Élevages biologiques et qualité du lait - Le Point Vétérinaire expert rural n° 344 du 01/04/2014
Le Point Vétérinaire expert rural n° 344 du 01/04/2014

SANTÉ MAMMAIRE

Étude

Auteur(s) : Grégoire Kuntz*, Ivanne Leperlier**, Daniel Le Clainche***

Fonctions :
*GDS Bretagne,
13, rue du Sabot, BP 28, 22440 Ploufragan
**GDS Bretagne (groupe qualité du lait)
8, avenue É. Degas, BP 110, 56003 Vannes Cedex
g.kuntz@gds22.asso.fr
***GDS Bretagne (groupe qualité du lait)
8, avenue É. Degas, BP 110, 56003 Vannes Cedex
g.kuntz@gds22.asso.fr

Les critères de réforme, la conduite des traitements et les modalités du tarissement paraissent perfectibles en élevages biologiques.

Une étude réalisée en 2010 par la Fédération régionale des agriculteurs biologiques (Frab) de Bretagne auprès de 29 élevages laitiers biologiques a révélé un taux annuel de mammites cliniques de 20,7 % [7]. Soixante et un pour cent des élevages présentent un taux inférieur à 20 % et ont été considérés comme “non préoccupants”. Dix-huit pour cent ont été classés en “situation défavorable”.

Ce sont surtout les comptages moyens de cellules somatiques qui étaient moins bons qu’en élevage conventionnel : 45 % des cheptels affichaient des moyennes supérieures à 300 000 cellules. Et 75 % des cheptels seraient touchés par des infections à réservoir mammaire.

OBJECTIFS

Le groupement de défense sanitaire (GDS) de Bretagne a proposé son expertise pour identifier les facteurs de risque expliquant ces résultats. Il s’agissait aussi d’aboutir à des recommandations de mesures préventives. Pour rappel, à l’exception des vaches qui présentent une récidive (à réformer), le cahier des charges de l’AB n’interdit pas le traitement des mammites en lactation. En revanche, le recours systématique aux antibiotiques lors du tarissement est prohibé. Une décision de traitement hors lactation peut être prise selon l’historique de l’animal.

MATÉRIEL ET MÉTHODE

1. Paramètres étudiés

Le GDS Bretagne propose à ses adhérents un audit avec assistance à la traite en cas de dégradation de la qualité du lait [3, 5, 8]. Dans ce cadre, une étude épidémiologique est réalisée au préalable à partir des documents d’élevage disponibles : comptages cellulaires individuels (CCI) et carnet sanitaire [6]. Le type de réservoir, le mode de transmission et les principales bactéries potentiellement impliquées sont identifiés. S’ensuit l’assistance à la traite dont l’objectif est d’apprécier l’ensemble des facteurs de risque : qualité de l’installation, technique de traite, logement, animaux, etc. [2, 12].

Pour l’étude “facteurs de risque de dégradation de la qualité du lait en élevage biologique” ont été évalués les divers paramètres mesurables (par exemple, les taux leuco cytaires et les surfaces), des moyennes avec intervalles de confiance (IC) ou des fréquences intratroupeaux (par exemple, pour les mammites cliniques ou les lésions de trayon).

Les paramètres non mesurables ont fait l’objet d’une appréciation qualitative, selon qu’ils sont “maîtrisés” ou “non maîtrisés”, par le technicien GDS. Le pourcentage d’éleveurs maîtrisant un facteur donné a ensuite été calculé. La taille des échantillons a été indiquée à chaque fois (n). Les résultats ont été présentés pour les élevages conventionnels (conv), puis les élevages biologiques (bio).

L’origine de la dégradation de la santé de la mamelle est multifactorielle. Cette étude, purement descriptive, vise à identifier le niveau de maîtrise de chacun des facteurs de risque pris isolément en élevage biologique comme en élevage conventionnel. La taille restreinte de l’échantillon ne permet pas de chiffrer l’importance de chacun de ces facteurs.

