L’urolithiase féline : actualités épidémiologiques - Le Point Vétérinaire n° 232 du 01/02/2003
Le Point Vétérinaire n° 232 du 01/02/2003

PATHOLOGIE URINAIRE DU CHAT

Se former

EN QUESTIONS-REPONSES

Auteur(s) : Nicolas Vedrenne*, Jean-Pierre Cotard**, Bernard Paragon***

Fonctions :
*Clinique vétérinaire des docteurs Caron et Vedrenne,
83, rue Royale
78 000 Versailles
**Département des animaux de compagnie, ENVL, 1 av. Bourgelat.
69 280 Marcy-L’Étoile
***Unité pédagogique d’alimentation, EVNA,
7 av. du Général de Gaulle,
94 700 Maisons-Alfort

Une étude épidémiologique de l’urolithiase féline en France bouscule un certain nombre d’idées reçues. Les oxalates de calcium représentent deux cas de calculs sur cinq.

Une étude menée pendant vingt-deux mois et qui a fait appel aux praticiens vétérinaires français a eu pour but d’établir une répartition brute, quantitative, qualitative et actualisée de l’urolithiase féline en France contemporaine [11].

Les praticiens français ont été contactés par voie de presse et par courrier afin de recueillir, de manière représentative, les calculs urinaires et les bouchons urétraux récupérés par voie naturelle ou chirurgicale. Cent dix échantillons ont ainsi pu être recueillis et ont fait l’objet d’analyse par spectrophotométrie IR ou par diffraction des rayons X (méthodes quantitatives et qualitatives) [4, 7].

L’étude a été réalisée entre janvier 1999 et octobre 2000, conjointement avec la société Masterfoods, le laboratoire de cristallographie de l’université Paris VI(1), et le laboratoire Leymarie de Brive(2).

L’analyse épidémiologique des résultats obtenus et de leurs commémoratifs et la confrontation avec les données épidémiologiques existantes ont permis de mettre en exergue quelques aspects nouveaux.

Quelle est la répartition actuelle des urolithiases félines ?

L’analyse épidémiologique de l’urolithiase toutes formes confondues présente peu d’intérêt car elle est peu représentative.

Il convient en effet d’envisager séparément les bouchons urétraux (PHOTO 1) et les calculs urinaires (PHOTO 2) car leurs mécanismes de formation, leur étiopathogénie et les populations concernées sont très différents [11] (voir la FIGURE “Répartitions comparées des bouchons urétraux et des calculs”).

1. Les bouchons urétraux

• De structure amorphe, avec une matrice protéique prédominante par rapport aux éléments cristallins, les bouchons urétraux représentent dans cette étude un peu plus de 46 % des prélèvements parvenus.

• La population concernée est représentée à 85 % par des mâles (N = 43, avec 67 % de mâles castrés et 18 % de mâles entiers) et à 15 % par des femelles (N = 8, avec 11 % de femelles stérilisées et 4 % de femelles non stérilisées). L’âge moyen des animaux atteints est de cinq ans (de neuf mois à douze ans). Les individus obèses représentent 22 % des cas. Les deux races majoritairement représentées sont l’européen (72,5 % des individus) et le persan (19,6 %).

La consommation de régimes secs est prédominante à hauteur de 53 % (dont 44 % de régimes struvitolytiques). Les régimes humides représentent 33 % des cas (dont 24 % de régimes struvitolytiques).

• Les données qui concernent la nature des éléments rencontrés font état de 74 % de cas de phosphates ammoniaco-magnésiens (struvite), de 14 % de cas d’oxalate de calcium (weddellite et whewellite), de 2 % de cas de phosphate de calcium (carbapatite) et de 2 % de cas d’urate.

Cette population est donc caractérisée par une atteinte majoritaire des chats mâles de races européenne et persane de tous âges, qui ont reçu un régime sec dans plus d’un cas sur deux. Le caractère obèse n’apparaît pas significativement davantage représenté que dans la population féline française.

Les cas de struvite sont majoritairement représentés. Les cas d’oxalate de calcium, deuxième famille en terme de représentativité, sont plus de cinq fois moins nombreux.

2. Les calculs

• De structure cristalline, avec des éléments minéraux prédominants par rapport à la matrice protéique, les calculs représentent dans cette étude un peu plus de 50 % des prélèvements (l’aspect macroscopique de quatre échantillons n’a pu être déterminé : concrétions calculeuses ou bouchon urétral).

