RÉALISER UNE AUTOPSIE CHEZ UN CHIOT NOUVEAU-NÉ - Le Point Vétérinaire n° 417 du 01/05/2021
Le Point Vétérinaire n° 417 du 01/05/2021

ANATOMIE PATHOLOGIQUE

Dossier

Auteur(s) : Hanna Mila*, Chloé Guerard**, Sylvie Chastant-Maillard***, Isabelle Raymond-Letron****

Fonctions :
*NeoCare, service reproduction
ENV de Toulouse
23, chemin des Capelles
31300 Toulouse
**(DES anatomie pathologique vétérinaire)
StromaLab
4 bis, avenue Hubert Curien
31100 Toulouse

L’autopsie d’un nouveau-né est un examen qui doit être réalisé avec rigueur et dans un ordre précis, car chaque étape est importante.

L’autopsie est un examen qui a pour objectif de déterminer les causes de la mort, lorsque c’est possible, par la mise en évidence des lésions macroscopiques des tissus et des organes. Elle permet également de réaliser des prélèvements pour des analyses complémentaires comme des examens histopathologiques, bactériologiques ou encore des recherches par polymerase chain reaction (PCR) sur des organes internes.

ÉTAPE 1 : PRÉPARATION DE L’AUTOPSIE

Pour réaliser une autopsie dans les meilleurs délais, le matériel stérile doit être disponible en permanence (encadré 1). Si une analyse bactériologique est envisagée, un changement de matériel entre deux échantillons est nécessaire. Du matériel stérile supplémentaire est donc à prévoir.

Il existe une procédure générale à suivre, qui décrit les différentes étapes d’une autopsie, avec les observations des organes et la réalisation des prélèvements pour des analyses complémentaires afin de minimiser le risque de contamination (figure).

ÉTAPE 2 : EXAMEN EXTERNE ET ÉCOUVILLONNAGE

Avant d’attacher le cadavre, il est indispensable de peser le chiot pour évaluer son poids par rapport à la fratrie. Un examen externe complet est réalisé en portant une attention particulière à tout signe de traumatisme, d’anomalie morphologique externe majeure, d’affection du cordon ombilical (ouverture de la cavité abdominale, omphalite), d’infection oculaire (ophtalmie néonatale) ou encore à l’aspect du pelage (court en cas de prématurité) [3].

La procédure générale peut être adaptée selon les suspicions du praticien : l’écouvillonnage nasal doit être réalisé en cas d’écoulement ou de suspicion d’une atteinte respiratoire, tandis qu’un écouvillon rectal est à effectuer lors d’une atteinte digestive. Certains agents pathogènes, et en particulier les virus, requièrent une recherche par PCR. Même s’il est souvent trop tôt pour pouvoir cibler un agent infectieux particulier au moment de l’examen externe, la réalisation d’un prélèvement dès cette étape et sa conservation pour des analyses ultérieures sont fortement conseillées. En effet, l’écouvillonnage peut alors être pratiqué dans de bonnes conditions, avec un risque de contamination minimal. Une recherche de bactéries est à envisager en cas de signes d’infection oculaire, respiratoire ou lors de diarrhée.

ÉTAPE 3 : OBSERVATION DES ORGANES EN PLACE

En cas de prélèvements pour la bactériologie, une tonte associée à une asepsie du thorax et de l’abdomen avec des produits iodés doivent idéalement être réalisés avant l’ouverture des cavités, car les infections bactériennes sont une cause très fréquente de mortalité néonatale [7]. L’ouverture des cavités thoracique et abdominale permet l’appréciation in situ les organes. Elle sert à la détection des anomalies de position relative, de forme, de couleur ou de volume des organes, à la recherche d’adhérences, de masses ou d’épanchements, ou de toute autre modification macroscopique (photos 1 et 2). Certains organes comme le foie et le thymus sont d’une taille relative plus importante chez le chiot nouveau-né.