2. Élevages étudiés

Les élevages ont été, pour la majorité d’entre eux, recrutés sur la base du volontariat par les techniciens GDS. Certains avaient sollicité spontanément un suivi. Les 25 élevages conventionnels (41 +/- 10 vaches traites) et les 44 élevages biologiques (38 +/- 7 vaches traites) finalement inclus sont répartis sur toute la Bretagne.

3. Installation et technique de traite

Les documents Optitraite et les éventuelles réparations recommandées sont vérifiés. L’entretien de la machine est contrôlé avant la traite : état des manchons et des tuyaux, propreté, etc. (photo 1).

Le test dynamique de traite est réalisé. Il consiste à mesurer en cours de traite, à l’aide d’un pulsographe (PT IV ou PT V), chez un certain nombre de vaches (au minimum 10 %) et sur différents postes, des niveaux de vide dans le lactoduc, sous le trayon et dans l’embouchure du manchon. Les différences et variations de vide sont automatiquement calculées. La pulsation est également mesurée pour connaître les rapports des phases de traite et de massage.

Le technicien observe une traite intégralement. Il apprécie, sans interférer, le travail des éleveurs, la préparation des vaches, les traitements effectués ou encore les modalités du trempage (photo 2).

Les trayons sont examinés pour identifier des lésions avant la traite (hyperkératose, verrues, etc.) et après (pétéchies, anneaux d’oedème, etc.) (photo 3).

4. Qualité de la détection, des traitements et des réformes

L’examen des premiers jets sert à apprécier la qualité de la détection des mammites.

La qualité de la mise en œuvre des traitements est évaluée sur plusieurs critères :

– la présence du protocole de soins ;

– l’application immédiate (non reportée à la traite suivante) ;

– le suivi strict de la stratégie, du choix du médicament et des posologies ;

– et l’hygiène d’injection.

La guérison est objectivée par des comptages cellulaires redevenant inférieurs à 300 000 cellules/ml après traitement.

Le pourcentage de nouvelles infections au cours de la période sèche est aussi examiné.

RÉSULTATS

1. Performances des élevages

Les comptages cellulaires de tank sont plus faibles en élevage

biologique (test de Mann-Whitney, avec p = 0,006).

Le pourcentage de vaches à comptage cellulaire individuel inférieur à 300 000 cellules/ml a également tendance à être plus faible et celui de vaches à taux cellulaire individuel supérieur à 800 000 cellules/ml plus élevé (Mann-Whitney, p > 0,05). Ces derniers indicateurs sont plus instructifs que le taux cellulaire du tank, qui n’intègre pas les vaches écartées, ni les niveaux de production (tableau).

Les résultats de comptages cellulaires individuels permettent de classer les vaches selon la règle “saine/douteuse/ infectée” (S/D/I en %) (encadré). Les résultats sont sensiblement meilleurs dans les élevages conventionnels, comparativement aux élevages biologiques étudiés (conv : 69,5/16,6/13,9 ; bio : 61/21,1/17,9) (figure 1).

Le pourcentage de mammites cliniques enregistrées est nettement plus élevé en élevage conventionnel (29 +/- 7 %, n = 18, contre 6 +/- 3 %, n = 28 en bio). Cela reste globalement vrai tout au long de la lactation (figure 2). Le taux de récidive est également plus élevé.

2. Traite

L’entretien, le réglage et la propreté des installations sont globalement bien maîtrisés pour les deux types de production (figure 3).

La technique de traite est globalement bien maîtrisée et ne diffère pas entre les deux types de production, mis à part le prétrempage interdit en agriculture biologique.

L’observation du comportement des vaches (attitude sur l’aire d’attente, rumination, urine, bouse, coups de pied, etc.) n’a pas montré non plus de différences significatives (figure 4).

3. Un profil de lésions différent

Les lésions des trayons observés avant et après la traite sont peu fréquentes (figure 5). Une différence de répartition ressort : des trayons bas, des micro-hémorragies et des gerçures rondes sont relativement plus souvent observés en élevage conventionnel, tandis que des trayons blessés et des gerçures horizontales sont plus fréquemment notés en élevage biologique (photo 4).

