Bordetellose féline : pouvoir pathogène et prévalence - Le Point Vétérinaire n° 229 du 01/10/2002
Le Point Vétérinaire n° 229 du 01/10/2002

MALADIES DES VOIES RESPIRATOIRES SUPÉRIEURES CHEZ LE CHAT

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EN QUESTIONS-RÉPONSES

Auteur(s) : Alexandre Girard

Fonctions : d’après le site www.felineBb.info

La bordetellose féline à Bordetella bronchiseptica est désormais clairement identifiée. Elle est fréquemment associée à des conditions de surpopulation et de stress.

Bordetella bronchiseptica est responsable de maladies respiratoires chez plusieurs espèces, dont le chien, chez lequel elle provoque une trachéobronchite (toux de chenil) et le porc, chez lequel elle participe à la rhinite atrophique. La bordetellose féline à B. bronchiseptica, ou FeBb, est désormais clairement identifiée. Des études récentes permettent de mieux cerner la prévalence de l’infection chez le chat et son pouvoir pathogène.

Quels sont les hôtes sensibles à B. bronchiseptica ?

B. bronchiseptica peut infecter de nombreuses espèces, dont les souris, les rats, les cobayes, les lapins, les chats, les chiens, les porcs, les moutons, les chevaux et les ours [10]. Elle provoque diverses affections respiratoires, comme la toux de chenil chez le chien, la rhinite atrophique chez le porc et le “rhume” du lapin [1, 7, 13]. L’infection est possible chez l’homme, mais seulement lorsque l’état de santé est gravement altéré [8].

Quels sont les chats exposés à l’infection ?

• B. bronchiseptica est répandue dans la population féline au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Italie, en Belgique, aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande. Selon les pays et les études, sa séroprévalence est estimée entre 24 [11] et 87 % [14].

• Dans une étude britannique portant sur sept cent quarante chats [4], B. bronchiseptica a été isolée chez 11 % des chats ayant subi une biopsie, chez 19,5 % des chats vivant en refuge, chez 9 % des chats en élevage, chez 13,5 % des chats en chatterie et chez 8,1 % des chats vivant en compagnie d’un ou de deux congénères.

Une autre étude de séroprévalence britannique [14] corrobore ces résultats : les taux de séroconversion les plus élevés sont observés dans les foyers qui comprennent plusieurs chats et dans les refuges pour animaux (83 à 87 %). À l’inverse, seulement 29 % des chats vivant avec moins de trois congénères ont déjà été exposés à B. bronchiseptica.

Lors d’une étude italienne portant sur cent soixante-deux chats [17], la bactérie a été isolée chez 38,5 % des chats vivant dans des pensions de plus de vingt chats, chez 24,8 % des chats qui côtoient plusieurs congénères et chez 4 % des animaux vivant seuls.

Ces données suggèrent que l’infection à B. bronchiseptica survient chez tous les chats, mais qu’elle est fréquemment associée à des conditions de surpopulation et de stress.

• Il existe une forte corrélation entre l’isolement de B. bronchiseptica chez le chat et la proximité de chiens ayant présenté récemment une affection respiratoire [4]. La bactérie se transmettrait donc entre chat et chien. Cette hypothèse est étayée par le fait que les isolats des chiens et des chats sont identiques ou proches [3]. Un épisode de forte toux a en outre été décrit chez deux chiens, immédiatement suivi par des signes similaires chez deux chats en contact avec eux [6]. Des isolats de B. bronchiseptica qui présentent des profils similaires ont été obtenus chez les quatre animaux. Ces observations suggèrent, d’une part, qu’une transmission s’est produite des chiens vers les chats et, d’autre part, que B. bronchiseptica est responsable des signes respiratoires observés dans les deux espèces.

Quelles sont les voies de transmission identifiées ?

L’infection se transmet par contact entre les animaux, par voie aérosol ou par l’intermédiaire de matières infectieuses. Sensible au pH et à la température, la bactérie ne survit pas longtemps à l’extérieur et elle est facilement détruite par les désinfectants courants. Toutefois, dans un environnement fortement contaminé (notamment dans du mucus infecté), sa survie peut être suffisamment longue pour qu’une transmission indirecte se produise. B. bronchiseptica diffère des autres espèces de Bordetella par sa capacité à survivre dans des milieux pauvres en nutriments, au moins in vitro. Cela laisse penser que, outre la transmission par voie aérosol, cette bactérie peut se transmettre via des réservoirs environnementaux [18].

Existe-t-il un portage asymptomatique ?

