PARTIE 1 : NORMALITÉTECHNIQUE ET IMAGES NORMALES DE LA RÉGION DU RÉSEAU ET DU RUMEN - Le Point Vétérinaire n° 412 du 01/12/2020
Le Point Vétérinaire n° 412 du 01/12/2020

ÉCHOGRAPHIE

Échographie du réseau et du rumen : normalité et anomalies

Auteur(s) : Bérangère Ravary-Plumioën

Fonctions : Chuv animaux de production
UP pathologie des animaux de production
ENV d’Alfort
7, avenue du Général de Gaulle
94700 Maisons-Alfort

Chez les ruminants, la visualisation par échographie du réseau et du rumen permet d’apprécier leurs contours, et non leur contenu, ainsi que leur motilité respective.

Chez les ruminants, l’exploration échographique du réseau par voie transcutanée permet d’évaluer son contour, sa motilité (amplitude et fréquence des contractions) et sa position, ainsi que ses contacts avec les organes adjacents (péritoine, diaphragme, atrium et sac ventral du rumen, caillette, feuillet, foie, rate). Le rumen peut être visualisé en arrière du réseau, ou plus dorsalement sur tout le côté gauche, afin d’en apprécier le contour ou les contractions.

PRÉPARATION DE L’ANIMAL

Pour réaliser l’examen, le ruminant doit être debout, sans sédation préalable. Une exploration chez un animal couché (au moins légèrement en décubitus latéral, sur son côté droit) peut être tentée si la zone d’exploration échographique est accessible. Après avoir tondu les poils de la région du ventre, sur un rectangle s’étendant de la pointe du coude gauche à la fontaine du lait gauche et du bord gauche au plan sagittal (voire étendu du côté droit) pour le réseau, ou de la zone des derniers espaces intercostaux et du flanc gauche pour le rumen, la peau est rincée avec de l’eau chaude et du gel échographique est appliqué. Si la tonte est impossible, la zone d’exploration poilue peut être humidifiée avec de l’alcool à 70 %, au risque de ne pas obtenir une qualité suffisante pour l’interprétation des images échographiques en raison d’une moindre pénétration des ultrasons.

CHOIX DU MATÉRIEL

L’examen de la région abdominale craniale gauche nécessite l’emploi d’une sonde échographique de préférence sectorielle (voire linéaire) et de fréquence assez basse chez les bovins : 2 à 5 MHz chez un adulte, 5 à 7,5 MHz chez un jeune [1, 3, 4, 5, 6, 9, 10, 11, 12, 15, 17]. Chez les petits ruminants, l’examen peut être effectué à l’aide de sondes de 5 à 7,5 MHz [7, 8]. Certains échographes portables, utilisés en pratique rurale pour l’exploration de l’appareil reproducteur de la vache, peuvent désormais être équipés de sondes sectorielles à basse fréquence (photo 1). Néanmoins, si l’exploration tend à s’intéresser plus spécifiquement à la paroi du rumen ou du réseau, il est conseillé d’utiliser une sonde d’assez haute fréquence pour une meilleure résolution (8 à 10 MHz, voire davantage chez les petits ruminants) [5]. Ce type de sonde ne permet toutefois que la visualisation du réseau au repos, lorsque ce dernier est plaqué contre la paroi abdominale.

TECHNIQUE

La sonde échographique peut être positionnée parallèlement ou transversalement au plan sagittal. Dans le cas de l’exploration du réseau, la sonde est appliquée contre la peau dans la région ventrale des 6e et 7e espaces intercostaux gauches, soit juste en arrière du sternum et à gauche du plan sagittal (photo 2). L’examen peut être poursuivi, notamment en cas de suspicion d’une affection réticulaire ou d’une anomalie avérée, en déplaçant ventralement la sonde à droite de la ligne médiane ou à gauche de la zone latérale des 6e et 7e espaces intercostaux gauches, jusqu’à la hauteur du coude [1, 2, 3, 6, 17].

