Stomatite papuleuse bovine chez de jeunes veaux - Le Point Vétérinaire expert rural n° 331 du 01/12/2012
Le Point Vétérinaire expert rural n° 331 du 01/12/2012

MALADIES INFECTIEUSES DES BOVINS

Cas clinique

Auteur(s) : Olivier Hartnagel

Fonctions : Cabinet vétérinaire
20 bis, rue Saint-Éxupéry
01160 Pont-d’Ain

Zoonose mineure, courante mais sous-diagnostiquée, la stomatite papuleuse bovine entre dans le diagnostic différentiel de la fièvre aphteuse.

Cinq veaux charolais âgés de 8 à 15 jours sont présentés pour des lésions érythémateuses sur le mufle.Ces veaux font partie d’un lot de 10 animaux élevés sous leur mère, en case de stabulation.

CAS CLINIQUE

1. Commémoratifs

L’élevage comporte 150 bovins dont 80 vaches adultes. L’état sanitaire est correct, l’état général des animaux bon et les conditions d’élevage sont acceptables. Aucune autre espèce n’est élevée sur place. Des épisodes de gastro-entérite néonatale (cryptosporidiose ces 2 dernières années) et de pathologie respiratoire sont régulièrement rencontrés chez les jeunes veaux. Une vaccination contre les gastro-entérites virales (Rotavec Corona®) ainsi qu’un dépistage annuel de la diarrhée virale bovine (BVD), régulièrement négatif, sont réalisés. Le parasitisme est géré de façon raisonnée.

Trois jours avant l’examen, une épidémie de bronchite d’origine probablement virale a été détectée chez 9 veaux du même lot (dont 3 font partie des veaux examinés ce jour) et traitée par l’éleveur à l’aide d’une injection sous-cutanée de Resflor® (40 mg/kg de florfénicol et 2,2 mg/kg de flunixine, dose unique).

2. Examen clinique

Les 5 animaux présentent à l’examen externe trois à six lésions rondes, érythémateuses, légèrement en relief (1 mm), d’un diamètre de 1 à 1,5 cm. Chez l’un d’entre eux, une lésion du même type est également observée à la jonction du mufle et de la muqueuse buccale (photo 1). L’apparition a été brutale (en 24 heures).

Les températures rectales sont normales, l’appétit est conservé et l’état général est bon. L’examen des cavités buccales et du reste du corps ne révèle pas d’anomalie. Aucune lésion n’est notée chez les autres veaux du lot. Parmi les vaches, seule la mère d’un des veaux atteints présente des lésions du même type sur deux trayons (lésions non sensibles au toucher).

3. Hypothèses diagnostiques

Face à des lésions érythémateuses en relief sur le mufle, une étiologie virale peut principalement être suspectée, ainsi, éventuellement, qu’une cause traumatique ou bactérienne.

Parmi les causes virales, peuvent être envisagées une stomatite papuleuse, une stomatite vésiculeuse (mais aucune lésion de type vésicule n’a été observée), une fièvre aphteuse (mais aucune hyperthermie n’est notée et la contagion est faible), une maladie des muqueuses (mais les veaux ne présentent pas de lésions ulcératives buccales, ni de diarrhée), la fièvre catarrhale ovine (mais les lésions sont observées au mois de janvier, donc en dehors de la période d’activité des vecteurs).

4. Examens complémentaires

Des biopsies sont réalisées et révèlent une stomatite hyperplasique et érosive, sans agent pathogène ni corps d’inclusion viral, mais très évocatrice d’une parapoxvirose (encadré).

Une stomatite papuleuse bovine (SPB) peut donc être suspectée.

5. Traitement et évolution

En l’absence de symptômes généraux, aucun traitement n’est mis en place. Les lésions régressent spontanément en 10 jours et aucun autre animal n’est affecté.

DISCUSSION

La SPB, également appelée stomatite pseudo-aphteuse épizootique, est une maladie fréquente mais largement sous-diagnostiquée. Elle peut être confondue avec la fièvre aphteuse lors d’une épizootie de cette dernière (photo 2) [4].

1. Localisation anatomique

Les lésions siègent essentiellement sur le mufle, les lèvres, le bourrelet gingival et le palais [1, 2].

Chez les animaux plus âgés, des lésions papulo-verruqueuses siégeant sur les flancs, l’abdomen, le prépuce, les trayons, les piliers du rumen ou parfois l’œsophage sont parfois observées [1, 8-10, 13].

Les lésions mammaires entraînent souvent de la douleur et une rétention lactée [13]. Plus rarement, des lésions inhabituelles prolifératives sont rencontrées, qui peuvent obstruer le canal du trayon [11].

2. Épidémiologie

Âge

Cette maladie affecte principalement les jeunes animaux, mais les adultes peuvent être concernés.

Contexte épidémiologique

La maladie se déclare en général à la faveur d’une immunodépression [1, 2]. Dans le cas décrit, l’épisode de bronchite virale peut être responsable de l’apparition des lésions chez ces jeunes veaux.