4. Le logement un peu mieux maîtrisé en élevage conventionnel

Vingt-trois pour cent des élevages conventionnels et 21 % des élevages biologiques disposent de logettes. En élevage conventionnel, celles-ci semblent moins correctement dimensionnées (conv : 75 % ; bio : 83 %) et moins entretenues (conv : 67 % ; bio : 89 %).

Soixante-dix-sept pour cent des élevages conventionnels et 79 % des élevages bios sont en aire paillée. Le sol est favorable dans la très grande majorité des exploitations (conv : 100 % ; bio : 94 %). Les surfaces par vache sont proches (conv : 6,9 +/- 0,7 m2 ; bio : 6,6  +/- 0,6 m2). En élevage conventionnel, un effort plus important semble être mis sur le paillage (conv : 4,5 +/- 1,8 kg par vache et par jour ; bio : 3,8 +/- 1,2 kg par vache et par jour) et l’intervalle entre les curages (conv : 4 +/- 1,1 semaine ; bio : 9,9 +/- 6 semaines). La proportion d’élevages où l’aire paillée est sèche apparaît également plus élevée (conv : 93 % ; bio : 81 %). La note de maîtrise de la propreté des vaches (en aire paillée ou en logettes) est plus élevée en élevage conventionnel qu’en agriculture biologique (conv : 87 % ; bio : 77 %) (photo 5).

Le logement des vaches taries est moins satisfaisant en élevage conventionnel qu’en élevage biologique (conv : 75 % ; bio : 80 %). L’aire d’exercice est plus petite en élevage conventionnel (conv : 3,6 +/- 1,2 m2 par vache ; bio : 4,6 +/- 2 m2 par vache), mais la fréquence des raclages est équivalente (conv : 1,31 +/- 0,26 par jour ; bio : 1,28 +/- 0,26 par jour).

5. Application des traitements

L’examen des premiers jets (donc la détection des mammites cliniques) est fait avec une rigueur moyenne mais équivalente dans les deux types d’élevage (conv : 42 % ; bio : 39 %).

Les élevages biologiques présentent de moins bons résultats dans la maîtrise des choix de réforme (nombre élevé de lactations, conservation des animaux infectés, etc.), dans la décision d’instaurer un traitement (animaux incurables) et dans leur maîtrise dans son ensemble (figure 6).

Les taux de guérison, tant en lactation qu’au tarissement, ont tendance à être meilleurs en élevage biologique qu’en élevage conventionnel (figure 7). Lorsque les traitements sont consignés, une analyse des CCI est réalisée pour objectiver le taux de guérison. La comparaison est faite quand les données sont disponibles.

Un taux plus élevé de nouvelles infections est observé au cours de la période sèche en élevage biologique.

DISCUSSION

→ Cette étude n’a pas révélé des écarts importants entre les deux types d’élevage quant à la conduite de troupeau ni aux résultats techniques. Ivemeyer et coll. avaient montré que l’absence de post-trempage est un facteur déterminant de la santé de la mamelle en élevage biologique [11]. Dans notre étude, ce traitement est appliqué à la même fréquence dans les deux formes d’agriculture. D’autres facteurs de conduite d’élevage potentiellement à risque n’ont pas été observés.

→ Inclus sur la base du volontariat, les cheptels de cette étude ne sont pas strictement représentatifs de la population. Les éleveurs qui font une demande d’appui technique via le GDS sont probablement davantage sensibilisés à l’importance de maîtriser la qualité du lait, ce qui peut influer sur le niveau des résultats observés [13]. Il existe aussi des éleveurs qui ne considèrent pas les leucocytes comme un souci. Certains y voient même le signe d’une bonne immunité.

→ Toutes les données n’étaient pas disponibles pareillement pour l’ensemble des cheptels. Par exemple, 72 % des élevages conventionnels ont présenté le registre de traitements, contre 63 % des élevages biologiques ; 84 % des éleveurs conventionnels ont fourni des comptages cellulaires individuels, contre 54 % des éleveurs biologiques.