Le rumen peut être observé dans la région abdominale gauche, des derniers espaces intercostaux (7e ventralement à 12e sur toute la hauteur) jusqu’au bord cranial de la cuisse [12, 16]. Il convient de visualiser le réseau ou le rumen pendant une période assez longue (trois minutes au minimum) pour apprécier complètement leur motilité et pouvoir conclure à l’absence d’anomalie.

IMAGES NORMALES CHEZ LE BOVIN ADULTE

Images du réseau

Normalement, chez les bovins adultes, le réseau apparaît comme une structure en forme de demi-lune, à contour lisse, qui se contracte à intervalles réguliers et est adjacent, durant la phase de relaxation, à la paroi ventrale de l’abdomen, au diaphragme et aux autres organes environnants (photos 3 à 6). Le réseau est animé de contractions cycliques biphasiques toutes les minutes environ, avec une première contraction incomplète (d’une durée de 2 à 3 secondes et d’une amplitude d’environ 5 à 10 cm) suivie d’une relaxation incomplète, puis d’une seconde contraction, complète, plus longue et plus intense (d’une durée de 3 à 5 secondes et d’une amplitude d’au moins 17 cm) (tableau) [1, 6, 10, 11, 13, 18]. Lors de la rumination, des contractions triphasiques sont observées, avec une contraction incomplète supplémentaire avant les deux autres, qui correspond à une contraction de régurgitation d’un bolus alimentaire vers la cavité buccale [10].

Lors de chaque contraction, la paroi du réseau semble donc s’écarter de la paroi abdominale, vers le bas sur l’image échographique de la plupart des échographes (figure 1). La seconde contraction ne peut pas toujours être visible en entier, du fait du déplacement craniodorsal de la paroi du réseau, selon la position de la sonde échographique (position initiale pas assez craniale ou gêne par les cartilages costo-chondraux) ou la fréquence utilisée (pénétration insuffisante des ultrasons). Entre deux contractions biphasiques (ou triphasiques), une phase de relaxation (avec la paroi du réseau apparaissant plaquée contre le péritoine) d’une durée de 25 à 76 secondes est identifiable [6, 10]. Toutefois, la motilité du réseau peut être légèrement modifiée par certains facteurs comme l’ingestion, la rumination ou un stress : lors de la consommation alimentaire, la motilité du réseau augmente, avec des contractions un peu plus longues et fréquentes (1,5 par minute) et une relaxation plus courte (30 secondes en moyenne). Au contraire, lors de la rumination, les contractions sont légèrement moins fréquentes (1,1 par minute), avec une première contraction plus brève. Lors de stress, les contractions sont aussi légèrement moins fréquentes, avec une phase de relaxation qui dure un peu plus longtemps [10]. Il est important d’évaluer ces contractions réticulaires biphasiques, tant en termes d’amplitude que de fréquence, notamment dans le cas d’une suspicion de réticulo-péritonite.

La paroi du réseau apparaît le plus souvent sous la forme d’une ligne échogène épaisse. Parfois, la structure alvéolaire de la muqueuse réticulaire peut être reconnue. En revanche, le contenu du réseau n’est pas visible échographiquement en raison de sa composition en partie gazeuse, liée aux fermentations bactériennes [1, 2, 11, 12, 18]. Ainsi, les aimants ou les corps étrangers métalliques (armature de pneu, clou, etc.) situés dans la lumière du réseau ou de l’atrium du rumen ne peuvent pas être mis en évidence au moyen de l’échographie. Pour les détecter, il faudrait recourir à d’autres examens complémentaires peu utilisés (radiographie du réseau). Toutefois, une ligne échogène, suggérant la présence d’un corps étranger métallique, est parfois visible au niveau de la paroi ou dans la région du réseau, au sein d’un abcès périréticulaire [3, 6, 14].

