DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE, PRISE EN CHARGE MÉDICALE ET CHIRURGICALE

Il suffit de croiser son regard avec celui d’un chat pour mesurer la profondeur des énigmes que chaque paillette de ses yeux pose aux braves humains que nous sommes », déclarait le romancier français Jacques Laurent. Ces yeux captivants, ces iris aux couleurs chatoyantes, ces pupilles tantôt en forme de griffe, tantôt gonflées d’émotion, ont besoin de toute notre attention. En effet, l’œil du chat peut souffrir de kératites spécifiques de cette espèce qu’il est utile de connaître afin de les identifier et de les soigner.

Les deux premiers articles de ce dossier, complémentaires, brossent le portrait de l’herpèsvirus de type 1, un virus à la distribution mondiale responsable de l’une des infections oculaires les plus communes chez le chat. Les vétérinaires doivent faire face à la capacité de latence de ce virus capable de se réactiver et de se disséminer à la faveur d’un stress. Les deux articles suivants présentent deux autres affections chroniques répandues dans l’espèce féline : le séquestre cornéen et la kératite éosinophilique. Là encore, le diagnostic et les traitements exigent rigueur et patience de la part de l’équipe soignante… pour ne pas se mettre le doigt dans l’œil !