CARDIOLOGIE BOVINE
Avis d’expert
Florine Parsis*, Bérangère Ravary-Plumioën**
*SCP Seguin-Decante,
rue du Coulas, 48500 Banassac
**Hospitalisation grands animaux,
Pathologie des animaux de production,
ENV d’Alfort ENVA,
7, avenue du Général-de-Gaulle,
94704 Maisons-Alfort Cedex
L’échocardiographie permet d’objectiver la forme et l’ampleur des lésions. Un bourgeonnement valvulaire localisé a été le plus souvent observé.
→ Une étude rétrospective récente (79 dossiers analysés à l’École nationale vétérinaire d’Alfort sur 8 ans) permet d’illustrer ce que le vétérinaire peut attendre des examens complémentaires et tout particulièrement de l’échocardiographie dans le diagnostic clinique de l’endocardite bovine. Des lésions valvulaires ont été visualisées chez 66 % des bovins échographiés, avec une atteinte tricuspide dans 69 % des cas et mitrale dans 60 % des cas. Si l’autopsie peut donner des informations supplémentaires par rapport à l’échographie, en revanche, les examens sanguins (biochimie, hématologie) ne permettent que de suspecter la présence d’un processus infectieux ou inflammatoire chronique.
→ A recent retrospective study (79 files analysed at the National Veterinary School of Alfort over 8 years) illustrates what the veterinarian can expect from further examinations and especially echocardiography in the clinical diagnosis of bovine endocarditis valvular lesions were visualized in 66 % of cattle using ultrasonography, with tricuspid involvement in 69 % of cases and mitral involvement in 60 % of cases. Autopsy can provide further additional information in relation to ultrasonography. However, blood tests (biochemistry, haematology) only allow the suspicion of a chronic infectious or inflammatory process.