Fièvre aphteuse : gare au cochon, suspectons ! - Le Point Vétérinaire expert rural n° 369 du 01/10/2016
Le Point Vétérinaire expert rural n° 369 du 01/10/2016

PERCEPTION DES DANGERS SANITAIRES EN ÉLEVAGE RURAL

Veille scientifique

Auteur(s) : Béatrice Bouquet

Fonctions : BVet
BP 20008
80230 Saint-Valéry-sur-Somme

Un bilan des questionnaires d’État sur la fièvre aphteuse (éleveurs bovins et vétérinaires sanitaires) en 2015 a été dressé. Il pourrait amener à repréciser certains risques et les obligations de la suspicion.

Le 8 mai dernier paraissait le rapport sur la campagne de visites sanitaires bovines (VSB) sur la fièvre aphteuse (FA). Les questionnaires étaient doubles pour cette édition 2015 : l’un à remplir avec l’éleveur par le vétérinaire sanitaire lors de la visite sanitaire bovine (à l’exception des engraisseurs et des centres d’insémination) ; l’autre destiné aux vétérinaires sanitaires dont au moins un élevage était tiré au sort pour une analyse sur le site de téléprocédure.

Terminés les sombres questionnaires sur papier carbone à la typographie ancestrale requérant l’usage de la loupe des débuts de la VSB ! Oubliées les photocopies de photos d’avortements qui ont épuisé l’encre des imprimantes des vétérinaires sanitaires (et leurs auxiliaires) l’année d’avant, pour un résultat indéchiffrable ! La succession de questions à choix multiples (QCM) permettait de cibler l’entretien sur les critères d’alerte de la FA et de définir l’attitude à avoir lors de suspicion. Car là est bien la difficulté pour cette maladie : y penser dès qu’il convient et réagir vite.

Pour la deuxième année d’affilée, l’analyse des résultats a été rendue publique. Elle est cette année signée par la Société nationale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV), dorénavant missionnée par la Direction générale de l’alimentation (DGAl) pour participer activement à l’animation de ces visites et à la valorisation des résultats, et de chercheurs de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et de l’École nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA). Avec en premier nom Soline Hosteing, vétérinaire épidémiologiste qui suit l’élaboration et la réalisation des protocoles de surveillance visant les maladies animales prioritaires pour l’État et les organismes professionnels, par le biais de ses missions au sein de la plate-forme d’épidémiosurveillance en santé animale (ESA). Également Éric Collin, président de la commission épidémiologie de la SNGTV, qui œuvre depuis de nombreuses années pour que le praticien reste un acteur pensant de l’épidémiologie animale, et ayant suivi une formation pratique sur la FA en 2012 au Kenya en collaboration avec l’équipe Commission européenne de lutte contre la fièvre aphteuse (EuFMD) de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Parmi les coauteurs se trouve aussi Gina Zanella, responsable de la cellule d’alertes FA à l’Anses de Maisons-Alfort, ainsi qu’une enseignante-chercheur de l’ENVA, Julie Rivière, et son étudiante en thèse, Noémie Raut.

Il en résulte 74 pages de présentation et d’analyse des résultats, dont sont extraites dans cet article quelques bribes, avec des pourcentages arrondis pour en faciliter la lecture [1].

Les éleveurs qui ont servi de base à l’analyse étaient ceux tirés au sort parmi les VSB à réaliser (6 % par département ou un minimum de 30 pour les petits départements). Les vétérinaires répondants sont ceux qui ont saisi sur le site Internet les questionnaires des éleveurs tirés au sort.

UNE CONNAISSANCE PARCELLAIRE CHEZ LES ÉLEVEURS

Les connaissances des éleveurs bovins français sur la FA en France restent parcellaires. La maladie rôde pourtant non loin de nos frontières, en particulier au Maghreb (épisodes en 2013 et en 2014). Les éleveurs ont cité à la faveur de la VSB 2015 certains symptômes de FA, mais pas tous. Surtout, globalement, ils ne sont pas conscients de la rapide contagiosité de l’affection, y compris vis-à-vis des autres espèces.

