MESURES DE PRÉVENTION EN PATHOLOGIE INFECTIEUSE
Conduite à tenir
Auteur(s) : Nicolas Ehrhardt
Fonctions : Bureau régional interprofessionnel du lait de
chèvre de Poitou-Charentes (Brilac), CS 45002,
86550 Mignaloux-Beauvoir
Les particularités du mode d’élevage des jeunes dans l’espèce caprine et des risques de transmission d’agents infectieux via le colostrum doivent être prises en compte.
Les affections néonatales chez les caprins représentent une dominante sanitaire au regard des pertes qu’elles engendrent dans de nombreux élevages. D’après l’observatoire des maladies caprines (OMACAP(1)), 45 % des élevages sondés sont concernés par des diarrhées néonatales jugées pénalisantes, sur la base de 144 bilans sanitaires réalisés par des vétérinaires spécialisés en majorité dans des ateliers laitiers de taille importante de la région Poitou-Charentes [5].
La prévention de ces maladies repose tout d’abord sur la mise en œuvre de pratiques d’élevage assurant des conditions d’hygiène, d’ambiance et d’alimentation favorables. La maîtrise du transfert d’immunité passive (TIP) permet aussi d’aider les chevreaux à résister aux infections systémiques lors des premières semaines de vie. En effet, comme chez les autres ruminants domestiques, le colostrum représente la seule source d’anticorps immédiate pour les chevreaux nouveau-nés.
Lors d’une visite d’élevage, le vétérinaire doit d’abord déceler si l’efficacité du TIP constitue bien un point critique. L’évaluation de la situation repose alors sur des analyses de sérums de chevreaux, voire de colostrums, ainsi que sur la collecte des informations qui permettront d’identifier les principaux facteurs pouvant influencer l’efficacité du TIP. L’investigation des autres facteurs de risque de survenue d’affections néonatales n’est pas développée dans cet article.
Le risque de transmission du virus de l’arthrite-encéphalite caprine (CAEV), de la paratuberculose ou des mycoplasmes par le colostrum mérite également d’être évoqué, en raison des pertes potentiellement engendrées chez les caprins adultes.
L’efficacité de la prise de colostrum est impossible à évaluer sans l’intervention du vétérinaire pour mesurer objectivement le TIP. L’éleveur peut être intéressé par cette mesure lorsqu’il fait face à des pertes importantes chez ses chevrettes de renouvellement. Cette information peut aussi lui permettre d’évaluer l’efficacité de ses méthodes de distribution du colostrum lorsqu’il y consacre des efforts importants.
Chez les bovins, un objectif de 20 % d’échec du TIP est généralement fixé, ce qui paraît élevé pour les caprins : un seul troupeau présentait un taux d’échec inférieur à 20 % lors d’une enquête menée dans les Deux-Sèvres sur 24 élevages tirés au sort, la moyenne étant de 57 % d’échec sur l’ensemble des cheptels [2].
L’éleveur attache souvent une importance particulière aux soins concernant les futurs reproducteurs, cherchant à assurer un bon TIP, mais aussi à prévenir l’infection des chevrettes par le CAEV. Ce virus, présent dans la majorité des élevages, est responsable d’arthrites chroniques et de déformations de la mamelle chez l’adulte.
Les chevreaux sont théoriquement “cueillis” dès la naissance et transférés dans un local spécifique pour recevoir, en deux prises, une quantité de colostrum équivalente à 10 % de leur poids vif de naissance, le colostrum étant au préalable thermisé à 56 °C pendant 1 heure.
Ces interventions sont souvent défavorables au TIP car la maîtrise de la qualité du colostrum, de la quantité distribuée et de la précocité de sa distribution se révèle difficile en pratique.
Dans ces conditions, l’éleveur est intéressé par la mesure du TIP car il cherche à savoir si ses efforts sont efficaces (photo 1).
Les chevreaux destinés à l’engraissement dans des ateliers spécialisés ont une faible valeur, parfois 2 € pour des chevreaux âgés de 1 à 3 jours, ce qui ne motive pas l’investigation de l’efficacité du TIP (photo 2).
L’échec du TIP peut constituer un facteur de risque majeur de survenue de certaines affections néonatales, principalement les diarrhées, les pneumonies, les arthrites et les septicémies survenant au cours des 2 à 3 premières semaines de vie. Au-delà, la réponse immunitaire humorale repose surtout sur les immunoglobulines G (IgG) endogènes produites par le chevreau.
L’évolution des affections strictement cantonnées à la sphère digestive, comme la cryptosporidiose, ne serait pas influencée par l’efficacité du TIP, mais par la présence d’anticorps IgA dans la lumière intestinale [7].