Le portage asymptomatique de B. bronchiseptica est fréquent chez le chat [5], ce qui laisse supposer que la bactérie se comporte comme un agent pathogène opportuniste. Son excrétion peut être influencée par divers facteurs, parmi lesquels le stress (provoqué par le sevrage, un séjour en pension pour chats, les déplacements pour se rendre aux expositions félines, la surpopulation dans les refuges ou une mauvaise hygiène, etc.). L’excrétion bactérienne intermittente semble liée à des variations de virulence, comme c’est le cas chez le chien et chez le porc. Le rôle essentiel des chats porteurs asymptomatiques est confirmé par des études expérimentales qui montrent que les chats peuvent excréter la bactérie jusqu’à dix-neuf semaines après guérison [5].

B. bronchiseptica est également isolée après la mise bas chez des femelles séropositives mais cliniquement saines, et chez lesquelles aucune excrétion n’a été observée avant celle-ci, ce qui suggère que le stress de la naissance peut induire la reprise de l’excrétion bactérienne [5]. Les jeunes chats semblent particulièrement sensibles à la bactérie [17], peut-être en raison de l’absence de défense immunitaire active et/ou du stress du sevrage. Chez le chaton, l’infection est susceptible de provoquer des signes cliniques sévères, notamment de bronchopneumonie [16].

Quels sont les facteurs de virulence ?

B. bronchiseptica exprime des molécules impliquées dans la colonisation et la virulence à la surface de sa paroi, parmi lesquelles des adhésines, des toxines, des lipopolysaccharides (LPS) et une protéine secrétée de type III. L’expression de ces facteurs est régulée afin que B. bronchiseptica se présente sous au moins trois phases identifiables : virulente, non virulente et intermédiaire. La transition entre ces phases se produit en réponse à des signaux environnementaux spécifiques, dont la véritable nature reste inconnue.

B. bronchiseptica est-elle responsable d’affections respiratoires chez le chat ?

• Un rapport entre l’infection à B. bronchiseptica et les maladies des voies respiratoires supérieures (upper respiratory tract disease ou URTD) a été mis en évidence. Des études américaines démontrent que des épisodes d’URTD sont plus fréquemment associés à B. bronchiseptica qu’à une infection par le virus herpès félin (FHV) ou par le calicivirus félin (FCV).

Dans une autre étude réalisée dans un élevage fermé, atteint de maladie respiratoire, le FHV et le FCV n’ont pas été isolés et les titres sérologiques de Chlamydia felis sont restés bas [9]. Les chats ont présenté des symptômes similaires à ceux de la toux de chenil. B. bronchiseptica a été isolée chez les chats qui souffraient de symptômes respiratoires, mais pas chez les chats sains, ce qui suggère que B. bronchiseptica est la cause des symptômes.

Des études plus complètes ont été effectuées. Elles tiennent compte de la prévalence de la bactérie et de son lien avec la maladie. L’étude de prévalence italienne sur cent soixante-deux chats [17] montre un taux d’isolement significativement plus élevé chez les chats ayant des antécédents d’URTD, comparés aux chats sans antécédents (voir le TABLEAU “Taux d’isolement de ). Dans une étude flamande [15], les signes d’affection respiratoire s’avèrent plus fréquents chez les chats infectés que chez les chats non infectés (voir le TABLEAU “Incidence des signes respiratoires chez les chats porteurs ou indemnes de ).

Une étude américaine décrit onze cas de chats atteints d’infection à B. bronchiseptica et provenant de dix foyers différents. Sept cas se révèlent mortels et la pneumonie due à B. bronchiseptica est la première cause de mort (ou une cause significative). La majorité des cas (7/11) concerne des chatons âgés de moins de huit semaines. Des cultures positives de B. bronchiseptica sont obtenues dans tous les cas à partir de lavages trachéobronchiques ou de prélèvements de tissu pulmonaire.

• L’infection expérimentale par B. bronchiseptica peut induire des signes respiratoires chez les chats indemnes de chlamydiose, d’herpès virose, de calicivirose ou d’infection à B. bronchiseptica [5, 9, 12]. B. bronchiseptica est donc capable d’entraîner une maladie respiratoire en l’absence d’autres agents pathogènes. Cependant, même si B. bronchiseptica peut agir comme un pathogène primaire et provoquer une URTD chez les chats, il est fort probable que, dans de nombreux cas, d’autres facteurs soient impliqués, comme le stress et l’infection simultanée par des virus respiratoires. B. bronchiseptica peut aussi constituer un agent pathogène secondaire, notamment dans les cas d’URTD qui évoluent vers une bronchopneumonie mortelle.

Quelle est la pathogénie de la bordetellose féline ?

La pathogénie de l’infection chez le chat reste inconnue, mais elle est probablement comparable à celle connue chez d’autres espèces. L’étude de bordetelles proches de B. bronchiseptica, comme B. pertussis (qui infecte l’homme) et B. parapertussis (qui touche l’homme et le mouton), apporte ainsi des informations utiles : ce sont probablement des lignées adaptées à l’homme et aux ovins.

