Diagnostic du prurit alésionnel circonscrit - Le Point Vétérinaire n° 264 du 01/04/2006
Le Point Vétérinaire n° 264 du 01/04/2006

DERMATOLOGIE ET NEUROLOGIE DU CHIEN ET DU CHAT

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CONDUITE À TENIR

Auteur(s) : Pascal Prélaud*, Kirsten Gnirs**

Fonctions :
*Cabinet de dermatologie
vétérinaire, 17, rue Fernet,
94700 Maisons-Alfort
**3 rue du Dauphiné,
94100 Saint-Maur-des-Fossés

Le prurit alésionnel est souvent l’expression d’une dermatite allergique ou d’un trouble du comportement. D’autres causes, telles que des affections nerveuses périphériques ou centrales sont à rechercher.

En médecine humaine, le prurit alésionnel se définit comme une sensation de démangeaison épidermique sans lésion visible sur la peau [11]. Chez le chien et chez le chat, ces deux termes doivent être adaptés. En effet, lorsqu’un animal se gratte, se lèche ou se mordille, il est impossible de savoir s’il ressent une sensation de démangeaison. Par conséquent, le terme de prurit est entendu ici dans sa signification clinique, à savoir toute activité de grattage, léchage, mordillement ou succion sans rapport avec une activité physiologique (toilettage). L’absence de lésions cutanées est en outre difficile à estimer chez le chien et chez le chat en raison du pelage qui recouvre la peau sur la majeure partie du corps.

• Un prurit alésionnel, c’est-à-dire sans lésion cutanée primaire visible, peut être à l’origine de lésions des poils (alopécie auto-induite) ou de lésions cutanées secondaires (excoriations par exemple). Il peut être généralisé ou circonscrit à une région du corps.

• Alors que l’étiologie du prurit alésionnel généralisé est bien étudiée chez l’homme, les données en médecine vétérinaire sont quasi-inexistantes. Il a été démontré que certains accidents médicamenteux peuvent provoquer l’apparition d’un prurit généralisé chez le chien [12]. On ignore cependant encore si, chez l’animal comme chez l’homme, certaines affections systémiques telles que les hémopathies malignes, le diabète sucré, le parasitisme intestinal (toxocarose) [1] ou les troubles du comportement [17] occupent une place dans le diagnostic étiologique du prurit généralisé.

• En revanche, le prurit alésionnel circonscrit est mieux connu en médecine vétérinaire et son diagnostic causal est plus clair. La plupart des ouvrages de dermatologie vétérinaire considèrent que le prurit primitivement alésionnel est, soit l’expression d’une dermatite allergique, soit celle de troubles du comportement [4, 5, 15]. Il existe toutefois d’autres causes de prurit alésionnel chez le chien et chez le chat, telles que les affections nerveuses périphériques ou centrales qui affectent généralement le contingent sensitif. Dans cet article, une conduite diagnostique est proposée en fonction des caractéristiques de prurit alésionnel observé (voir la FIGURE “Démarche diagnostique lors de prurit alésionnel chez le chien et chez le chat”). Un prochain article à paraître présentera comment établir le diagnostic causal en fonction du site lésionnel observé.

Première étape : commémoratifs et anamnèse

Un recueil rigoureux des données épidémiologiques (espèce, race, âge, sexe de l’animal, mode de vie) et de l’anamnèse (circonstance d’apparition, durée d’évolution et réponse aux traitements antérieurs) est nécessaire.

1. Commémoratifs

• Le chien et le chat présentent des caractéristiques spécifiques, notamment lors de prurit de la face. Chez le chien, des troubles dermatologiques (dermatite atopique, otites) ou nerveux (maladie d’Aujeszky, syringo-hydromyélie) sont recherchés en premier lieu, alors que chez le chat, une origine dermatologique (pulicose, dermatite allergique) ou comportementale (associée à des activités de substitution) est d’abord suspectée.

