Les tiques bovines : biologie, répartition et rôle vecteur - Le Point Vétérinaire n° 255 du 01/05/2005
Le Point Vétérinaire n° 255 du 01/05/2005

MALADIES TRANSMISES PAR LES TIQUES EN FRANCE

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COURS

Auteur(s) : Sébastien Chauvet*, Monique L’Hostis**

Fonctions :
*12, rue Cap-de-Laine
50480 Sainte-Mère-l'Église
**Parasitologie
UMR IHPM
ENV de Nantes
Atlanpôle la Chantrerie
BP 40706
44307 Nantes Cedex 03

L’épidémiologie des maladies transmises par les tiques dépend notamment de la biologie et de la répartition géographique des vecteurs qui infestent les bovins en France métropolitaine.

L’intérêt accordé en médecine vétérinaire aux espèces de tiques qui infestent les bovins est essentiellement dû au risque de transmission d’agents pathogènes.

Si les conséquences potentielles de l’infestation par les tiques sont désormais bien connues, les vecteurs en cause sont parfois ignorés ou non identifiés par les praticiens. Pourtant, la connaissance et la surveillance des populations de vecteurs permettent d’évaluer le risque de maladies transmises par les tiques, notamment les babésioses bovines [6]. Cet article présente les espèces de tiques parasites des bovins en France métropolitaine, puis les agents infectieux qu’elles sont susceptibles de transmettre aux bovins.

Reconnaître les tiques

En France métropolitaine, cinq espèces de tiques sont fréquemment retrouvées chez les bovins. Il s’agit d'Ixodes ricinus, de Dermacentor marginatus, de Dermacentor reticulatus, d’Haemaphysalis punctata et de Rhipicephalus bursa [2, 3, 5, 9, a, c, d].

1. Localisation géographique

La répartition géographique exacte de ces différentes espèces reste relativement méconnue. L’ensemble des collectes permet néanmoins de dresser une carte de distribution approximative (voir la FIGURE “Répartition approximative des principales espèces de tiques des bovins”).

• Ixodes ricinus (PHOTO 1) est l’espèce la plus fréquente et la plus cosmopolite [2, 5, 7, d]. Elle est abondante sur tout le territoire, à l’exception des zones sèches du pourtour méditerranéen, dans le sud-est de la France.

• Dermacentor marginatus semble abondant en France. Cette espèce est surtout signalée dans le Sud-Ouest et le Midi méditerranéen, mais elle semble aussi capable de coloniser des zones plus septentrionales, comme le Centre, le Poitou-Charentes, la Bourgogne, l’Alsace et le Massif central [3, d].

• Dermacentor reticulatus est largement répandu dans tout le pays et, en particulier, en Normandie, en Poitou-Charentes, en Limousin ou dans le Centre. Cette espèce semble en revanche absente de la région méditerranéenne stricto sensu [3, 5, a, d].

• Haemaphysalis punctata colonise souvent de petites zones à biotope défini. Son aire de distribution théorique inclurait pourtant tout le territoire, excepté les Alpes et la Corse. Des collectes sporadiques dans les Alpes, ainsi que la présence de Theileria orientalis (dont il est le vecteur) en Corse, démontrent cependant sa grande adaptabilité. Malgré des données éparses, sa présence a été prouvée dans le Nord-Ouest (Belle-Île-en-Mer) et dans le Sud-Ouest (Charente, Dordogne, Gironde, Landes, Lot) [5, 7, c, d].

• La répartition de Rhipicephalus bursa est assez mal connue. Il semble néanmoins qu’en France l’espèce soit surtout présente en région méditerranéenne et dans le Sud-Ouest (Midi-Pyrénées). Son aire de distribution s’étend jusqu’au 45e parallèle nord. Des populations réduites, en liaison avec le bétail, existent en outre sous le climat tempéré méridional, dans les formations ouvertes du Massif central [3, d].

2. Sites de fixation corporelle

Sur les bovins, les sites de fixation préférés des femelles d’Ixodes ricinus sont l’aisselle, la région inguinale et la mamelle [8]. Les immatures s’attachent souvent sur la tête ou les membres.

Les Dermacentor sp. adultes sont fréquents chez les bovins [5]. Ils sont surtout retrouvés au niveau du chignon, de la nuque et de la conque auriculaire [2].