B. bronchiseptica colonise la muqueuse respiratoire ciliée. Les lésions et la disparition des cellules épithéliales de la trachée consécutives à l’adhésion des bactéries contribuent probablement à l’apparition des symptômes respiratoires. La perte de mobilité des cils, leur destruction et la défaillance du mécanisme d’épuration mucociliaire favorisent la poursuite de la colonisation par les bactéries, leur persistance et leur transmission.

Après la colonisation, pendant les trois à cinq jours qui suivent l’infection, la libération de toxines est responsable des lésions inflammatoires locales et systémiques. Les premiers signes cliniques sont alors observés. Lorsque la réponse immunitaire débute localement, les bactéries sont progressivement éliminées [2]. Chez le chat, la maladie semble fréquemment s’autolimiter et une régression spontanée des signes cliniques se produit dix à quatorze jours après le début de l’infection.

Quels sont les signes cliniques de la bordetellose féline ?

L’URTD associée à B. bronchiseptica est une affection complexe. Les signes cliniques de l’infection sont comparables à ceux observés lors d’infection par d’autres agents de l’URTD, comme le FCV et le FHV.

Chez le chat, l’infection isolée à B. bronchiseptica peut provoquer :

- une hyperthermie ;

- des éternuements ;

- un écoulement nasal ;

- une lymphadénopathie submandibulaire ;

- une toux ;

- des râles.

La toux, bien que fréquemment décrite chez le chat infecté par B. bronchiseptica, ne semble pas être aussi caractéristique que chez le chien [4, 5, 9, 12].

Chez la majorité des chats, l’expression clinique est modérée et les signes disparaissent dans un délai de dix jours environ. Chez certains chats cependant, surtout chez les jeunes, la maladie peut évoluer vers une bronchopneumonie et menacer le pronostic vital.

Comment établir le diagnostic ?

À l’exception de la toux, les signes cliniques de l’infection à B. bronchiseptica chez le chat ressemblent à ceux des autres maladies des voies respiratoires supérieures. Le diagnostic de la maladie ne peut donc pas être établi à l’aide du seul examen clinique. L’infection à B. bronchiseptica est confirmée par l’analyse d’écouvillons oropharyngés ou d’écouvillons d’écoulement nasal. Les échantillons sont prélevés avec des écouvillons stériles et placés dans un milieu de transport au charbon. Ils sont ensuite étalés sur un milieu sélectif (par exemple charbon-céfalexine).

Les chats porteurs chroniques excrètent souvent peu de bactéries, ce qui nécessite des mises en culture répétées d’écouvillons oropharyngés (PHOTO 1). En outre, comme pour les virus pathogènes respiratoires, l’isolement ne permet pas d’affirmer que la bactérie est l’agent responsable de l’URTD (PHOTO 2).

Comment prévenir et contrôler la bordetellose féline ?

Actuellement, les méthodes préventives se limitent à éviter le stress et à améliorer l’hygiène dans les pensions pour chats. La séparation des chats qui présentent une infection chronique est également envisagée. Un vaccin intranasal est disponible dans certains pays, mais pas en France. Son administration peut être pratiquée (hors autorisation de mise sur le marché) en prophylaxie ou lors d’épisodes d’URTD dans une collectivité de chats. Toutefois, la vaccination seule ne suffit pas. Pour limiter la survenue d’affections cliniques, elle doit être associée à des conditions environnementales correctes, à une alimentation équilibrée, à des mesures sanitaires strictes, à l’aération efficace des locaux, à un déparasitage régulier des animaux et au contrôle des autres agents pathogènes respiratoires.

Comment traiter les infections à B. bronchiseptica ?

L’infection à B. bronchiseptica peut être traitée par la tétracycline (10 mg/kg trois fois par jour par voie orale), par la doxycycline (10 mg/kg/j par voie orale) ou par l’association amoxicilline-acide clavulanique (12,5 mg/chat deux fois par jour par voie orale).

Des études récentes [19] montrent que des isolats de B. bronchiseptica collectés chez le chat sont sensibles à la tétracycline et à la doxycycline, mais que les résistances au triméthoprime et à l’ampicilline sont fréquentes. Or, l’ampicilline est couramment utilisée pour traiter les infections des voies respiratoires supérieures chez le chat… L’émergence de plasmides de résistance à la tétracycline dans les isolats de B. bronchiseptica prélevés chez le chat constitue un autre sujet de préoccupation [19].

Les infections sont généralement chroniques, souvent asymptomatiques et particulièrement difficiles à éliminer, même avec une antibiothérapie [10].

