La présence de griffures dorsales très semblables sur des brebis vivantes et la constance de lésions congestivo-hémorragiques cervicales et dorsales étendues, associées dans un cas avéré à une destruction tissulaire jugulaire unilatérale, sur des brebis auparavant sans maladie confortent l’hypothèse d’un mode d’intervention identique, ante-mortem, par des vautours fauves. L’intervention de chiens errants a été formellement écartée. L’absence d’affections intercurrentes, le contexte clinique normal du lot et l’absence de mortalité (dans la quinzaine précédente et la quinzaine suivante) concourent, entre autres, à exclure toute autre cause de mort. La récurrence de tels cas au printemps depuis 3 ans, dans le Piémont pyrénéen ariégeois (où l’“équarrissage naturel” n’est ni autorisé, ni pratiqué), suggère que l’insuffisance de disponibilité alimentaire usuelle (cadavres) à cette période puisse être à l’origine de cette variation de comportement des vautours.