Degré de réactivité et expressions faciales : des outils pour traquer l’inconfort chez la chèvre ? - Le Point Vétérinaire expert rural n° 402 du 01/01/2020
Le Point Vétérinaire expert rural n° 402 du 01/01/2020

BIEN-ÊTRE EN ÉLEVAGE

Article original

Auteur(s) : Éloïse Walpot*, François Claine**

Fonctions :
*Association régionale de santé et
d’identification animales (Arsia)
2, allée des Artisans
5590 Ciney (Belgique)

L’évaluation des expressions faciales et du degré de réactivité individuel et collectif pourraient constituer des indicateurs de l’inconfort chez la chèvre.

Depuis plusieurs années, le nombre d’études réalisées chez les ruminants concernant l’optimisation du bien-être en élevage et la détection précoce des signes d’inconfort ne cesse de croître. Ainsi, plusieurs protocoles d’évaluation coexistent actuellement, reposant sur tout ou partie des cinq libertés fondamentales définies en 1992 par le Farm Animal Welfare Council : absence de faim et de soif, absence d’inconfort, absence de douleur, absence de peur ou de détresse et possibilité d’exprimer les comportements naturels de l’espèce [6]. La plupart de ces études focalisent néanmoins leur attention sur les cheptels bovins (viandeux et laitiers) et ovin. En outre, de nombreux auteurs s’accordent sur la nécessité de valider, en exploitation commerciale mais aussi à plus large échelle, la pertinence des indicateurs sélectionnés dans les troupeaux expérimentaux [2].

Au niveau du cheptel caprin, des indicateurs, comme la réactivité des chèvres à l’introduction d’un stimulus, semblent constituer des outils pertinents pour juger de l’état émotionnel du troupeau, donc indirectement de son confort [2]. Ils sont ainsi intégrés dans des protocoles d’évaluation du bien-être propres à l’espèce, à l’instar du protocole Awin [1]. La lecture de ce dernier fait apparaître une liste certes complète, mais particulièrement étoffée des paramètres à évaluer. Son applicabilité est cependant jugée correcte, tout du moins en élevage intensif disposant du matériel nécessaire pour une collecte rapide des données [3]. Dans nos contrées, la plupart des troupeaux caprins ne sont pas caractérisés par une telle intensivité de conduite et le degré d’équipement des fermes est moindre. Ces éléments laissent craindre une mise en place logistiquement plus lourde et chronophage du protocole.

Enfin, des indicateurs inédits d’atteinte au bien-être ont fait l’objet d’études récentes. Il s’agit des expressions faciales dont l’évaluation permet d’établir une échelle précise de ressenti de la douleur. Ces travaux, menés dans les espèces ovine, bovine et équine, demeurent toutefois inexistants chez les caprins [4, 5, 8].

Au regard de tous ces éléments, il semble judicieux de définir, chez la chèvre, parmi les outils disponibles, ceux qui permettent d’évaluer de manière rapide et pertinente un état d’inconfort, ou plus globalement d’atteinte au bien-être. En outre, il convient d’évaluer si l’observation et le scoring des expressions faciales peuvent être transposés à l’espèce caprine.

OBJECTIF

Cette étude, menée dans des troupeaux commerciaux, visait à apprécier la pertinence de la réalisation des tests de réactivité (individuels et collectifs) et de l’observation des expressions faciales pour révéler l’inconfort chez les caprins. Pour parvenir à cet objectif, ces paramètres ont été confrontés aux éléments dits de régie collectés dans l’ensemble des exploitations suivies.

MATÉRIEL ET MÉTHODES

1. Population suivie

L’étude inclut 1 368 chèvres en lactation. Parmi elles, 661 font l’objet d’un suivi individuel. Ces chèvres, issues de vingt exploitations réparties sur l’ensemble du territoire de la région wallonne (partie sud de la Belgique, d’expression francophone), sont divisées en quatre catégories selon la taille de l’effectif de production : catégorie 1 (1 à 20 chèvres), catégorie 2 (21 à 50 chèvres), catégorie 3 (51 à 100 chèvres) et catégorie 4 (plus de 101 chèvres). Au sein de cette population, sont réalisés des tests de réactivité collectifs et individuels, une observation individuelle des expressions faciales et des signes indirects de maladie, ainsi qu’une collecte des éléments de régie de troupeau (figure).