• La race joue également un rôle (voir le TABLEAU “Prédispositions raciales aux différentes causes de prurit alésionnel”). Un prurit dorso-lombaire chez un chow-chow suggère une dermite allergique par piqûres de puce (DAPP). Un prurit cervico-scapulaire chez un cavalier king charles est souvent associé à une syringo-hydromyélie et une succion des flancs chez un doberman évoque un trouble comportemental.

• L’âge d’apparition des symptômes permet d’étayer un diagnostic de dermatite atopique (otite, léchage des doigts ou prurit facial qui apparaissent entre six mois et trois ans), de syringo-hydromyélie (prurit cervical qui apparaît également à cet âge), d’ectoparasitose (otodectose et gale sarcoptique chez le chiot). Un prurit alésionnel chez un animal âgé peut faire suspecter l’existence d’une tumeur auriculaire.

L’âge participe également à l’identification de l’origine d’un trouble comportemental. Certains troubles apparaissent spécifiquement au moment de la puberté (par exemple la stéréotypie chez le bull terrier qui se mord la queue). D’autres surviennent chez l’animal âgé (par exemple la dépression d’involution).

• Le mode de vie est abordé de façon systématique lors de maladie dermatologique (vie à l’intérieur ou à l’extérieur, fréquence des baignades, contact avec d’autres animaux domestiques ou de rente) et comportementale. L’entretien avec les propriétaires permet de déterminer la présence d’autres animaux au sein du foyer, la composition de la “famille”, les modifications (naissance, mort, etc.) qui ont pu se produire lors de l’apparition des signes cliniques, l’éventuelle cyclicité du trouble et l’étude du comportement de l’animal dans son environnement.

2. Anamnèse

L’anamnèse oriente le clinicien essentiellement en matière de trouble du comportement. La date d’apparition des signes cliniques (qui peuvent être consécutifs à un choc émotionnel ou à une modification de l’environnement), le déclenchement du comportement en présence ou en l’absence des propriétaires, la durée de la séquence et les circonstances d’arrêt de la séquence (spontané, à l’intervention des propriétaires) doivent être relevés. Ces informations permettent de différencier les comportements rituels des activités de substitution ou des stéréotypies et d’orienter le diagnostic causal chez le chien (voir le TABLEAU “Rituels, activité de substitution et stéréotypie chez le chien”) et chez le chat (voir le TABLEAU “Formes cliniques et activités de substitution observées chez le chat, en fonction des entités nosographiques”) [13, 14]. L’association à des épisodes d’agressivité, de boulimie, d’apathie ou de troubles du sommeil doit être notée [13, 14].

En dermatologie, la cyclicité du prurit peut suggérer un phénomène allergique (puces, pollens). La fréquence et la qualité des soins antiparasitaires et auriculaires sont également à déterminer, afin de mettre en évidence des facteurs prédisposant respectivement à une DAPP et à une otite (externe ou moyenne).

Il est enfin nécessaire d’évaluer les antécédents ou les risques de traumatisme externe (chat avec un accès à l’extérieur par exemple) qui peuvent être à l’origine de compressions radiculaires ou de lésions lombosacrées.

L’efficacité d’une corticothérapie a peu de valeur diagnostique. En l’absence de lésions dermatologiques, elle évoque toutefois avant tout une affection allergique ou nerveuse.

Deuxième étape : examen clinique

1. Examen général

L’analyse des signes cliniques est indispensable pour orienter le diagnostic. Des troubles vasculaires (tachycardie, tachypnée), digestifs (boulimie, ptyalisme, diarrhée) ou urinaires (mictions émotionnelles) de même qu’une surcharge pondérale (associée à une boulimie, notamment chez le chat) peuvent évoquer un trouble du comportement.

L’association de signes cutanés multi-focaux (anite, otite bilatérale, pododermatite, onyxis, périonyxis, chéilite, blépharoconjonctivite) et de troubles digestifs chroniques est fortement évocatrice de maladie allergique.

