AFFECTIONS GÉNÉRALES FAVORISANT LES INFECTIONS DU TRACTUS URINAIRE - Le Point Vétérinaire n° 421 du 01/09/2021
Le Point Vétérinaire n° 421 du 01/09/2021

UROLOGIE CANINE ET FÉLINE

Article de synthèse

Auteur(s) : Tarek Bouzouraa

Fonctions : (dipl. EcvimCA internal medicine)
Unité de médecine interne
Clinique Armonia
37, rue Serge Mauroit
38090 Villefontaine

Les facteurs qui favorisent les infections du tractus urinaire sont d’ordre anatomique, métabolique, fonctionnel, ou encore iatrogène. Les connaître et les rechercher est déterminant pour traiter ces infections.

Comme en médecine humaine, de nombreux facteurs pathologiques sont associés à la survenue d’une infection du tractus urinaire chez les animaux de compagnie. Il n’est en outre pas rare, chez les individus âgés, de découvrir plusieurs comorbidités favorisantes. Parmi les facteurs de risque, il convient en particulier de rechercher la présence d’anomalies du tractus urinaire ou génital, ainsi que d’une affection hormonale. De plus, la virulence de certaines espèces bactériennes est à prendre en compte lors de la survenue de complications vésicales telles qu’une cystite incrustée et emphysémateuse.

FACTEURS LIÉS À L’HÔTE

1. Atteintes métaboliques

Hypercorticisme et corticothérapie prolongée

Plusieurs articles rapportent respectivement 6,6 %, 10,8 %, et 46 % de cultures urinaires positives chez des chiens présentant un hypercorticisme spontané [21, 34, 66, 68]. Une étude documente la prévalence d’une bactériurie chez 18 % des chiens atopiques sous corticothérapie, une prévalence certainement sousestimée compte tenu d’une antibiothérapie prescrite concomitamment dans le cadre de l’affection cutanée.

Diabète sucré

Comme chez l’homme, le diabète sucré chez les carnivores domestiques est associé à une diminution des capacités migratoire et de phagocytose des leucocytes, perturbant ainsi les défenses urinaires [24, 30]. Lors de diabète sucré chez le chat, une culture urinaire positive est variablement détectée, dans 10 à 13 % des cas selon les études [3, 5, 17, 36, 52]. Chez le chien, la prévalence est encore plus variable, entre 12 et 37 % suivant les auteurs [21, 36, 53].

Hyperthyroïdie féline

Les premières études portant sur les infections du tractus urinaire en cas d’hyperthyroïdie chez le chat rapportent des prévalences de 22 à 24 % [3, 5, 33, 52, 63]. Dans ce contexte, la possible dilution des urines lors d’hyperthyroïdie est supposée prédisposer à la survenue d’une telle infection. Une étude plus récente rapporte une moindre prévalence des infections du tractus urinaire : une culture positive aurait été relevée chez seulement 12 % des chats hyperthyroïdiens, avec une prédomi nance des femelles [52]. Le lien entre infection du tractus urinaire et hyperthyroïdie a néanmoins été récemment remis en question à la suite de la publication d’une étude prospective dans laquelle une prévalence équivalente de cultures urinaires positives est observée entre un groupe de chats hyperthyroïdiens et un groupe de chats sains d’âge similaire [63]. Toutefois, cette dernière étude rapporte à nouveau une prédominance des femelles dans le lot des chats présentant une culture urinaire positive.

Lors d’hypercorticisme ou de diabète sucré, les mécanismes présumés à l’origine d’un risque accru d’infection urinaire incluent une chute de l’osmolalité urinaire, une baisse de la chimiotaxie des granulocytes neutrophiles et une réduction de la réponse inflammatoire (en cas d’hypercorticisme principalement) [21]. Par ailleurs, lors d’hypercorticisme, la polyurie engendre une distension vésicale et une rétention urinaire qui augmenteraient le risque d’infection sur des urines de stase [21].

L’hyperthyroïdie pourrait perturber la réponse immunitaire, bien que cela n’ait pas été démontré [52].