• La population concernée est représentée à 48 % par des mâles (N = 26, avec 44 % de mâles castrés et 4 % de mâles entiers) et à 49 % par des femelles (N = 27, avec 18 % de femelles non stérilisées et 31 % de femelles stérilisées). L’âge moyen est de six ans et deux mois (d’un à douze ans). Les individus obèses représentent 16 % des cas. Les deux races majoritaires sont l’européen (69 % des individus) et le persan (22 %).

Les aliments secs sont impliqués dans 46 % des cas (dont 56 % de croquettes struvitolytiques) et les régimes humides dans 38 % des cas (dont 14 % de régimes struvitolytiques).

• Les données qui concernent la nature des éléments rencontrés font état de 50 % de cas de phosphates ammoniaco-magnésiens (struvite), de 40 % de cas d’oxalate de calcium (weddellite et whewellite), de 4 % de cas de xanthine et de 4 % de cas d’urate.

Cette population est donc caractérisée par une atteinte des femelles et des mâles de tous âges de races européenne et persane en majorité, qui reçoivent un régime sec dans près d’un cas sur deux et dont le caractère obèse n’apparaît pas significatif.

Les cas de struvite sont légèrement majoritaires. Les cas d’oxalate de calcium, deuxième famille en termes de représentativité, affectent deux chats sur cinq.

Les données épidémiologiques qui concernent ces deux grands groupes d’urolithiase démontrent donc la fréquence de cette affection et la nécessité de l’envisager, non dans son ensemble, mais en isolant l’élément obstructif incriminé (bouchons ou calculs), puis en cherchant à identifier sa nature chimique [8].

L’urolithiase féline : apanage des mâles ?

• Sur les 110 individus que compte l’étude, 64 % de mâles (dont 84 % sont castrés) et 31 % de femelles (dont 65 % sont stérilisées) sont dénombrés (voir la FIGURE “Répartition des sexes parmi les sujets atteints de bouchons urétraux et de calculs”). Le recueil des commémoratifs n’a pas permis de préciser le sexe de l’animal dans 5 % des cas (N = 6).

• Les bouchons urétraux atteignent en majorité (85 %) les mâles (castrés ou non), ce qui rejoint de nombreuses études antérieures [3, 9, 10]. Il convient cependant de préciser que 16 % de bouchons ont été prélevés sur des femelles (stérilisées ou non), ce qui constitue une différence sensible par rapport aux données habituelles.

Aucune différence significative n’est notée entre les cas de struvite et ceux d’oxalate de calcium (majorité de chats mâles atteints).

• Les femelles (stérilisées ou non) représentent en revanche 49 % des cas de calculs (contre 31 % de la population totale étudiée) et les mâles 48 % seulement (contre 64 % de la population étudiée). Le risque de formation de calculs est donc également significatif chez les femelles.

En outre, chez les femelles stérilisées, le risque de calculs de struvite apparaît plus de deux fois plus élevé que celui de calcul d’oxalate de calcium.

L’adage “urolithiase, apanage des mâles” se trouve ainsi contredit. S’il se vérifie dans le cas des bouchons urétraux, il se révèle faux dans le cas des calculs, en particulier ceux de struvite, pour lesquels les femelles constituent une population à risque.

Struvite pour les jeunes, oxalate de calcium pour les chats âgés ?

Certaines études mettent l’accent sur un risque de formation de calculs d’oxalate de calcium plus élevé dans les tranches d’âge supérieures [10]. Elles ne signifient pas pour autant que ces types de calculs y sont majoritairement représentés.

• Les bouchons urétraux sont caractérisés par la nette majorité de cas de struvite. Les cas d’oxalate de calcium occupent toutefois une place non négligeable (de l’ordre de 14 %). Ces cas intéressent en outre pour 30 % d’entre eux une population âgée d’un an et demi à cinq ans et pour 70 % d’entre eux une population de six à dix ans. Ils sont donc significativement plus représentés dans cette classe d’âge mûr, mais les bouchons de struvite représentent toujours 63 % des cas dans cette étude !

La classe d’âge de six à dix ans présente donc un risque significativement plus élevé de bouchons d’oxalate de calcium, mais leur prévalence reste plus faible comparée à celle des bouchons de struvite (voir la FIGURE “Répartition des cas de bouchons urétraux et de calculs en fonction de différentes tranches d’âges”).

• Le cas des calculs est une fois encore différent puisque l’isolement de trois classes d’âge (d’un an et demi à cinq ans, de six à dix ans et de onze ans et plus) et la comparaison de leurs prévalences de cas de struvite et d’oxalate de calcium ne fait apparaître aucune différence significative. Tous les cas de figure sont caractérisés par une discrète majorité de calculs de struvite par rapport aux concrétions calciques (proportions presque équivalentes).

