Résistances aux anthelminthiques : à l’orée des chemins - Le Point Vétérinaire expert rural n° 367 du 01/07/2016
Le Point Vétérinaire expert rural n° 367 du 01/07/2016

PARASITOLOGIE BOVINE

Avis ’expert

Auteur(s) : Christophe Chartier

Fonctions : L’UNAM Université, Oniris,
École nationale vétérinaire,
agroalimentaire et de l’alimentation
Nantes-Atlantique, UMR BioEpAR,
BP 40706,
44307 Nantes
christophe.chartier@oniris-nantes.fr

Face au risque de développement de la résistance des strongles digestifs chez les bovins en France, une reconsidération des pratiques de traitement anthelminthique est urgente.

Lors du Forum européen de buiatrie en octobre 2015 à Rome, des parasitologues de différentes nationalités ont donné un aperçu de l’actualité des résistances aux anthelminthiques chez les bovins à la faveur des séances plénières ou des symposiums.

Nous revenons ici sur quelques aspects de cette problématique, à l’échelle du praticien, à la lumière des données issues d’autres espèces, d’autres pays, voire d’autres continents, en interrogeant l’un des intervenants [1].

Cet article concerne les strongles digestifs des bovins.

Y A-T-IL DES RÉSISTANCES AUX ANTHELMINTHIQUES CHEZ LES BOVINS ?

Si la situation dans l’hémisphère Sud est déjà fortement dégradée (Nouvelle-Zélande, Argentine, Brésil), le constat est moins alarmant sous nos latitudes. Les travaux récents de Geurden et coll. dans des troupeaux bovins laitiers?de plusieurs pays d’Europe le soulignent : les anthelminthiques de type lactones macrocycliques manquent d’efficacité dans un certain nombre d’élevages laitiers “tout-venant”. En France, un élevage sur huit présente une résistance à l’ivermectine et trois sur huit à la moxidectine [3]. Ces résultats obtenus dans le Grand Ouest montrent clairement une résistance aux anthelminthiques, mais l’ampleur de ce phénomène au niveau national est impossible à évaluer.

Une étape de confirmation permettrait de confirmer formellement la résistance, de préciser son intensité et les espèces de strongles impliquées. Elle consiste à infester expérimentalement les bovins avec les parasites de l’élevage suspect, puis à réaliser des comptages de vers post-mortem chez les animaux traités et témoins.

QU’EN EST-IL DE L’ÉLEVAGE ALLAITANT ?

Les premiers constats originaux obtenus chez les bovins par coproscopie doivent être poursuivis dans un premier temps en élevage bovin laitier où le risque d’émergence pourrait être plus important. En élevage allaitant, des signalements de résistance aux anthelminthiques ont déjà été réalisés en Écosse, mais les données sont moins abondantes. Dans cette dernière filière, le risque de résistance est considéré comme plus faible en raison d’une moindre pression anthelminthique (moindre course au gain moyen quotidien [GMQ]), d’une meilleure acquisition de l’immunité et d’un mélange fréquent des classes d’âge (dilution) dans des systèmes globalement extensifs [2]. Les données sur l’efficacité des benzimidazoles chez les bovins en Europe, bien qu’encore plus rares, suggèrent une absence de résistance. Toutefois, une enquête d’envergure sur la résistance à l’égard de cette famille est nécessaire en France.

À QUOI SE HEURTENT LES TRAVAUX EN FILIÈRE BOVINE ?

Les travaux ne sont pas aussi aisés qu’en élevage de petits ruminants car les niveaux d’excrétion parasitaire sont beaucoup plus faibles : souvent inférieurs à 100 œufs par gramme (opg), contre plusieurs centaines classiquement chez les petits ruminants. Cela rend l’interprétation des tests de réduction d’excrétion fécale post-traitement délicate, d’une part, et la récupération de parasites “résistants” pour une étape de confirmation par inoculation expérimentale particulièrement difficile, d’autre part. Quelques confirmations expérimentales de résistance aux anthelminthiques ont été réalisées chez les bovins en Europe. Cependant ces travaux restent rares.

COMMENT INTENSIFIER LA SURVEILLANCE COPROSCOPIQUE ?

