Fiche de synthèse

L’épilepsie idiopathique : définition, classification et molécules

L’épilepsie idiopathique résulte d’une perturbation cérébrale paroxystique

provoquant des modifications de comportement.

L’épilepsie idiopathique est sans support lésionnel

et l’épilepsie structurelle est causée par une lésion intracrânienne ou une cause inconnue.

Les molécules essentielles du traitement

sont le phénobarbital, l’imépitoïne et le bromure de potassium.

Certaines spécialités humaines

sont utilisables sous certaines conditions.

Recommandations actuelles pour le traitement de l’épilepsie idiopathique

Le traitement de l’épilepsie est individualisé

et le propriétaire doit être impliqué dans le suivi du traitement.

Les molécules disposant d’une autorisation de mise sur le marché vétérinaire

permettent de traiter l’essentiel des cas.

Le phénobarbital et l’imépitoïne

sont, en général, les produits de première intention. Le bromure de potassium peut l’être. >

Une monothérapie est la règle

une polythérapie peut lui succéder dans certains cas y compris avec des spécialités humaines.

S’agissant d’une maladie chronique

, le suivi clinique et biologique doit être régulier et planifié.

Changements de traitements antiépileptiques et cas particulier du chat

Le changement d’antiépileptique s’opère lors

– d’intolérance à un produit ;

– d’apparition d’une contre-indication ;

– d’impossibilité d’assumer le coût par le propriétaire.

L’arrêt est possible par paliers

après 1 à 2 ans sans crise.

L’épilepsie idiopathique est rare

chez le chat contrairement à la secondaire.

Chez le chat, le traitement avec autorisation de mise sur le marché

comprend le phénobarbital et le diazépam.