Les populations de chats sujets aux calculs urinaires se distinguent donc par le peu de différences liées à l’âge : ce critère ne constitue pas un facteur de risque pour un type de calcul plutôt qu’un autre.

L’attitude diagnostique “réflexe” qui consiste à envisager le chat âgé comme un sujet prédisposé à l’urolithiase à oxalate de calcium et non aux phosphates ammoniaco-magnésiens apparaît donc peu fondée et n’est, en tout état de cause, pas validée par les observations de cette étude.

Quelle est l’influence du régime alimentaire ?

Les aliments secs ont longtemps été considérés comme des facteurs déterminants du risque d’urolithiase avant d’être (en partie) disculpés [1, 12]. Ils n’en constituent pas moins une modalité de conduite alimentaire particulièrement prisée par les propriétaires de chats. Si, en volume, les aliments humides demeurent prépondérants (293 500 tonnes contre 148 000 tonnes d’aliments secs en France en 2001) [13], les aliments secs assurent aujourd’hui près des deux tiers de la couverture calorique des chats en France.

• Parmi les 110 individus de cette étude, 46,4 % ont reçu une alimentation sèche : 52,9 % parmi les sujets aux bouchons urétraux et 45,5 % parmi les sujets aux calculs (voir le TABLEAU “Utilisation des différents régimes alimentaires chez les chats atteints de bouchons urétraux et de calculs”).

Ce taux d’utilisation des régimes secs dans ces trois cas de figure est assez peu différent de celui constaté dans la population féline française. L’utilisation du régime sec ne peut dès lors être considérée comme le facteur principal de risque pour l’urolithiase féline.

• Un facteur de risque inattendu a en revanche été révélé. Il a en effet été noté que 33 % des chats ayant présenté des bouchons et 31 % des sujets ayant présenté des calculs étaient nourris “préventivement” avec des aliments industriels acidifiants urinaires, struvitopréventifs voire struvitolytiques (voir le TABLEAU “Précisions relatives aux régimes dits “acidifiants”). Respectivement 24 % et 41 % d’entre eux n’avaient pourtant jamais présenté d’antécédents d’urolithiase, et encore moins de struvite !

• L’efficacité des régimes acidifiants semble toutefois modeste sur les bouchons urétraux, même si les cas de struvite y restent prépondérants. Ils paraissent davantage influer sur la répartition observée parmi les sujets présentant des calculs [5, 6].

Dans cette étude, seuls 11 % des chats ayant présenté des calculs de struvite recevaient une alimentation de ce type, alors que 55 % des sujets ayant présenté des calculs oxalo-calciques recevaient aussi un régime acidifiant ! La différence observée entre ces deux populations prouve donc bien l’impact de ces régimes sur le contrôle du risque de calculs.

• L’acidification de la ration, associée à sa présentation sèche (qui correspond à 82 % des régimes acidifiants utilisés ici), a potentialisé la synthèse de calculs oxalo-calciques relativement nombreux dans ce cas précis [6].

Les sujets ayant présenté des calculs ont donc subi la double influence de la présentation sèche (qui peut constituer un facteur de récidive) et de l’acidification (effet dissolvant pour les cristaux de struvite et potentialisateur de la croissance des cristaux calciques).

Il convient finalement d’insister sur le fait que c’est surtout l’utilisation injustifiée et déraisonnable de régimes acidifiants antistruvites, qu’il convient de stigmatiser [2, 5].

Pourquoi une telle représentativité des calculs calciques aujourd’hui ?

• Excepté le cas des bouchons urinaires, dont les phosphates ammoniaco-magnésiens restent de loin les principaux représentants, l’urolithiase féline a suivi depuis vingt ans une évolution dans le sens d’une augmentation notable des calculs oxalo-calciques (whewellites et weddelites notamment) [3, 6, 9, 10, 11].

Les cas d’oxalate de calcium ne représentaient ainsi en 1984 que 5 % des calculs urinaires félins [9] alors que leur proportion s’est élevée à 40 % dans cette étude, ce qui est comparable aux derniers recensements effectués Outre-Atlantique [9, 10] et en accord avec les résultats préliminaires de l’enquête européenne conduite par le professeur Hesse (université de Bonn) et Iams Europe, qui évoquent une prévalence de 36 %.

Les raisons de cette augmentation notable (fréquence multipliée par huit en quinze ans) sont, pour partie, inhérentes aux nouvelles habitudes alimentaires de la population féline.