Maladie rénale chronique

Chez le chat

Un article récent détaille à la fois les données des cultures bactériologiques urinaires, les informations cliniques et la survie d’une population de chats souffrant de maladie rénale chronique [32]. Les résultats indiquent que durant leur suivi, 92 sur 509 chats (18 %) ont présenté au moins une culture urinaire positive. Il s’agit en grande majorité de bactériuries asymptomatiques, puisque seulement 20 parmi les 92 chats concernés ont montré des signes cliniques d’atteinte du bas appareil urinaire. En outre, la détection d’une bactériurie ne semble pas affecter le pronostic à long terme chez les chats affectés. D’autres publications plus anciennes rapportent une prévalence variable, de 17 à 29 %, avec pour certaines une prédisposition des femelles [3, 5, 16, 52, 76]. Là encore, il s’agit en majorité de bactériuries asymptomatiques ou subcliniques [76].

Chez le chien

Lors de maladie rénale chronique canine, une première étude rapporte une fréquence de bactériuries de 18 %, sans lien avec la classification de l’International Renal Interest Society (stade Iris) [22]. Parmi les chiens affichant une culture urinaire positive, 18 sur 40 (45 %) ont présenté une bactériurie asymptomatique, 16 sur 40 (40 %) des signes évocateurs d’une pyélonéphrite et 6 sur 40 (15 %) des signes isolés d’une atteinte du bas appareil urinaire. Selon une étude multicentrique française récente, incluant un grand nombre de chiens atteints de maladie rénale chronique, pour 65 des 201 chiens inclus (32 %), une bactériurie a été identifiée au moins une fois au cours de leur suivi à long terme [40]. Parmi eux, seulement 5 chiens (2,5 %) ont présenté des signes cliniques. Parmi les cas avec une culture urinaire positive, les femelles sont surreprésentées (odds ratio de 3).

Hypothyroïdie canine

Bien qu’aucune étude n’ait encore décrit la fréquence des infections du tractus urinaire lors d’hypothyroïdie chez le chien, une bactériurie peut être ponctuellement identifiée dans ce contexte. Chez l’homme, l’hypothyroïdie favoriserait nettement une dysfonction mictionnelle, prédisposant ainsi à une stase urinaire et à la survenue d’une surinfection bactérienne [2, 14, 28, 33, 61].

2. Facteurs épidémiologiques et anatomiques

Surreprésentation des femelles

Comme chez la femme, de nombreuses études soulignent la surreprésentation des femelles parmi les chiens et les chats qui présentent une bactériurie (tableau 1) [31, 36, 40, 44, 46, 52, 63, 73, 75]. Chez la femme, un segment urétral moins long et d’un diamètre plus important pourrait participer à la prédisposition aux infections du tractus urinaire. Ainsi, ces mêmes différences anatomiques sont probablement en partie à l’origine de la prédisposition des femelles chez les carnivores domestiques [54, 57]. En outre, comme les sécrétions prostatiques contiennent des fluides bactériostatiques alcalins et enrichis en zinc, cela pourrait également réduire le risque infectieux chez les mâles.

Animaux âgés

Tout comme chez l’homme, l’âge serait un facteur favorisant des infections urinaires, avec un risque augmenté de 6 % de cultures positives par année supplémentaire chez le chat [5, 26]. Plusieurs autres études menées chez cette espèce présentent des conclusions similaires [41, 46, 50, 58, 75].

Autres anomalies physiques de l’appareil urinaire

Maladie du bas appareil urinaire félin

En règle générale, les infections urinaires sont rares lors de maladie du bas appareil urinaire chez le chat, avec des fréquences d’observation variant de 2 à 19 % entre les différentes études disponibles [11, 25, 39, 49, 66, 67, 73]. L’une d’elles a cependant documenté une fréquence de 33 % de bactériuries lors de maladie du bas appareil urinaire [42]. Les chats âgés de plus de 10 ans sont surreprésentés (jusqu’à 45 %) [11, 18, 25, 39, 66, 67]. Selon une étude prospective, les chats sondés présenteraient un risque plus élevé de développer une infection du tractus urinaire durant leur prise en charge [35]. En effet, dans cette étude, 33 % des chats ont développé une infection du tractus urinaire au cours des vingt-quatre heures suivant le sondage. Par ailleurs, 55 % des sondes urinaires étaient infectées passé ce délai. Ainsi, les infections du tractus urinaire ne doivent pas être écartées lors de la prise en charge d’un chat atteint d’une obstruction urinaire.