1. Contagiosité : sous-estimation

C’est le cochon qui a allumé la mèche du dernier épisode rapporté en Europe, ayant conduit à l’abattage de nombreux troupeaux de ruminants dans les îles Britanniques. Seule une grande moitié des éleveurs répondants citent la distribution de restes alimentaires aux cochons parmi les facteurs de risque. Cette pratique est d’ailleurs interdite en France. Le porc est le grand oublié des éleveurs bovins parmi les espèces qu’ils citent pour être sensibles à la FA, alors que 10 % des enquêtés déclarent en posséder… Que les exploitants élèvent ou non des cochons, la méconnaissance du risque lié à la proximité entre les deux espèces ou à la distribution de déchets alimentaires est identique (statistiquement).

De leurs lacunes, les éleveurs bovins sont conscients : plus des deux tiers pensaient ne pas être suffisamment informés sur la FA avant la visite.

Parmi les espèces sensibles, les éleveurs bovins citent les petits ruminants, et oublient les chameaux et les lamas (espèces encore rares). Ils peuvent tomber, en revanche, dans l’excès en étendant la sensibilité d’espèce aux volailles, aux chiens, aux chats, aux chevaux et aux ânes (photo 1).

Les éleveurs semblent assez sensibilisés aux risques d’introduction de la FA classiques et communs à d’autres maladies contagieuses dans l’élevage : contact étroit entre bovins, introduction d’un animal, transport par les professionnels, le vent, les véhicules, etc.

Un peu plus des deux tiers estiment que la maladie risque de réapparaître en France. Plus de la moitié se disent insuffisamment protégés. Les éleveurs laitiers dominent dans cette tendance.

L’échantillon d’élevage était représentatif des élevages bovins français (avec une majorité d’élevages allaitants naisseurs [2 677], suivis de près par 2 425 élevages laitiers naisseurs et juste après par les très petits élevages [1 724], puis les autres). Les critères d’affiliation typologique des élevages dans cette enquête sont ceux de l’Observatoire de la mortalité des animaux de rente [Omar].

2. Symptômes : à moitié connus

Dans le détail de l’analyse de la connaissance qu’ont les éleveurs des signes cliniques de FA, un petit biais de questionnaire est noté : salivation et boiteries étaient des réponses quasi fournies dans les premières questions du questionnaire, ce qui incitait les éleveurs à les citer ultérieurement (mais ils ne l’ont pas toujours fait).

Pour les autres signes, une petite moitié seulement d’entre eux citent la fièvre et un gros tiers mentionnent l’abattement et l’anorexie, ou encore les lésions sur le mufle (figure 1). La majorité mentionne néanmoins au moins deux signes majeurs (82,5 %).

Moins de 10 % n’ont aucune idée de l’expression clinique de la FA.

3. Marche à suivre : attentisme

La plupart des éleveurs (70,3 %) estiment que la FA met quelques jours à s’étendre à tout un élevage à partir d’un cas. Seulement 16,8 % répondent correctement : « Quelques heures. »

Un peu moins de 10 % ne contacteraient pas systématiquement leur vétérinaire en cas d’observation de symptômes non rattachés à une maladie habituelle de l’élevage, la plupart du temps parce qu’ils préfèrent attendre l’évolution des signes cliniques (90,4 %). Dans environ la moitié des réponses, ils n’appellent pas le vétérinaire car :

– ils ne pensent pas à une maladie contagieuse en premier lieu ;

– ils trouvent le risque de FA “exotique” ;

– le réflexe de traiter avant de diagnostiquer est bien ancré ;

– « Le véto, c’est cher… »

Les réponses à une question du questionnaire n’ont pas fait l’objet d’une analyse car elles ne devaient pas être saisies par les vétérinaires sur le site de téléprocédure. La question est la suivante : « Savez-vous ce qui se passe après avoir appelé le vétérinaire pour une vache présentant des symptômes évocateurs de fièvre aphteuse ? » Cela aurait pourtant pu éclairer l’analyse du comportement des éleveurs.