Dans chacun des troupeaux suivis, le nombre de chèvres retenues pour l’évaluation individuelle est défini selon le procédé d’échantillonnage décrit par le protocole Awin. Ces chèvres sont sélectionnées de manière aléatoire.

2. Tests de réactivité collectifs

Après un temps de présentation de 30 secondes de l’expérimentateur (la personne qui réalise l’expérience, inconnue du troupeau) en bordure de loge, les tests de réactivité sont mis en place dans l’ordre suivant :

– interaction avec l’expérimentateur statique (position debout, bras le long du corps, posture maintenue fixe et en silence durant 90 secondes à mi-distance de la loge, photo 1a) ;

– interaction avec l’expérimentateur mobile (deux allersretours effectués dans la loge dans le sens de la longueur, photo 1b) ;

– interaction avec un objet statique (ballon placé au centre de la loge pendant une durée de 90 secondes, photo 1c). Plusieurs éléments sont évalués pour chacun de ces tests (tableau 1). Comme les réponses sont observées au niveau du lot, ces tests sont qualifiés de “collectifs”.

Le temps de latence au contact correspond à l’écart de temps observé entre le positionnement de l’expérimentateur (ou de l’objet) et l’entrée en contact de la première chèvre avec celui-ci. Lorsque cette première chèvre interrompt le toucher, le temps de contact est alors écoulé.

Dans cette étude, la réaction d’évitement est définie comme la manifestation d’un écart ou d’une fuite d’une ou de plusieurs chèvres vis-à-vis de l’expérimentateur en mouvement. La distance d’évitement est évaluée comme celle comprise entre la ou les chèvres qui se détournent et l’expérimentateur.

3. Tests de réactivité individuels

Les tests de réactivité individuels sont opérés en fin de protocole, afin d’éviter tout impact des manipulations sur l’observation des expressions faciales. Ils consistent en une immobilisation de l’animal par l’expérimentateur, suivie d’un toucher de la ligne du dos depuis la zone cervicale jusqu’à la zone lombaire, puis d’un effleurement du pis. La constatation de vocalises, de coups et/ou d’une réaction d’évitement est consignée.

4. Signes indirects de maladie

À distance, puis de manière rapprochée, les signes dits indirects de maladie sont observés individuellement et notés selon un score établi par le protocole Awin (0 : signe absent, 1 : signe présent).

La présence de plusieurs signes cliniques est recherchée : abcès, boiterie d’un ou de plusieurs membres, jetage nasal et/ou oculaire, diarrhée, troubles neurologiques.

En outre, la qualité de l’écornage, l’état du poil et le score corporel sont également jugés de manière binaire : 0 (correct) versus 1 (incorrect). Plus précisément, concernant le score corporel, une note de 1 est attribuée à toute chèvre qui s’écarte du score jugé optimal au stade de production visé.

Ainsi, au total, neuf signes distincts sont notés. Le score global est défini comme la somme des scores attribués pour chaque signe, avec une note maximale de 9.

5. Expressions faciales

À l’issue des expériences menées dans les exploitations, les expressions faciales sont observées. Des clichés des deux profils et de la face des chèvres suivies individuellement sont ainsi réalisés dans les fermes, afin d’opérer l’examen des mimiques a posteriori (photos 2a à 2c).

Les unités anatomiques d’intérêt et les expressions faciales à considérer sont définies selon l’étude de McLennan et son équipe [8]. Ainsi, la région orbitaire, la joue, les oreilles, le profil mandibulaire et les naseaux font l’objet d’une observation détaillée (photos 3). Un score global est attribué par l’expérimentateur sur la base des clichés réalisés individuellement en exploitation. Ce score, appelé “score facial d’inconfort”, repose sur plusieurs éléments (tableau 2), similaires à ceux employés dans la démarche de McLennan en cheptel ovin [8]. L’absence de signe est ainsi affectée d’un score 0, un signe partiellement présent d’un score 1 et un signe présent d’un score 2 (photos 4 et 5). En complément de l’étude de McLennan, le port de tête et la profondeur des plis cutanés jouxtant les sillons nasaux sont évalués sans être notés (photo 6) [8].

