Qualité du lait dans les élevages équipés d’un robot de traite - Le Point Vétérinaire expert rural n° 364 du 01/04/2016
Le Point Vétérinaire expert rural n° 364 du 01/04/2016

SANTÉ MAMMAIRE EN ÉLEVAGE BOVIN

Article de synthèse

Auteur(s) : Ellen Schmitt-van de Leemput*, Damien Ernoux**

Fonctions :
*Vetformance, 1, rue Pasteur,
53700 Villaines-la-Juhel
ellen.schmitt@vetformance.fr
**Lely Center Aron, La Mandrionne, 53440 Aron

Le savoir-faire autour de la traite robotisée permet de piloter la qualité du lait d’un cheptel “robotisé” avec précision.

La qualité du lait dans un élevage laitier renvoie au nombre d’infections mammaires qui surviennent et à la quantité de cellules par vache et au total dans le tank. Elle est avant tout le résultat d’un équilibre entre l’éleveur, les vaches, leur logement et l’installation de traite.

Traite robotisée et en salle diffèrent à plusieurs égards. Tout d’abord, le matériel : quatre gobelets individuels contre un ensemble de griffes (photo 1). Ensuite, la fréquence de la traite n’est plus décidée par l’éleveur mais par les vaches. Dans le détail, les systèmes sont aussi distincts : un poste de robot est nécessaire pour 65 vaches au lieu de une place pour 6 ou 7 animaux en salle ; les procédures de pré et de post-trempage sont automatisées ou manuelles, etc.

Dès lors, la traite robotisée demande un autre type de gestion par l’éleveur et le vétérinaire. Des pistes sont ici proposées pour obtenir et entretenir une qualité de lait adéquate dans les élevages équipés d’un robot de traite.

ALERTE “TRAITE”

Trois types de mammites peuvent être distingués (figure 1). Le robot notifie par des alertes les anomalies constatées pendant la traite, ainsi que des données sur l’état général de l’animal. Ce système permet aux éleveurs de diagnostiquer les mammites précocement (figure 2). Les principales alertes “traite” du robot pour les mammites de types 1 et 2 sont l’augmentation des quantités de cellules et de la conductivité des quartiers concernés. De plus, le robot indique souvent une augmentation du temps mort de traite du quartier affecté. Il s’agit du délai entre le branchement du quartier et la détection du lait. L’indication “échec de traite” signale que le lait du quartier enflammé ne vient pas. Lorsque les mammites s’accompagnent de signes généraux, le robot envoie aussi des alertes quant aux déviations de l’état général de la vache par rapport à la situation normale. Les mammites de type 1 induisent souvent des paramètres à la baisse concernant :

– la fréquentation du robot ;

– la quantité de lait produit, comparativement à la production espérée ;

– le nombre de mastications par bolus (figure 3) ;

– le nombre de minutes de rumination dans la journée.

Les mammites de type 3 sont plus compliquées à appréhender. En effet, une seule augmentation en cellules et/ou en conductivité peut être présente, sans autres signes cliniques.

RÉGLAGE ET ENTRETIEN DU ROBOT

Plusieurs éléments peuvent être adaptés sur les différents types de robots, d’une façon spécifique à un élevage. Certains choix permettent d’agir sur les mammites et les cellules. Chaque réglage peut être appliqué sur l’ensemble du cheptel, pour un groupe d’animaux ou bien chez une seule vache.

1. Adapter le brossage

Dans le robot Lely, pour la partie “prétraite”, le nombre et la durée des brossages par trayon peuvent être adaptés. Si la mamelle n’est pas assez stimulée, la traite n’est pas assez rapide, ni complète. Si elle l’est trop, les trayons peuvent être abîmés, les brosses s’usent précocement et le temps dans le box augmente sans raison. Dans les élevages avec des risques associés à l’environnement (aire paillée et bâtiment surchargé) ou lorsqu’une augmentation des spores butyriques du lait est constatée, il convient de préserver des séances de brossage, même si cette action prolonge le temps que la vache passe dans le box : par exemple, 2 fois 2 secondes ou même 3 fois 3 secondes. Il est également possible de nettoyer les brosses avec de l’eau peroxydée, entre deux brossages d’une même vache.