LE VÉTÉRINAIRE SANITAIRE S’EST MIS À LA PÉDAGOGIE

Les vétérinaires interrogés (1 853 réponses) étaient ceux dont les élevages ont été tirés au sort pour que leurs réponses à la VSB soient saisies dans le site Internet (un ou plusieurs d’une même structure dans le cas où plusieurs élevages d’une même structure étaient tirés au sort et que plusieurs praticiens étaient amenés à saisir les réponses).

Ils ont, pour la grande majorité d’entre eux, apprécié la VSB cette année, dans son contenu, mais aussi dans sa forme, malgré quelques remarques constructives.

1. Forme et thème plébiscités

À la question sur l’utilité de cette campagne de VSB, 91 % de “oui” ont été récoltés. Parmi les rares mécontents se trouvent surtout des vétérinaires à faible activité rurale. Les évolutions de forme de la VSB et l’habitude prise d’être les pédagogues sanitaires en élevage bovin portent leurs fruits.

Les vétérinaires étaient invités à donner leur ressenti de façon très libre pour ceux qui le souhaitaient, et les commentaires saisis étaient pour la plupart positifs, alors que ce type de demande encourage généralement les commentaires négatifs. Thème, contenu et format ont plu.

La forme QCM, très répandue chez les Anglo-Saxons, semble entrer dans les mœurs françaises. Elle est jugée rapide et simple par une majorité de participants (photo 2). Les éleveurs ont apprécié de pouvoir constater par eux-mêmes leurs erreurs. Toutefois, quelques réfractaires lui reprochent la possibilité de “triche” par lecture des réponses précochées au-dessus de l’épaule du vétérinaire.

Le thème FA a suscité beaucoup d’engouement, en particulier pour les jeunes éleveurs (et les jeunes vétérinaires), en raison de l’ancienneté du dernier foyer (2001) et d’un thème sur une maladie, bien délimité et permettant ainsi d’aborder des aspects pratiques (clinique, marche à suivre). Certains vétérinaires auraient toutefois préféré des affections présentes sur le territoire, comme la fièvre catarrhale ovine (FCO), la diarrhée virale bovine (BVD) ou encore la tuberculose. La FA a pu être jugée trop exotique.

2. Définition claire, qualifications diverses, mais suspicions… rares

Les vétérinaires sanitaires entendent tenir compte du contexte pour mettre en œuvre leur suspicion, alors que la réglementation ne le leur demande pas.

Face à une photo de lésion buccale devant faire penser à la FA, seulement une importante moitié d’entre eux ont indiqué qu’ils auraient appelé la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) en l’absence de cas dans l’Union européenne (UE). 88 % le feraient si l’UE n’était plus indemne. Or, selon la réglementation, ils devraient appeler la DDPP face à des signes suspects, sans tenir compte du contexte (figure 2).

Si les vétérinaires sanitaires trouvent majoritairement (80 %) la définition d’un “cas suspect” de FA claire, ils ne se rangent pas derrière l’obligation de déclarer tout cas suspect.

Certains critiquent la procédure de suspicion pour sa lourdeur, sa complexité et la contrainte inhérente, d’autres ne la connaissent pas bien. Elle est parfois jugée stressante, théorique, longue et mal rémunérée. En comparant deux à deux les adjectifs antagonistes, les auteurs du rapport soulignent que le positif l’emporte. Cependant, la procédure a été davantage perçue comme lourde et complexe que simple et facile, et aussi plus stressante que sécurisante.

Qu’ils trouvent ou non la définition d’un cas claire, les confrères plébiscitent le recours à un pair pour conforter une suspicion avant de faire une déclaration à la DDPP (système de référent né à l’époque de l’encéphalopathie spongiforme bovine [ESB]). Ceux qui le demandent sont aussi ceux qui réclament un cycle de formation sur le sujet. Concernant un exercice de simulation, trois quarts des vétérinaires sanitaires sont prêts à y participer (tous les 2 à 3 ans). Le manque de temps explique cette relative frilosité du quart restant (ou le départ en retraite prochain, sans oublier la faible proportion de l’activité rurale).