Les différents stades évolutifs d’Haemaphysalis punctata sont fréquemment retrouvés sur de nombreuses parties du corps des bovins. Les adultes semblent plutôt affectionner l’aisselle, l’aine et le périnée [5, 9, d].

Tous les stades évolutifs de Rhipicephalus bursa parasitent les bovins [2]. Les tiques immatures se fixent surtout sur le pavillon auriculaire, l’échine et la queue, tandis que les adultes affectionnent plutôt le pis, la marge anale, la vulve ou le scrotum.

3. Aspect morphologique

À l’œil nu, l’aspect morphologique permet d’orienter la diagnose vers un genre de tique. La taille, la longueur du rostre, la couleur et l’aspect de l’écusson dorsal sont des éléments essentiels (voir le TABLEAU “Éléments morphologiques observables à l’œil nu”).

La diagnose peut être affinée par une observationàlaloupebinoculaire (voireau microscope): aspect du rostre, de l’écusson dorsal, du sillon anal ou des paires de hanches (voir l’encadré “Anatomie des tiques” et la FIGURE “Principaux éléments anatomiques représentés sur des tiques chimères” et la FIGURE complémentaire “Détails morphologiques des principales espèces de tiques des bovins” sur Planete-vet) [5, 8].

Les espèces répandues

1. Ixodes ricinus

Cycle

Tous les stades évolutifs d’Ixodes ricinus sont exophiles (les tiques attendent leur hôte à l’affût sur la végétation) et peuvent parasiter les bovins (les larves et les nymphes sont ubiquistes et les adultes affectionnent surtout les ongulés) [7]. Le cycle est triphasique et nécessite, selon les latitudes et les conditions climatiques, deux à six années pour s’accomplir (en moyenne un an par stade évolutif en France) [4].

Exigences écologiques

Ixodes ricinus présente une grande résistance au jeûne, au froid et aux chaleurs estivales. Ses besoins hygrométriques sont cependant élevés et il ne survit que peu de jours en dessous de 70 % d’hygrométrie. Sa distribution dépend essentiellement de la présence d’un couvert végétal adéquat. Si de nombreuses associations végétales peuvent lui servir de gîte, la forêt de feuillus suffisamment éclairée au sous-bois dense reste la plus favorable. Les pâtures entourées de haies ou adjacentes à des bois sont donc les plus à risque. Les tiques sont alors majoritairement concentrées en bordure de végétation. La densité de la faune sauvage (notamment des cervidés) paraît en outre essentielle au maintien et à l’amplification des populations d’Ixodes ricinus [6, 7, d]. L’espèce se raréfie au-dessus de 800 à 1 200 m d’altitude. Certains végétaux [6] comme la fougère aigle, les joncs, la molinie ou les bruyères semblent favoriser sa présence.

Saison d’activité

La température contrôle plutôt l’activité d’Ixodes ricinus, tandis que sa distribution et sa densité sont dépendantes de l’humidité [8]. Sous climat tempéré, il en résulte une activité saisonnière bimodale, avec un pic de printemps marqué, de mars à juillet selon les régions, et un second pic à l’automne, de septembre à novembre [4, 6, d].

2. Dermacentor marginatus

Cycle

Le cycle général de Dermacentor est un cycle triphasique et pholéo-exophile, c’est-à-dire que les larves et les nymphes sont endophiles et attendent les petits mammifères dans les terriers, tandis que les adultes sont à l’affût sur de hautes herbes ou des végétaux ligneux (adultes exophiles) [8]. La réalisation du cycle nécessite entre une et deux années.

Exigences écologiques

D. marginatus habite des formations ligneuses et forestières, mais supporte des espaces aussi bien fermés qu’ouverts. Cette espèce affectionne particulièrement les forêts à clairière. Elle présente en outre une affinité marquée pour les landes (à genêts ou à genévriers), particulièrement dans les vallées de cours d’eau. Dans les régions de bocage, D. marginatus est fréquemment retrouvé au cœur de prairies ouvertes : il est en effet plus thermophile et moins hygrophile que D. reticulatus [d]. Il affectionne aussi certaines espèces herbacées comme le brachypode penné ou le brome dressé. D. marginatus est fréquent jusqu’à 800 à 1 000 m d’altitude, mais il est susceptible de s’installer au-delà en mettant à profit une exposition favorable [3].