2. Réglages de traite : attention aux vieux réflexes

Dans la partie “traite”, tous les paramètres sont personnalisables : le niveau de vide de travail, la fréquence et le rapport de la pulsation et le timing du décrochage.

Le réglage standard conseillé par le robot Lely est de 42 à 43,5 kPa pour le niveau de vide de travail, de 60 pour la fréquence de pulsation et de 65/35 pour le rapport traite/massage de la pulsation. Pour le décrochage, des seuils sont proposés : “normal”, ou 1/5e du débit + 6 s, “rapide”, ou un tiers du débit + 6 s, et “retardé”, ou 1/5e du débit + 15 s. Le premier est celui qui est préconisé par défaut.

Il convient d’éviter de changer ces réglages sans aucun diagnostic préalable. Par exemple, sur le terrain, les intervenants baissent fréquemment le niveau de vide lors de lésions sur les trayons, supposant qu’elles sont le résultat d’une surtraite. Or le phénomène de surtraite est très rare au robot. En effet, le débranchement s’effectue quartier par quartier, alors qu’en traite classique il se fait simultanément pour l’ensemble de la mamelle.

Une analyse de traite dynamique par la méthode Vadia ou PTV fournit le meilleur moyen de vérifier la qualité de la traite fournie par le robot : des adaptations de réglage ne devraient se faire qu’après une telle démarche, et avec l’avis d’un consultant du concessionnaire. Les courbes de traite classiques fournies par le robot A4 avec les réglages standards sont présentées (figure 4).

3. Accès au robot et refus de traite

L’accès au robot est aussi réglé dans la partie “traite” sous l’onglet “Accès à l’astronaut” avec la marque Lely. La fréquence optimale pour une vache ou un cheptel dépend de plusieurs facteurs :

– l’augmentation de la fréquence de la traite influence positivement la production laitière et le comptage cellulaire de la vache. Cela est illustré dans les études de suppression de la traite du dimanche soir, qui concluent à une hausse de la quantité de cellules ;

– une fréquence de traite trop élevée peut avoir une influence négative sur l’état de trayons et des sphincters [5, 10, 12, 14].

Actuellement, un équilibre a été trouvé qui se situe autour du niveau de la production (en litres) divisée par 3 (en heures). Ainsi, une vache qui produit 30 litres de lait est acceptée au robot toutes les 8 heures (24 h/3). Avant d’instaurer ce régime, il est souhaitable de permettre un accès plus libre au robot en début de lactation pour que les animaux s’y habituent : le logiciel T4C prévoit ce paramétrage. En pratique, la fréquentation du robot est suivie à l’aide de deux paramètres : les fréquences, mais aussi les refus de traite. La somme des deux se situe idéalement au moins autour de 4. L’expérience démontre qu’une fréquence de traite en dessous de 2,2 en moyenne pour le cheptel est souvent associée avec une augmentation des cellules. Les fréquences de traite au-dessus de 3 sont à éviter car l’état des sphincters des trayons risque de se dégrader (photo 2).

4. Rester vigilant pour le post-trempage

Dans la phase “post-traite”, la procédure de post-trempage requiert l’attention de l’éleveur et du vétérinaire. Le produit est appliqué sur les trayons par un jet qui provient d’une buse de type brumisateur située dans le bras du robot. Des coups de patte des vaches peuvent endommager la position de ces buses et changer la direction du jet. Il est donc important de vérifier régulièrement que le jet de trempage vise bien les trayons. Le produit doit laisser des gouttes à leur extrémité. De plus, sa viscosité est à prendre en compte. La pression et la durée de trempage sont à adapter au cas par cas (tableau). Lors de changement, il convient de prendre le temps de modifier le réglage concernant le type de produit et la quantité à pulvériser à chaque traite.