Le test d’excrétion fécale reste actuellement le seul validé chez les ruminants pour objectiver la résistance des helminthes aux trois familles d’anthelminthiques simultanément (benzimidazoles [BZD], lévamisole, lactones macrocycliques). Pour les lactones macrocycliques (famille la plus surveillée en pratique bovine), ce test est le seul réalisable sur le terrain (le second étant l’infestation expérimentale suivie de traitement puis d’abattage).

La bonne réalisation du test d’excrétion fécale chez les bovins impose :

– de disposer d’effectifs suffisants (15 animaux par groupe de traitement), mais les études sur bovins coûtent cher, les lots sont généralement petits et les difficultés de manipulations réelles dans cette espèce ;

– de choisir des animaux jeunes, c’est-à-dire de première saison de pâturage, lorsque l’excrétion coproscopique est à son maximum (le plus souvent quelques mois après la sortie), de sélectionner les animaux les plus forts excréteurs. Les niveaux d’excrétion restent parfois très faibles même dans ces circonstances (objectif : excrétion individuelle ≥ 100 opg) (photo 1) ;

– de recourir à des techniques coproscopiques plus sensibles au laboratoire, mais qui sont plus longues à réaliser et demandent parfois un matériel spécifique (technique Flotac®, technique de Wisconsin).

OÙ EN SONT LES OUTILS PCR ?

Sur les outils de génétique moléculaire, il y a une vraie attente : certains tests PCR (polymerase chain reaction) existent notamment pour les BZD. Pour cette famille de molécules qui sont ovicides, le test d’éclosion des œufs au laboratoire offrait déjà une possibilité “simple” et standardisée de détection de la résistance. En revanche, chez les bovins, où la résistance aux BZD n’est peut-être pas le principal problème, l’absence d’outils PCR validés sur le terrain (polyparasitisme) pour détecter les résistances aux lactones macrocycliques est un vrai obstacle pour connaître l’ampleur du phénomène.

QUELLES PISTES POUR ANTICIPER L’ÉMERGENCE DE RÉSISTANCES ?

L’objectif est de réduire la pression de sélection exercée par l’anthelminthique sur la population de parasites. Les trois piliers d’une prévention d’émergence de la résistance sont la réduction d’utilisation des anthelminthiques, le maintien d’une population parasitaire en position refuge (stades libres dans le milieu extérieur et stades adultes chez les animaux non traités) et la rotation de molécules, comme l’analyse de la situation chez les petits ruminants l’a montré. Nous ne disposons pas d’information spécifique sur des facteurs de risque particuliers en ce qui concerne la résistance chez les bovins.

RÉDUIRE LE NOMBRE DE TRAITEMENTS, MAIS COMMENT ?

Avec davantage de diagnostics ! Les traitements effectués par habitude, par convenance (pour on) , par opportunité (manipulation des animaux) doivent disparaître au profit du traitement raisonné s’appuyant sur une analyse de risque au niveau du lot et/ou de l’individu. Il convient d’appuyer une décision thérapeutique sur des coproscopies, des dosages de pepsinogène ou d’anticorps anti-Ostertagia, les systèmes experts, ou tout autre outil permettant de cibler le groupe, l’animal et le moment “utiles” (photos 2 et 3).

Cibler les animaux les plus parasités (les moins résistants) ou ceux qui souffrent le plus du parasitisme (les moins résilients) est une possibilité permettant de créer une population parasitaire refuge, c’est-à-dire une population parasitaire non soumise à la pression de sélection (animaux non traités). Que ce soit pour des vaches adultes ou des génisses de première saison de pâturage, nous cherchons à définir des indicateurs, voire des seuils de traitement au niveau du groupe ou de l’individu fondés respectivement sur des critères de risque et de production (lait, croissance) pour un modèle de production donné comme les troupeaux laitiers du Grand-Ouest (encadré, photo 4).

COMMENT CONVAINCRE LES ÉLEVEURS DE?TRAITER MOINS ?

Le traitement sélectif s’appuie sur une réalité biologique que les éleveurs ont bien en tête : pour un niveau d’exposition donné, il est logique de “réserver” l’anthelminthique aux animaux les moins performants.

L’approche coût-bénéfice doit davantage être mise en avant pour l’éleveur : à court terme pour la réduction de dépenses en antiparasitaires, à moyen terme pour promouvoir l’immunité des jeunes bovins et assurer une bonne lactation ultérieure, et à long terme pour préserver l’efficacité des molécules. Seuls les deux premiers points sont probablement appréhendables par l’éleveur. À l’inverse, le traitement sélectif s’accompagne d’un risque de ne pas traiter certains animaux qui le méritent, les indicateurs n’étant pas sensibles à 100 %. Les études de terrain doivent démontrer le bien-fondé économique de cette stratégie car la tendance est aux approches surprotectrices avec une recherche du meilleur GMQ et d’une plus grande précocité pour la première insémination artificielle (IA).