ÉTAPE 4 : PRÉLÈVEMENT DES ORGANES POUR LA RECHERCHE D’AGENTS PATHOGÈNES

Bactériologie

Il est raisonnable de prélever des organes internes, et notamment la rate pour des analyses bactériologiques, de manière systématique chez les chiots nouveau-nés, surtout en l’absence de signes évocateurs d’autres affections.

L’infection bactérienne est fréquemment suivie d’un sepsis, considéré comme une cause principale de mortalité chez les chiots au cours des trois premières semaines de vie [7]. Les hémocultures ante mortem n’étant pratiquement jamais réalisées lors de suspicion d’un sepsis, il est conseillé d’effectuer une bactériologie de la rate chez ces chiots. En effet, la rate est considérée comme l’équivalant des prélèvements de sang vasculaire ou cardiaque, ces derniers étant difficiles à obtenir sur les cadavres de petite taille comme ceux de chiots nouveau-nés [8]. En plus de la rate, les organes le plus souvent prélevés chez le chiot pour la bactériologie sont le poumon, le foie, le rein et les intestins [6]. Les tissus à prélever peuvent être choisis selon les lésions observées à l’autopsie ou les symptômes ante mortem, mais uniquement en cas de signes (lésions) significatifs. Si plusieurs prélèvements sont nécessaires, les organes doivent être prélevés dans un ordre prédéterminé afin de prévenir les contaminations (encadré 2). Un écouvillonnage de la surface des organes in situ et/ou une aspiration via une aiguille fine, une fois les cavités ouvertes, sont des méthodes considérées comme des “gold standards” en pathologie humaine [9]. Si les organes ou fragments d’organes sont prélevés, ils sont en général placés dans un pot stérile sans milieu particulier de conservation.

PCR

Selon les agents pathogènes recherchés, les différents organes à prélever sont souvent indiqués par le laboratoire qui réalise les analyses par PCR (tableau 1). Le choix des prélèvements repose sur les hypothèses diagnostiques du vétérinaire, établies à partir des informations recueillies lors de l’anamnèse et des lésions observées à l’autopsie.

ÉTAPE 5 : OBSERVATIONS DES ORGANES APRÈS L’ÉVISCÉRATION

Après la séparation et la préparation, chaque organe est minutieusement observé et une évaluation est réalisée sur des critères de volume, de forme, de consistance et de couleur, ou encore sur l’existence d’anomalies (photo 3). La présence de liquides divers, de corps étrangers ou de parasites est à vérifier dans les cavités thoracique et abdominale, ainsi que dans le contenu digestif. Si la taille réduite du cadavre rend l’autopsie du chiot rapide à réaliser, elle est également à l’origine des limites de cet examen par rapport au chien adulte. Par exemple, la recherche des malformations cardiaques est difficilement réalisable chez le chiot. Pour investiguer les organes de petite taille, une loupe ou une binoculaire peuvent être utiles. Un test de flottaison pulmonaire (docimasie pulmonaire hydrostatique) est à envisager chez le chiot mort dans les heures qui suivent la naissance, pour savoir s’il a respiré. Il consiste à placer les poumons fœtaux dans un bocal rempli d’eau. Si les poumons plongent au fond du bocal (résultat positif), cela signifie qu’ils n’ont pas été déployés par de l’air, donc que le chiot n’a pas respiré (atélectasie fœtale).

ÉTAPE 6 : PRÉLÈVEMENT DES ORGANES POUR L’ANALYSE HISTOLOGIQUE

Même si des nombreux organes sont prélevables sur un corps de chiot nouveau-né, le praticien doit effectuer une sélection en ce qui concerne les analyses microscopiques, notamment en raison du coût de l’examen pour l’éleveur confronté à un problème de mortalité.

