Interpréter factuellement les signes prédictifs usuels de vêlage - Le Point Vétérinaire expert rural n° 345 du 01/05/2014
Le Point Vétérinaire expert rural n° 345 du 01/05/2014

REPRODUCTION DES BOVINS

Conduite à tenir

Auteur(s) : Marie Saint-Dizier*, Sylvie chastant-Maillard**

Fonctions :
*Génétique Élevage Reproduction,
AgroParisTech, 16, rue Claude-Bernard,
75231 Paris Cedex 05
stdizier@agroparistech.fr
**Reproduction, ENV de Toulouse,
23, chemin des Capelles,
31076 Toulouse Cedex 03

La présence de l’éleveur au vêlage diminue la mortalité des veaux et les complications post-partum. Elle est diffi cile à assurer en raison de la grande variabilité de la durée de gestation.

Les vêlages nécessitant une intervention sont fréquents : en élevage laitier, leur incidence varie selon les études de 1,5 à 28 % chez les multipares et de 3 à 40 % chez les primipares [18-20, 23, 24]. En allaitant, elle est respectivement de 1 à 3 % et de 6 à 17 % [6, 7, 10].

Il s’agit pour les vétérinaires d’un événement qualifié de « très douloureux » et « stressant pour les vaches » [11, 15]. Sur une échelle graduée de 0 à 10 (0 : aucune douleur ; 10 : le plus douloureux), la dystocie se voit attribuer la note médiane de 7 (enquêtes menées auprès de 641 vétérinaires ruraux du Royaume-Uni en 2004) [11]. Des résultats identiques ont été obtenus en Nouvelle-Zélande (166 vétérinaires en 2008) [15]. Dans les deux enquêtes, les femmes et les jeunes diplomés donnent un score plus élevé que les autres praticiens.

La présence d’un intervenant au moment du vêlage est associée à une diminution des taux de mortalité des veaux, de rétentions placentaires et d’affections utérines des vaches. De plus, elle améliore la fertilité post-partum [23, 24]. En effet, les vaches pour lesquelles l’éleveur est systématiquement averti du début de l’expulsion de la poche des eaux (ici par un dispositif intravaginal émettant un signal) et intervient dès l’identification d’une dystocie (ici un délai de plus de 90 minutes pour l’expulsion du veau après émission du signal) ont un intervalle vêlageinsémination fécondante plus court qu’un groupe de vaches non surveillées autour de la période du vêlage (115 versus 150 jours en moyenne) [23].

Les signes comportementaux et cliniques qui permettent de prédire le moment du vêlage sont connus de longue date, mais certains biocapteurs associés à la modélisation ont permis récemment de mieux décrire et analyser les comportements prépartum. De plus, de nouveaux détecteurs de vêlage disponibles dans le commerce sont fondés sur la détection de ces signes. Connaître l’évolution et l’intensité de ces signes prédictifs permet de les utiliser correctement et facilite le conseil aux éleveurs. Un rappel du déterminisme de la parturition est proposé dans une fiche annexe.

Les outils de surveillance actuellement disponibles et leur efficacité sont présentés dans un second volet de cet article.

ÉTAPE 1 PRENDRE EN COMPTE LE COMPORTEMENT

1. Vêlage non dystocique

→ Les premiers changements comportementaux deviennent détectables 24 heures avant le vêlage : la vache passe moins de temps couchée, mais se couche et se relève plus souvent. Elle est alors globalement plus active que pendant les 4 à 10 jours précédents [12, 16, 21, 22]. Ses temps d’alimentation et de rumination sont en moyenne inférieurs de 1 heure le jour du vêlage par rapport aux 4 jours précédents [21, 27]. La diminution du temps passé à s’alimenter n’est toutefois pas toujours observée [22]. L’analyse continue des comportements par vidéosurveillance et à l’aide d’accéléromètres (capteurs d’accélérations dans les trois dimensions placés sur un membre postérieur) montre d’autres changements significatifs dans les 6 heures qui précèdent le vêlage. Le nombre de transitions debout/couchée, les piétinements et les signes d’inconfort (coups de patte, coups de tête Interpréter factuellement les signes prédictifs usuels de vêlage vers le flanc) augmentent [9, 12, 22]. Le temps passé en position couchée sur le flanc avec la tête reposant sur le sol est plus important dans les 4 dernières heures prépartum [2]. Le temps passé queue levée augmente de manière significative entre 6 et 2 heures avant le vêlage (photos 1 et 2) [2, 9, 12, 22].