QUELLES MODALITÉS DE ROTATION DE MOLÉCULES ?

Il existe un intérêt, illustré par la modélisation, à changer de familles de molécules afin de diminuer la pression de sélection. Utiliser la même famille d’anthelminthiques sans alternance a été sans nul doute à l’origine du développement des résistances aux benzimidazoles chez les petits ruminants. Le rythme de rotation le plus efficace (à chaque traitement, annuellement, tous les 5 ans) n’est pas déterminé car le phénomène de résistance apparaît inéluctablement dès lors que des anthelminthiques sont utilisés. La rotation peut également être dictée par les interdictions en lien avec les résidus (molécules à n’utiliser qu’en dehors de la production laitière, etc.).

Réserver une famille de molécules aux seuls traitements à l’introduction (quarantaine) paraît très pertinent, sachant que la résistance “s’achète” avec les animaux qui hébergent des vers résistants. L’usage du monépantel en France chez les petits ruminants pourrait, par exemple, s’envisager ainsi. Un traitement de quarantaine doit cependant être associé à une remise des animaux traités sur des parcelles contaminées afin de diluer les éventuels parasites ayant survécu au traitement.

Combiner les molécules entre elles est une solution pratiquée à grande échelle dans l’hémisphère Sud. Il est difficile d’évaluer le rapport bénéfice/risque des associations d’anthelminthiques lorsque des résistances à l’égard de ces molécules ne sont pas encore apparues. La modélisation, là encore, tend à accréditer ces approches, mais la sélection de vers birésistants est un risque majeur. Notons que des strongles digestifs birésistants ont déjà été mis en évidence chez les caprins en France (BZD-lévamisole).

EXISTE-T-IL SUFFISAMMENT DE MOLÉCULES À NOTRE DISPOSITION ?

Il n’existe actuellement que trois familles strongylicides à large spectre qui sont apparues dans les années 1960 pour les benzimidazoles et les imidazothiazoles, et 1980 pour les lactones macrocycliques. Le monépantel (2007) a constitué une vraie nouveauté, disponible, 2 ans avant l’Europe, en Australie et en Nouvelle-Zélande. La molécule n’est autorisée que chez les ovins allaitants (Zolvix®). Des cas de résistance vis-à-vis de cette molécule ont cependant été vite signalés chez les ovins et les caprins, notamment dans l’hémisphère Sud.

Il existe des strongylicides appartenant à d’autres familles (nitroxinil et closantel qui sont également des douvicides), mais leur spectre est plus étroit (strongles hématophages) et ils ne représentent pas une solution alternative aux trois familles citées précédemment pour les bovins (pas d’Haemonchus chez les bovins en France, contrairement aux zones tropicales).

COMMENT VIVRE AVEC LE RISQUE DE RÉSISTANCES ?

Les nouvelles molécules ne vont pas résoudre les problèmes de résistance actuels ou à venir. La ressource anthelminthique est ainsi très limitée en réalité. Traiter mieux veut dire traiter plus durablement et moins, ce qui peut entraîner une baisse de productivité chez quelques animaux (ceux non reconnus par les indicateurs).

D’autres leviers que le recours exclusif aux anthelminthiques peuvent être actionnés?pour optimiser le contrôle du parasitisme : recours à d’autres techniques d’alimentation (affouragement en vert, supplémentation, etc.), sélection génétique (à l’étude chez les ovins), gestion des parcelles, dates de sortie-rentrée, chargement, rotations, fauches, mises en repos, pâturage mixte (avec équidés, petits ruminants). En élevage bio, ces approches sont d’ores et déjà bien développées : le parasitisme y est ainsi maîtrisé avec un recours très limité aux traitements anthelminthiques conventionnels.

EXISTE-T-IL UNE DÉMARCHE D’INTERVENTION ?