Par ailleurs, les altérations tissulaires post-mortem sont fréquemment marquées dans certains organes, plus particulièrement chez le chiot nouveau-né maintenu dans une température élevée (environ 28 à 30 °C dans le nid). Ainsi, dans une étude où l’autopsie a été réalisée au maximum 8 heures après la naissance, l’autolyse a empêché l’interprétation des lésions présentes sur 25 % des cerveaux prélevés chez des chiots nouveau-nés, et sur 65 % des prélèvements de duodénum [4]. Ces deux organes ne doivent donc être choisis pour l’analyse histologique que si les cadavres sont autopsiés très peu de temps après la mort (quelques heures).

Ensuite, tous les organes présentant des lésions macroscopiques doivent être prélevés. Pour que le prélèvement soit représentatif, il doit être effectué à la jonction entre la lésion et le tissu macroscopiquement sain. En absence de lésions visibles, la liste minimale et informative des organes les plus résistants à l’autolyse associe le foie, le cœur, le poumon et le rein [4]. La taille idéale des échantillons est de 8 × 8 mm, de façon à assurer une bonne fixation des tissus. Cependant, pour certains organes comme le tube digestif, des prélèvements de 2 cm de long sur 0,5 cm d’épaisseur sont aussi acceptables [5]. Plusieurs organes peuvent être mélangés dans un pot, toujours en respectant un rapport de 1/10e entre le volume des prélèvements et celui du fixateur.

ÉTAPE 7 : PRÉLÈVEMENT DES FÈCES POUR LA COPROSCOPIE

Bien que la seule présence de parasites intestinaux soit rarement fatale chez le chiot nouveau-né, elle peut favoriser le développement d’autres agents pathogènes et entraîner la mort. La réalisation d’une coproscopie est donc conseillée, principalement en cas de signes gastro-intestinaux. Le contenu intestinal est simplement expulsé par une pression des doigts le long de la partie terminale du tube digestif, directement dans un récipient hermétique. La quantité nécessaire dépend de la technique de coproscopie, mais elle doit être au moins de 2 à 5 g, voire supérieure en cas de fèces liquides, en raison de la dilution des éventuels parasites.

ÉTAPE 8 : BILAN LÉSIONNEL DE L’AUTOPSIE

À la suite de l’autopsie, les observations les plus importantes sont regroupées dans un bilan lésionnel préalable à la conclusion nécropsique (tableau 2). Lorsqu’une autopsie est réalisée, il convient de ne pas confondre des lésions avec des altérations post-mortem non lésionnelles du cadavre (encadré 3).

ÉTAPE 9 : CONSERVATION ET/OU ENVOI DES PRÉLÈVEMENTS

Fréquemment, selon le souhait de l’éleveur et ses capacités financières, les prélèvements obtenus lors de l’autopsie ne sont pas tous envoyés immédiatement pour des analyses.

Histologie

Une fois le prélèvement réalisé, il convient d’envoyer idéalement le pot identifié accompagné des informations sur l’animal et l’affection suspectée à un laboratoire d’analyses histopathologiques vétérinaire. En général, le délai pour l’obtention des résultats est supérieur à une semaine, cependant certains laboratoires français proposent actuellement des résultats dans les 72 heures. Si l’envoi immédiat n’est pas possible, le pot de formol peut être conservé à température ambiante et à l’abri de soleil jusqu’à sept jours après le prélèvement, voire davantage.

Bactériologie

Dans l’idéal, le prélèvement pour la bactériologie est envoyé immédiatement au laboratoire d’analyses à température ambiante. Si l’envoi n’est pas possible au cours des deux heures qui suivent le prélèvement, il est conseillé de le conserver à + 4 °C jusqu’à l’envoi en transport réfrigéré (avec un pain réfrigérant). Pour la plupart des bactéries, une mise en culture est recommandée dans les 24 heures au maximum après le prélèvement [2]. Si l’envoi n’est pas possible dans ce délai, les échantillons peuvent être congelés pour une courte durée : globalement, une congélation à - 20 °C sur moins d’une semaine n’influence pas le résultat de la bactériologie de manière significative. Seules les bactéries Gram négatif comme Escherichia coli, Salmonella spp., Pseudomonas spp. sont moins résistantes à la congélation, les résultats sont donc à prendre avec précaution [1]. Le délai moyen pour l’obtention des résultats de l’examen bactériologique est d’un à deux jours ouvrés.