→ Au cours des 2 dernières heures, ces signes s’accentuent encore : les piétinements, les couchages et les rotations de la tête vers le flanc deviennent plus nombreux [9, 12]. Enfin, les contractions abdominales s’intensifient de façon caractéristique 4 à 8 heures avant le vêlage, avec un pic toujours situé dans les 2 heures avant le part [2, 9, 12].

→ Les génisses se comportent un peu différemment des vaches : elles passent plus de temps couchées, marchent moins et se couchent moins fréquemment que les vaches pendant les 2 dernières heures prépartum [21]. En revanche, le lever de queue est plus précoce par rapport au vêlage que chez les vaches dans les mêmes conditions d’élevage (2 à 4 heures versus 2 heures avant le vêlage).

2. Possibilité d’anticiper les vêlages dystociques ?

Des études récentes ont tenté d’identifier des comportements spécifiques de vêlage dystocique. Une difficulté est qu’il n’existe pas de définition univoque du vêlage “normal”. Celui-ci est souvent défini par l’absence d’assistance humaine et la durée du travail depuis l’apparition de la poche allantoïdienne ou des membres antérieurs du veau. Cette étape est “normalement” inférieure à un seuil compris entre 30 minutes et 4 heures, selon les auteurs [2, 9, 26]. En moyenne, 45 minutes s’écoulent entre l’apparition du sac amniotique et l’expulsion complète du veau lors d’un vêlage eutocique en race holstein. Un délai de plus de 70 minutes après l’apparition de la première poche des eaux ou de plus de 65 minutes après celle des membres antérieurs du veau nécessite une intervention [28]. Aucun effet significatif de la parité ou du sexe du veau n’a été mis en évidence sur cette durée de la phase d’expulsion [21]. Lors de vêlage dystocique, les stades 1 (dilatation du col utérin avec signes de douleur) et 2 sont en moyenne plus longs que lors de vêlage sans assistance. Les comportements dits d’“état” (temps passés couché, à l’auge, à l’abreuvoir, à marcher, à piétiner et debout immobile) ne sont globalement pas différents dans les 12 heures précédant l’expulsion [2, 9, 21, 26].

La prise alimentaire et la quantité d’eau ingérée sont inférieures dans les 24 à 48 heures précédant un vêlage dystocique par rapport à un vêlage normal [26]. Dans les 6 à 8 heures prépartum, le temps passé queue levée est significativement plus élevé que lors de vêlage normal [2, 9, 21].

La fréquence des transitions debout/couchée peut être augmentée dans les 24 heures prépartum ou ne pas ressortir selon les études [2].

Une augmentation plus tardive du nombre de couchers a été mise en évidence lors de vêlages dystociques par rapport à ceux non assistés (2 heures versus 6 heures avant le part) [21]. Les contractions abdominales durent plus longtemps et leur fréquence s’accroît plus précocement avant l’expulsion (4 heures versus 2 heures prépartum pour les vêlages eutociques) [2, 9]. La présentation du veau pourrait aussi modifier le rythme des contractions : celles-ci sont significativement moins fréquentes lorsque le veau est mal positionné [2].

Les études sur ce sujet, bien qu’encore rares et réalisées sur peu d’animaux, laissent entrevoir la possibilité de disposer d’outils “intelligents” de détection des vêlages à problèmes. Ils pourraient prendre la forme d’un accéléromètre, d’un inclinomètre et/ou d’un bolus ruminal. Ils permettraient de rationaliser la décision d’intervenir au cours d’un travail “long”. Actuellement, pareil jugement varie beaucoup d’un éleveur ou d’un vétérinaire à l’autre [2]. Des observations sur un plus grand nombre d’animaux et dans différentes conditions d’élevage s’imposent pour prendre en compte la grande variabilité interindividuelle de ces comportements.