5. Un robot en parfait état pour une traite de qualité

L’entretien du robot est un facteur clé de la qualité du lait dans un élevage. L’éleveur y joue un rôle important. Des tâches d’entretien sont à effectuer chaque jour, chaque semaine, chaque mois, chaque année, selon les heures de fonctionnement et le nombre de traites (consulter le manuel d’utilisation pour Astronaut A2, A3 ou A4). Le robot signale d’éventuels défauts d’entretien par des alertes affichées sur l’écran de l’ordinateur ou des alarmes envoyées par téléphone et notifications (par exemple via l’application mobile T4C InHerd).

PROPRETÉ DES VACHES, DE LEURS MAMELLES ET DE L’ENVIRONNEMENT

Un point gagné en propreté des vaches résulte en 50 000 cellules/ml de moins dans le tank [13].

1. Noter la propreté

Un système d’évaluation fondé sur la propreté des mamelles, des cuisses et des pattes existe. L’objectif est d’obtenir un cheptel avec moins de 10 %, de 15 % et de 20 % des animaux en scores 3 et 4, respectivement pour les mamelles, les cuisses, et les pattes (figure 5) [9].

2. Épiler et tondre

L’épilation des mamelles et la tonte des queues doivent être effectuées à chaque vêlage, puis régulièrement tous les 2 à 3 mois selon la race et la période de l’année. Les mamelles épilées sont plus propres et plus faciles à nettoyer par le robot [7]. La tonte des queues évite la dépose de bouses liquides sur le bassin, les cuisses, la mamelle et le flanc des animaux. De plus, les extrémités “nues” sont plus sensibles au froid et à l’humidité du sol. La vache est alors amenée à rentrer plus vite sa queue dans la logette quand elle est couchée, plutôt que de la laisser pendre dans le couloir. Les queues sont alors plus propres et exposées à moins de blessures par le racleur et le passage des congénères.

3. Sols, air et lumière

La propreté des animaux en bâtiment est influencée par la qualité et la quantité des bouses. Il est important d’apporter davantage de soins à l’environnement. En effet, l’accès au robot est relativement fréquent. Or, dès qu’une vache se fait traire plus souvent, la morphologie des trayons change et les sphincters se ferment moins bien [5, 12]. La propreté des trayons avant d’arriver au robot influence davantage la propreté après nettoyage que la méthode utilisée pour ce faire [7, 11]. L’une des règles de base pour un bâtiment en logettes est d’enlever la bouse de ces dernières deux ou trois fois par jour. La fréquence de remplissage des logettes avec la base de litière dépend des choix effectués. Par exemple, avec de la paille dans des logettes non creuses, un paillage par jour est préconisé. Des passages du racleur s’imposent toutes les 2 heures pendant la journée. Ces recommandations standards sont à adapter à chaque bâtiment.

L’air et la lumière influencent considérablement l’ambiance et la propreté du bâtiment [8]. Des régimes de lumière de 150 à 200 lux pendant 14 heures par jour sont ceux qui conviennent le mieux aux vaches (pour la reproduction, la productivité). La lumière participe aussi à l’assèchement de l’environnement. La ventilation du bâtiment a aussi un impact positif sur la propreté des animaux.

LA SANTÉ ET LA MOBILITÉ DES ANIMAUX

Un manque de fréquentation du robot et de régularité dans les intervalles de traite engendre une baisse de production laitière et une augmentation du taux cellulaire des vaches [10]. Vaste sujet, la santé des animaux n’est ici abordée que via son influence sur la qualité du lait par types de mammites.

1. Mammites de type 1

La sévérité des signes cliniques généraux qui accompagnent les mammites de type 1 (baisse de la production de lait, d’appétit et de la fréquentation du robot) est liée aux bactéries qui en sont à l’origine, mais aussi à l’état de santé de la vache [3]. Ces affections surviennent plus souvent chez des animaux fragilisés par un vêlage difficile, des maladies concomitantes (métrite, boiteries, etc.) ou une alimentation déséquilibrée (proportions de cellulose, d’amidon et de matière azotée totale [MAT] inadéquates). L’accessibilité de la ration a une influence considérable : les vaches fraîchement vêlées et les génisses sont sujettes à être dominées par les autres à leur introduction dans le cheptel. Le remplissage du rumen est un bon paramètre pour suivre l’ingestion des animaux (photos 3 et 4).

