Une gale avérée laissée sans traitement - Le Point Vétérinaire expert rural n° 336 du 01/06/2013
Le Point Vétérinaire expert rural n° 336 du 01/06/2013

ECTOPARASITOSE BOVINE

Cas clinique

Auteur(s) : Jean Heynderickx*, Béatrice Bouquet**, Franck Lefebvre***

Fonctions :
*165, rue Henri-Barbusse
80130 Friville-Escarbotin
j.heynderickx@wanadoo.fr
**8, rue des Déportés
80220 Gamaches
***165, rue Henri-Barbusse
80130 Friville-Escarbotin
j.heynderickx@wanadoo.fr

La tolérance immune face à une parasitose dont le genre a été identifié au microscope est assez satisfaisante. La décision thérapeutique, prise par l’éleveur, est l’expectative.

Il existe trois sortes de gales chez les bovins, qu’il s’agit de bien distinguer sur les plans clinique, lésionnel, donc économique (industrie des cuirs et des peaux), et thérapeutique [7, 16]. Le cas décrit illustre que le minimum diagnostique exigible face à une gale (déterminer le genre de celle-ci) peut aboutir à la décision ne pas mettre en place de traitement médical, du moins temporairement.

CAS CLINIQUE

1. Contexte

En février 2013, une vache laitière en troisième lactation est présentée « pour avis » à l’occasion d’une séance de prises de sang de prophylaxie (plan paratuberculose). Elle présente des lésions cutanées dans la fosse des ligaments sacro-sciatiques. Une acanthose, une hyperkératose et des croûtes épaisses sont observées, de façon bilatérale mais plus marquée à gauche (photo 1). Au dire de l’éleveur, l’animal présente un prurit épisodique qu’il calme contre les barres de contention de la salle de traite. Des lésions semblables plus ou moins marquées sont notées chez 5 autres animaux de l’élevage ce jour-là. Elles ont été sporadiquement observées ces dernières années.

Chez la vache présentée à l’examen clinique, aucune lésion cutanée n’est décelée dans d’autres régions du corps. L’état général de l’animal est bon et sa note d’engraissement est de 3 (au pic de lactation).

L’élevage est situé dans une zone de marais au sud de la baie de Somme, dans le nord-est de la France. Les 72 vaches en production sont élevées hors-sol, et seules celles qui sont taries sont mises à l’herbe à la belle saison. Elles sont vermifugées au retour en stabulation avec un endectocide en pour-on (Eprinex®) en fin de tarissement lorsque celui-ci s’effectue en pâture à la belle saison. L’éleveur n’achète que des veaux occasionnellement, le renouvellement interne à l’élevage étant favorisé.

2. Démarche diagnostique

→ Face aux lésions dermatologiques observées, le diagnostic différentiel est rapidement restreint par quelques observations cliniques :

– aucun pou ni aucune lente n’est visible à l’œil nu, ce qui élimine une phtiriose ;

– aucune plage d’ulcération, ni aucun suintement jaunâtre n’est présent, ce qui exclut une folliculite bactérienne staphylococcique (ou une surinfection bactérienne à partir d’une autre cause) ;

– les poils en pinceaux sont absents, ce qui écarte une éventuelle dermatophilose ;

– une photosensibilisation est exclue en cette saison hivernale et en période de stabulation, et en raison de la localisation des lésions sur des zones pigmentées ;

– une teigne (à Trichophyton sp. ou à Microsporum canis) est possible, connaissant la diversité de l’expression clinique de cette mycose chez le bovin. Néanmoins, elle se localise préférentiellement sur le devant de l’animal ;

– la gale est retenue en premier lieu dans le diagnostic différentiel ;

– une automutilation traumatique et « purement comportementale » est aussi envisagée, à partir du ressenti de l’éleveur (encadré 1).