Urolithes

Une étude rétrospective rapporte que 16 des 102 chiens (15,7 %) souffrant d’une infection urinaire ont présenté des urolithiases [69]. Elles sont fréquentes chez les femelles, avec des infections à Staphylococcus pseudintermedius, ou moins fréquemment à Proteus mirabilis, voire à Klebsiella sp. Ces bactéries alcalinisent les urines via leur métabolisme à uréase, contribuant ainsi à la genèse d’ammonium qui se complexe au magnésium et forme des calculs phospho-alcalo-magnésiens (struvites) [62]. Une publication plus ancienne indique également une fréquence élevée des infections du tractus urinaire lors d’urolithiase chez les chiennes (54 %) et les mâles (30 %), le plus souvent en cas de calculs de struvite [43]. Dans une étude où les calculs urinaires retirés chez des chiens ont été placés en culture, les struvites sont plus fréquemment positifs. En outre, dans 18 % des cas présentant des urocultures négatives, les cultures effectuées directement sur le calcul étaient positives [13]. Chez les chats souffrant de lithiases urétérales, une infection du haut appareil urinaire (pyélonéphrite ou pyonéphrose) est retrouvée jusque dans 33 % des cas [7, 8, 15, 59, 37, 38, 47]. Une culture urinaire sur un prélève ment réalisé par cystocentèse, ou de préférence par pyélocentèse (envisageable uniquement en cas de dilatation pyélique significative), est donc vivement recommandée dans ce contexte. Durant le suivi des chats ayant reçu une prothèse de dérivation pyélo-vésicale ou une prothèse endoluminale (stent), une infection du tractus urinaire est décrite jusque dans 35 % des cas [8, 15, 37, 47]. Ces infections nécessitent une prévention (antibiothérapie et rinçage stérile du dispositif à l’aide de solutés dédiés) et un suivi adaptés (tableau 2).

Tumeur vésicale

Selon une étude menée chez des chiens atteints de carcinome des cellules transitionnelles de la vessie, 47 sur 85 (55 %) ont présenté une culture urinaire positive au cours de leur prise en charge et de leur suivi [10].

Cette information souligne l’intérêt de réaliser une culture urinaire chez des chiens atteints de carcinome urothélial, l’infection du tractus urinaire pouvant par ailleurs aggraver l’hématurie et la dysurie secondaires à la présence de la tumeur vésicale.

La présence d’une infiltration urétrale constitue un autre facteur influent (30 sur 40, soit 75 % de chiens infectés, versus 9 sur 30, soit 30 % sans atteinte urétrale). Il convient néanmoins, dans ce contexte particulier, de réaliser le prélèvement urinaire par une miction spontanée ou un sondage urétral afin d’éviter autant que possible la dissémination tumorale sur le trajet de l’aiguille en cas de cystocentèse.

Myélopathie

Lors de myélopathie compressive, des troubles mictionnels, par défaut de vidange vésicale, peuvent être observés. La stase urinaire secondaire suffit parfois à favoriser le développement d’une surinfection bactérienne des urines. La présence d’une bactériurie est ainsi documentée chez 10 à 38 % des chiens présentant une hernie discale [60, 68]. Il est en outre probable que la corticothérapie postopératoire participe au risque d’infection du tractus urinaire [72].

