Occlusion intestinale haute par corps étranger chez un furet - Le Point Vétérinaire n° 276 du 01/06/2007
Le Point Vétérinaire n° 276 du 01/06/2007

Gastro-entérologie du furet

Pratique

CAS CLINIQUE

Auteur(s) : Jacques Biétrix

Fonctions : Clinique vétérinaire
192, avenue de Romans
26000 Valence

L’occlusion intestinale par corps étranger est très fréquente chez le furet et doit être envisagée lors de la mise en évidence d’un arrêt du transit associé à la palpation d’une masse abdominale.

Le furet est un animal de compagnie de plus en plus répandu, rencontré fréquemment en clientèle urbaine.

Le nombre de propriétaires de furets de compagnie en France dépassait les 65 000 en 2000. Il est le troisième animal de compagnie aux États-Unis après le chien et le chat [1].

En tant que carnivore domestique, il est susceptible de présenter des affections semblables à celles du chien et du chat, mais avec certaines particularités qu’il est nécessaire de connaître pour avoir une conduite diagnostique et thérapeutique adaptée.

Cas clinique

1. Commémoratifs et anamnèse

Une femelle furet stérilisée de trois ans et demi est présentée en consultation pour anorexie, apathie, et vomissements incoercibles depuis quatre jours malgré la mise en place d’un traitement symptomatique, à base de métoclopramide (Primperid®, 1 mg/kg/j per os) et d’une suspension orale à base de kaolin et de néomycine (Kaomycine®, 10 mg/kg, deux fois par jour per os). Les vomissements sont non alimentaires, d’aspect clair, de couleur verdâtre et sans trace de sang. Les selles semblent normales, mais la dernière émission observée remonte à 48 heures. L’animal vit en appartement, il est correctement vacciné et vermifugé. Il est nourri avec des croquettes physiologiques pour chat. Aucun changement alimentaire n’est noté avant l’apparition des vomissements.

2. Examen clinique

À l’examen clinique, l’animal est très abattu, mais ne présente pas d’hyperthermie. Ses muqueuses sont roses et le temps de recoloration capillaire (TRC) est inférieur à deux secondes. Sa déshydratation est évaluée à 7 %. L’auscultation cardiopulmonaire est normale. Le pouls fémoral est bien frappé. La palpation abdominale est souple, mais se révèle inconfortable pour l’animal. Une masse dure de forme tubulaire est palpée en région abdominale craniale.

3. Hypothèses diagnostiques

Le tableau clinique est dominé par une anorexie et des vomissements incoercibles malgré le traitement symptomatique (figure 1).

Les principales hypothèses diagnostiques sont les suivantes (encadré 1) :

- une obstruction gastro-intestinale par ingestion de corps étranger. Cette hypothèse est cohérente avec les symptômes et l’anomalie détectée à la palpation abdominale ;

- une gastro-entérite bactérienne (gastrite à Helicobacter mustelae fréquente chez le furet), virale (maladie de Carré) ou toxique ;

- une pancréatite aiguë ;

- une affection métabolique (insuffisance rénale ou hépatique aiguë) ;

- une affection gastro-intestinale tumorale (adénocarcinome du pylore, lymphome).

4. Examens complémentaires

Radiographie abdominale

Des clichés radiographiques abdominaux sont réalisés (photo 1).

Ils révèlent, en région abdominale craniale droite, une image de forme tubulaire de 1,5 cm d’épaisseur, d’opacité liquidienne, compatible avec un épaississement digestif en région duodénale. L’absence de matières dans le reste de l’intestin est également notée, ce qui peut correspondre à un arrêt du transit ou à un jeûne prolongé.

Les images radiographiques sont compatibles avec un syndrome occlusif haut en région duodénale. L’opacification intestinale peut s’expliquer soit par la présence d’un corps étranger, soit par une accumulation liquidienne dans le duodénum.