→ Un raclage est effectué pour confirmer et compléter le diagnostic quant au genre et à l’espèce parasitaire en cause. Les produits récoltés par grattage jusqu’à la rosée sanguine avec une lame de bistouri sont transportés “à sec” dans un pot hermétique. Ils sont étalés immédiatement entre lames et lamelles après dilution au lactophénol. Quelques secondes de recherche plus tard, deux acariens sont identifiés sur un même champ au grossissement moyen, en cours d’accouplement (photo 2). Leur corps est rond, et non ovale, et ils possèdent de grandes pattes qui dépassent du corps. La quantité de pili sexuels est difficile à apprécier à cause de l’accouplement. Le rostre est équilatéral. Un diagnostic de gale chorioptique est posé (encadré 2).

3. Évolution

→ Différentes possibilités thérapeutiques sont suggérées à l’éleveur, mais ce dernier décide de ne pas traiter l’animal et ne sollicite aucune prescription.

→ Trois mois après, un contrôle visuel est effectué dans l’élevage à la faveur d’une séance de suivi de reproduction. Seuls deux individus parmi toutes les vaches en production présentent quelques lésions évoquant la gale chorioptique. Des bovins qui ont été précédemment touchés sont guéris (photo 3).

→ L’éleveur ne compte toujours pas recourir aux insecticides locaux. Il souhaite poursuivre l’usage des endectocides tel qu’il le pratique à ce jour.

DISCUSSION

1. Une gale “bénigne” à diagnostiquer

→ La gale chorioptique est bénigne et commune en élevage bovin, à l’inverse des autres genres de gales. Elle est toutefois sous-estimée, comme l’illustre ce cas. Pendant des mois (voire des années), l’éleveur n’a manifesté aucune demande diagnostique face à ces lésions, qui n’ont jamais affecté la mamelle, contrairement à un cas récemment décrit chez des chèvres laitières [5]. L’expression clinique peut être qualifiée de bénigne, de sporadique et d’intermittente. Dans le cas présent, c’est une intervention prophylactique qui a amené à une requête d’avis et, malgré les propositions du vétérinaire, aucune demande de prescription à visée thérapeutique ne s’est ensuivie.

→ Même si elle est aussi rencontrée dans les races à viande, la gale chorioptique sévit principalement en élevage laitier. En hiver, les adultes sont surtout affectés (comme dans ce cas). Les desquamations sont discrètes et seules quelques vaches sont concernées, sporadiquement. Dans cet élevage, aucun animal ne présente, ni n’a présenté dans les mois qui ont suivi, des lésions extensives, voire une “peau de rhinocéros” (hyperkératose extensive sur le bassin) telle qu’évoquée « dans les élevages à faible niveau sanitaire, surpeuplés, vivant dans de vieux bâtiments » dans les données publiées [7].

→ Les agents de la gale induisent une réaction inflammatoire, principalement allergique, dont la sévérité dépend du genre impliqué, mais aussi de la réceptivité individuelle. Sarcoptes, Psoroptes et Chorioptes se distinguent par leurs lieux et leurs cycles de vie, leur mode alimentaire, d’où un retentissement clinique variable. L’approche thérapeutique diffère également. Les chorioptes sont les plus superficiels et les plus réceptifs aux endectocides en pour-on. La diagnose de genre est donc capitale, même si la localisation préférentielle des lésions peut constituer un élément d’orientation diagnostique (figure). Les phtirioses font partie du diagnostic différentiel, mais peuvent aussi survenir en association [7]. De même, des infestations mixtes aux chorioptes et aux psoroptes sont citées, d’où l’importance de réaliser un raclage lors de suspicion et de ne pas arrêter l’examen microscopique “au premier parasite venu” [11].

Les raclages sont un outil délicat de suivi de l’efficacité du traitement. Les parasites peuvent être difficiles à mettre en évidence.