ÉTAPE 2 ASSOCIER ENTRE EUX LES SIGNES D’INVERSION PROGESTÉRONE/ ŒSTROGÈNES

Le relâchement des ligaments sacro-sciatiques et de ceux de la queue (évalué en pliant son dernier tiers), la plénitude mammaire (allant parfois jusqu’à l’oedème), le remplissage des trayons (allant parfois jusqu’à l’écoulement de colostrum), la tuméfaction de la vulve et l’écoulement de mucus cervical apparaissent dans les 24 à 72 heures précédant le vêlage (encadré, photos 4 et 5) [30].

La cinétique de variation de la température corporelle est également corrélée au taux plasmatique de progestérone, indiquant un effet thermogénique de ce stéroïde (cet aspect sera développé dans l’étape suivante) [3].

Le relâchement des ligaments sacro-sciatiques peut être mesuré à l’aide d’une toise en T : la base est posée parallèlement au ligament sur la pointe de la fesse et le sacrum, et la règle (graduée en mm) coulisse perpendiculairement jusqu’à buter contre le ligament. Quand la profondeur mesurée augmente de plus de 5 mm d’un jour à l’autre, la probabilité de vêlage dans les 24 heures est de 94 % [29]. Cette méthode est peu sensible puisque 26 % des vaches de l’étude ne montraient pas une transition aussi marquée d’un jour à l’autre.

Kornmatitsuk et coll. observent qu’un relâchement important des ligaments sacro-sciatiques mesuré deux fois par jour par palpation, associé à une distension marquée de la mamelle, est systématiquement suivi d’un vêlage dans les 12 heures [13].

La qualité de la prédiction peut être améliorée en associant l’observation de signes cliniques avec un dosage de progestérone (P4). Une analyse quantitative de l’évolution de sept signes cliniques (relâchement des ligaments sacro-sciatiques, quantité de mucus vaginal, hyperplasie de la mamelle, oedème de la mamelle, remplissage des trayons, relaxation de la queue, oedème de la vulve) en fin de gestation montre que la combinaison “relâchement des ligaments sacro-sciatiques” et “remplissage des trayons” donne la meilleure prédiction du vêlage dans les 12 heures [30].

À l’aide d’un tableau de pointage assez simple, la probabilité de “non-vêlage dans les 12 heures” atteint plus de 99 % avec un score faible (inférieur à 4) (tableau). Lorsque le score dépasse le seuil de 4, mais que le taux sérique de progestérone (dosé par un test rapide) reste supérieur à 1,2 ng/ml, la probabilité de non-vêlage dans les 12 heures reste élevée (97 %). En revanche, si le taux de progestérone circulant passe sous le seuil de 1,2 ng/ml, la probabilité qu’un vêlage se déclenche dans les 12 heures est de 53 % [30].

Sans notation des signes cliniques, le dosage quotidien de la progestérone plasmatique permet de prédire la survenue du vêlage dans les 24 heures (les vaches prêtes à vêler étant généralement taries, le suivi nécessite des prises de sang répétées). Si le taux de ce dosage est supérieur à 2 ng/ml, la vache a 95 % de chance de ne pas vêler dans les 24 heures. Si ce taux devient inférieur à 1,3 ng/ml, la vache met bas dans les 24 heures dans plus de 95 % des cas [17, 25].

Un appareil de dosage semi-quantitatif rapide (en 25 minutes) de progestérone dans le lait ou le sérum par la méthode Elisa est de nouveau disponible en Europe (eProCheck 2.0, Minitube International, Tiefenbach, Allemagne) (photo 6). Aucune référence scientifique n’a pour l’instant testé la prédiction du moment du vêlage à l’aide de cet appareil.