Sondage et chirurgie urinaires

L’impact du sondage urinaire, déjà évo qué chez le chat, concerne également le chien. Ainsi, jusqu’à 55 % des chiens sondés peuvent présenter une culture urinaire positive [74]. Par ailleurs, les procédures chirurgicales (principalement l’urétrostomie et la cystostomie) entraîneraient un risque accru d’infection du tractus urinaire, bien qu’aucune donnée fiable ne compare leur fréquence entre les populations [74].

Malformations de l’arbre urinaire

Les anomalies congénitales de l’appareil urinaire sont associées à un risque accru d’infection [6]. Elles incluent, par ordre de fréquence, l’ectopie urétérale, la vessie pelvienne, la persistance du diverticule de l’ouraque, voire l’urétérocoele, ainsi qu’une multitude d’anomalies urétro-vaginales rencontrées principalement chez les chiennes, tandis qu’elles sont plus rares dans l’espèce féline [6, 19, 74].

FACTEURS LIÉS À LA PATHOGÉNICITÉ DE L’AGENT CAUSAL

1. Cystites incrustées

Dans le cas d’une infection avec une espèce bactérienne disposant de l’uréase, la présence d’une cristallurie à struvites peut favoriser, à terme, le développement d’une cystite incrustée. Il s’agit d’une minéralisation sévère de la surface de la paroi vésicale. L’échographie vésicale révèle alors une ligne hyperéchogène bordant la limite intérieure de la paroi vésicale (photos 1a et 1b) [51]. Une telle complication est notamment observée lors d’infection à Corynebacterium urealyticum [4, 9, 12, 20, 27, 68, 71]. Il s’agit d’un germe à croissance délicate qui nécessite une incubation des urines de plus de quarante-huit heures en laboratoire. L’infection à Corynebacterium urealyticum semble survenir plus particulièrement dans certains contextes (incontinence urinaire, ectopie urétérale, placement d’une sonde ou chirurgie des voies urinaires, immunodépression, hospitalisation de longue durée, diabète sucré et urolithiase) [67].

2. Cystites emphysémateuses

Certaines espèces bactériennes, dont Escherichia coli, sont susceptibles de produire du gaz par fermentation du glucose, favorisant ainsi le développement d’une cystite emphysémateuse. L’accumulation de gaz est aisément identifiable à l’échographie : des éléments échogènes, au sein de la paroi et de la lumière vésicales, sont suivis de “queues de comètes” (photos 2a et 2b). Cette complication demeure rare. Jusqu’à présent, ce type d’atteinte vésicale a surtout été identifié chez des chiens et des chats diabétiques ou immunodéprimés (corticothérapie, chimiothérapie). Il est néanmoins possible de découvrir une cystite emphysémateuse chez des animaux qui ne présentent pas ces deux facteurs favorisants. Chez l’homme, d’autres facteurs de risque sont identifiés (sondage urinaire, malformation urogénitale, tumeur vésicale, etc.). [1, 23, 29, 45, 48, 55, 56, 64, 65, 70].

CONCLUSION

Lors de bactériurie asymptomatique ou clinique chez les carnivores domestiques, il convient de rester vigilant quant à l’existence éventuelle de facteurs de risque. Leur prise en charge, lorsqu’elle est possible, conditionne la résolution de l’infection et la prévention des récidives. Les principaux facteurs prédisposants d’une bactériurie sont d’ordre anatomique, métabolique, fonctionnel, ou encore iatrogène. Chez le chien comme chez le chat, plusieurs séries cliniques soulignent la large prédisposition des femelles. Enfin, certaines souches bactériennes sont parfois responsables de complications vésicales particulières dont le traitement peut se révéler complexe et prolongé.

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Conflit d’intérêts : Aucun

Points clés

• Deux types de facteurs favorisant les infections du tractus urinaire sont documentés : les prédispositions liées à l’hôte et la pathogénicité intrinsèque de l’agent bactérien en cause.

• La connaissance des facteurs prédisposants est essentielle. La recherche et la correction d’un éventuel facteur favorisant sont indispensables à la prise en charge optimale de certains cas d’infection du tractus urinaire chez le chien et le chat.

• Les animaux âgés et les chiennes semblent prédisposés aux infections du tractus urinaire.

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