Fiche de synthèse - Le Point Vétérinaire n° 401 du 01/12/2019
Le Point Vétérinaire n° 401 du 01/12/2019

Dossier

Principes et sémiologie de l’IRM

Marion Fusellier-Tesson et coll.

→ L’IRM est un examen d’imagerie en coupe, non ionisant, qui utilise les propriétés magnétiques des protons contenus dans l’organisme pour constituer une image des structures anatomiques.

→ L’IRM fournit des images dans des plans de coupe choisis, ce qui permet de les aligner sur des structures anatomiques spécifiques.

→ L’IRM s’est imposée en médecine humaine pour l’exploration du système nerveux, mais également des tissus mous et des structures myo-arthro-squelettiques.

L’exploration des masses musculo-cutanées avec l’IRM

Nora Bouhsina et coll.

→ Grâce à son excellent contraste tissulaire, l’IRM est l’examen de choix pour décrire et cartographier les masses musculo-cutanées.

→ L’IRM est très sensible pour évaluer l’infiltration des tissus mous adjacents à une lésion, ce qui est particulièrement intéressant lorsqu’une exérèse est envisagée.

→ L’IRM permet d’établir un bilan d’extension local d’une tumeur musculo-cutanée.

L’exploration du grasset avec l’IRM

Alexis Bertrand et coll.

→ L’IRM permet d’explorer de façon non invasive les structures intra-articulaires du grasset.

→ L’IRM est particulièrement indiquée lors d’une suspicion de rupture partielle d’un ligament croisé, et pour l’évaluation des ménisques.

L’exploration de l’orbite avec l’IRM

Marion Fusellier-Tesson et coll.

→ Échographie, scanner et IRM sont complémentaires dans l’exploration des affections de l’orbite.

→ L’IRM est plus sensible et plus spécifique que le scanner pour explorer les lésions tissulaires de l’orbite, notamment du nerf optique.

→ Le scanner demeure plus intéressant pour établir un bilan des lésions traumatiques de la face.

L’exploration des cavités nasales avec l’IRM

Nora Bouhsina et coll.

→ L’IRM permet une bonne exploration des tissus mous des cavités nasales, tandis que le scanner offre une meilleure appréciation des structures osseuses environnantes.

→ L’IRM permet de différencier une accumulation de fluide dans la cavité nasale d’une inflammation de ses muqueuses.

→ Les corps étrangers, lorsqu’ils sont de petite taille, sont difficilement détectables à l’IRM.

→ La proximité des cavités nasales avec l’encéphale et les méninges permet d’évaluer une infiltration inflammatoire ou tumorale.

L’exploration de l’oreille avec l’IRM

Marion Fusellier-Tesson et coll.

→ La radiographie et l’échographie peuvent confirmer une atteinte de l’oreille moyenne, mais sont peu sensibles et non spécifiques.

→ L’IRM permet l’exploration simultanée de l’oreille interne, du tronc cérébral et du cervelet, ainsi que des émergences nerveuses associées.

→ L’IRM est la technique de choix dans l’exploration des syndromes vestibulaires.

L’apport de l’IRM dans la gestion d’abcès para-lombaires

Nora Bouhsina et coll.

→ Les causes principales des abcès musculo-cutanés sont les corps étrangers et les morsures.

→ La cartographie des fistules est indispensable pour une prise en charge chirurgicale adéquate des abcès chroniques récidivants.

→ L’imagerie en coupe, qui inclut l’IRM, est l’examen de choix pour explorer les abcès fistulisés récidivants.

→ La mise en évidence de corps étrangers par l’IRM est aléatoire, alors que le scanner est plus sensible.

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