Dossier
→ L’eau représente environ 60 % du poids corporel et se répartit en plusieurs compartiments.
→ L’effet osmotique d’un soluté va dépendre de la perméabilité à ce soluté de la paroi vasculaire ou de la membrane cellulaire selon les compartiments.
→ L’osmolalité des fluides physiologiques est dépendante des composants plasmatiques tels que le sodium, le potassium, le chlore, les bicarbonates, l’urée et le glucose.
→ La tonicité d’un liquide se réfère à sa capacité à créer une pression osmotique, et par extension à créer un mouvement d’eau d’un compartiment à un autre.
→ Toute hypovolémie s’accompagne de signes cliniques particuliers.
→ Une hyperlactatémie signe une hypoxie cellulaire dont une des causes possibles est l’hypovolémie.
→ La pression artérielle systolique est diminuée en phase tardive d’hypovolémie.
→ Une diminution du rapport veine cave caudale/aorte (VCC/Ao) traduit une hypovolémie et une augmentation de ce rapport traduit une hypervolémie.
→ L’hypovolémie se corrige par des boli de fluides : administration sur une durée restreinte (5 à 15 minutes le plus souvent) d’un volume de fluide (5 à 20 ml/kg).
→ Le déficit de fluide lors de déshydratation se calcule ainsi : % déshydratation × poids × 10 (en ml).
→ Les solutés glucosés sont des fluides hypotoniques.
→ La surcharge volumique est aussi délétère que l’hypovolémie.
→ Une utilisation excessive et inappropriée des solutés de perfusion peut conduire à l’apparition d’une surcharge volumique.
→ Dans certaines conditions (choc septique, vascularite), l’œdème est dû à une altération de la paroi vasculaire.
→ Les poumons sont l’un des organes pour lesquels les effets indésirables de la surcharge hydrique sont les plus évidents (œdème pulmonaire aigu, syndrome de détresse respiratoire aigu).
→ Des troubles électrolytiques sont possibles. Ainsi, l’évaluation et le suivi des anomalies électrolytiques sont recommandés.