Le lait des 7 premières traites ne pouvant pas être livré aux laiteries, celui-ci pourrait constituer une source d’anticorps actifs au niveau des intestins pendant les premiers jours de vie. Cette pratique est rare pour les chevrettes de renouvellement dans un contexte de CAEV latent car la thermisation d’importants volumes de colostrum n’est pas possible avec les équipements classiques. De plus, pour les chevreaux de boucherie qui consomment ce lait des premières traites, des troubles métaboliques peuvent être rencontrés (encadré 1).
La maîtrise des conditions d’élevage des chevreaux peut compenser en grande partie un déficit d’immunité colostrale, notamment si la virulence des agents pathogènes présents est limitée. Lors de l’investigation des facteurs de risque des troubles de santé chez les chevreaux, le vétérinaire doit prendre en compte l’ensemble des facteurs de risque potentiels sans se focaliser sur le TIP.
Il est recommandé de réaliser des prélèvements chez des chevreaux âgés de 24 à 48 heures, voire de 5 jours, pour être en mesure d’interpréter les résultats (encadré 2).
L’évaluation du TIP chez un animal dans le cadre du diagnostic individuel ne permet pas d’établir un lien de causalité entre le statut d’échec du TIP et le trouble de santé observé. Il apparaît plus judicieux de s’intéresser globalement à l’exposition d’un groupe de chevreaux à ce facteur de risque. Le nombre de chevrettes prélevées doit alors être suffisant pour prendre en compte la forte variabilité interindividuelle notée au sein des élevages [2]. Un échantillon composé de 5 à 10 chevreaux au minimum semble ainsi nécessaire. Un échantillonnage aléatoire permet d’obtenir une meilleure représentativité qu’en choisissant des chevreaux qui présentent des symptômes. Le choix des chevreaux prélevés peut cependant être orienté par la disponibilité d’informations sur les modalités de distribution du colostrum pour ces derniers (estimation de la quantité de colostrum ingérée, etc.) afin d’être en mesure d’interpréter le résultat. Quoi qu’il en soit, la proportion de chevreaux en échec de TIP ne sera représentative que du groupe d’individus prélevés, les conditions de distribution et la qualité du colostrum pouvant varier au cours de la saison de mise bas et entre deux saisons.
La prise de sang est effectuée à la jugulaire, l’acte ne représentant pas de difficulté particulière.
L’immunodiffusion radiale (IDR) est la méthode de référence permettant la mesure des concentrations en IgG. Elle est souvent effectuée en routine par les laboratoires vétérinaires départementaux, mais ces derniers ne disposent pas toujours des kits spécifiques des IgG de petits ruminants. Les inconvénients sont le coût relativement élevé de l’analyse et le délai d’obtention du résultat (préparation du sérum et incubation d’environ 24 heures). Le seuil définissant l’échec du transfert d’immunité varie entre 8 et 12 g/l selon les études, ce qui est proche des 10 g/l classiquement retenus chez les bovins [8]. Cette notion de seuil doit cependant être relativisée puisqu’elle ne prend pas en compte les cibles des anticorps quantifiés.
La réfractométrie donne une estimation du taux sérique en protéines totales, dont une fraction est composée des IgG. Un seuil de protéines totales de 4,9 g/dl chez les caprins correspond au meilleur couple sensibilité-spécificité, soit 85,9 %-85,3 %, pour détecter l’échec du TIP, défini par une concentration sérique en IgG inférieure à 10 g/l [2]. L’analyse peut être faite en cabinet vétérinaire à partir du sérum.
Cette étape repose sur l’investigation détaillée des pratiques d’élevage de façon à évaluer la qualité et la quantité du colostrum ingéré par les chevreaux et la précocité de son ingestion. L’évaluation des concentrations en IgG de colostrums prélevés sur au moins 5 à 10 chèvres peut compléter cet état des lieux, à condition de s’assurer qu’il s’agit de la première traite et de connaître le volume produit. Le plus souvent, des hypothèses sur les causes d’échec sont faciles à identifier, mais la recherche est parfois complexe et peut ne pas aboutir. Dans tous les cas, ce travail permet d’apporter des conseils à l’éleveur sur les bonnes pratiques.
La séparation précoce d’avec la mère permet de prévenir une contamination du jeune par le CAEV (photo 3). Ainsi, 42 % des éleveurs tentent de suivre cette recommandation pour les chevrettes en les séparant en moyenne dans les 3 heures après leur naissance, contre 23 % pour les chevreaux destinés à l’engraissement, selon une enquête en Poitou-Charentes [9]. La possibilité de tétée est relativement faible lors de séparation précoce et la prise de colostrum repose exclusivement sur sa distribution.
