La lipidose hépatique chez le chat - Le Point Vétérinaire n° 383 du 01/03/2018
Le Point Vétérinaire n° 383 du 01/03/2018

Dossier

Comme le disait jadis le professeur Pouchelon, le seul traitement de la crise de foie, c’est l’eau d’Évian en comprimé » (sic). Autrement dit, dans la plupart des cas, il est illusoire d’espérer traiter une atteinte hépatique.

Mais ça, c’était avant !

Désormais, les progrès des examens complémentaires (notamment l’échographie) et la généralisation des cytoponctions, voire des biopsies, permettent un diagnostic plus précis et plus précoce, donc une possibilité de traitement.

C’est le cas de la lipidose hépatique du chat. La démarche fait désormais consensus et s’articule en trois temps : le diagnostic et l’identification des complications initiales ; la prise en charge thérapeutique de ces dernières ; l’alimentation entérale assistée. C’est la clé de la guérison de cette affection sévère et le plan de ce dossier, délibérément axé sur l’aspect pratique des choses. Ainsi, le chat, épaté, ne pâtit plus de l’hépatopathie.