Transit baryté

Devant la présence de signes radiographiques évocateurs d’un arrêt du transit, un transit baryté est effectué pour objectiver l’hypothèse d’une occlusion intestinale. Une solution de sulfate de baryum (Micropaque®, 10 ml/kg) est administrée à l’animal par voie orale. Dix minutes après administration de la baryte, le produit de contraste s’accumule dans l’estomac et commence à transiter par le pylore (photo 2). À T0 +1 heure, une grande partie du liquide de contraste est toujours contenue dans l’estomac. Une opacification diffuse du duodénum est notée, mais il semble y avoir un blocage du transit baryté à ce niveau (photo 3).

Les clichés radiographiques de contrôle effectués après deux heures et quatre heures n’ont montré aucune évolution du transit, ce qui évoque un arrêt du transit digestif au niveau duodénal.

5. Laparotomie exploratrice

• Après la mise en évidence d’un phénomène occlusif, une laparotomie exploratrice médiane est décidée afin de déterminer la cause de l’affection, et si possible de la traiter.

• Une antibiothérapie à base d’amoxicilline (Clamoxyl®, 15 mg/kg, deux fois par jour, par voie sous-cutanée) et d’enrofloxacine (Baytril®, 10 mg/kg, deux fois par jour, par voie sous-cutanée) est mise en place. Afin de lutter contre la déshydratation, un cathéter veineux périphérique est posé sur la veine céphalique et l’animal est mis sous perfusion, avec un mélange de NaCl isotonique à 0,9 % et de glucose isotonique à 5 %, avec un débit d’entretien évalué à 75 ml/j.

• L’induction de l’anesthésie est réalisée par l’injection intramusculaire d’un mélange de tilétamine et de zolazépam (Zoletil®,15 mg/kg, par voie intramusculaire). L’entretien de l’anesthésie est fait par relais gazeux au masque avec un mélange d’oxygène et d’isoflurane (Fluothane® (1)). L’animal est placé sur des couvertures et réchauffé avec des bouillottes pendant l’intervention chirurgicale afin de limiter les risques d’hypothermie. La couverture analgésique est assurée avec une administration de morphine (Morphine Lavoisier®, 0,2 mg/kg, par voie sous-cutanée) en phase préopératoire et au réveil de l’animal.

• Une laparotomie médiane est réalisée. L’examen de la cavité abdominale révèle une congestion majeure du duodénum et de la partie proximale du jéjunum. Un corps étranger, vraisemblablement à l’origine de l’obstruction et de l’arrêt du transit digestif, est découvert dans le duodénum (photo 4). Aucun signe de nécrose n’est mis en évidence. Compte tenu de l’aspect du duodénum et de sa viabilité, il est décidé de pratiquer une entérotomie.

L’incision longitudinale du duodénum est réalisée en aval du corps étranger, en tissu sain. Le corps étranger est retiré et le site d’entérotomie est suturé avec des points simples perforants, disposés transversalement sur le duodénum afin d’éviter tout risque de sténose cicatricielle (figure 2). Du fil résorbable monobrin (Biosyn® 4-0), monté sur une aiguille ronde atraumatique, est utilisé. Après avoir changé de gants, de champs et de matériel, un rinçage de la cavité abdominale est effectué avec du sérum physiologique tiédi. Une épiploïsation de la suture digestive est réalisée et l’incision est refermée plan par plan.

Le corps étranger retiré est un débris d’éponge de cuisine (photo 5).

6. Suivi postopératoire

• Dès le lendemain, l’animal présente un bon état général. Sa température rectale est de 38,5 °C. Les muqueuses sont roses et le TRC est inférieur à deux secondes. L’état d’hydratation de l’animal est redevenu normal.

• La furette reçoit du métoclopramide (Primperid®, 0,5 mg/kg, par voie intraveineuse, deux fois par jour) afin de relancer son transit digestif, de la cimétidine (Tagamet® (1), 10 mg/kg, par voie sous-cutanée, deux fois par jour) et une administration orale de phosphate d’aluminium (Phosphaluvet®, 145 mg/kg, trois fois par jour).

