
© H. Rose
Les infections nosocomiales en médecine vétérinaire sont une réalité probablement sous-estimée, ayant des conséquences en santé animale et en santé publique. L’environnement des établissements vétérinaires est un réservoir potentiel d’organismes impliqués dans ces infections. Certains micro-organismes ont en effet la capacité de survivre ou de se multiplier dans les locaux. Il s’agit d’agents pathogènes ou opportunistes extrêmement variés : bactéries, virus, parasites, champignons. La pression de sélection dans les structures de soin induit une fréquence plus élevée de multirésistance chez les bactéries responsables d’infections nosocomiales. Le risque de biocontamination est variable selon l’organisation des locaux des établissements vétérinaires et peut s’évaluer pour l’air, l’eau et les surfaces.
Nicolas Keck et coll.