6. Éléments de régie

Au terme du protocole utilisé en exploitation, une collecte des éléments de régie est opérée. Il s’agit à la fois de données propres à la conduite du lot et d’informations spécifiques à l’éleveur (tableau 3).

RÉSULTATS

1. Descriptif de la population suivie

Les troupeaux suivis dans le cadre de cette étude sont équitablement répartis entre les quatre catégories de cheptel en production définies préalablement selon leur taille. Les principales races représentées sont l’alpine chamoisée (64,4 % de l’effectif) et la saanen (24,4 %), loin devant l’anglo-nubienne, la toggenburg, la poitevine et les races croisées qui sont considérées comme minoritaires. En outre, 70 % des chèvres suivies sont des animaux de parité égale ou supérieure à 2. L’âge moyen du troupeau est de 4 ans en catégories 1 et 3, et de 3 ans en catégories 2 et 4. Dans plus de la moitié des élevages suivis, la conduite du troupeau caprin est assurée exclusivement par une femme. Un constat qui se vérifie d’autant plus lorsque la taille de l’élevage est petite (1 à 20 chèvres) à moyenne (21 à 50 chèvres). Le nombre d’années d’expérience de l’éleveur est corrélé à la taille du troupeau : plus l’effectif est important, plus l’expérience en élevage est grande.

Dans 40 % des cas, les chèvres ne disposent d’aucun accès à la pâture. Il s’agit quasi exclusivement des animaux issus des troupeaux de catégories 3 et 4. Dans ces mêmes effectifs, le temps de travail quotidien lié à l’activité d’élevage est en moyenne de 6,2 heures, alors qu’il est de 4 heures dans les troupeaux de catégories 1 et 2. En outre, 80 % des éleveurs qui disent passer du temps en compagnie de leurs animaux, en dehors de leur travail, sont détenteurs de 1 à 50 chèvres.

De manière uniforme, les troupeaux de plus de 101 chèvres ne disposent d’aucun stimulus ou autre dispositif d’enrichissement dans les loges (brosse, pneu, etc.). L’alimentation lactée des chevrettes y est systématiquement opérée à la louve.

Enfin, concernant l’observation des signes indirects de maladie, 76,7 % des effectifs caprins présentent un score total égal à 0 (somme des scores attribués pour chaque signe). Ce score total est égal à 1, 2 et 3 dans respectivement 19 %, 4 % et 0,3 % des cas.

2. Corrélation entre la réactivité collective et les éléments de régie

Expérimentateur statique

Il ressort de l’étude de corrélation entre les réponses aux tests de réactivité collectifs et les éléments de régie que le temps de latence au contact est d’autant plus court que le nombre de chèvres dans le lot est élevé. Une fois ce contact établi, il est par ailleurs durable, le temps de contact étant positivement corrélé à la taille de l’effectif. Le temps de contact de la première chèvre est en revanche d’autant plus court que l’âge moyen du troupeau, le nombre de personnes en contact physique avec lui et le temps passé par l’éleveur dans ses lots sont élevés.

A contrario, ce temps de contact est plus important dans les exploitations où les chèvres ne pâturent pas et où les chevrettes sont élevées à la louve.

Expérimentateur mobile

Les réactions d’évitement sont plus fréquentes dans les troupeaux où les animaux n’ont pas accès à la pâture et pour lesquels le temps de travail est élevé.

Objet statique

Aucune corrélation n’est mise en évidence.

3. Corrélation entre la réactivité individuelle et les éléments de régie

Seul l’âge moyen du troupeau est directement et positivement corrélé avec le pourcentage de chèvres réagissant aux manipulations opérées de manière individuelle. Ces réactions consistent par ailleurs exclusivement en un évitement et/ou des coups, sans vocalises enregistrées.

4. Corrélation entre les signes indirects de maladie et la réactivité (collective et individuelle)

Aucune corrélation n’est mise en évidence dans ce cadre.

5. Corrélation entre les signes indirects de maladie et les éléments de régie

Là encore, une absence de corrélation est rapportée.