Le robot peut fournir un paramètre intéressant : le nombre de mastications par bolus de rumination. Celui-ci diminue lorsque les animaux mangent peu de leur ration à l’auge. Il est plus élevé pour les vaches qui “défendent leur place”, donc ingèrent davantage de fourrage à l’auge [15]. Des études de Bradley et coll. (2015) ont démontré l’importance de la période de tarissement sur l’apparition des mammites de type 1 [1]. La moitié des infections qui se déclarent dans les 90 premiers jours de la lactation s’installent pendant la période sèche. Dans un cheptel robotisé, les sphincters se ferment moins bien, donc l’entrée des bactéries en est facilitée [5]. Ainsi, le logement des vaches taries doit fournir un couchage le plus propre, le plus sec et le plus confortable possible. Une protection supplémentaire peut être obtenue via l’application intramammaire de produits lors du tarissement (obturateur, antibiotique), en respectant le protocole de traitement de l’élevage.

2. Mammites de type 2

Il s’agit le plus souvent de mammites strictement liées à l’environnement. L’état sanitaire de la vache influence peu leur apparition, sauf peut-être pour les animaux trop longtemps couchés, notamment à la suite de troubles de la locomotion.

3. Mammites de type 3

→ Lorsqu’elles surviennent classiquement au vêlage, ou dans les premiers jours de la lactation, surtout pour les génisses, ces mammites n’ont généralement pas de lien avec la traite robotisée. Leur installation est antérieure. C’est surtout l’âge au vêlage (les génisses âgées de plus de 30 mois sont davantage concernées, selon nos observations), le niveau d’engraissement et la ration pendant les deux mois avant le vêlage qui importent [4]. Des rations au bilan alimentaire anions-cations (Baca) positif et trop pauvres en MAT sont à éviter dans ce cas. En revanche, celles qui visent la préparation au vêlage sont indiquées (encadré).

→ Lorsque les mammites surviennent en lactation, la fréquentation du robot est le facteur clé à analyser : la santé et le bien-être des animaux jouent donc un rôle important dans leur apparition [2]. Des vaches avec une mobilité réduite (boiteries, lésions des jarrets et du dos) limitent leur fréquentation au robot. Des couloirs trop étroits et des sols glissants peuvent aussi freiner considérablement la volonté des animaux d’aller se faire traire. Une réflexion intéressante a été menée pour concilier confort des animaux, investissements financiers raisonnables et praticité au quotidien, dénommée “Construire pour les vaches” [8].

Conclusion

Ainsi, les connaissances techniques, scientifiques et pratiques ont beaucoup progressé, permettant de maîtriser la qualité du lait en traite robotisée tout autant, voire mieux qu’en système en salle. Dans un avenir très proche, de nombreux perfectionnements vont aboutir à une détection plus précoce et plus précise des alertes concernant l’état général des vaches (rumination, activité, indice de santé). De plus grandes marges de progrès encore sont attendues dans l’amélioration de la santé des animaux, du confort de leur logement et de leur adaptation par sélection génétique aux exigences de la conduite robotisée.