Lorsque les chevreaux sont laissés sous les mères pendant au moins 24 heures, la prise de colostrum est facilitée par un comportement maternel bien développé chez la chèvre et par un volume de colostrum disponible relativement important, comparé à celui des brebis. La surveillance du comportement des chevreaux (vigueur et appétit) et la vérification de l’état de réplétion de leur caillette par palpation sont néanmoins nécessaires pour limiter le taux d’échec du TIP.
En Poitou-Charentes, les deux tiers des éleveurs distribuent systématiquement du colostrum aux chevreaux, quelles que soient leur destination et la durée passée sous les mères [9]. Cette distribution peut ainsi compléter une prise de colostrum au pis de la mère.
La méthode de distribution conditionne beaucoup la maîtrise de la quantité et du délai d’ingestion du colostrum.
La quantité distribuée peut être volontairement rationnée pour différents motifs. L’éleveur distribue généralement un volume fixe de colostrum, sans l’adapter au poids du chevreau ni à la qualité du produit, par exemple. La première distribution est souvent laborieuse pour les nouveau-nés (photo 4). La disponibilité du colostrum peut aussi être un facteur limitant, notamment pour les colostrums thermisés ou les colostro-remplaceurs de qualité dont le coût est élevé.
La première distribution est parfois volontairement différée pour que le chevreau boive avidement, si l’éleveur manque de temps lors des pics de mise bas par exemple.
La qualité du colostrum caprin est souvent le principal facteur limitant dans le cadre d’une évaluation de la qualité du TIP. Une méconnaissance de la vitesse de décroissance de la concentration en IgG après la première traite est souvent en cause.
→ Du lait des 7 premiers jours de lactation est distribué par une proportion non négligeable d’éleveurs, au lieu de “colostrums purs”. Non livrable aux laiteries, ce lait est facilement trait à la machine. Certains essaient de prélever les laits des dernières chèvres ayant mis bas, mais la qualité du colostrum collecté reste aléatoire.
→ Le recours à des colostro-suppléments est relativement fréquent “par précaution vis-à-vis des agents pathogènes”. Leur utilisation permet rarement un TIP efficace, nombre de produits sur le marché présentant des concentrations médiocres en IgG (parfois seulement 2 g/l de colostrum reconstitué), pour un coût non négligeable.
→ Du colostrum de vaches laitières est parfois utilisé pour prévenir la transmission du CAEV, mais il peut être un vecteur de colibacillose ou de paratuberculose. Dans de rares cas, sa distribution provoque une anémie hémolytique chez le chevreau [3].
→ Du colostrum thermisé à 56 °C pendant 1 heure est utilisé pour maîtriser le risque de transmission du CAEV, mais également des colibacilles et des mycoplasmes. Un barème de thermisation supérieur permettrait de détruire les agents responsables de la paratuberculose, mais, avec les thermiseurs classiquement employés en élevage, la destruction des IgG devient importante [1]. Le thermiseur doit être contrôlé régulièrement quant à son efficacité pour détruire les agents pathogènes, tout en respectant les anticorps.
Dans un enquête sur 42 élevages des Deux-Sèvres en races saanen et alpine, la concentration en anticorps des colostrums de première traite était en moyenne de 40 g/l [4]. Les chiffres sont inférieurs à ceux observés chez les ovins laitiers et allaitants (entre 75 et 100 g/l), qui produisent toutefois des volumes de colostrum moindres : moins de 1 l, contre 1 à 2 l chez les caprins dès la première traite (voire davantage).
La quantité d’anticorps produits est donc potentiellement équivalente entre les deux espèces, mais le fait de limiter la distribution du colostrum à une seule prise chez les caprins pourrait contribuer à expliquer le fort taux d’échec du TIP observé.
Les moyennes des concentrations en IgG ([IgG]moy) à l’échelle des élevages variaient entre 20 et 60 g/l, mais aucune des pratiques d’élevage étudiées n’a permis d’expliquer ces différences. La maîtrise de l’alimentation des chèvres au tarissement est probablement cruciale. Les élevages de l’enquête ayant instauré une complémentation en minéraux avaient des [IgG]moy supérieures à celles des autres troupeaux (différence non significative).
La forte variabilité observée au sein des élevages n’a pu être expliquée non plus par les caractéristiques des chèvres (encadré 3).
En raison de la variabilité des concentrations en IgG des colostrums, il apparaît nécessaire de les trier à l’aide d’un réfractomètre, notamment pour la constitution d’une banque de colostrums, et plus généralement pour tous ceux qui sont prélevés individuellement à la main ou au pot trayeur (photo 5). Le pèse-colostrum est plus répandu en élevages et sensiblement moins cher que le réfractomètre optique, mais il est moins fiable et moins pratique (tableau) [4, 10].