Saison d’activité

Sous climat tempéré, les adultes sont actifs sur les bovins de mars à mai et d’août à octobre [3, d].

3. Dermacentor reticulatus

Exigences écologiques

D. reticulatus (PHOTO 2) est actif pendant les saisons froides et humides, contrairement à D. marginatus. Il est souvent associé aux prairies avec des fourrés arbustifs (haies ou landes) et des bas-fonds près de rivières [d]. L’espèce affectionne en outre particulièrement le chien et colonise parfois des biotopes suburbains (terrains vagues herbacés, berges de rivières). Bien que fréquente dans les milieux vallonnés, elle n’est pas adaptée aux régions montagnardes et semble absente au-delà de 700 à 800 m d’altitude [3, a, d].

Saison d’activité

Il s’agit d’une tique des saisons fraîches et humides. L’activité des adultes est maximale en mars, en avril et en mai. Un second pic est en principe observé d’octobre à décembre [3, 5, a, d].

4. Haemaphysalis punctata

Cycle

Son cycle triphasique se déroule en principe sur deux à trois années. Tous les stades évolutifs sont exophiles et parasitent les bovins [5, 9, d].

Exigences écologiques

H. punctata manifeste une grande adaptabilité. Elle s’acclimate au climat doux et humide du Royaume-Uni et persiste dans les semi-déserts d’Europe centrale. Ses exigences écologiques sont voisines de celles de D. marginatus et leurs distributions coïncident en grande partie. L’espèce est mésophile (parfois thermophile) et trouve des conditions optimales dans les forêts peu denses et les prairies de l’étage supra-méditerranéen. Elle pratique souvent l’affût sur des graminées (fétuque ou brises intermédiaires), mais affectionne également les landes à genêts, à genévriers ou à aubépines. Elle colonise des biotopes allant jusqu’à 800 m d’altitude [3, d].

Saison d’activité

Sous un climat tempéré, les adultes sont actifs de septembre à décembre et de février à juin, les nymphes de mai à août et les larves de juin à octobre [5, 7, c, d].

5. Rhipicephalus bursa

Cycle

R. bursaa développé un cycle particulier avec seulement deux hôtes (diphasique). La phase libre entre la larve et la nymphe est supprimée et la mue survient sur l’organisme hôte. Tous les stades évolutifs sont exophiles et parasitent les bovins [2].

Exigences écologiques

Ses exigences sont assez voisines de celles de H. punctata, mais ses conditions optimales sont celles de biotopes subméditerranéens. Il y colonise principalement les prairies des collines, notamment en bordure de bois. Relativement thermophile, R. bursa est à la fois signalé dans des zones arides, semi-arides et sub-humides de la région méditerranéenne [2, 3, d].

Saison d’activité

Son activité saisonnière est unimodale avec un seul pic, de mars à septembre pour les adultes et d’octobre à mars pour les immatures [3, d].

Les espèces minoritaires

1. Haemaphysalis concinna

Haemaphysalis concinna est essentiellement retrouvé sur les cervidés. Il habite dans de vastes forêts mixtes des climats tempérés, comme celles du Bassin parisien (Compiègne, Fontainebleau, Chantilly). Il colonise aussi le Centre (Brenne, Indre, Vienne, etc.), le sud-ouest de la France (frontière espagnole, Landes), et semble associé au hêtre [2, 5]. Tous les stades évolutifs sont actifs de mars à juin, ainsi qu’en octobre.

2. Haemaphysalis inermis

Les adultes d’Haemaphysalis inermis parasitent les ruminants sauvages ou domestiques. L’espèce semble implantée dans la région bordelaise ; ailleurs, les collectes sont plus rares (Indre, Vienne).

3. Haemaphysalis sulcata

L’espèce parasite essentiellement le bétail du sud de l’Europe et est anecdotique en France. Elle est notamment fréquente sur les ruminants du Moyen-Orient [2, 5].

4. Rhipicephalus sanguineus

Bien qu’assez répandu en France, Rhipicephalus sanguineus ne parasite que rarement les bovins. Son cycle triphasique est en effet inféodé au chien. Les bovins parasités vivent donc le plus souvent au contact de chiens. L’habitat originel de l’espèce est le bassin méditerranéen. Elle s’étend parfois à d’autres régions, mais toujours en association avec une forte urbanisation [2, 3, 5, a].