L’antibiothérapie initiale est complétée par une association spiramycine-métronidazole (Stomorgyl®, 75 000 UI/kg/j, per os) et est poursuivie pendant huit jours.

La furette reçoit une injection de morphine (Morphine Lavoisier®, 0,2 mg/kg, par voie sous-cutanée, deux fois par jour) le lendemain de l’intervention chirurgicale et la fluidothérapie d’entretien est poursuivie.

• La reprise de boisson s’effectue après 24 heures et l’animal recommence à manger spontanément deux jours après l’opération. Il est réalimenté avec un produit humide hyperénergétique, Hill’s a/d® (40 g cinq fois par jour le premier jour, puis à disposition). Desselles sont émises huit heures après le début de la reprise alimentaire.

• Compte tenu de la bonne récupération de l’animal, la fluidothérapie est arrêtée le troisième jour après l’opération. Le quatrième jour, la furette est restituée à ses propriétaires. Une consultation de contrôle à dix jours montre un bon état général et l’absence de complications digestives.

Discussion

1. Étiologie

L’occlusion intestinale par corps étranger est une affection très fréquente chez le furet. Elle représente la principale cause de vomissements dans cette espèce.

Comme l’illustre bien le cas décrit, les matières plastiques ou les corps spongieux sont les plus souvent ingérés [2, 5, 8, 11, 14].

2. Symptômes

Les principaux signes sont digestifs : anorexie, nausée (hypersalivation, déglutition, port de tête bas, marche à reculons), parfois une diarrhée [2, 5, 8, 11]. Un arrêt de l’émission des elles de plus de 12 heures est fortement évocateur d’une occlusion dans cette espèce. Bien qu’observés dans le cas décrit, les vomissements ne sont pas systématiques ; ils sont peu fréquemment décrits chez le furet contrairement au chien et au chat [14]. Des symptômes généraux sont souvent associés : amaigrissement, léthargie, déshydratation, hypothermie et parfois un état de choc.

3. Diagnostic

Les commémoratifs (mode de vie de l’animal, accès à l’extérieur, dégâts dans la maison ou objets manquants) permettent en général de suspecter une éventuelle ingestion de corps étranger.

Du point de vue clinique, la suspicion de corps étranger doit exister pour tout jeune furet présentant une anorexie ou un abattement avec ou sans vomissements. Une palpation abdominale attentive est nécessaire. La présence d’une masse dure ou d’une zone douloureuse doit être recherchée. Les corps étrangers intestinaux sont facilement palpables. La détection de corps étrangers gastriques est plus difficile [5, 8].

Le principal examen complémentaire à réaliser est une radiographie abdominale (incidences latérale et ventro-dorsale). Chez le furet, la présence d’une grande quantité de graisse abdominale permet un bon contraste radiographique [13]. La radiographie seule permet donc souvent de visualiser une atteinte digestive. Le corps étranger est parfois visible, mais le plus souvent des signes indirects d’occlusion sont observés : iléus, distension intestinale, accumulation de liquide ou de gaz [5, 11, 14].

Le transit baryté est rarement nécessaire. La prise de clichés radiographiques se fait immédiatement après ingestion de 10 à 15 ml/kg d’une solution de sulfate de baryum, puis toutes les 15 à 30 minutes jusqu’à l’arrivée du produit de contraste dans le côlon. Le transit digestif doit s’effectuer en trois à quatre heures [13].

4. Pronostic

Généralement, le pronostic de ce type d’affection est bon à condition que le traitement soit mis en place rapidement [14]. L’apparition de complications comme la péritonite ou la nécrose digestive peut considérablement assombrir le pronostic.