Lors de léchage de l’extrémité d’un ou de deux membres, la recherche d’une paresthésie, qui s’exprime par une modification de la sensibilité cutanée d’un territoire donné, est à rechercher.

L’observation de déficits moteurs associés (faiblesse locomotrice, parésie, déficit proprioceptif, fonte musculaire localisée) ou d’une douleur (au niveau du plexus ou du rachis) sont également en faveur d’un trouble d’origine nerveuse.

Lors de mordillements à la base de la queue, des troubles de la continence urinaire ou fécale, de la mobilité ou de la sensibilité de la queue suggèrent une anomalie nerveuse à localisation lombosacrée.

L’observation d’une onychophagie chez le chat est évocatrice d’une anxiété permanente [14]. Lors de prurit facial, l’examen de la cavité buccale est indispensable pour rechercher des lésions dentaires, de la muqueuse buccale et, chez le chat, la présence de polypes.

Lors de prurit de la face, du cou ou de l’épaule, l’observation d’un torticolis, d’une cervicalgie, et de troubles locomoteurs est évocatrice d’une syringo-hydromyélie, d’une méningite, d’une hernie discale ou d’une tumeur.

2. Examen dermatologique

Lésions observées

Les lésions des poils et de la peau qui résultent d’un prurit alésionnel sont multiples.

• Lors de léchage ou de mordillements, sont observés :

- des poils mouillés ;

- une discoloration ocracée des poils ;

- une alopécie auto-induite ;

- une érosion cutanée ;

- une lichénification, un épaississement cutané ;

• Lors de grattage, sont observés :

- une excoriation, puis, parfois, de larges ulcères (chez le chat), des croûtes ;

- une lichénification.

Ces lésions ne sont pas caractéristiques. En revanche, la localisation du grattage ou des mordillements suggère parfois l’origine de la lésion.

Localisation des lésions

• Si les lésions se situent sur la face et sur le cou :

- un grattage (uni- ou bilatéral) en arrière des oreilles suggère une otite externe et/ou moyenne, une gale sarcoptique ou une syringo-hydromyélie chez un chien de race de petite taille ;

- un grattage péri-orificiel (lèvres, yeux, oreilles) suggère une origine allergique ;

- un grattage de la face chez un chat doit suggérer une origine dermatologique, ectoparasitaire ou comportementale.

• Si les lésions se situent sur les membres :

- un léchage en face dorsale des carpes ou des tarses suggère souvent un trouble du comportement ou nerveux ;

- un léchage au niveau des zones de flexion (faces ventrales du carpe et du tarse, plis des coudes et des jarrets) est souvent lié à une dermatite atopique chez le chien, une dermatite allergique ou un trouble du comportement chez le chat.

• Si les lésions se situent sur la queue :

- lors de mordillements à la base de la queue, une origine dermatologique (DAPP), nerveuse (lésion lombo-sacrée) ou plus rarement comportementale peut être envisagée ;

- lors de morsure ou de succion de l’extrémité de la queue, un trouble du comportement est suspecté en première intention (auto-mutilations souvent stéréotypées).

L’atteinte est bilatérale lors d’origine dermatologique, mais peut être unilatérale ou bilatérale (symétrique ou asymétrique) dans les autres cas. Une atteinte unilatérale est davantage évocatrice d’une cause comportementale ou nerveuse.

Troisième étape : examens complémentaires

1. Recherche d’éléments figurés

La recherche d’éléments figurés parasitaires, bactériens ou fongiques est très limitée, faute de lésions primaires. La recherche d’une infestation par des puces peut être réalisée par peignage de l’ensemble du corps pendant cinq minutes [19]. Le produit du peignage est ensuite déposé sur un papier absorbant clair et examiné à l’œil nu ou à la loupe (recherche de cheylétielles, de puces ou de leurs déjections). L’humidification des débris noirâtres permet d’identifier les déjections de puces [4]. Des raclages cutanés au niveau du bord libre de l’oreille ou des coudes peuvent être réalisés pour rechercher des sarcoptes, mais les chances d’isoler des parasites en l’absence de lésions sont faibles.