Images du rumen

Comme pour le réseau, seule la paroi du rumen est visible sous la forme d’une ligne épaisse (3 à 4 mm) hyperéchogène, adjacente au péritoine, du 7e ou 8e espace intercostal jusqu’au bord caudal du flanc gauche [1, 11, 12, 16, 17]. L’aspect des parois de l’atrium et du sac ventral du rumen est comparable. Ces deux portions peuvent être distinguées par leurs mouvements, l’atrium du rumen ayant tendance à se contracter en fuyant verticalement et le sac ventral du rumen à juste glisser le long de la paroi abdominale. Selon l’orientation de la sonde ultrasonore, l’atrium et le sac ventral du rumen peuvent être visibles en arrière du réseau, ou seulement le sac ventral (photos 3 et 4). Environ à mi-hauteur de l’abdomen, entre le sac dorsal et le sac ventral du rumen, horizontalement, une encoche triangulaire peut être identifiée, correspondant au sillon longitudinal gauche du rumen (photo 7b). De cette encoche, ventralement, le feuillet superficiel du grand omentum est visualisé, sous la forme d’une structure échogène plus ou moins épaisse.

En arrière de la paroi du rumen, dorsalement du fait du contenu gazeux, des artefacts de réverbération des ultrasons sont reconnaissables sous la forme de plusieurs lignes hyperéchogènes parallèles à la paroi du rumen, régulièrement espacées et progressivement atténuées (photo 7a) [9, 12, 16, 19]. Même si la transition entre le contenu gazeux dorsal et le contenu fibreux du rumen est marquée par la disparition brutale des artefacts de réverbération, le contenu ruminal n’est pas visible (photo 7c). Il n’est pas vraiment possible de différencier la partie centrale (tapis fibreux) de la partie plus ventrale (contenu liquidien du rumen), bien que Tschuor et Clauss [19] aient exceptionnellement observé, chez deux animaux, un aspect légèrement différent, qui reflète la stratification du contenu ruminal avec, dorsalement, la présence d’artefacts de réverbération en arrière de la paroi du rumen puis, dans la région moyenne (celle des fibres), une zone échogène avec des inclusions gazeuses juste en arrière de la muqueuse ruminale et, ventralement (région du contenu liquidien), un contenu sombre sans inclusion gazeuse. En outre, il n’y a pas de différence dans l’aspect échographique du rumen selon la prise alimentaire ou la rumination [12]. Les contractions ruminales peuvent prendre la forme d’un glissement de la paroi du rumen contre la paroi abdominale gauche [11].

Autres organes

Trois organes adjacents au réseau et au rumen sont également visibles à l’échographie dans cette région abdominale cranio-ventrale. La caillette, à droite, mais aussi parfois à gauche entre le réseau et l’atrium du rumen (photo 5), est identifiée par son contenu hypoéchogène à l’aspect moucheté, souvent en mouvement. Sa paroi est généralement difficile à visualiser. Le feuillet, à droite, apparaît comme une structure ronde à la paroi échogène et au contenu non visible. La rate (partie distale), dans la région ventrale des 6e et 7e espaces intercostaux gauches à la hauteur de l’olécrane, apparaît sous la forme d’une structure de 2 à 3 cm d’épaisseur, située entre le péritoine pariétal et la paroi du réseau ou du rumen (photo 8). Sa capsule prend la forme d’une ligne échogène et la pulpe, centrale, celle de multiples petits échos répartis uniformément. En son sein, des structures plus hypoéchogènes, correspondant à la vascularisation, peuvent être observées.

CAS PARTICULIER DU VEAU

Chez le jeune veau, le réseau et le rumen présentent un aspect échographique similaire à celui décrit chez les bovins plus âgés, notamment adultes [4, 5, 9]. Toutefois, le réseau n’est souvent visible qu’à partir de l’âge de 15 jours. Avant, il est très petit et en position trop profonde pour être visible via un abord transcutané en région ventrale. À partir de l’âge de 90 à 100 jours, il apparaît en contact avec la paroi abdominale ventrale. Des contractions biphasiques, comme chez l’adulte, sont identifiables. Chez le veau sevré, la première contraction est moins marquée que chez l’adulte (plus lente et d’une amplitude plus faible d’environ 5 cm) [4]. Chez les veaux non sevrés nourris uniquement au lait, les contractions peuvent apparaître non régulières [4, 9]. Il peut même être difficile de voir le réseau à la suite d’une tétée, la caillette remplie de lait le repoussant cranio-dorsalement [4].