5. Traitement

Un traitement médical à base de laxatif administré toutes les huit heures peut se révéler efficace pour les trichobézoards [4, 11]. Dans la plupart des cas, le recours au traitement chirurgical est nécessaire [15].

Traitement de soutien

Il est d’abord nécessaire de réhydrater l’animal et de corriger les troubles électrolytiques dus au phénomène occlusif. Des solutés isotoniques (glucose 5 %, NaCl 0,9 % ou Ringer lactate) sont employés. Le volume à perfuser est de 75 à 100 ml/kg/j pour les besoins d’entretien auxquels il convient d’ajouter les pertes hydriques [9]. Une antibiothérapie par voie intraveineuse et une corticothérapie peuvent être utilisées pour lutter contre le choc. La chirurgie doit cependant être pratiquée en urgence compte tenu des risques de nécrose de l’intestin.

Protocole anesthésique

Nous avons choisi une association tilétamine et zolazépam (Zoletil®) qui offre une bonne innocuité d’action. La dose préconisée dans la littérature est de 22 mg/kg par voie intramusculaire. Une prémédication anticholinergique (atropine à 0,05 mg/kg par voie sous-cutanée ou glycopyrrolate à 0,01 mg/kg par voie sous-cutanée) est conseillée pour diminuer les sécrétions et prévenir les troubles du rythme cardiaque [6].

L’entretien anesthésique peut se faire par relais gazeux au masque ou après intubation endotrachéale. L’isoflurane (1,5 à 4 %) est l’anesthésique volatil de choix. Tout au long de l’anesthésie, il est important de surveiller la température corporelle de l’animal et de le réchauffer si besoin. Un contrôle électrocardiographique est également conseillé [7].

Technique chirurgicale

La technique chirurgicale est la même que chez le chien et le chat. Il convient de manipuler les organes avec la plus grande précaution et d’utiliser un matériel de suture le moins inflammatoire possible en raison de la grande fragilité des intestins du furet. Il est également intéressant de transformer l’incision longitudinale en suture transversale afin d’éviter les risques de sténose cicatricielle [6, 14]. L’épiploïsation de la plaie d’entérotomie n’est pas classiquement décrite, mais peut être intéressante pour étanchéifier la plaie compte tenu de l’impossibilité de réaliser un surjet enfouissant (risque de sténose).

Une entérectomie doit être envisagée lors de nécrose intestinale (par exemple lors de phénomène occlusif évolué) ou de sténose cicatricielle [10]. Cette chirurgie se révèle cependant délicate en raison de la taille et de la fragilité des tissus.

Soins postopératoires

• Une diète totale est instaurée pendant les 24 heures qui suivent l’opération [6]. L’animal doit être laissé sous perfusion, et un apport parentéral de glucose est nécessaire pour prévenir les risques d’hypoglycémie pendant cette période. Un mélange de Ringer lactate ou de NaCl isotonique (1/3) et de glucose à 5 % (2/3) permet de couvrir les besoins d’entretien.

La douleur postopératoire doit être gérée car elle peut être à l’origine d’une anorexie prolongée et d’un manque de récupération de l’animal. L’utilisation de morphiniques, morphine (0,5 à 5 mg/kg, par voie sous-cutanée ou intramusculaire, toutes les deux à six heures) ou butorphanol (Torbugesic® à 0,05 à 0,5 mg/kg, par voie sous-cutanée ou intramusculaire, toutes les huit à douze heures), semble très intéressante chez le furet [12]. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent également être utilisés, avec les mêmes précautions que chez le chat [9].

• Un traitement antibiotique est maintenu pendant cinq à sept jours, et la fonction digestive est soutenue à l’aide de prokinétiques et d’antisécrétoires de la même manière que chez le chien ou le chat.