5. Rhipicephalus turanicus

En France, R. turanicus est localisé à la région méditerranéenne et est absent des domaines atlantico-européen et médio-européen. Au nord, sa distribution ne semble pas dépasser celle du chêne vert et de l’olivier. Il s’agit surtout d’une espèce de landes à strate arbustive et herbacée hétérogène. Les adultes possèdent une forte affinité pour les artiodactyles et leur activité est exclusivement printanière sur le bétail [3, 8].

6. Hyalomma scupense

En France, cette espèce à cycle monophasique est rare, mais elle semble autochtone. Elle est en effet restreinte et établie dans le Sud-Ouest (Aquitaine), où elle est active de février à avril, en dépit d’une habituelle distribution méditerranéenne (étages du chêne tauzin et du chêne pubescent) [2, 8, 10, 11].

7. Espèces d’importation

Certaines tiques appartiennent à des espèces d’importation, non établies sur notre territoire, comme Hyalomma marginatum marginatum, dont toutes les collectes font référence à des immatures issus d’oiseaux migrateurs, et Boophilus annulatus, tique d’Afrique centro-occidentale qui semble limitée à la Corse, à la péninsule ibérique et à l’Italie [5, 8, c, d].

Les maladies transmises

En France, les maladies transmises aux bovins par les tiques sont essentiellement dues à des protozoaires et à des bactéries (voir le TABLEAU “Principaux agents pathogènes transmis par les tiques aux bovins en Europe”). Plus rarement, les tiques sont les vecteurs de virus (louping-ill, virus de Tettnang & Eyach, etc.) ou sont responsables de véritables envenimations (paralysie à tique, dyshidrose tropicale) [9, 10].

1. Les hémoparasites

Les hémoparasites transmis aux bovins sont des protozoaires appartenant aux genres Babesia et Theileria [2, 4, 7, 9, 11]. Ixodes ricinus transmet la babésiose bovine à Babesia divergens, qui est la maladie la plus cosmopolite en France [4, 5, 7]. Haemaphysalis punctata transmet la babésiose à Babesia major, retrouvée localement dans le sud-ouest du pays (Lot), et le complexe d’affections à Theileria orientalis, dont la présence à Belle-Île-en-Mer a été mise en évidence sous une forme asymptomatique [5, 7]. Rhipicephalus bursa et Boophilus spp. semblent être des vecteurs de la babésiose à Babesia bovis, présente en Corse, et de la babésiose à Babesia bigemina, localisée au sud de l’Europe [6, d].

2. Les bactéries

L’anaplasmose à Anaplasma marginale et l’ehrlichiose bovine à Anaplasma phagocytophilum sont les arbo-rickettsioses des bovins les plus répandues en France [9, 11, b, c].

En raison de sa gravité chez l’homme, la borréliose de Lyme fait l’objet d’une attention particulière, notamment dans les zones les plus touchées (Limousin, Bretagne ou Nord-Est).

La fièvre Q, la tularémie ou la brucellose sont des zoonoses présentes en France, occasionnellement transmises par certaines espèces de tiques [5, 9, 10].

Afin d’estimer le risque d’arboparasitose chez les bovins, il convient de connaître les espèces de tiques d’une région donnée et de mettre en relation les populations, leur pouvoir vectoriel et l’environnement. Hormis pour Ixodes ricinus, les connaissances sur les différentes espèces de tiques présentes en France et sur leurs aires de répartition sont toutefois incomplètes. Cet inventaire sur le territoire français n’est en outre que le reflet de la situation actuelle. Même si les exigences des tiques vis-à-vis des conditions microclimatiques et leur dépendance par rapport aux hôtes disponibles restent des obstacles, les mouvements du bétail sur de longues distances et les hôtes migrateurs qui interviennent dans le cycle sont des éléments favorables aux propagations. Les cas de dispersion anthropique d’espèces africaines d’un continent à l’autre, comme Boophilus annulatus sur la péninsule ibérique ou Amblyomma variegatum aux Antilles, sont des exemples démonstratifs [8, c].

