PRISE EN CHARGE DES ÉPILLETS MIGRANTS CHEZ LE CHIEN ET LE CHAT

L’arrivée de l’été et des jours chauds est particulièrement propice à la dispersion des épillets qui, avec le retour à la sécheresse estivale, se détachent de la plante pour essaimer. Ceux-ci peuvent alors pénétrer dans l’organisme des animaux par différentes portes d’entrée et induire des signes cliniques protéiformes selon leur site de migration et les lésions provoquées.

Ce dossier présente plus particulièrement le cas des épillets inhalés qui peuvent migrer le long de l’arbre respiratoire jusqu’à perforer les poumons et atteindre parfois les muscles sous-lombaires. Une approche diagnostique multimodale, alliant plusieurs techni­ques d’imagerie et l’endoscopie, est nécessaire pour la recherche de ces corps étrangers végétaux. Une fois ceux-ci mis en évidence ou fortement suspectés, lorsque seuls des signes indirects sont évocateurs de leur présence, leur retrait doit être envisagé. La localisation des épillets impose alors le choix de la procédure à mettre en place, qui peut souvent profiter de techniques mini-invasives.

Voici donc une série d’articles passionnants qui suivent le trajet des épillets inhalés à travers le corps, que ce soit pour aborder la symptomatologie, la démarche diagnostique ou le traitement.

Bonne lecture !