Localisation géographique

Cette maladie est courante en Europe [1, 2]. Elle affecterait 30 % des animaux dans certaines régions. Elle est également retrouvée sur tous les continents.

3. Étiologie, physiopathologie et lésions cliniques

L’agent causal est un virus appartenant au genre Parapoxvirus de la famille des Poxviridae qui comprend quatre espèces : le Parapoxvirus bovis 1 (stomatite papuleuse), le Parapoxvirus ovis ou Orf (ecthyma contagieux), le Parapoxvirus bovis 2 (pseudocowpox) et le parapoxvirus du cerf élaphe de la Nouvelle-Zélande [1-4]. Les similitudes entre les virus de l’ecthyma et de la SPB laissent supposer qu’un seul et même virus s’est adapté à différentes espèces [2, 10]. Dans d’autres publications, cette notion n’apparaît pas [3]. La technique de PCR (polymerase chain reaction) est utilisée pour établir qu’il s’agit d’un parapoxvirus et la détermination de l’espèce est réalisée par typage moléculaire [4, 12].

Les sources de virus sont les sécrétions nasales, la salive et les lésions. La transmission est directe ou indirecte (aliments, eau de boisson) [1, 2]. Des lésions plus importantes sur les trayons, incluant des papules, des nodules, des pustules et des ulcères, puis des surinfections ont été décrites, avec une grande contagion (33 bovins adultes sur 44) [8]. Un diagnostic de SPB a été établi, le pseudocowpox ayant été formellement exclu. Un autre rapport montre 50 % de bovins séropositifs au parapoxvirus de la SPB après observation de lésions sur des trayons [10].

Le portage latent a été expérimentalement démontré après inoculation sous-cutanée à des bovins. Le suivi sérologique et par PCR a montré que les parapoxvirus restent à l’état latent et sont réexprimés lors de stress ou d’immunosuppression. Ces virus persistent dans les nœuds lymphatiques, sans signes cliniques [7].

L’incubation de la maladie est de 2 à 5 jours. Dans un premier temps, de petits foyers érythémateux apparaissent sur le mufle, les ailes du nez, les lèvres et des rougeurs en strie sur la muqueuse buccale. L’hyperthermie est faible ou absente [1]. Les zones congestionnées font ensuite place, soit à des lésions papuleuses ou à tendance érosive et proliférative, plus ou moins surélevées, de 2 à 10 mm de diamètre, soit à des plaques parfois confluentes de 1 à 1,5 cm d’épaisseur et de plusieurs centimètres de diamètre, de couleur gris-jaune ou brune, à surface rugueuse, granulomateuse ou crevassée (photos 3 et 4) [1, 2].

Du ptyalisme apparaît alors, associé parfois à de l’anorexie. Les lésions peuvent s’étendre à l’œsophage [2].

Après 6 à 13 jours d’évolution, la lésion devient proliférative dans sa partie externe et les zones centrales de nécrose peuvent être facilement décollées.

La guérison intervient entre le douzième et le quinzième jour. Après 3 semaines à 1 mois, les lésions disparaissent si aucune surinfection ne s’est produite, notamment par des staphylocoques ou des Candida.

La récidive des lésions de SPB n’est pas rare.

Chez certains animaux, la SPB peut être accompagnée de diarrhée et de perte de poids [4]. Des lésions œsophagiennes à l’origine d’une œsophagite ulcéreuse ont été décrites chez un taureau de 2,5 ans : ce cas atypique montre une généralisation de l’infection avec très peu de lésions externes, qui ne laisseraient pas suspecter cette maladie [9].

À la différence de la description classique des lésions de SPB, les cas observés sont bénins, sans répercussion sur l’état général, et guérissent spontanément en 10 jours. La transmission s’est probablement effectuée directement de la mère atteinte (certainement porteuse latente du virus) à son veau, puis par contact direct entre les veaux.

4. Évolution

Une évolution vers la chronicité est possible (stomatite proliférative et nécrotique).

La maladie prend souvent une allure épizootique lors de stress, de manipulations, de carences, de parasitisme ou d’affections intercurrentes, dont la BVD.

La morbidité est de 10 % en moyenne, mais la mortalité est faible et n’est observée qu’en cas de carences et de lésions empêchant la prise alimentaire [2].

Dans notre cas, un passage viral chez de jeunes animaux serait à l’origine de l’expression de la maladie.

Des cas isolés peuvent apparaître dans un troupeau avec pour seule explication la présence d’une maladie immuno-suppressive difficile à diagnostiquer [9, 11].

La réponse sérologique est faible. L’immunité est à médiation cellulaire principalement et pourrait jouer un rôle prépondérant dans les lésions secondaires (œsophage, rumen, peau, trayons), par affaiblissement des mécanismes immunitaires de contrôle [1].

5. Diagnostic

Il est impossible de diagnostiquer précisément la maladie à la faveur des lésions observées.

Le recours à des prélèvements est indispensable.

La mise en évidence du virus par microscopie électronique est possible à partir de ces prélèvements [1]. Une recherche par PCR sur des prélèvements frais est également réalisable, ainsi que le typage moléculaire.