2. Quels risques ?

Aucune complication n’a été constatée ici. Toutefois, une extension est possible lors de gale chorioptique, dorsalement vers le bassin et/ou ventralement vers la mamelle [7, 11, 13]. Des lésions exsudatives et hémorragiques évoquant celles qui sont plus fréquemment rencontrées lors de gale psoroptique, voire sarcoptique, peuvent aussi être observées, mais elles ne persisteraient que quelques jours et n’affectent qu’un faible pourcentage d’animaux (hypersensibilité liée à des phénomènes de réinfestation). Certains auteurs rapportent un risque de baisse de production en raison de la gêne occasionnée par le prurit, y compris lors de faible démangeaison avec les chorioptes. Des dégradations du matériel de traite sont citées [7].

Les préoccupations relatives au bien-être animal sont aussi à prendre en considération avant de prendre la décision de traitement ou de non-traitement.

Face à la réaction de cet éleveur et des autres aux alentours – dont les troupeaux sont probablement affectés –, cette parasitose bénigne pourrait être comparée à la phtiriose chez l’enfant scolarisé, en termes de “tolérance sociale” (variable selon la famille et l’élevage).

La gale choriotique n’est pas une zoonose.

Chorioptes bovis peut circuler assez librement entre les ovins, les caprins, les bovins et les équins (dans ce cas, uniquement des bovins sont touchés sur l’exploitation, hormis un élevage de chiens), mais les infections croisées semblent exceptionnelles [7, 16].

La propreté des animaux en est parfois affectée. Or il existe une disposition réglementaire sur l’hygiène des bovins à leur entrée à l’abattoir. Le risque de surinfections bactériennes est aussi à redouter.

Depuis plusieurs années, le Syndicat général des cuirs et des peaux effectue un travail de sensibilisation des professionnels aux dermatoses cutanées, en raison des dommages causés sur les cuirs et les peaux (photo 4) [15]. Toutefois, c’est surtout le cuir de veau qui fait l’objet d’une demande de qualité de la part de l’aval de la filière en France ou en Italie, les autres cuirs (vaches de réforme) étant exportés principalement vers la Chine [4].

3. Difficulté à éradiquer

Les chorioptes ne sont pas seulement les plus “bénins”, ils sont aussi les plus résistants dans le milieu extérieur (de 5 à 7 semaines, contre 17 jours pour les psoroptes et quelques jours pour les sarcoptes) [7]. Un traitement visant l’éradication rapide et totale se heurte donc à cette résistance du parasite. Des carences, l’humidité relative dans les bâtiments et la surpopulation expliquent la persistance et l’impact différentiel de celui-ci dans un élevage (gale hivernale généralement sporadique).

La gale chorioptique affecte généralement un grand nombre d’animaux dans le cheptel concerné, même si certains bovins sont en fait des porteurs subcliniques (hypothèse non explorée dans ce cas : pas de grattage chez les animaux sains). La réceptivité à Psoroptes ovis est plus variable au sein des troupeaux (à viande généralement).

Dorchies et coll. soulignent l’importance d’instaurer un traitement visant l’élimination totale du parasite, à l’inverse de celui des verminoses digestives, en raison du risque de rechutes avec des phénomènes d’hypersensibilité [7]. Les gales sont des maladies allergiques [11]. Toutefois, « la vie en surface des chorioptes n’expose probablement pas beaucoup les allergènes (matières fécales) au système immunitaire », explique Losson [10].

4. Que prescrire ?

Si la tonte des animaux sur la ligne du dos est recommandée pour les sarcoptes (pratique traditionnelle en élevage charolais et dans l’espèce ovine), en revanche, elle ne l’est pas toujours pour les gales psoroptique et chorioptique [7, 8].

L’application d’acaricides sur la peau est laborieuse, mais peut être efficace.

Dans un cas de gale chorioptique chez des caprins laitiers publié dans cette revue, de l’Amitraz a été administré car les lésions affectaient la mamelle et gênaient la traite [5]. Celles-ci ont totalement disparu environ 2 semaines après le traitement et n’étaient pas réapparues un an plus tard, et ce chez aucun animal du troupeau.