L’examen cytologique de certaines zones (lèvres, anus, espaces interdigités, bourrelets unguéaux) peut permettre la mise en évidence d’une infection ou d’une prolifération bactérienne ou de Malasseziae. Afin d’optimiser la sensibilité de cet examen, un ruban adhésif transparent (Scotch cristal, par exemple) est utilisé puis coloré au bleu de méthylène avant l’examen microscopique. Pour les oreilles, un écouvillonnage et une coloration rapide (RAL 555, par exemple) sont suffisants.

2. Explorations allergologiques

Évictions allergéniques

• En pratique, les évictions allergéniques concernent les puces et les aliments. Afin de réaliser une éviction efficace de l’infestation par les puces, il est nécessaire de prescrire un traitement insecticide rémanent pour l’animal atteint et l’ensemble de ses congénères, ainsi qu’un traitement de l’environnement, mécanique (aspirateur) et chimique (applications d’insecticides et de régulateurs de croissance sur les lieux de repos des animaux). Des défauts d’observance peuvent limiter l’efficacité du traitement (application incorrecte d’un spot on par exemple). Un contrôle du suivi de la prescription est donc nécessaire.

• La mise en place d’un régime d’éviction n’est possible que chez des animaux dont les sources alimentaires sont contrôlables. Elle est inutile chez des animaux qui ont accès à l’extérieur. Le choix des nutriments dépend essentiellement des habitudes alimentaires de l’animal. Une alimentation ménagère monoprotéique est fournie à un animal habitué à une alimentation ménagère, des hydrolysats spécifiques sont donnés aux animaux habitués à une alimentation industrielle sèche. La stricte observance du régime est l’une des clés de sa réussite et de son interprétation. La durée de l’éviction est de six à huit semaines.

Tests allergologiques

Les tests allergologiques — intradermoréactions de lecture immédiate et mesure des IgE plasmatiques spécifiques — ne sont validés que chez le chien pour les aéro-allergènes (PHOTOS 1A ET 1B). Le dosage d’IgE spécifiques chez le chat n’a aucune valeur diagnostique, les concentrations étant identiques chez les chats sains et allergiques [8, 9, 16]. Chez un chien qui présente un prurit alésionnel, l’interprétation des résultats des tests n’est possible qu’après l’élimination des autres causes de prurit : ectoparasitose, syringo-hydromyélie chez les chiens de race de petite taille.

3. Exploration de troubles nerveux périphériques

Électrodiagnostic

L’examen de choix pour confirmer une lésion nerveuse périphérique motrice ou sensitive est l’électrodiagnostic. La mise en évidence d’activités spontanées anormales (fibrillations) par électromyographie révèle une dénervation du territoire musculaire exploré (PHOTOS 2A ET 2B). L’électroneurographie, étude de la conduction nerveuse, permet de caractériser le type de la lésion nerveuse (axonale ou démyélinisante, proximale ou distale) et de définir si elle affecte le contingent sensitif et/ou moteur [3]. Dans le cas de léchage chronique d’un membre, elle permet donc de confirmer l’origine nerveuse et de localiser la lésion. L’évaluation de l’extension et de la nature de la lésion nécessitent d’autres examens complémentaires (tomodensitométrie, IRM).

Examen histologique

Dans le cas d’une affection nerveuse, l’examen histologique d’un nerf périphérique est possible en pre-mortem, mais les indications sont relativement limitées. Il est réalisé lors de tumeur radiculaire, au moment de l’exérèse du nodule nerveux ou de l’amputation du membre. Dans le cas de léchage chronique associé à des neuropathies sensitives congénitales ou acquises (ganglioradiculite), cet examen est indispensable pour confirmer l’anomalie en post-mortem [7].

