LA REPRODUCTION DU COCHON D’INDE - Le Point Vétérinaire n° 436 du 01/12/2022
Le Point Vétérinaire n° 436 du 01/12/2022

Fiche de synthèse

LA REPRODUCTION DU COCHON D’INDE : BASES ANATOMIQUES, PHYSIOLOGIQUES ET COMPORTEMENTALES

Lucas Flenghi et Céline Levrier

→ Le sexage du cochon d’Inde est rapide et aisé dès le plus jeune âge.

→ La symphyse pubienne ne s’ossifie pas avec le temps chez les femelles, même en l’absence de gestation précoce.

→ Les dystocies sont plus fréquemment rencontrées chez le cochon d’Inde que chez les autres rongeurs ou le lapin.

→ Les nouveau-nés sont nidifuges, précoces et naissent avec un pelage complet et des yeux ouverts.

→ La prévention de la toxémie de gestation est essentielle, car le traitement est souvent voué à l’échec.

LA STÉRILISATION CHIRURGICALE DE CONVENANCE DU COCHON D’INDE

Christophe Bulliot et Lucas Flenghi

→ La stérilisation de convenance est un motif fréquent de consultation chez le cochon d’Inde en raison de son mode de vie grégaire et d’une nécessaire gestion de la reproduction.

→ La castration chirurgicale des cochons d’Inde mâles est plus aisée à réaliser que la stérilisation des femelles.

→ Deux techniques chirurgicales sont possibles chez le mâle : la castration à testicules découverts par voie antéscrotale et la castration par voie abdominale.

→ L’intérêt de la stérilisation chirurgicale des femelles pour la prévention des kystes ovariens varie selon les auteurs car, si leur fréquence est élevée, leur expression pathologique reste rare. Chaque praticien peut juger du rapport bénéfice/risque de l’intervention selon son expérience.

LA STÉRILISATION CHIMIQUE DU COCHON D’INDE

Céline Levrier et Lucas Flenghi

→ Comme chez plusieurs autres espèces, la stérilisation chimique des cochons d’Inde pourrait être une méthode moins invasive que la stérilisation chirurgicale.

→ Chez les femelles, les implants à 4,7 mg de desloréline sont efficaces en prévention d’une gestation.

→ Toutefois, en raison d’un risque d’affection utérine lié à l’utilisation d’implants à 4,7 mg, cette méthode est à déconseiller.

→ Chez les mâles, l’inefficacité des implants à 4,7 mg est avérée.

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