PCR

L’avantage de la recherche des agents pathogènes par PCR est qu’elle peut être effectuée sur des échantillons conservés à température ambiante ou congelés. Par conséquent, la réalisation des prélèvements et l’analyse peuvent être décalées par rapport à la date de la mort de l’animal. L’envoi des prélèvements au laboratoire peut se faire à température ambiante, à l’exception des échantillons congelés qui seront expédiés sous le régime du froid négatif. Le délai d’obtention des résultats varie entre un et deux jours ouvrés après la réception des prélèvements.

Coproscopie

Si l’analyse n’est pas effectuée immédiatement, les matières fécales peuvent être conservées jusqu’à une semaine au réfrigérateur (+ 4 °C), à l’abri de la lumière, et en évitant la congélation. Pour la recherche de certains parasites très fragiles tels que Giardia duodenalis, il est conseillé de réaliser l’examen coproscopique au plus vite, ou d’utiliser une autre méthode comme la PCR.

Références

  • 1. Alrabadi N. The effect of freezing on different bacterial counts in raw milk. Int. J. Biol. 2015;7(4):9.
  • 2. Baron EJ, Miller JM, Weinstein MP et coll. A guide to utilization of the microbiology laboratory for diagnosis of infectious diseases: 2013 recommendations by the Infectious Diseases Society of America (IDSA) and the American Society for Microbiology (ASM). Clin. Infect. Dis. 2013;57(4):e22-e121.
  • 3. Blunden T. Diagnosis and treatment of common disorders of newborn puppies. In Pract. 1988;10(5):175-184.
  • 4. Guerard C. Intérêt de l’autopsie et des examens complémentaires dans le diagostic post-mortem chez le chiot nouveau-né. Thèse doct. vét. ENV de Toulouse. 2019:163p.
  • 5. McDonough SP, Southard T. Necropsy Guide for Dogs, Cats, and Small Mammals. Wiley-Blackwell. 2017:224p.
  • 6. Meloni T, Martino P, Grieco V et coll. A survey on bacterial involvement in neonatal mortality in dogs. Vet. Ital. 2014;50(4):293-299.
  • 7. Münnich A, Küchenmeister U. Causes, diagnosis and therapy of common diseases in neonatal puppies in the first days of life: cornerstones of practical approach. Reprod. Domest. Anim. 2014;49:64-74.
  • 8. Roberts FJ. Procurement, interpretation, and value of postmortem cultures. Eur. J. Clin. Microbiol. Infect Dis. 1998;17(12):821-827.
  • 9. Tsokos M. Postmortem diagnosis of sepsis. Forensic Sci. Int. 2007;165(2-3):155-164.
  • 10. Sykes J, Greene C. Infectious Diseases of the Dog and Cat. 4th edition, Elsevier Saunders. 2011:1376p.

Conflit d’intérêts : Aucun

Encadré 1 : MATÉRIEL NÉCESSAIRE POUR RÉALISER L’AUTOPSIE D’UN CHIOT NOUVEAU-NÉ

– Ruban adhésif, pour attacher le cadavre.

– Appareil photo numérique, idéalement avec un objectif macro, pour enregistrer les lésions observées.

– Loupe, pour visualiser les lésions sur le cadavre de petite taille.

– Scalpels stériles, pour couper les tissus mous et réaliser les prélèvements des organes.

– Ciseaux stériles, pour couper les parois, les os, le crâne et réaliser les prélèvements des organes.

– Pinces stériles (pince mousse, pince à dents de souris), pour manipuler les organes et réaliser les prélèvements.

– Fils de suture, pour ligaturer les anses intestinales.

– Aiguilles et seringues, pour la collecte de sang, d’urine, d’épanchements, etc.

– Pot de formol tamponné à 10 %, pour conserver les échantillons d’histopathologie.

