VACCINATION
Dossier
Martin Monier*, Élisabeth Begon**, Sandrine Rougier***, Éric Fresnay****, Séverine Boullier*****, Sylviane Laurentie******
*École vétérinaire de Toulouse
23, chemin des Capelles
31300 Toulouse
**Anses-ANMV, département
pharmacovigilance
14, rue Claude Bourgelat
35300 Fougères
***Anses-ANMV, département
pharmacovigilance
14, rue Claude Bourgelat
35300 Fougères
****Anses-ANMV, département
pharmacovigilance
14, rue Claude Bourgelat
35300 Fougères
*****École vétérinaire de Toulouse
23, chemin des Capelles
31300 Toulouse
******Anses-ANMV, département
pharmacovigilance
14, rue Claude Bourgelat
35300 Fougères
Les objections face à l’injection vaccinale ne tiennent pas devant la réalité chiffrée : l’incidence de ses effets indésirables est extrêmement faible. Elle peut encore baisser grâce à une surveillance accrue.
→ L’Agence nationale du médicament vétérinaire a analysé les déclarations d’événements indésirables graves postvaccination chez le chat entre 2014 et 2018. Un effet indésirable grave est recensé pour 50 000 animaux vaccinés environ. Ces effets regroupent des réactions d’hypersensibilité, non spécifiques, ou localisées au site d’injection et des troubles neurologiques. Un manque d’efficacité vaccinale concerne un animal sur 250 000, et la valence typhus est la plus fréquemment mise en cause (64 % des cas). Ces résultats sont à nuancer en raison du caractère spontané des déclarations, mais ils permettent aux praticiens d’avoir des clés afin d’informer et de rassurer les propriétaires à propos de la vaccination, et d’optimiser ainsi la surveillance postvaccinale.
→ Serious adverse effects following vaccination reported in cats between 2014 and 2018 have been analysed by the National Veterinary Medicines Agency. One serious adverse effect was recorded for every 50,000 animals vaccinated. These cases include non-specific or injection-site hypersensitivity reactions and neurological disorders. Lack of vaccine efficacy occurs in 1 in 250,000 animals, with the panleukopenia component being the most common cause (64 % of cases). It is important to note that the results are based on spontaneous adverse effect reports, but they allow practitioners to know the benefit/risk balance in order to inform and reassure owners about vaccination, and thus optimize post-vaccination surveillance.