B. bronchiseptica s’avère donc répandue dans la population féline, mais les animaux porteurs n’ont généralement pas de symptômes. Le plus souvent, la maladie est observée chez des chats qui vivent en collectivité. Elle peut toutefois également survenir chez des chats qui participent à des expositions félines ou qui vivent avec des congénères, voire avec des chiens. La mise bas est un facteur de stress et les chattes peuvent transmettre B. bronchiseptica à leur progéniture. Les chatons issus d’élevages et de refuges sont ainsi des sujets à risque. La probabilité d’évolution rapide vers une bronchopneumonie est plus élevée chez les chatons infectés par B. bronchiseptica que chez les adultes.

ATTENTION

• B. bronchiseptica semble pouvoir se transmettre de chien à chat. Il existe une forte corrélation entre l’isolement de B. bronchiseptica chez le chat et la proximité.

• Il existe une forte corrélation entre l’isolement de B. bronchiseptica chez le chat et la proximité de chiens ayant présenté récemment une affection respiratoire.

ATTENTION

Chez le chat, l’infection isolée à B. bronchiseptica peut provoquer :

une hyperthermie ;

des éternuements ;

un écoulement nasal ;

une lymphadénopathie submandibulaire ;

une toux ;

des râles.

En savoir plus

- Jaffré F. Formation continue. Le site Feline bordetellosis propose de tout savoir sur la bordetellose féline. Point Vét. 2002 ; 33(228) : 8.

- Boucher S. Les affections respiratoires du lapin de compagnie. Point Vét. 1999 ; 30 (n° spécial “Nouveaux Animaux de Compagnie”) : 572-573.

-  Gamet Y, Mialhe A. Acariose des cavités nasales d’un chien. Rhinite chronique à Pneumonyssoides caninum. Point Vét. 2001 ; 32(214) : 58-61.

- Couquet C. Antibiothérapie en médecine canine. Étude in vitro de la sensibilité des germes. Point Vét. 2001 ; 32(218) : 10-11.

- Chomel B. Zoonoses bactériennes émergentes. Point Vét. 2000 ; 31(207) : 195-202.

- Boucher S, Nouaille L. L’infection du lapin par Klebsiella pneumoniae : synthèse de 71 cas observés en élevages cunicoles dans les Pays-de-la-Loire. Point Vét. 1999 ; 30(203) : 645-650.

- Boussarie D. Le chinchilla. Point Vét. 1999 ; 30 (n° spécial “Nouveaux Animaux de Compagnie”) : 563-564.

- Boussarie D. La souris domestique. Point Vét. 1999 ; 30 (n° spécial “Nouveaux Animaux de Compagnie”) : 551-552.

- Boussarie D. Le cobaye. Point Vét. 1999 ; 30 (n° spécial “Nouveaux Animaux de Compagnie”) : 557-558.

- Rival F. Conduite à tenir devant une affection ophtalmique chez les rongeurs et lagomorphes de compagnie. Point Vét. 1999 ; 30 (n° spécial “Nouveaux Animaux de Compagnie”) : 597-599.

- Boucher S. Conduite à tenir devant un jetage ou dyspnée chez les rongeurs et lagomorphes de compagnie. Point Vét. 1999 ; 30 (n° spécial “Nouveaux Animaux de Compagnie”) : 603-606.

- André J-P. Les affections respiratoires chez les psittacidés. Point Vét. 1998 ; 29(191) : 335-342.

Contact

Contactez le groupe de recherche www.felineBb.info si :

• Vous avez des remarques, des questions concernant la bordetellose féline.

• Vous avez récemment diagnostiqué une infection à B. bronchiseptica chez votre chat.

• Vous avez eu connaissance d’un épisode de bordetellose féline dans un élevage ou dans une collectivité féline

• Vous avez mis en évidence une résistance aux antibiotiques de B. bronchiseptica mise en cause.

Points forts

Le rôle essentiel des chats porteurs asymptomatiques est confirmé par des études expérimentales qui montrent qu’ils peuvent excréter la bactérie jusqu’à dix-neuf semaines après guérison.

Même si B. bronchiseptica peut agir comme un pathogène primaire chez le chat, il est fort probable que d’autres facteurs soient impliqués, comme le stress et l’infection simultanée par des virus respiratoires.

B. bronchiseptica peut aussi constituer un agent pathogène secondaire, notamment dans les cas de maladies des voies respiratoires supérieures qui évoluent vers une bronchopneumonie mortelle.

Chez la majorité des chats, l’expression clinique est modérée et les signes disparaissent dans un délai de dix jours environ. Toutefois, la maladie évolue parfois vers une bronchopneumonie et menace le pronostic vital.

Les chats vivant en collectivité sont particulièrement exposés.

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  • 19 - Speakman AJ, Binns SH, Osborn AM et coll. Characterization of antibiotic resistance plasmids from Bordetella bronchiseptica. J. Antimicrob. Hemotherapy. 1997 ; 40 : 811-816.
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