• Le début des années 1980 a été marqué par une incidence élevée de l’urolithiase à struvite [9, 10]. Les nombreuses données sur la lutte contre la cristallisation des phosphates ammoniaco-magnésiens étaient déjà disponibles et relativement simples à mettre en place. Limiter la saturation urinaire en cristalloïdes à l’origine des cristaux de struvites (en particulier le magnésium), puis privilégier une fourchette de pH telle que la cristallisation des phosphates ammoniaco-magnésiens soit impossible, permet, non seulement de réduire la formation des cristaux de struvite, mais assure de surcroît leur dissolution [3, 8].

La mise sur le marché d’aliments restreints en magnésium et acidifiants urinaires a donc été rapide et garante d’un fort succès commercial (l’urolithiase féline concernait alors environ 25 % des maladies du bas appareil urinaire et les cas de struvite prédominaient largement).

Un nouveau réflexe thérapeutique, voire préventif, s’est peu à peu installé, qui consistait en la mise en place d’un régime struvitolytique dès lors que le chat présentait des signes d’urolithiase.

• Les cristaux d’oxalate de calcium ont comme particularité de se développer potentiellement à tout pH, pour peu que la concentration en cristalloïdes soit suffisante ; la réaction de cristallisation est toutefois catalysée par un pH compris entre 6,3 et 6,7.

L’antagonisme rénal avéré entre le calcium (cristalloïde majeur) et le magnésium implique, lors d’apport alimentaire marginal en magnésium, une augmentation de la calciurie, une élévation de la saturation des urines en calcium, donc un risque accru de cristallisation des oxalates de calcium. Des études in vitro ont montré l’efficacité du magnésium sur l’inhibition directe de la cristallisation et leur transposition in vivo par l’administration de sels de magnésium s’est avérée efficace [8, 9].

La restriction alimentaire en magnésium et l’acidification des urines sont donc deux facteurs de risques majeurs pour la formation des cristaux de whewelitte et de weddelitte (principaux représentants des calculs d’oxalate de calcium).

La distribution d’un régime sec entraîne une diminution notable du volume urinaire et, le cas échéant, une augmentation de la concentration en cristalloïdes.

Au terme de cette étude, on ne peut donc écarter le fait que l’utilisation massive depuis plus de quinze ans, de façon parfois mal raisonnée, trop souvent “préventive” -sic- de régimes struvitopréventifs et/ou struvitolytiques, acidifiants et restreints en magnésium (dont l’efficacité sur les calculs de struvite est excellente), ait pu aboutir à la distribution observée aujourd’hui.

Si la dissolution des calculs de struvite est médicalement possible et fiable, le seul traitement des calculs oxalo-calciques est chirurgical. Il apparaît donc indispensable d’envisager de manière systématique une démarche diagnostique précise (analyse spectrophotométrique infrarouge ou par diffraction des rayons X des cristaux recueillis) avant la mise en place du choix diététique. Les régimes struvitolytiques ne doivent pas être administrés “à l’aveugle”, mais après une mise en évidence stricte de cristaux de struvite.

Conclusion

“L’ère des calculs de phosphate ammoniaco-magnésiens”, particulièrement représentative de la situation dans les années 1970-1980, est aujourd’hui révolue avec l’apparition d’une nouvelle donne “oxalo-dépendante”. Il est donc nécessaire d’envisager l’urolithiase féline selon une nouvelle approche. Les réflexes acquis ces dernières années à la lumière de prétendus facteurs de risque, comme l’âge ou le sexe, doivent ainsi être mis de côté au bénéfice du diagnostic précis. La présentation alimentaire sèche doit principalement être considérée comme un facteur de risque dans le contexte particulier de la possibilité de récidive, ses bénéfices nutritionnels, bucco-dentaires ou éthologiques n’étant plus à démontrer.

  • (1) Laboratoire de Cristallographie de l’université Paris VI, 4 place Jussieu, 75 005 Paris.

  • (2) Laboratoire d’analyses médicales Leymarie, Labro et Chambon, 13 avenue Pierre Sémard 19 100 Brive La Gaillarde.

Points forts

• Les calculs urinaires félins sont représentés aujourd’hui par les cas de struvite et d’oxalate de calcium en proportions presque équivalentes.

• Les mâles, prédisposés aux bouchons urétraux, sont moins exposés au risque de calculs.

• Aucune prédisposition liée à l’âge n’est notée dans cette étude pour un type d’urolithiase ; les cas de struvite restent majoritaires dans tous les cas.

• L’usage irréfléchi de régimes alimentaires acidifiants et restreints en magnésium est en partie responsable de la répartition actuelle des urolithiases félines.

Remerciements à la société Masterfoods pour son soutien technique et financier.

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