4. Imagerie médicale

Examen otoscopique et oto-endoscopique

L’examen otoscopique permet de visualiser l’existence de corps étranger et l’état de l’épithélium des conduits auditifs externes (CAE). Si la pilosité n’est pas trop importante et si les CAE sont non sténosés, la visualisation du tympan est également possible.

L’endo-otoscopie permet une visualisation plus précise car l’image est nettement agrandie [2] (PHOTOS 3A ET 3B).

Il est possible ainsi de détecter plus aisément des anomalies tympaniques qui signent l’existence d’une otite moyenne.

L’utilisation d’un arthroscope permet, après myringotomie, d’examiner le contenu de l’oreille moyenne.

Radiographie

Des radiographies peuvent être requises pour explorer des lésions rachidiennes (PHOTOS 4A ET 4B), notamment des anomalies lombosacrées (signes d’instabilité vertébrale), lors de mordillements ou de léchage de la base de la queue ou de l’extrémité des membres postérieurs. L’intérêt de la radiographie dans la recherche de lésions de l’oreille moyenne est limité par son manque de sensibilité et par son manque de praticabilité chez les chiens de races brachycéphales [10].

Examen tomodensitométrique

Le scanner est l’examen de choix pour explorer les otites moyennes/internes afin de révéler une opacification des bulles tympaniques et des lésions osseuses lytiques ou prolifératives des bulles tympaniques et/ou de la cochlée [10]. Cet examen est également recommandé pour explorer les anomalies lombosacrées [18] (PHOTOS 5A ET 5B). Il permet d’évaluer une compression nerveuse au niveau des foramen vertébraux, et d’explorer les tumeurs radiculaires et leur extension intracanalaire.

Imagerie par résonance magnétique (IRM)

L’IRM est le seul examen qui permet de confirmer la présence d’une syringo-hydromyélie (PHOTOS 6A ET 6B) tout en explorant les anomalies intracrâniennes associées [6]. Il peut également être proposé pour explorer les anomalies des tissus mous (moelle épinière, nerfs périphériques, tissus adjacents) lors de lésion du plexus brachial ou lombosacré.

Si les causes les plus fréquentes de prurit primitivement alésionnel chez le chien et le chat sont les dermatites allergiques, il convient de ne pas négliger les causes comportementales et neurologiques d’un diagnostic plus délicat. Par conséquent, l’approche diagnostique doit comprendre systématiquement un examen clinique rigoureux avant la mise en œuvre de traitements symptomatiques.

  • 1 - Afifi Y, Aubin F, Puzenat E et coll. Enquête étiologique d’un prurit sine materia : étude prospective d’une série de quatre-vingt-quinze patients. Rev. Med. Interne. 2004;25(7):490-493.
  • 3 - Blot S. Electrodiagnostic des affections neuromusculaires. Point Vét. 1991;23:585-595.
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  • 7 - Duncan ID. Peripheral neuropathy in dog and cat. Prog. Vet. Neurol. 1992;2(2):111-128.
  • 9 - Gilbert S, Prélaud P, Guaguère E. L’atopie féline. Prat. Méd. Chir. Anim. Comp. 1999;34:15-31.
  • 10 - Harvey RG, Harari J, Delauche AJ. Ear Diseases of the Dog and Cat. London : Manson Publishing;2001.
  • 11 - Lorette G, Vaillant L. Prurit. In : Saurat JH, Grosshans E, Laugier P, Lachapelle JM. Dermatologie et infections sexuellement transmissibles. 4e ed. Masson Paris. 2004:985-996.
  • 14 - Mège C. Manifestations cutanées des troubles du comportement. In : Guaguère E, Prélaud P. Guide pratique de dermatologie féline. Merial, Lyon. 2000:17.1-17.8.
  • 17 - Virga V. Behavioral dermatology. Vet. Clin. of North Am. Small Anim. Pract. 2003;33(2):231-251
  • 18 - Wheeler SL. Lumbosacral diseases. Vet. Clin. of North Am. Small Anim. Pract. 1992;22(4):937-950.
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