Les vétérinaires “reconnaissent” globalement bien les lésions sur les photos de FA (90 %, 83 %). En revanche, ils ne suspectent pas l’affection lorsqu’il est possible de se tromper (maladies du diagnostic différentiel “lésions buccales” : BVD et stomatite papuleuse dans les cas présentés). Du moins en premier lieu. Car certains l’ajoutent paradoxalement à la liste du diagnostic différentiel.

Les vétérinaires qui ajoutent la FA à la liste du diagnostic différentiel ont à leur actif l’inventaire le plus long (par exemple 45 entités contre 26 citées pour une photo) : le “pinailleur” est aussi le plus grand “suspecteur” (figure 3).

La BVD et, dans une moindre mesure, la FCO sont les deux maladies citées le plus souvent dans le diagnostic différentiel des photos de FA comme de BVD proposées (photo 3). Tout complément de formation sur la FA ne peut omettre une réflexion sur ces deux affections bien plus fréquentes (cela n’est pas dit dans le rapport).

UNE VSB CONSTRUCTIVE

Certains vétérinaires se verraient bien aller plus loin dans la pédagogie, demandant que la VSB ait un support plus technique. Un compromis est à trouver selon les auteurs du rapport : « Les retours parfois contradictoires soulèvent l’importance d’arriver à trouver un juste équilibre entre longueur et concision du questionnaire, contenu technique riche mais également accessible, sujet d’intérêt collectif mais où chacun s’y retrouve […]. »

1. Un interrogatoire qui a fait progresser

Plus des deux tiers des éleveurs pensaient ne pas être informés sur la FA avant la VSB 2015. Une importante moitié d’entre eux déclaraient appeler leur vétérinaire s’ils voyaient une vache qui boite et salive. Plus de 40 % n’étaient pas certains de le faire ou ne le feraient jamais. À l’issue de cette visite, plus de 90 % ont déclaré qu’ils appelleraient.

Selon les auteurs du rapport, des éléments méconnus des éleveurs devraient être développés dans les cursus de formation à venir à leur intention. Cela pourrait se faire à l’occasion de nouvelles visites sanitaires (avec un effet de répétition dans le temps). D’autres déclinaisons sont aussi imaginables, suggèrent ces auteurs (réunions organisées par les groupements de défense sanitaire [GDS]/vétérinaires avec des supports de présentation à mettre à disposition).

Les messages prioritaires en seraient :

– les porcs sont une espèce sensible, qui peut amplifier fortement la maladie ;

– il ne faut pas donner de déchets alimentaires (anciennement baptisés “eaux grasses”) aux porcs (c’est interdit en France) (photo 4) ;

– la maladie diffuse très rapidement. Il convient de contacter son vétérinaire dès les premiers symptômes évocateurs, sans attendre leur évolution.

Autre forme de sensibilisation imaginée : faire participer les éleveurs aux exercices d’urgence FA, régulièrement organisés, pour qu’ils visualisent l’urgence d’une suspicion et la dangerosité de la situation de suspicion en termes de contagiosité (avec une diffusion de la photo dans la presse dédiée aux éleveurs).

2. Des progrès à faire en biosécurité

À l’analyse des réponses éleveurs, les progrès à faire en biosécurité se font jour au-delà du risque FA. Nombre d’éleveurs ont des pratiques à risque pour cette affection (tableau).

Les auteurs estiment qu’« une des raisons à [la] non­suspicion ou non-déclaration de suspicion pourrait être la difficulté pour le vétérinaire de rester dans une démarche de suspicion (en tant que vétérinaire sanitaire et sentinelle) alors que celui-ci est habituellement dans une démarche de diagnostic (praticien) ».