Le rumen est visible par échographie dès le premier jour de vie, en avant de la dernière côte à gauche. Ensuite, il devient de plus en plus facilement identifiable des deux côtés de l’abdomen, en raison de l’augmentation de sa taille au cours de la croissance du veau et du développement de la rumination [4, 9].

CAS PARTICULIER DES PETITS RUMINANTS

Chez les petits ruminants, la séquence de contractions du réseau est relativement similaire à celle des bovins, avec des contractions toutes les 45 secondes (soit environ 1,4 contraction par minute) en moyenne, mais des variations individuelles notables (intervalle de 29 à 85 secondes entre deux contractions) [7]. Au moins chez certaines races caprines comme la Saanen, deux à trois types de contractions peuvent être identifiés : des contractions biphasiques, voire triphasiques (comme chez les bovins), et des contractions monophasiques (non décrites chez les bovins). Les biphasiques sont plus longues que les monophasiques (6 secondes versus 4 en moyenne) et généralement plus fréquentes. Les contractions monophasiques peuvent apparaître irrégulièrement ou alterner avec les contractions biphasiques [7, 8]. En outre, les petits ruminants présentent une phase de relaxation incomplète entre la première et la seconde contraction, d’une durée plus courte que les bovins. Les caprins ont aussi pour particularité des amplitudes de contraction plus faibles (tableau) [13].

LIMITES

Il peut être difficile d’obtenir une belle image échographique de la région du réseau chez des bovins en bon état corporel (du fait de l’épaisseur de la paroi abdominale à traverser, avec la présence de gras intramusculaire et intermusculaire, qui nécessite de baisser la fréquence ultrasonore utilisée pour une pénétration plus profonde des ultrasons) ou chez des animaux “âgés” (à cause d’une calcification de la région xyphoïdienne). Le plus souvent, si le réseau n’est pas ou peu visualisable, cela est lié à la présence d’une anomalie abdominale (rumen ou utérus de grosse taille qui déplace le réseau, caillette déplacée à gauche, épanchement abdominal, abcès en région périréticulaire).