Aucune forme pour-on d’acaricide n’est indiquée vis-à-vis de la gale, même si plusieurs auteurs soulignent la praticité et l’efficacité de cette voie d’administration (l’autorisation de mise sur le marché concerne les mouches, les poux, voire les tiques selon les produits) [5]. Les boucles auriculaires ne sont pas satisfaisantes [12].

Les lactones macrocycliques en pour-on présentent une efficacité, une rémanence et des voies d’administration qui conviennent vis-à-vis de la gale chorioptique [14]. Le parasite vit en surface et est peu accessible aux formules injectables, contrairement aux deux autres genres de gale. L’éprinomectine conviendrait dans ce contexte d’élevage laitier (délai d’attente nul pour le lait). La moxidectine conviendrait aussi (Cydectine 95 %(r) en pour-on, c’est-à-dire pas dans sa fome longue action) avec un délai d’attente lait de 6 jours (soit la période de retrait du colostrum).

Si l’éradication est visée, l’ensemble du troupeau doit être traité en raison du portage subclinique avec la gale (chorioptique) et des animaux en incubation. La forme pour-on est à privilégier et deux administrations à encourager [10, 11].

Les traitements les mieux ciblés ne sont parfois pas efficaces vis-à-vis de la gale, y compris sur des chorioptes dans certains contextes, par exemple lors de double infestation ou dans l’espèce alpaga [2, 9, 12].

Les pistes thérapeutiques alternatives en cours d’exploration pour les gales sont l’amélioration de la résistance génétique des animaux, la manipulation du microclimat, les huiles essentielles et les régulateurs de croissance parasitaire [13].

Il n’existe pas d’étude du rapport coût/bénéfice dans le traitement de la gale chorioptique en élevage bovin laitier, ni de l’intérêt des différentes mesures sanitaires associées (quarantaine, désinfection, vide sanitaire « au moins 3 semaines pour les genres psoroptes et chorioptes », etc.) [12]. Une baisse de gain moyen quotidien (GMQ) proportionnelle à la surface affectée, une diminution de production laitière ou encore une infertilité résultant du prurit sont citées, sans être avérées [7, 11, 17].

White et coll. avancent que cette parasitose peut être laissée sans traitement, comme dans notre cas [17].

Ce choix nécessite le consentement éclairé de l’éleveur (ici, il s’agit de sa propre décision). Celui-ci doit être tenu au courant des risques possibles (quelques animaux hypersensibles, pertes de production), mais non avérés.

Conclusion

Le praticien a toute sa place pour accompagner l’éleveur dans l’abord raisonné des parasitoses. La gestion de l’immunité des animaux, le milieu de vie et la conduite d’élevage sont à considérer pour les ectoparasitoses comme pour les helmintoses digestives (cette fois, dans une optique centrée sur le risque d’hypersensibilité lors de recontamination).

La densité animale, le taux d’humidité dans les bâtiments et les précautions sanitaires mises en place à l’introduction sont autant de paramètres objectifs qui pourraient entrer en ligne de compte. Il conviendrait également d’approfondir les notions de relations hôtes-parasites.

Une évaluation du bénéfice/risque à traiter ne concerne pas seulement l’antibiothérapie, mais aussi les avermectines en raison du risque d’émergence de résistances, pour les parasites visés (gale) ou ceux également sensibles à ces molécules (nématodes) [14].