L’échec du TIP est fréquent en élevages caprins laitiers. L’amélioration de la maîtrise de ce facteur de risque par l’éleveur est un enjeu important pour limiter les pertes, mais aussi l’usage d’antibiotiques chez les chevreaux. Le vétérinaire a un rôle important à jouer pour permettre aux éleveurs d’évaluer l’efficacité de leurs pratiques au regard du TIP et d’identifier les leviers d’amélioration. Le développement d’outils de terrain suffisamment précis pourrait faciliter le recours à ce type de diagnostic par les vétérinaires (par exemple, immunoturbidimétrie dont le résultat potentiel est obtenu en 15 minutes). La faiblesse des concentrations en IgG des colostrums de première traite observée dans certains élevages peut être en partie compensée par leur sélection par des mesures indirectes. Mieux connaître les facteurs influençant la qualité du colostrum, notamment d’ordres nutritionnels et génétiques, donnerait aussi des marges de progrès.
Aucun.
Un excès de zèle peut aussi être néfaste en matière de distribution colostrale. La distribution prolongée de colostrum aux chevreaux (généralement d’engraissement) a parfois des conséquences métaboliques, avec le développement fréquent du syndrome du chevreau mou, dû à des dysfermentations intestinales et à la production excessive de D-lactate.
Le transfert d’immunité passive ne peut être interprété que pour des chevreaux âgés d’au moins 24 heures, délai nécessaire pour atteindre le pic de concentration des immunoglobulines G (IgG) sériques apportées par le colostrum. Au-delà de 24 heures, l’intestin devient quasi imperméable aux IgG et, après 48 heures, le taux sérique des IgG d’origine colostrale décroît progressivement (temps de demi-vie = 16 à 32 jours pour les IgG chez les bovins) [6].
À partir de 5 jours d’âge, environ, des IgG endogènes sont produites par le chevreau et ne peuvent être distinguées de celles d’origine colostrale.
→ Le réfractomètre permet la détection de l’échec du TIP avec un seuil de protéines totales de 4,9 g/dl sur des sérums de chevrettes prélevés entre 24 heures et 5 jours d’âge.
→ La séparation précoce des chevrettes pour prévenir leur infection par le virus de l’arthrite-encéphalite caprine (CAEV) impose aux éleveurs de donner eux-mêmes le colostrum, mais cette distribution est souvent mal maîtrisée, malgré les efforts importants qui y sont alloués.
→ Les éleveurs distribuent souvent du lait des 7 premiers jours et, quand il s’agit de première traite, sa qualité est rarement vérifiée. La quantité de colostrum est rationnée alors qu’elle devrait être maximisée. L’importance du délai de distribution est connue des éleveurs, mais la distribution dans les 6 premières heures de vie peut être laborieuse.
→ Du colostrum de vaches laitières est parfois utilisé car il est indemne de CAEV. Il n’écarte pas le risque de colibacillose ni de paratuberculose. L’éleveur doit également être informé du risque d’anémie hémolytique. La thermisation du colostrum caprin à 56 °C pendant 1 heure est efficace contre le CAEV, mais pas contre la paratuberculose. Les préparations du commerce sont de qualité très variable.
→ Le colostrum des primipares n’est pas moins concentré en IgG que celui des multipares, contrairement à une idée répandue. Seuls les volumes de colostrum produits paraissent constituer un bon indicateur de concentration, ceux qui sont supérieurs à 2 l étant généralement associés à des concentrations plus faibles [4].
De plus, par extrapolation d’observations chez les bovins, l’éleveur ne conserve pas le colostrum pour :
– des durées de tarissement courtes (la colostrogenèse commence environ 3 semaines avant la mise bas) ou des mises bas avant terme (c’est en fin de gestation que les anticorps s’accumulent le plus dans le colostrum [11]) ;
– des chèvres qui présentent des pertes de lait spontanées ou traites avant la mise bas pour éviter les œdèmes mammaires.
Pour des raisons sanitaires :
– les colostrums des chèvres maigres ou suspectées d’être atteintes de CAEV ou de paratuberculose en particulier doivent être écartés ;
– les colostrums de mélange sont davantage à risque que les colostrums individuels, et ce d’autant plus que le nombre de chèvres est important.
L’auteur remercie la Région Poitou-Charentes et l’ANICAP pour leur participation financière à l’OMACAP. Il remercie également les éleveurs, les conseillers du SAPERFEL et les vétérinaires qui ont participé aux travaux présentés dans cet article, ainsi que les membres de la commission sanitaire caprine animée par le GDS Poitou-Charentes et la FRESYCA pour leur contribution aux travaux de l’OMACAP.
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