Chez le furet, les pansements digestifs doivent être utilisés trois ou quatre fois par jour en raison de la rapidité du transit [12]. L’animal doit être réalimenté le plus rapidement possible compte tenu du fort risque d’hypoglycémie et de lipidose hépatique. Des aliments de consistance molle hyperénergétiques et riches en protéines sont préconisés (tableau 1 et tableau complémentaire “Exemple de produits utilisables pour la réalimentation du furet” sur planete-vet.com) [9] :

- des pâtes, qui assurent un apport énergétique mais ne couvrent pas la totalité des besoins nutritionnels (Ipanutrim®, Nutri-plus gel®, Nutrical®) ;

- des solutions buvables (Fortol®, Reanimyl®, Nergycare®) ;

- des aliments diététiques de convalescence (Hill’s a/d®, Eukanuba Total Recovery Diet®, Specific FPD® ou FPW®, Waltham Feline Convalescence Support®).

La réalimentation est démarrée de préférence avec un aliment liquide pendant les 48 premières heures. Une alimentation solide humide est maintenue pendant une semaine avant de repasser progressivement à l’aliment habituel (souvent sec) de l’animal (tableau 2).

• En cas d’anorexie postopératoire, une alimentation forcée doit être entreprise avec un produit liquide dès 24 heures après l’intervention chirurgicale. Elle doit s’effectuer avec un minimum de stress pour l’animal afin d’éviter un phénomène d’aversion alimentaire [9]. Le premier jour, l’animal reçoit un tiers de sa ration journalière, puis cette quantité est augmentée progressivement pour parvenir à une ration complète en trois à quatre jours. L’aliment est laissé à disposition dès la reprise d’une alimentation autonome (encadré 2).

La récupération postopératoire est évaluée en surveillant l’appétit et l’émission de selles. Elle est en général bonne en deux à cinq jours.

L’occlusion gastro-intestinale par corps étranger est très fréquente chez le furet. Des troubles digestifs chez un furet (surtout jeune) présentant des troubles digestifs doivent systématiquement faire rechercher un corps étranger digestif. C’est une affection facile à diagnostiquer par le recueil des commémoratifs, une palpation abdominale attentive et des examens radiographiques simples. Un transit baryté peut également être utilisé mais il est rarement indispensable. Une fois le diagnostic établi, le traitement chirurgical est facile à mettre en œuvre. Il s’accompagne d’un bon pronostic lorsque les règles de sécurité opératoires inhérentes à ces petits animaux sont respectées. Compte tenu de l’accroissement actuel du nombre de furets dans les clientèles urbaines, il devient très intéressant pour le praticien de savoir gérer correctement ces occlusions par corps étrangers.

  • (1) Médicament à usage humain.

Encadré 1 : Diagnostic différentiel des vomissements chez le furet

• Corps étranger gastro-intestinal

• Gastrite et ulcère gastrique (Helicobacter mustelae)

• Salmonellose

• Tuberculose

• Entérite catarrhale épizootique

• Maladie de Carré

• Tumeur digestive (adénocarcinome du pylore, lymphome)

• Affections métaboliques sévères (insuffisance rénale ou hépatique)

Encadré 2 : Critères de choix de l’aliment

• Instaurer un rapport protéidocalorique (RPC) supérieur ou égal à 80 g de protéines pour 1 000 kcal.

• Favoriserl’apporténergétique via les matières grasses et les protéines.

• Diminuer le pourcentage énergétique apporté par les glucides car ils sont peu métabolisés par le furet.

POINTS FORTS

• L’obstruction digestive par un corps étranger est fréquente chez le furet.

• Chez le furet, une occlusion digestive s’accompagne plus souvent d’un abattement et d’une baisse de l’état général que de vomissements.

• Une palpation abdominale rigoureuse associée à la prise de clichés radiographiques permet dans la plupart des cas de diagnostiquer l’affection.

• Le traitement chirurgical de l’occlusion par corps étranger s’accompagne d’un bon pronostic si des précautions sont prises pour éviter une sténose cicatricielle de l’intestin.

• Une bonne récupération postopératoire et une réalimentation rapide sont indispensables.

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