Références

  • 1. Bradley AJ, De Vliegher S, Green MJ et coll. An investigation of the dynamics of intramammary infections acquired during the dry period on European dairy farms. J. Dairy Sci. 2015;98 (9):6029-6047.
  • 2. Bramley AJ, Godinho KS, Grindal RJ. Evidence of penetrating of the bovine teat duct by Escherichia coli in the interval between milkings. J. Dairy Res. 1981;48:379-386.
  • 3. Burvenich C, Van Merris V, Mehrzad J et coll. Severity of E. coli mastitis is mainly determined by cow factors. Vet. Res.2003;34 (5):521-564.
  • 4. Fox LK. Prevalence, incidence and risk factors of heifer mastitis Vet. Microbiol. 2009;134 (1-2):82-88.
  • 5. Hillerton JE. The effects of milking frequency on mastitis. In: Proc. British Mast. Conf., Stoneleigh, UK. Ciba-Geigy Agrochemicals, Cambridge, UK. 1991:61-69.
  • 6. Hogeveen H, Ouweltjes W, de Koning CJAM et coll. Milking interval, milk production and milk flow rate in an automatic milking system. Livest. Prod. Sci. 2001;72:157-167.
  • 7. Hovinen M, Aisla AM, Pyörälä S. Visual detection of technical success and effectiveness of teat cleaning in two automatic milking systems. J. Dairy Sci. 2005;88:3354-3362.
  • 8. Hulsen J. Construire pour les vaches. Roodbont & Vetvice, Zutphen, Pays-Bas: Vetvice.nl. 2008.
  • 9. Hulsen J. Signes de vaches : carnet d’évaluation. Roodbont & Vetvice, Zutphen, Pays-Bas : Vetvice.nl. 2014:53.
  • 10. Klei LR, Lynch RM, Barbano DM et coll. Influence of milking three times a day on milk quality. J. Dairy Sci. 1997;80:427-436.
  • 11. Knappstein K, Roth N, Walte H-G et coll. Effectiveness of automatic cleaning of udder and teats and effects of hygiene management: Report on effectiveness of cleaning procedures applied in different automatic milking systems. Deliverable D14. Accessed 2004 Nov. 30. www.automaticmilking.nl/project results/reports.
  • 12. Neijenhuis F, Klungel GH, Hogeveen H. Recovery of cow teats after milking as determined by ultrasonographic scanning. J. Dairy Sci. 2001;84 (12):2599-2606.
  • 13. Sant’Anna, Paranhos da Costa MJR. The relationship between dairy cow hygiene and somatic cell count in milk. J. Dairy Sci. 2011;94:3835-3844.
  • 14. Svennersten-Sjaunja KM, Pettersson G. Pros and cons of automatic milking in Europe. J Anim. Sci. 2008;86 (13 Suppl):37-46. Epub 2007 Nov. 12.
  • 15. Tafaj M, Maulbetsch A, Zebeli Q et coll. Effects of physically effective fibre concentration of diets consisting of hay and slowly degradable concentrate on chewing activity in mid lactation dairy cows under constant intake level. Arch. Anim. Nutr. 2005;59 (5):313-324.

Conflit d’intérêts

Cet article est le fruit d’une collaboration entre un vétérinaire praticien intervenant pour les diagnostics de traite et le consultant en élevage d’un concessionnaire et vendeur de robots, tous deux soucieux de proposer à leurs clients des moyens de parfaire la qualité du lait.

Points forts

→ Ce sont les vaches qui décident de se présenter à la traite robotisée. Leur santé et leur mobilité sont donc primordiales dans la réussite de cette installation.

→ La propreté des trayons avant que les vaches arrivent au robot influence davantage la propreté après nettoyage que la méthode de nettoyage utilisée.

→ La surtraite est très rare au robot. Les changements de réglage pour la traite, dont l’abaissement du niveau de vide, ne doivent être décidés qu’après analyse par Vadia ou PTV, en accord avec le concessionnaire.

ENCADRÉ
Exemples de ration type pour les vaches taries

En bâtiment

→ 5 kg de foin

→ 6 kg de MS ensilage de maïs

→ 1 à 1,5 kg de tourteau de soja (multiplier par 1,3 pour le colza)

→ 200 g d’AMV 6:12:10

→ 12 g de sel

→ 50 g de chlorure de magnésie

ou

→ 8 kg MS ensilage de maïs

→ 1,5 à 2 kg de tourteau de soja (multiplier par 1,3 pour le colza)

→ 2,5 kg de paille

→ 200 g d’AMV 6:12:10

→ 12 g de sel

→ 50 g de chlorure de magnésie

Accès à l’herbe

→ Herbe (pâture rase)

→ Paille ou foin à volonté

→ 6 kg MS ensilage de maïs

→ 0,5 à 1 kg de tourteau de soja (multiplier par 1,3 pour le colza) : à adapter au stade d’herbe

→ 50 g de chlorure de magnésie

→ 12 g de sel

→ Supplément vitamine E et sélenium

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