La survenue d’un arrêt cardiaque n’est pas une situation rare au cours d’une hospitalisation chez les carnivores domestiques. Le taux de survie est globalement faible, mais certaines situations, comme l’arrêt cardiaque peranesthésique, sont associées à un pronostic plus favorable. En 2012, des recommandations ont été formulées afin de mieux former les vétérinaires aux différentes modalités de la réanimation cardio-pulmonaire. Il s’agit de protocoles standardisés fondés sur des preuves expérimentales et cliniques. La première étape fondamentale est le massage cardiaque qui doit suivre un protocole strict qui permet une perfusion des organes. Elle comprend également une ventilation artificielle. Dans un deuxième temps, la réanimation nécessite un monitorage accompagné de l’administration de molécules inotropes, vasopressives et, le cas échéant, antiarythmiques. En fonction du type d’arrêt, l’adrénaline est la plus utilisée, mais ce n’est pas la seule. Une défibrillation peut parfois être nécessaire. Chaque moyen utilisé impose une évaluation précise préalable.