– Tubes sec stériles de différentes tailles, pour le stockage et le transport des fluides recueillis, la collecte d’échantillons destinés aux cultures bactériennes et aux recherches par PCR.

– Écouvillons stériles avec ou sans milieu de culture, pour la collecte d’échantillons destinés aux cultures bactériennes (avec milieu) ou aux recherches par PCR (sans milieu).

Encadré 2 : ORDRE PRÉDÉTERMINÉ DE PRÉLÈVEMENT DES ORGANES

Si plusieurs organes doivent être prélevés, il convient de respecter l’ordre suivant, afin de limiter les contaminations :

1 : poumons ; 2 : cœur ; 3 : thymus ; 4 : foie ; 5 : rate ; 6 : reins ; 7 : intestins.

Encadré 3 : LES PRINCIPAUX ARTEFACTS POST-MORTEM

Lorsqu’une autopsie est réalisée, il convient de ne pas confondre des lésions avec des modifications post-mortem non lésionnelles du cadavre. Voici une liste non exhaustive des altérations et artefacts post-mortem fréquents lors de l’autopsie :

– la présence de mousse dans la trachée et les voies respiratoires peut certes évoquer un œdème pulmonaire, mais cela peut aussi être un artefact post-mortem lié à la respiration agonique ou à l’euthanasie ;

– l’existence de multiples stries linéaires longitudinales rouge foncé à noires dans la muqueuse du gros intestin, voire dans la muqueuse gastrique, est un artefact lié à la contraction des muscles lisses après la mort, ainsi qu’à l’accumulation de sang dans les vaisseaux de la muqueuse ;

– l’hypostase ou livor mortis correspond à l’accumulation de sang, par gravité, dans les vaisseaux sanguins de certains tissus mous, en lien avec la position de l’animal après sa mort. Cette altération peut donner une couleur rouge-violet à la peau, aux muqueuses, aux organes thoraciques et abdominaux qui sont situés en partie déclive du cadavre. Les poumons et les reins sont les organes les plus concernés par cette altération. Il est important de ne pas confondre cette modification avec une hémorragie, liée à une fuite de sang en dehors des vaisseaux sanguins ;

– la dessiccation et l’assèchement post-mortem, qui concernent des muqueuses et des zones de peau fines et fragiles, débutent immédiatement après la mort et peuvent être à l’origine d’un changement de leur couleur ou de leur texture ;

– l’imbibition d’hémoglobine est consécutive à la lyse des hématies et donne une coloration rouge aux tissus ;

– l’imbibition biliaire correspond à des taches jaune verdâtre sur le parenchyme hépatique et les tissus adjacents à la vésicule biliaire, ainsi que sur le duodénum au niveau de la grande papille duodénale ;

– la dégradation des tissus mous commence immédiatement après la mort. La digestion des tissus par les enzymes intrinsèques provoque une réaction en chaîne de décomposition, appelée autolyse. Cette dernière instaure des conditions idéales pour le développement des bactéries, c’est pourquoi la putréfaction débute généralement peu après l’autolyse. La putréfaction, liée à la prolifération bactérienne, entraîne un ramollissement, une distension avec du gaz, ainsi qu’une possible coloration verte à noire de certains tissus. Elle s’explique par la production de sulfure de fer lors de l’association du fer libéré par l’hémoglobine dégradée et le sulfure d’hydrogène produit par les bactéries dans la lumière de l’intestin.

CONCLUSION

Bien que l’autopsie, à elle seule, ne permette d’établir le diagnostic de la cause de la mort chez le chiot nouveau-né que dans 22 % des cas, elle est une première étape, essentielle, dans la démarche diagnostique post-mortem [4]. De plus, l’autopsie ne pouvant être effectuée qu’une seule fois, il est conseillé de réaliser le maximum de prélèvements sur le cadavre et de les conserver : selon les résultats des premiers examens, il reste alors possible de demander des analyses complémentaires de manière séquentielle.

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