Le syndrome de Cushing spontané est une maladie hormonale due à un excès de cortisol endogène. Grâce à une meilleure connaissance des tests spécifiques et de leurs limites, la maladie est diagnostiquée plus précocement. Le corollaire de ce diagnostic plus précoce est que la clinique est souvent moins évocatrice car débutante. Les méthodes de diagnostic ont récemment été revues par un groupe d’experts et leurs conclusions ont été publiées. Le traitement de la forme hypophysaire fait appel au trilostane, en débutant, selon les dernières recommandations, par de petites doses administrées deux fois par jour. Celui de la forme surrénalienne est chirurgical et, si possible, sous cœlioscopie.