L’accent a été mis sur la sensibilisation au risque de résistances aux anthelminthiques en élevage bovin, mais il n’existe pas actuellement à l’échelle du praticien de marche à suivre prédéfinie. Une moindre efficacité des anthelminthiques, voire une résistance, doit au préalable être objectivée et faire l’objet d’une déclaration de pharmacovigilance. Toutefois, cette mise en évidence sur le terrain (réduction coproscopique) ne peut pas être confirmée facilement par une analyse de laboratoire comme dans le cas des antibiotiques. Il n’existe pas actuellement de réseau de surveillance des résistances aux anthelminthiques, comme le Résapath de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pour les antibiotiques. Les données disponibles restent finalement celles des enquêtes ou des signalements publiés (y compris en petits ruminants).

Au cas par cas, les firmes pharmaceutiques concernées peuvent apporter leur aide opérationnelle, jouant le rôle d’interface avec le laboratoire pour le diagnostic et apportant une aide financière, motivées par un désir de maintien des connaissances sur leur produit.

Du côté des professionnels, alors qu’il existe des enjeux de productivité à long terme, cette problématique reste assez ignorée en élevage bovin, aussi bien allaitant que laitier, pour les strongles digestifs comme pour la grande douve (problème de la résistances au triclabendazole). Cette situation est à l’évidence en rapport avec une méconnaissance des informations disponibles et accessibles sur le sujet.

Conclusion

Globalement, la résistance aux anthelminthiques en élevage bovin n’est pas suffisamment perçue par l’ensemble de la filière (éleveurs et vétérinaires) comme une problématique en émergence, peut-être en raison de son aspect plus discret qu’en élevage ovin. Cooperia (strongle de l’intestin grêle) est en effet le parasite résistant qui est le plus souvent mentionné dans les enquêtes et son pouvoir pathogène ainsi que son impact clinique sont probablement limités. Le développement d’une résistance avec Ostertagia (strongle de la caillette), déjà signalée en Europe, pourrait impacter davantage les troupeaux.

Différents éléments laissent à penser que la résistance aux anthelminthiques existe en élevage bovin depuis plusieurs années et qu’elle est amenée à se développer. Il conviendrait de mieux l’évaluer dans cette espèce (distribution géographique, molécules et nématodes impliqués) afin de mettre en place rapidement des mesures pour en limiter l’impact.

Références

  • 1. Chartier C, Chauvin A, Ravinet N. Anthelmintic resistance in gastrointestinal nematodes of cattle: towards a needed paradigm shift. European Buiatrics Forum, Roma, Italy.14-16 October 2015:43-51.
  • 2. Coles GC. Cattle nematodes resistant to anthelmintics: why so few cases? Vet. Res. 2002;33:481-489.
  • 3. Geurden T, Chartier C, Fanke J et coll. Anthelmintic resistance to ivermectin and moxidectin in gastrointestinal nematodes of cattle in Europe. International J. Parasitology: Drugs and Drug Resistance. 2015;5:163-171.
  • 4. Merlin A, Chauvin A, Madouasse A et coll. Explaining variability in first season grazing heifer growth combining individually measured parasitological and clinical indicators with exposure to gastrointestinal nematode infection based on grazing management practices. Vet. Parasitol. 2016;225:61-69.
  • 5. Ravinet N, Bareille?N, Lehebel?A et coll. Change in milk production after treatment against gastrointestinal nematodes according to grazing history, parasitological and production-based indicators in adult dairy cows. Vet. Parasitol. 2014;201:95-109.

Conflit d’intérêts

Aucun.

ENCADRÉ
Quelles études en France sur les traitements sélectifs ?

Si en élevage de petits ruminants (caprin en particulier), il existe de nombreux travaux dans le domaine du traitement sélectif, les études sont plus récentes chez les bovins avec la recherche d’indicateurs de traitements individuel mais aussi de groupe.

→ Indicateurs chez les adultes. Le traitement de rentrée vis-à-vis des strongles (hors problématique de bronchite vermineuse) peut être considéré comme une exception, et non comme une règle : à envisager chez les vaches de première et de seconde lactation et dans les troupeaux où le temps de contact effectif avec les parasites au stade génisse est inférieur à 8 mois (c’est-à-dire avec une seule saison de pâturage ou lors d’un recours excessif aux anthelminthiques pendant la phase d’élevage) et lorsque le niveau d’anticorps (ratio de densité optique [RDO] obtenu en ELISA) vis-à-vis d’Ostertagia sur lait de tank est supérieur à une valeur seuil (dans l’étude de Ravinet et coll. en 2014, ce seuil est à 0,7) [5]. Ces indicateurs ont été déterminés lors de suivis en conditions de terrain dans une vingtaine de troupeaux laitiers du Grand Ouest et font l’objet d’une validation à grande échelle dans une centaine de troupeaux répartis dans différentes régions.