6. Corrélation entre les expressions faciales et les éléments de régie

Le score facial d’inconfort est significativement plus élevé dans les troupeaux caprins n’ayant pas d’accès à la pâture, comme dans ceux qui ne bénéficient d’aucun stimulus dans les loges.

Enfin, la profondeur des plis cutanés jouxtant les sillons nasaux est significativement plus marquée dans les cheptels où le temps de travail est le plus élevé et où la surface disponible par animal est réduite.

7. Corrélation entre les expressions faciales et la réactivité (collective et individuelle)

Si les réponses aux tests de réactivité collectifs n’ont pu être corrélées aux expressions faciales et au score facial d’inconfort établi sur la base de celles-ci, il apparaît que les réactions individuelles de type “évitement” ou “coup” sont significativement associées à ce score ou à certaines mimiques faciales.

Ainsi, l’observation de coups lors du toucher du pis est significativement plus fréquente auprès de chèvres présentant un score facial d’inconfort plus élevé. En outre, une réaction d’évitement au toucher de la ligne du dos comme du pis est significativement plus souvent présentée par les chèvres dont les sillons nasaux sont épatés.

8. Corrélation entre les expressions faciales et les signes indirects de maladie

Aucune correspondance n’a pu être établie entre les deux.

DISCUSSION

Cette étude s’est attachée à juger de la pertinence des tests de réactivité (collectifs et individuels) et des observations d’expressions faciales comme outils révélateurs d’inconfort dans des troupeaux commerciaux caprins. Les données collectées sont confrontées à différents éléments de régie, liés à la conduite de troupeau et à l’exploitant lui-même.

Concernant le panel de troupeaux suivis, la dispersion de la population au sein des quatre catégories d’élevages permet à l’étude de bénéficier d’une réelle représentativité de la variabilité des conduites rencontrées en France. La régie de troupeau diffère ainsi nettement entre les cheptels de 1 à 100 chèvres par comparaison avec les exploitations de plus de 101 individus. Dans ces dernières, les principales caractéristiques à retenir sont une charge de travail élevée, l’absence de temps passé par l’éleveur avec ses animaux en dehors du travail, l’absence d’accès à la pâture et l’absence de stimulus ou d’autre moyen d’enrichissement du milieu dans les loges. A contrario, le fait de conduire des troupeaux à l’effectif réduit autorise un contact plus prolongé avec les chèvres et permet peut-être de disposer ainsi de temps pour enrichir leur milieu et leur quotidien.

Ces éléments distinctifs semblent impacter les réponses aux tests de réactivité collectifs. L’étude de corrélation entre ces réponses et les facteurs de régie vont dans un sens commun : les chèvres issues de grands troupeaux, sans accès à une pâture, sans stimulus à disposition sont des candidates au contact physique avec l’expérimentateur (temps de latence court, temps de contact prolongé). En revanche, dès que celui-ci se met en mouvement, les réactions d’évitement sont bien plus souvent observées que dans les troupeaux de taille plus modeste. Ces observations traduiraient-elles un besoin de contact, ou de satisfaire une curiosité naturelle, des caprins logés dans des conditions jugées trop homogènes ? C’est en tout cas une hypothèse sérieuse, susceptible d’être appuyée par les études démontrant l’ennui des chèvres dans un environnement pauvre et la meilleure qualité de la relation homme-animal dans les exploitations de plus petite taille [7, 10]. Enfin, si plusieurs éléments de régie semblent impacter les réponses aux tests de réactivité collectifs, peu d’entre eux influent sur la réactivité individuelle aux manipulations.

Le scoring des signes indirects de maladie n’a pu être corrélé avec aucun élément dans le cadre de cette étude, bien que l’impact de l’environnement et de la conduite d’élevage sur la prévalence des affections en cheptel caprin ait été démontré [9]. Le pourcentage de chèvres présentant un score total nul dans cette étude est tel qu’il suffit à expliquer l’absence de toute possibilité d’établir une quelconque corrélation.