ÉTAPE 3 PRENDRE EN COMPTE LA TEMPÉRATURE

La température corporelle augmente 3 à 5 jours avant le vêlage, puis commence à diminuer 48 heures avant celuici [14]. Au cours des 2 jours précédant le vêlage, la température rectale chute de 0,4 à 0,6 °C et la température vaginale de 0,6 à 0,7 °C [1, 5]. Bien que la température d’une vache en fin de gestation soit significativement plus élevée en présence d’un foetus mâle que pour une femelle, sa diminution avant le part n’est pas influencée par le sexe foetal [14]. Le nombre de foetus n’a pas non plus d’effet sur le moment ou l’amplitude de la chute de la température vaginale [1].

Les températures rectale et vaginale fluctuent selon un rythme circadien (minimal le matin et maximal en fin d’après-midi [1, 5]). Il est donc impératif de mesurer la température toujours à la même heure ou de disposer de thermocapteurs mis en place plusieurs jours avant le vêlage. Lorsque la température vaginale chute de 0,3 °C ou plus d’un jour à l’autre (à la même heure), la probabilité que la vache vêle dans les 36 heures est de 83 %, dans les 48 heures de 94 % et dans les 60 heures de 100 % [1]. Mais la valeur prédictive d’une chute de la température pour un vêlage dans les 24 heures est assez basse : seules 46 à 62 % des vaches présentant une chute de la température vaginale ou rectale de 0,3 °C ou plus d’un jour à l’autre vêlent dans les 24 heures, et cette proportion atteint 58 à 63 % pour une chute supérieure ou égale à 0,4 °C [5].

C’est plutôt l’absence de vêlage qu’il est possible de prédire de façon fiable dans les 24 heures : une vache dont la température (rectale ou vaginale) ne chute pas de plus de 0,3 °C d’un jour à l’autre a 9 à 14 % de chances de vêler dans les 24 heures (photo 7) [5].

ÉTAPE 4 APPRÉHENDER L’OUVERTURE DU COL UTÉRIN

Le délai entre les premières contractions utérines (mesurées par une électrode directement au contact de l’utérus) et le début de dilatation du col est d’en moyenne 15 heures (de 11,6 à 18,4 heures, mesures sur 5 vaches après induction du part par la PGF) [4].

La vitesse d’ouverture cervicale est d’en moyenne 2,3 +/- 0,2 cm/h.

Le veau est expulsé en moyenne en 9,3 +/- 2,1 heures après le début de la dilatation.

En mesurant manuellement cette dilatation pendant le premier stade du vêlage, il est possible d’estimer approximativement le délai avant l’expulsion du veau :

– une ouverture correspondant à deux doigts ou moins indique un vêlage dans un délai supérieur à 7 heures ;

– pour un diamètre cervical de 2 à 8 cm, le délai est de 5 à 9 heures ;

– pour une dilatation de 8 à 12 cm (taille approximative d’une main), le vêlage peut avoir lieu dans les 5 heures ;

– de 12 à 16 cm, dans un délai de 1 à 3 heures [31].

L’ouverture maximale du col est variable d’une vache à l’autre (de 11 à 20 cm). La cinétique ci-dessus peut aussi légèrement varier selon la présentation du veau (dilatation plus lente lors de présentation postérieure) [4].

Conclusion

Alors que les changements comportementaux ont longtemps été considérés comme peu fiables pour prédire le moment du vêlage, ils devraient devenir, grâce aux nouveaux capteurs de mouvements, des éléments importants à prendre en compte pour la surveillance des mises bas, notamment dystociques. Les outils électroniques disponibles aujourd’hui permettent d’alerter l’éleveur du début de l’expulsion du veau de façon fiable (1).

  • (1) Voir l’article “Outils de surveillance automatisée des vêlages” des mêmes auteurs, dans ce numéro.

Références

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Conflit d’intérêts

Aucun.

ENCADRÉ
Chronologie et stades du vêlage

Les signes de préparation, ou prodromes, précèdent de 1 à 3 jours les premières contractions utérines. La phase de dilatation du col utérin, ou stade 1 de la parturition, dure normalement moins de 12 heures [4]. Le stade 2 de la mise bas débute lorsque le sac allantoïdien apparaît à la vulve : il marque l’engagement du foetus dans la filière pelvienne. Ce stade dure normalement moins de 2 heures (photo 3) [2, 9].

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