Références

  • 1. Adjou K, Polack B, Fontaine JJ et coll. Identification d’un cas de démodécie bovine en France. Point Vét. 2004;249:60-63.
  • 2. D’Alterio GL, Jackson AP, Knowles TG et coll. Comparative study of the efficacy of eprinomectin versus ivermectin, and field efficacy of eprinomectin only, for the treatment of chorioptic mange in alpacas. Vet. Parasitol. 2006;136(3-4):373-378.
  • 3. Colebrook E, Wall R. Ectoparasites of livestock in Europe and the Mediterranean region. Vet. Parasitol. 2004;120(4):251-274.
  • 4. Couture PF, Diebold P. Rapport additionnel au rapport sur la filière chaussure : la filière cuir. Éd. Contrôle général économique et financier. 2009.
  • 5. Devos J. Un cas de gale dans un troupeau de chèvres laitières. Point Vét. 2010;310:44-46.
  • 6. Dictionnaire des médicaments vétérinaires. Éd. Point Vétérinaire, Rueil-Malmaison. 2009:185.
  • 7. Dorchies P, Duncan J, Losson B et coll. Parasitologie clinique des bovins. Éd. Med’com. 2012:341p.
  • 8. Jacober P, Ochs H, Torgerson PR et coll. A method for sheep scab control by applying selective treatment based on flock serology. Vet. Parasitol. 2006;136(3-4):373-378.
  • 9. Lekimme M et coll. Failure of injectable ivermectin to control psoroptic mange in cattle. Vet. Rec. 2010;167(15):575-576.
  • 10. Leonhardt L, Giraud N. Gale psoroptique estivale chez un broutard charolais. Point Vét. 2005;252:60-62.
  • 11. Losson B. Les gales et les poux chez les bovins. Point Vét. 2003;234:24-29.
  • 12. Losson B. Lutte contre les ectoparasites des bovins. Point Vét. 2003;234:36-38.
  • 13. O’Brien DJ. Treatment of psoroptic mange with reference to epidemiology and history. Vet. Parasitol. 1999;83(3-4):177-185.
  • 14. Ouvrage collectif. Macrocyclin lactones in parasitic therapy. Caby publishing. Ed. Vercruysse J, Rew Vercruysse RS. 2002:437p.
  • 15. Syndicat général des cuirs et des peaux. http://www.sgcp.net
  • 16. Université de Liège. Cours sur “Les maladies parasitaires des bovins, 2”. Disponible en ligne sur http://www.dmipfmv.ulg.ac.be/parasitovet/m/doc1/BovinPart2.pdf:193p.
  • 17. White SD, Evans AG. Parasitic skin diseases. Chorioptic Mange in Large Animal Internal Medicine. 3rd ed. Mosby, Saint Louis. 2002:1216.

Conflit d’intérêts

Aucun.

ENCADRÉ 1
Diagnostic différentiel

→ Automutilation comportementale.

→ Gale chorioptique.

→ Folliculite bactérienne (contamination par du matériel commun, type brosse, barre en salle de traite, etc.) dont dermatophilose.

→ Teigne.

→ Gale psoroptique.

→ Gale sarcoptique.

→ Démodécie.

→ Phtiriose.

→ Photosensibilisation.

Affections classées dans l’ordre de probabilité établi cliniquement le jour de la suspicion.

ENCADRÉ 2
Diagnose de genre

→ Les sarcoptes (Sarcoptes scabiei var. bovis) sont globuleux au stade adulte. Leurs pattes ne dépassent pas du corps et les pièces buccales sont courtes. À l’inverse, les genres Psoroptes et Chorioptes possèdent de grandes pattes, comme dans ce cas. Les pièces buccales s’inscrivent dans un triangle isocèle pour les psoroptes et équilatéral pour les chorioptes, comme dans ce cas.

→ Les mâles sont plus petits que les femelles. Ils présentent des appendices copulateurs (triangulaires ou rectangulaires) et sont munis de nombreuses soies, mais ces éléments ne sont pas visibles dans ce cas, les parasites se trouvant en cours d’accouplement [7, 11, 14].

→ La forme du corps des Demodex est longiligne [1].

Points forts

→ Les chorioptes sont les plus “bénins” des agents de la gale bovine, mais aussi les plus résistants dans le milieu extérieur : un mois et demi, contre 2 semaines pour les psoroptes et quelques jours pour les sarcoptes.

→ Si un traitement de la gale chorioptique par les endectocides est mis en place, la forme pour-on est à privilégier et deux protocoles sont souvent nécessaires.

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