FICHE DE SYNTHÈSE
Dossier
→ La principale manifestation lors de primo-infection par l’herpèsvirus félin de type 1 est une conjonctivite aiguë non spécifique.
→ Le diagnostic d’une infection par l’herpèsvirus félin est hypothétique dans la majorité des cas, à moins d’observer des ulcères cornéens dendritiques qui sont pathognomoniques de cette infection.
→ Étant donné que l’ADN de l’herpèsvirus peut être mis en évidence par réaction de polymérisation en chaîne chez la moitié des chats cliniquement sains, la réalisation de cet examen complémentaire pour un animal isolé présente peu d’intérêt.
→ La prescription d’un traitement antiviral est conseillée lors d’ulcérations cornéennes ou en cas de conjonctivite marquée.
→ Le séquestre cornéen, qui correspond à une nécrose du stroma cornéen, affiche une couleur brune à noire caractéristique.
→ Bien que la pathogénie du séquestre cornéen soit imparfaitement comprise, une source d’irritation chronique de la surface cornéenne est considérée comme nécessaire au développement de cette affection.
→ Les chats de morphotype brachycéphale sont prédisposés à la formation d’un séquestre cornéen.
→ L’excision chirurgicale est considérée comme le traitement de choix de cette affection.
→ Le risque de récidive postopératoire est compris entre 10 et 20 % dans un temps médian d’un à deux ans. En outre, près d’un tiers des chats présenteront une atteinte de même type sur l’œil controlatéral.
→ La présentation clinique de la kératoconjonctivite éosinophilique est caractéristique, avec des infiltrats tissulaires cornéens de couleur blanc rosé dont la surface peut présenter des plaques blanchâtres à l’aspect caséeux.
→ La mise en évidence de polynucléaires éosinophiles lors de l’examen cytologique d’un frottis cornéen est caractéristique de cette affection.
→ La pathogénie de cette affection n’est pas élucidée, mais l’hypothèse d’une réponse immunitaire aberrante face à un stimulus antigénique est avancée.
→ Le traitement de la kératite éosinophilique repose sur une immunomodulation locale au long cours, voire à vie, avec une recherche de la dose minimale efficace.
→ La récidive de cette affection est le plus souvent due à l’arrêt du traitement médical par le propriétaire.