgé

Le questionnaire a soulevé de nombreuses questions sur la gestion du cheval âgé. Celle-ci passe par trois points essentiels : le soutien d'un système immunitaire défaillant et de la fonction digestive par une ration adaptée et la mise en place de mesures favorisant le confort de l'animal.

Soutenir le système immunitaire

Avec l'âge, les fonctions des lymphocytes B et T sont altérées et la production en anticorps diminue [10]. L'organisme lutte ainsi plus difficilement contre les agents pathogènes. Il est alors important de pallier au mieux ce déficit en maintenant un programme de vaccination adéquat [4]. L'enquête révèle, en accord avec ces observations, que 87 % des propriétaires vaccinent leur cheval contre la grippe et le tétanos et que seulement un cheval sur deux est vacciné contre la rhino-pneumonie. Étant donné la prédisposition des chevaux âgés pour les affections respiratoires, il est légitime de se demander s'il ne conviendrait pas de les vacciner systématiquement et plus régulièrement contre la rhino-pneumonie [2].

De même, l'immunité développée par le système digestif est moins performante, laissant le champ plus libre aux parasites intestinaux [10]. Soixante-six des chevaux de l'enquête sont vermifugés trois fois par an ou plus. Le rythme de vermifugation du cheval âgé est idéalement de quatre par an, et les animaux amaigris et plus fragiles peuvent être vermifugés toutes les huit semaines [16].

Soutenir la fonction digestive

En raison du vieillissement de son système digestif, le cheval âgé profite moins de son alimentation. Il convient alors d'ajuster la ration à ses besoins et d'augmenter, en particulier, les apports énergétiques pour compenser la malassimilation [29]. Les céréales sous forme floconnée, expansées ou extrudées, les mashes et l'apport en huile végétale (soja ou colza pour l'apport en oméga 3) sont alors favorisés. Il convient également de maintenir un taux de cellulose brute représentant environ 20 % de matière sèche de la ration sous la forme de fibres digestibles pour limiter le risque de stase digestive et les dysmicrobismes. L'apport protéique de la ration est également augmenté pour représenter 12 à 14 % de la matière sèche, ce qui compense la mauvaise assimilation et la baisse de la protéosynthèse. Enfin, la ration doit conserver un rapport phosphocalcique situé entre 1,5 et 2 et peut être complémentée en vitamines et en probiotiques, permettant une meilleure digestion [23, 24, 29].

Favoriser le confort du cheval

La gestion du cheval âgé passe aussi par l'amélioration de son confort de vie. Il convient de lutter contre la douleur, souvent liée à l'arthrose, grâce à l'arsenal thérapeutique disponible actuellement. En effet, un cheval âgé qui souffre dépérit très rapidement. Il faut également adapter l'environnement de l'animal selon les troubles qu'il présente : par exemple, mesures hygiéniques lors d'affection respiratoire, pré, box spatieux, etc., en cas de difficultés locomotrices [19, 26, 27].

Malgré toutes ces mesures, il arrive que les conditions de vie ne soient plus acceptables tant pour le cheval que pour son propriétaire. Le vétérinaire doit alors faciliter la prise de décision d'euthanasie, qui sera considérée comme le confort ultime du cheval âgé, et savoir conseiller et entourer les propriétaires à cette occasion [28].

En conclusion, cette enquête sur le cheval âgé a fait ressortir l'existence d'un propriétaire très demandeur de conseils et qui se pose beaucoup de questions. Le vétérinaire intervient en tant que conseiller et doit pouvoir proposer des solutions adaptées aux besoins spécifiques du vieux cheval. Ainsi, la gériatrie équine est une discipline à part entière qui nécessite une implication scientifique et psychologique de la part du vétérinaire.

Éléments à retenir

> Une enquête, impliquant les propriétaires des chevaux âgés de 18 ans et plus, a permis d'élaborer un état des lieux de la gériatrie équine en France.

> L'augmentation de l'espérance de vie passe par l'adaptation des soins quotidiens aux besoins des chevaux âgés, qui diffèrent de ceux des plus jeunes.

> La gériatrie équine est une discipline à part entière nécessitant une implication scientifique vis-à-vis du cheval âgé et psychologique vis-à-vis du propriétaire.

Principaux signes de vieillissement

> Apparition de poils blancs : 38,6 %

> Boiteries, raideurs : 32,6 %

> Ensellement du dos : 17,9 %

> Diminution des performances, fatigabilité, calme : 17,4 %

> Perte de poids : 15,8 %

> Problèmes de dents : 13,7 %

> Fonte musculaire : 12,6 %

> Creusement des salières : 10,5 %

Principales affections du cheval âgé

> Arthrose, boiteries : 34,4 %

> Amaigrissement : 31,2 %

> Problème de corne au niveau des sabots (fragilité, seimes, pourriture de fourchette…) : 24,8 %

> Toux : 20,8 %

> Capacité de récupération à la suite d'un effort : 18 %

Références

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