Fiche de synthèse - Le Point Vétérinaire n° 397 du 01/07/2019
Le Point Vétérinaire n° 397 du 01/07/2019

Dossier

Introduction à la fluidothérapie : notions de physiologie appliquée

Maxime Cambournac

→ L’eau représente environ 60 % du poids corporel et se répartit en plusieurs compartiments.

→ L’effet osmotique d’un soluté va dépendre de la perméabilité à ce soluté de la paroi vasculaire ou de la membrane cellulaire selon les compartiments.

→ L’osmolalité des fluides physiologiques est dépendante des composants plasmatiques tels que le sodium, le potassium, le chlore, les bicarbonates, l’urée et le glucose.

→ La tonicité d’un liquide se réfère à sa capacité à créer une pression osmotique, et par extension à créer un mouvement d’eau d’un compartiment à un autre.

Ajuster la fluidothérapie à l’aide du monitorage clinique et instrumental

Anthony Barthélemy

→ Toute hypovolémie s’accompagne de signes cliniques particuliers.

→ Une hyperlactatémie signe une hypoxie cellulaire dont une des causes possibles est l’hypovolémie.

→ La pression artérielle systolique est diminuée en phase tardive d’hypovolémie.

→ Une diminution du rapport veine cave caudale/aorte (VCC/Ao) traduit une hypovolémie et une augmentation de ce rapport traduit une hypervolémie.

Établir un plan de fluidothérapie

Maxime Cambournac

→ L’hypovolémie se corrige par des boli de fluides : administration sur une durée restreinte (5 à 15 minutes le plus souvent) d’un volume de fluide (5 à 20 ml/kg).

→ Le déficit de fluide lors de déshydratation se calcule ainsi : % déshydratation × poids × 10 (en ml).

→ Les solutés glucosés sont des fluides hypotoniques.

→ La surcharge volumique est aussi délétère que l’hypovolémie.

Complications de la fluidothérapie

Maxime Cambournac

→ Une utilisation excessive et inappropriée des solutés de perfusion peut conduire à l’apparition d’une surcharge volumique.

→ Dans certaines conditions (choc septique, vascularite), l’œdème est dû à une altération de la paroi vasculaire.

→ Les poumons sont l’un des organes pour lesquels les effets indésirables de la surcharge hydrique sont les plus évidents (œdème pulmonaire aigu, syndrome de détresse respiratoire aigu).

→ Des troubles électrolytiques sont possibles. Ainsi, l’évaluation et le suivi des anomalies électrolytiques sont recommandés.

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