L’utilisation du scoring des expressions faciales, tel qu’il est développé par McLennan dans les troupeaux ovins, est ici transposé chez la chèvre [8]. À partir d’unités anatomiques et de variables de scoring estimées comme semblables, un score facial d’inconfort a ainsi pu être établi. Celui-ci a volontairement été amputé du scoring de position de l’oreille chez l’anglo-nubienne et la croisée nubienne en raison du standard racial. Ce score facial d’inconfort est significativement plus élevé dans les troupeaux caprins logés dans un environnement jugé comme pauvre (absence de stimulus, pas d’accès à l’herbe), là où par ailleurs la réactivité collective s’en trouve aussi impactée. Il est également plus élevé chez les chèvres qui portent des coups à l’expérimentateur lorsque celui-ci effleure leur pis. En outre, des mimiques faciales bien précises sont associées à certains éléments, comme la profondeur des plis cutanés jouxtant les sillons nasaux avec la surface disponible, ou encore l’épatement des sillons nasaux avec les réactions d’évitement au toucher de la ligne du dos et du pis. Si McLennan et son équipe ont estimé la plupart de ces indicateurs chez le mouton comme des signes de douleur, ils sont utilisés chez la chèvre a minima comme des révélateurs d’inconfort [8]. Le protocole déployé dans cette étude ne peut présager de leur pertinence en tant que traducteurs d’un processus algique.

Conclusion

Cette étude démontre l’intérêt de l’évaluation du degré de réactivité du troupeau caprin vis-à-vis d’une personne statique et en mouvement, les expressions faciales étant utilisées comme des indicateurs d’inconfort. Il ressort notamment de ce travail que des chèvres issues d’exploitations à grands effectifs, élevées dans des conditions plus intensives, voient leur réactivité collective et leur score facial d’inconfort individuel impactés.

Références

  • 1. AWIN welfare assessment protocol for goats. 2015 https://air.unimi.it/retrieve/ handle/2434/269102/384790/ AWINProtocolGoats.pdf (document pdf en ligne), consulté le 10/09/2019.
  • 2. Battini M, Vieira A, Barbieri S et coll. Invited review: animalbased indicators for on-farm welfare assessment for dairy goats. J. Dairy Sci. 2014;97 (11):6625-6648.
  • 3. Battini M, Barbieri S, Vieira A et coll. Results of testing the prototype of the AWIN welfare assessment protocol for dairy goats in 30 intensive farms in Northern Italy. Ital. J. Anim. Sci. 2016;15 (2):283-293.
  • 4. Dalla Costa E, Minero M, Lebelt D et coll. Development of the horse grimace scale (HGS) as a pain assessment tool in horses undergoing routine castration. PLoS One. 2014;9 (3):e92281.
  • 5. Gleerup K. Identifying pain behaviors in dairy cattle. WCDS Advances in Dairy Technology. 2017;29:231-239.
  • 6. Mattiello S, Battini M, Andreoli E et coll. Avoidance distance test in goats: a comparison with its application in cows. Small Ruminants Res. 2010;91:215-218.
  • 7. Mattiello S, Battini M, De Rosa G et coll. How can we assess positive welfare in ruminants? Animals (Basel). 2019;9 (10):e758.
  • 8. McLennan KM, Rebelo CJB, Corke MJ et coll. Development of facial expression scale using footrot and mastitis as models of pain in sheep. Appl. Anim. Behav. Sci. 2016;176:19-26.
  • 9. Pezzanite L, Neary M, Hutchens T et coll. Common diseases and health problems in sheep and goats. Purdue Extension, University of Kentucky. https://www. extension.purdue.edu/extmedia/as/as-595-commondiseases.pdf (document pdf en ligne), consulté le 10/09/2019.
  • 10. Zobel G, Neave HW, Webster J. Understanding natural behavior to improve dairy goat (Capra hircus) management systems. Transl. Anim. Sci. 2019;3 (1):212-224.

Conflit d’intérêts

Aucun.

Points forts

→ Les tests de réactivité et les expressions faciales semblent être des traducteurs pertinents de l’inconfort chez la chèvre.

→ Le degré d’inconfort de l’animal est directement impacté par l’intensivité de la conduite d’élevage.

→ L’enrichissement de l’environnement d’élevage des caprins est un point pivot de l’optimisation de leur bien-être.

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