Références

  • 1. Babkine M, Desrochers A. Échographie du réseau et de l’abdomen cranial. Numéro spécial “Examens paracliniques chez les bovins”. Point Vét. 2003:72-74.
  • 2. Braun U. Ultrasonography of the reticulum in cows. Am. J. Vet. Res. 1994;55 (3):325-332.
  • 3. Braun U. Ultrasonography in gastrointestinal disease in cattle. Vet. J. 2009;25:567-590.
  • 4. Braun U. Ultrasonographic examination of the reticulum, rumen, omasum, abomasum and liver in calves. Vet. Clin. North Am. Food Anim. Pract. 2016;32:85-107.
  • 5. Braun U, Gautschi A, Tschuor A et coll. Ultrasonography of the reticulum, omasum and abomasum before, during and after ingestion of hay and grass silage in 10 calves. Res. Vet. Sci. 2012;93:1407-1412.
  • 6. Braun U, Götz M. Ultrasonography of the reticulum in cows. Am. J. Vet. Res. 1994;55 (3):325-332.
  • 7. Braun U, Jacquat D, Hässig M. Ultrasonography of the rumen in 30 saanen goats. Schweiz. Arch. Tierheilkd. 2011;153 (9):393-399.
  • 8. Braun U, Jacquat D, Steininger K. Ultrasonographic examination of the abdomen of the goat. I. Reticulum, omasum, abomasum and intestines. Schweiz. Arch. Tierheilkd. 2013;155 (3):173-184.
  • 9. Braun U, Krüger S, Hässing M. Ultrasonographic examination of the reticulum, rumen, omasum, and abomasum during the first 100 days of life in calves. Res. Vet. Sci. 2013;95:326-333.
  • 10. Braun U, Rauch S. Ultrasonographic evaluation of reticular motility during rest, eating, rumination and stress in 30 healthy cows. Vet. Rec. 2008;163:571-574.
  • 11. Braun U, Schweizer A. Ultrasonographic assessment of the reticuloruminal motility in 45 cows. Schweiz. Arch. Tierheilkd. 2015;157 (2):87-95.
  • 12. Braun U, Schweizer A, Trösch L. Ultrasonography of the rumen of dairy cows. BMC Vet. Res. 2013;9:44.
  • 13. Kaske M, Midasch A, Rehage J. Sonographic investigation of reticular contractions in healthy sheep, cows and goats and in cows with traumatic reticulo-peritonitis. Zentralbl. Veterinarmed. A. 1994;41 (10):748-756.
  • 14. Kurosawa T, Yagisawa K, Yamaguchi K et coll. Ultrasonographic observations of experimental traumatic reticuloperitonitis in cattle. J. Vet. Med. Sci. 1991;53 (1):143-145.
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  • 16. Imran S, Kumar A, Tyagi SP et coll. Ultrasonographic examination of the rumen in healthy cows. Vet. Med. Int. 2011;2011:840629.
  • 17. Ravary B, Babkine M. Exploration échographique de l’appareil digestif, de la mamelle et de l’ombilic des bovins. Proceedings Journées SNGTV, Tours. 2002:697-704.
  • 18. Streeter RN, Step DL. Diagnostic ultrasonography in ruminants. Vet. Clin. North Am. Food Anim. Pract. 2007;23:541-574.
  • 19. Tschuor A, Clauss M. Investigations on the stratification of forestomach contents in ruminants: an ultrasonographic approach. Eur. J. Wildl. Res. 2008;54:627-633.

Conflit d’intérêts : Aucun

Points clés

• L’échographie de la région abdominale cranioventrale gauche des ruminants permet d’explorer les contours, la position et la motilité des préestomacs (réseau et rumen), mais pas leur contenu.

• L’examen se réalise par voie transcutanée après une tonte de la zone d’exploration, chez un animal debout, au moyen d’une sonde de préférence sectorielle et à basse fréquence.

• Chez le bovin adulte, le réseau est animé de contractions cycliques biphasiques, ou triphasiques pendant la rumination, qu’il convient d’évaluer en termes d’amplitude et de fréquence.

• Chez le veau, le rumen est visible dès le premier jour de vie, mais le réseau ne le sera généralement qu’à partir de l’âge de 15 jours.

• Les petits ruminants présentent une séquence de contractions du réseau semblable à celle des bovins, mais avec d’importantes variations individuelles.

CONCLUSION

L’exploration échographique de la région du réseau permet d’en apprécier la position, la motilité et le contour. Cet examen est utile pour objectiver l’absence (ou la présence) d’une péritonite dans la zone cranio-ventrale gauche, et demeure le seul examen complémentaire possible à cette fin en pratique courante. Toutefois, pour le réaliser dans des conditions optimales pour l’interprétation des images obtenues, il est nécessaire d’utiliser une sonde sectorielle de fréquence relativement basse chez les bovins adultes et de tondre la zone d’exploration, même si l’examen peut être tenté en humidifiant les poils avec de l’alcool. La visualisation du rumen au travers de la paroi abdominale gauche ou ventrale permet également d’objectiver son contour et ses contractions, afin de confirmer l’absence (ou non) d’une péritonite ou d’une motilité anormale (hypomotilité, voire hypermotilité), mais aussi d’exclure l’existence, entre le péritoine et la paroi du rumen, de toute masse anormale (abcès) ou d’un organe insinué (caillette déplacée).

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