En élevage allaitant, l’utilisation de ces résultats reste plus théorique car les problématiques sont très différentes en termes de mélange de générations, de vitesse de croissance, de pression antiparasitaire. Dans cette production, les travaux manquent en France et en Europe.

→ Indicateurs chez les jeunes bovins. Les anthelminthiques restent l’outil principal, voire exclusif mis en œuvre pour le contrôle des strongles gastro-intestinaux (SGI) des jeunes bovins au pâturage. Leur rationalisation passe par le développement d’indicateurs permettant de cibler les interventions sur les lots ou les animaux les plus infestés ou souffrant le plus des infestations. L’étude de Merlin et coll. (2016) a mis en évidence l’intérêt d’un indicateur simple, la croissance (GMQ) pendant la première saison de pâturage, pour repérer les animaux les plus parasités [4]. Au préalable, le type de conduite de pâturage des génisses (mois de sortie, supplémentation, durée du pâturage) a permis de distinguer les lots en trois niveaux d’exposition aux SGI (faible, moyen, fort). La variabilité du GMQ individuel a été expliquée par des paramètres individuels (sérologie ELISA-Ostertagia et score de diarrhée) ainsi que par des paramètres de groupe (niveau d’exposition). Une corrélation négative entre le GMQ et le parasitisme (ELISA-Ostertagia) a été retrouvée uniquement dans les groupes moyennement ou fortement exposés. Ces résultats indiquent qu’un repérage des lots à risque, à partir de la conduite au pâturage, et des animaux parasités, sur leur croissance, est possible dans la perspective d’un traitement anthelminthique sélectif. Des travaux se poursuivent sur l’utilisation des seuils du GMQ, la caractérisation des lots à risque (par exemple via Parasit’Info) et la validité en conditions de terrain du traitement sélectif.

Points forts

→ Pour les lactones macrocycliques (famille la plus à surveiller en élevage bovin), le test de réduction d’excrétion fécale est le seul réalisable sur le terrain (pas de tests spécifiques au laboratoire).

→ Il n’existe pas actuellement de réseau de surveillance des résistances aux anthelminthiques en France, comme pour les antibiotiques.

→ Des travaux de recherche se poursuivent sur l’utilisation des seuils de croissance en génisses, la caractérisation des lots à risque et la validation en conditions de terrain du traitement sélectif.

REMERCIEMENTS

L’auteur remercie le programme CASDAR Parasitologie n° 1127 (ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt), le programme GISA Strep (Institut national de la recherche agronomique) et la chaire AEI (Agriculture écologiquement intensive) (Agrocampus Ouest, Oniris, ESA d’Angers, Agrial, Terrena, Triskalia) pour leur implication financière dans les différentes études évoquées dans cet article.

Formations e-Learning

Nouveau : Découvrez le premier module
e-Learning du PointVétérinaire.fr sur le thème « L’Épanchement thoracique dans tous ses états »

En savoir plus

Boutique

L’ouvrage ECG du chien et du chat - Diagnostic des arythmies s’engage à fournir à l’étudiant débutant ou au spécialiste en cardiologie une approche pratique du diagnostic électrocardiographique, ainsi que des connaissances approfondies, afin de leur permettre un réel apprentissage dans ce domaine qui a intrigué les praticiens pendant plus d’un siècle. L’association des différentes expériences des auteurs donne de la consistance à l’abord de l’interprétation des tracés ECG effectués chez le chien et le chat.

En savoir plus sur cette nouveauté
Découvrir la boutique du Point Vétérinaire

Agenda des formations

Calendrier des formations pour les vétérinaires et auxiliaires vétérinaires

Retrouvez les différentes formations, évènements, congrès qui seront organisés dans les mois à venir. Vous pouvez cibler votre recherche par date, domaine d'activité, ou situation géographique.

En savoir plus


Inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter

Découvrez en avant-première chaque mois le sommaire du Point Vétérinaire.

Vidéo : Comment s'inscrire aux lettres d'informations du Point Vétérinaire

Retrouvez-nous sur
Abonné au Point Vétérinaire, retrouvez votre revue dans l'application Le Point Vétérinaire.fr