Anatomie des tiques

Les tiques sont des acariens et leur cycle évolutif comporte quatre stades [1, 11] :

- l’œuf ;

- la larve, hexapode de couleur claire, qui mesure moins de 1mm ;

- la nymphe (octopode), qui ressemble souvent à une petite femelle et mesure de 1 à 2 mm ;

- l’adulte (mâle ou femelle) qui mesure de 3 à 6 mm à jeun et peut dépasser 1 cm une fois gorgé de sang. Chez le mâle, l’écusson dorsal (scutum) occupe l’ensemble du corps, contrairement à la femelle.

Parmi lesIxodidea sont distinguées les espèces :

- prostriata qui possèdent un sillon anal antérieur à l’anus et dont le bord postérieur du corps est lisse ;

- metastriata qui possèdent un sillon anal postérieur à l’anus et dont le bord postérieur du corps est festonné.

Points forts

Ixodes ricinus est l’espèce de tique la plus fréquente et la plus cosmopolite. Elle affectionne la forêt peu dense. Les pâtures entourées d’arbres sont donc à risque.

I. ricinus transmet la babésiose bovine à Babesia divergens.

Bien qu’assez répandu en France, Rhipicephalus sanguineus ne parasite que rarement les bovins. Son cycle triphasique est en effet inféodé au chien.

La répartition de Rhipicephalus bursa est mal connue. L’espèce semble surtout présente en région méditerranéenne et en Midi-Pyrénées et dans le Massif central. Tous ses stades parasitent les bovins.

R. bursa et Boophilus spp. semblent être les vecteurs de la babésiose à Babesia bovis (Corse) et de la babésiose à B. bigemina (sud de l’Europe).

H. punctata trouve des conditions optimales dans les forêts peu denses et les prairies de l’étage supra-méditerranéen.

H. punctata transmet la babésiose à B. major (Sud-Ouest).

Congrès

a - Gilot B, Guigen C, Beaucournu JC et coll. Les ectoparasites pathogènes des mammifères et des oiseaux en Europe occidentale et, particulièrement, en France. Faune sauvage d’Europe. Informations techniques des services vétérinaires. 1987 : 245-256.

b - Joncour G. Rickettsioses-zoonoses et autres arbo-bactérioses-zoonoses. Restitution des données (1999-2003). Rickettsioses-zoonoses et autres arbo-bactérioses-zoonoses, Ploufragan, ISPAIA. 2003 : 58-100.

c - Mage C, L’Hostis M, Chauvin A. Actualités et prospectives en épidémiologie parasitaire en France. 8e Rencontres autour de la recherche sur les ruminants (INRA), Paris. 2001 : 171-174.

d - Morel PC. Sur la distribution et l’écologie des tiques vectrices des babésioses du bétail en Europe occidentale. Dans : Les entretiens de Bourgelat (Collectif). École nationale vétérinaire de Lyon. Éd. du Point Vétérinaire, Maisons-Alfort. 1981 ; 4 : 127-131.

  • 1 - Bourdeau P. Les tiques d’importance vétérinaire et médicale. 1re partie : principales caractéristiques morphologiques et biologiques et leurs conséquences. Point Vét. 1993;25(151):13-26.
  • 2 - Bourdeau P. Les tiques d’importance vétérinaire et médicale. 2e partie : principales espèces de tiques dures (Ixodidae et Amblyommidae). Point Vét. 1993;25(151):27-41.
  • 3 - Gilot B, Pichot J, Doche B. Les tiques du Massif central (France). 1. Les Ixodidés (Acariens, Ixodoidea) parasites de carnivores et d’ongulés domestiques sur la bordure orientale du massif. Acarologia. 1989;30:191-207.
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  • 7 - L’Hostis M, Seegers H. Tick-borne parasitic diseases in cattle : current knowledge and prospective risk analysis related to the ongoing evolution in French cattle farming systems. Vet. Res. 2002;33:599-611.
  • 8 - Morel PC. Maladies à tiques du bétail en Afrique. Dans : Chartier C, Itard J, Morel PC et coll. Précis de parasitologie vétérinaire et tropicale. Institut d’élevage et de médecine des pays tropicaux. Ed. Tech. & Doc. Paris. 2000;3:456-550.
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  • 10 - Tissot-Dupont H. Épidémiologie des maladies transmises par les tiques. Méd. Mal. Infect. 1998;28:344-348.
  • 11 - Uilenberg G. International collaborative research : significance of tick-borne hemoparasitic diseases to world animal health. Vet. Parasitol. 1995;57:19-41.
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