Tarek Bouzouraa et coll. |
10.09.2015 à 16:35:38
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Des formes aiguës, subaiguës et chroniques de leptospirose canine sont documentées. Les manifestations cliniques varient selon l’immunité de l’hôte et la diversité des organes touchés. L’atteinte rénale est actuellement plus fréquente que l’atteinte hépatique. Les formes pulmonaires nouvellement décrites sont de plus en plus fréquentes en Europe. Des vomissements, un abattement et une modification de la diurèse sont les symptômes d’appel les plus fréquents de la leptospirose canine tandis que l’ictère, les saignements extériorisés, et l’hypo- ou l’hyperthermie sont plus rares. Une anémie, une leucocytose, une azotémie et une élévation des enzymes hépatiques sont fréquentes. Une glucosurie sans hyperglycémie est un signe inconstant, mais caractéristique d’une tubulopathie. Une protéinurie rénale est également rapportée. Les signes échographiques lors d’infection leptospirosique sont non spécifiques. Des séquelles notamment hépatiques et rénales chez les survivants sont possibles.