Lors d’une récente formation réglementaire sur la rage pour les vétérinaires sanitaires, il a été suggéré de ne pas appeler la DDPP lorsque le contexte incite au doute et expliqué que les DDPP ne peuvent pas engloutir leur budget dans des analyses sur encéphale. Les “économies nationales”, largement médiatisées, expliqueraient-elles que le vétérinaire sanitaire hésite à suspecter la FA alors qu’il en connaît les symptômes de suspicion. Cet élément n’est pas évoqué dans le rapport. Prêt à affiner son sens diagnostique apparemment déjà bien affûté (se former), sa réactivité (participation aux simulations), et à organiser son maillage (référents), le vétérinaire sanitaire ne semble pas actuellement disposé à être le petit soldat d’une suspicion de masse, aveugle et incongrue.

Les vétérinaires sanitaires pourraient bénéficier d’une remise à niveau : « La mise en place de cycles de formation pratique sur la FA (suspicion, confirmation) participerait à la (re) sensibilisation des vétérinaires, en particulier ruraux, à cette maladie exotique. Par ailleurs, ce type de formation pratique permettrait de rappeler au vétérinaire sanitaire qu’il joue dans le cadre de la FA, comme dans le cadre des autres dangers sanitaires de catégorie1, un rôle de sentinelle, qui doit pouvoir s’arrêter à un stade de suspicion ; rôle différent de son rôle habituel de praticien qui doit habituellement poser un diagnostic pour un service particulier à l’éleveur. »

De façon plus réaliste, il est « envisagé un dispositif permettant un échange direct entre le vétérinaire praticien et des vétérinaires formés à la reconnaissance de la maladie, voire deux niveaux de suspicion, en ajoutant donc une étape intermédiaire : celle du signalement, qui ne provoquerait pas autant de contraintes pour l’éleveur que la suspicion réglementaire actuelle ».

Autre amélioration évoquée : la sensibilisation des éleveurs. La VSB pourrait rebondir sur une formation collective animée, de façon à ancrer les éléments brièvement entraperçus via le QCM éleveur de la visite.

Les prochains thèmes retenus pourraient concerner plusieurs espèces dans le cas de problématiques communes, et il est souhaité que le choix se fasse en concertation avec ceux qui sont parties prenantes. Les vétérinaires sanitaires les veulent « d’actualité, proches des préoccupations des éleveurs, avec un sujet bien délimité ». Le contenu ne doit pas être trop théorique. Des aspects pratiques, notamment cliniques et opérationnels, sont attendus. Le questionnaire devra être concis tout en étant riche d’informations techniques et descriptives (d’aspects cliniques ou de procédures). Cette demande a été exprimée par une part importante des vétérinaires échantillonnés.

À l’avenir, le format du questionnaire est souhaité court et ciblé pour assurer une attention continue de l’éleveur. Facile à manier par le vétérinaire, il est voulu assez ludique ou pratique pour en faciliter la compréhension et s’assurer de l’intérêt de l’éleveur.

Conclusion

Ainsi, les progrès du vétérinaire praticien rural dans le domaine de la communication et sa volonté d’être utile à l’éleveur pour la santé de l’élevage au quotidien portent leurs fruits jusque dans les fonctions les plus traditionnelles du praticien : les missions sanitaires pour la surveillance des maladies réglementées. Le rapport VSB FA 2015 témoigne d’une volonté vétérinaire constructive dans un univers sanitaire menaçant pour l’élevage bovin.

Références

  • 1. Hosteing S, Raut N, Zanella G et coll. Visite sanitaire bovine en France métropolitaine, campagne de 2015. La fièvre aphteuse. Analyse d’un échantillon de visites. Éd. Anses SNGTV, Paris. 2016:73p.

Conflit d’intérêts

Aucun.

Points forts

→ Qu’ils trouvent ou non la définition d’un cas claire, les confrères plébiscitent le recours à un pair pour conforter une suspicion avant de le déclarer à la direction départementale de la protection des populations.

→ Le vétérinaire sanitaire est encouragé à distinguer la “démarche de suspicion” du diagnostic.

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