→ Le nombre de vaches à CCI élevés est supérieur en élevage biologique, comme dans différentes études, sans pour autant que l’écart soit important [15]. La maîtrise des leucocytes en élevage biologique a été décrite comme étant aussi efficace qu’en élevage conventionnel [10]. Nos résultats orienteraient vers un modèle contagieux de mammites, donc une contamination à la traite. Toutefois, aucune différence notable n’apparaît dans l’installation ou la technique de traite. Les vaches à CCI élevés sont conservées pour réaliser le quota. La fréquence de mammites subcliniques augmente avec l’âge en agriculture biologique [1].

Ne pas réformer les animaux infectés et traiter les bovins incurables augmente la pression infectieuse.

→ La rigueur dans l’examen des premiers jets est équivalente et le nombre de mammites cliniques rapportées est plus faible chez les éleveurs biologiques. Sauf à ce que l’enregistrement des traitements y soit plus empirique (comme exposé précédemment), les élevages biologiques sont moins affectés par les mammites cliniques.

→ Si l’entretien des logettes semble meilleur en élevage biologique, les aires paillées tendent à être mieux entretenues en pratique conventionnelle. En particulier, l’intervalle entre deux curages est nettement plus court. Cela se traduit par une proportion plus élevée de cheptels biologiques où la propreté des vaches est moins satisfaisante, phénomène corrélé à une augmentation du taux cellulaire [4]. Les animaux tendent à rester plus de temps en extérieur en élevage biologique, ce qui doit réduire la pression microbienne. Malgré une maîtrise satisfaisante des moyens de prévention des mammites d’origine environnementale chez les éleveurs conventionnels, l’impact des mammites cliniques est plus important. Chez les éleveurs biologiques, différents facteurs pourraient expliquer la situation plus favorable : le niveau de production, la génétique, le recours à des pratiques alternatives non enregistrées sur le carnet sanitaire [9, 13, 14, 16].

→ La proportion de nouvelles infections après la période sèche a tendance à être plus élevée en élevage biologique. La qualité du logement des vaches taries est comparable dans les deux types d’élevage, mais le traitement antibiotique intramammaire préventif systématique est interdit en pratique biologique si son objectif n’est pas de guérir la mamelle infectée mais de prévenir une éventuelle nouvelle infection lors de la période sèche. Les solutions complémentaires trouvent ici toute leur importance. L’alimentation et, éventuellement, la phytothérapie participent à assécher la mamelle. Les obturateurs de trayons sont extrêmement intéressants.

→ La conduite des traitements est nettement moins bonne en élevage biologique. Les éleveurs les limitent-ils volontairement ? Les troupeaux biologiques bénéficient-ils de protocoles de soins adaptés et directifs ? Malgré tout, les taux de guérison, tant en lactation qu’au tarissement, ont tendance à être meilleurs en élevage biologique. Le niveau de production et la génétique a peut-être une influence, là encore. L’observation des vaches pourrait aussi être plus attentive et la détection des maladies plus précoce.

→ Le recours à l’aromathérapie et à l’homéopathie n’a pas été consigné dans l’étude, mais les médecines alternatives sont à priori plus utilisées en élevage biologique [15]. Un essai de la chambre régionale d’agriculture et de GDS Bretagne est en cours pour déterminer leur fréquence d’utilisation. Malgré un manque de recul sur ces pratiques, elles pourraient améliorer les résultats. En l’absence de notes à ce sujet dans les registres des élevages suivis dans cette étude, il est impossible de conclure [9, 16].

Conclusion

Une qualité de lait dégradée en élevage biologique, en particulier une augmentation des comptages leucocytaires, n’est peut-être pas principalement associée à la qualité de la machine à traire, à la maîtrise de la technique de traite ni aux conditions de logement. Le choix des réformes, la conduite des traitements et la gestion du tarissement pourraient ressortir in fine comme premières causes, donc comme leviers initiaux, de cette évolution.

Ces critères gagneraient probablement à être encadrés par le vétérinaire (en termes de fréquence ? d’efficacité ?). Plusieurs axes de recherche se profilent à l’issue de cette étude : les freins psychologiques à la conduite des traitements, les modalités possibles d’un traitement sélectif au tarissement et l’intérêt des pratiques alternatives.

Références

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  • 2. Defachelles J. Visite de réalisation d’un test dynamique de traite. Bull. GTV. Hors Série. 2009:35-39.
  • 3. Durel L, Guyot H, Théron L. Vade Mecum des mammites bovines. Éd. Med’Com. 2011:270p.
  • 4. Ellis KA, Innocent GT, Mihm M et coll. Dairy cow cleanliness and milk quality on organic and conventional farms in the UK. J. Dairy Res. 2007;74:302-310.
  • 5. FDGDS 22. Les Mammites en élevage bovin. Éd. FGDS22. Ploufragan. 1997:191p.
  • 6. Gandon J-B. Comparaison entre la méthode épidémiologique et la méthode bactériologique de diagnostic lors d’une épizootie de mammites en élevage bovin. Thèse de doctorat vétérinaire. Faculté de médecine de Créteil. 2010:85p.
  • 7. Gueguen K, Atger S. Diagnostic sanitaire des élevages laitiers bio bretons. De bons résultats et des pistes à creuser. Symbiose. 02/2011;154:14-17.
  • 8. Hamann J, Zecconi A. In: Actualité sur le tarissement des vaches laitières. Intervet. Beaucouzé. 2004:104p.
  • 9. Harlet M. Mammites de la vache laitière. Étude de l’efficacité d’un mélange d’huiles essentielles par application cutanée locale dans 34 élevages bretons. Thèse de doctorat vétérinaire. Faculté de médecine de Nantes. 2012:141p.
  • 10. Haskell MJ, Langford FM, Jack MC et coll. The effect of organic status and management practices on somatic cell counts on UK dairy farms. J. Dairy Sci. 2009;92:3775-3780.
  • 11. Ivemeyer S, Walkenhorst M, Heil F et coll. Management factors affecting udder health and effects of a one year extension program in organic dairy herds. Animal. 2009;3(11):1596-1604.
  • 12. Labbé J-F. La visite de traite : approche pratique. GTV. Recueil des Journées Nationales 2011:819-826.
  • 13. Richert RM, Cicconi KM, Gamroth MJ et coll. Risk factors for clinical mastitis, ketosis, and pneumonia in dairy cattle on organic and small conventional farms in the United States. J. Dairy Sci. 2013;96(7):4269-4285.
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Conflit d’intérêts

Aucun.

REMERCIEMENTS À :

Hélène Maunoury (relecture), Michel Gavaud, Bernard Le Guern, Laurence Hellec, Philippe Le Mestralin, Hervé Le Moine, Laurie Morvan, Julien Nagat et Jean-Luc Saulnier (collecte des données).

ENCADRÉ
Classement des vaches selon la règle “saine/douteuse/infectée”

→ Une vache saine a tous ses comptages inférieurs à 300 000 cellules/ml ou deux contrôles inférieurs à 300 000 cellules/ml après vêlage.

→ Une vache douteuse a au moins un comptage supérieur à 300 000 cellules/ml, mais moins de deux contrôles supérieurs à 800 000 cellules/ml.

→ Une vache infectée a au moins deux comptages supérieurs à 800 000 cellules/ml.

→ Une vache douteuse ou infectée redevient saine après cinq contrôles successifs inférieurs à 300 000 cellules/ml.

Points forts

→ En élevage biologique, différents facteurs pourraient expliquer l’impact moindre des mammites cliniques et le meilleur taux de guérison : le niveau de production, la génétique, le recours à des pratiques alternatives non enregistrées sur le carnet sanitaire, la meilleure observation des animaux.

→ Il est difficile d’évaluer l’impact du recours à l’aromathérapie et à l’homéopathie car ces traitements sont mal renseignés dans les registres d’élevage.

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