Enfin, un examen histologique révélant une prolifération épithéliale accompagnée d’images de dégénérescence balloneuse et parfois d’inclusions éosinophiliques intracytoplasmiques dans les kératinocytes épidermiques, ainsi qu’une hyperhémie du chorion, est très évocateur d’une infection à parapoxvirus [2, 13].

Le laboratoire d’histologie n’a pas pu mettre en évidence, malgré des coupes sériées de nos prélèvements, de corps d’inclusions qui auraient été pathognomoniques.

Le diagnostic différentiel de SPB est large. La fièvre aphteuse étant en priorité à différencier de la SPB, un examen clinique complet des animaux ainsi qu’une enquête épidémiologique sont nécessaires (tableau).

Dans le cas décrit, les lésions sont des papules. Les animaux n’ont pas d’autres signes et la morbidité est faible. Cela n’évoquait pas en première intention la fièvre aphteuse.

6. Risque zoonotique

La SPB, comme l’ecthyma contagieux, est une zoonose mineure. Chez l’homme, elle peut entraîner l’apparition de lésions localisées aux doigts et aux mains, appelées “nodules du trayeur” [2, 4].

Cette zoonose est souvent négligée car la résolution est spontanée et l’étiologie virale exacte est difficile à mettre en évidence [4].

Le meilleur moyen de prévention consiste à utiliser des vêtements spécifiquement réservés au travail et à désinfecter les lésions avec une solution iodée [4].

Les cas de nodules d’Orf à la suite d’ecthyma contagieux ont été un peu mieux étudiés. L’incubation est comprise entre 3 et 9 jours, une réaction locale est décrite avec une forte inflammation à sa périphérie et une adénopathie régionale est présente dans 30 % des cas. Le prurit et la douleur sont inconstants. Des surinfections bactériennes sont parfois observées ainsi que des complications non bactériennes, avec un érythème, une lymphangite, des malaises et de la fièvre. Enfin existent une forme pseudo-angiomateuse (nodule rouge indolore non pustuleux) et une forme oculaire accompagnée de cécité [5].

Des cas spécifiquement liés au virus de la SPB ont entraîné chez l’homme l’apparition de multiples lésions circulaires surélevées et érythémateuses, qui se sont ulcérées et é-tendues sur 50 % de la surface dorsale des mains [6]. Ces lésions ont persisté 4 semaines, puis ont spontanément régressé.

Des examens par PCR chez des hommes et des veaux atteints de stomatite papuleuse ont confirmé la présence de parapoxvirus. Le typage moléculaire incrimine davantage le virus de la SPB que celui de l’ecthyma contagieux.

Certains cas étant bénins, d’autres plus graves, il est nécessaire d’informer le personnel s’occupant des animaux du risque potentiellement zoonotique de la SPB.

7. Traitement

Aucun traitement n’est reconnu. La glycérine iodée ou l’antisepsie simple avec une solution iodée sont indiquées afin de limiter les surinfections.

8. Prophylaxie

Il importe de limiter le stress et de gérer correctement le parasitisme afin de prévenir l’apparition d’une immunodépression permettant l’expression de la SPB [1].

Pour réduire les risques zoonotiques, il convient de manipuler les animaux atteints avec des gants.

Conclusion

La SPB est une maladie souvent bégnine, donc largement sous-diagnostiquée. Cependant, en raison de la morbidité élevée, la fièvre aphteuse pourrait être suspectée. Il importe d’examiner tous les animaux du lot concerné et de détecter d’autres signes cliniques pour permettre le diagnostic différentiel.

La SPB est une zoonose mineure, parfois à l’origine de cas plus sévères chez des personnes immunodéprimées, notamment, d’où l’importance des quelques règles élémentaires d’hygiène lors de la manipulation des animaux atteints.

Remerciements

Remerciements à l’Unité EPI, LSA, Anses pour ses photographies.

Références

  • 1. Aguilar-Setien A, Pastoret PP, Thiry E et coll. Enquête sérologique sur la stomatite papuleuse bovine. Ann. Méd. Vét. 1981 ; 125 : 111-116.
  • 2. Boos C. Le nez croûteux : diagnostic différentiel des affections du mufle et des naseaux chez les ruminants. Thèse doctorat vétérinaire, ENVA. 2009 : 33-118.
  • 3. Büttner M, Rziha HJ. Parapoxviruses : from the lesion to the viral genome. J. Vet. Med. B. Infect. Vet. Public Health. 2002 ; 49(1): 7-16.
  • 4. Dal Pozzo F, Martinelle L, Gallina L et coll. Original findings associated with two cases of bovine papular stomatitis. J. Clin. Microbiol . 2011 ; 49(12): 4397-4400.
  • 5. Gourreau JM. L’echtyma contagieux du mouton et de la chèvre. Point Vét. 2002 ; 33(224): 32-35.
  • 6. Holmes P, Richey M, McInnes C et coll. Zoonotic transmission of bovine papular stomatites virus. Vet. Rec. 2011 ; 169(9): 235-236.
  • 7. Iketani Y, Inoshima Y, Asano A et coll. Persistent parapoxvirus infection in cattle. Microbiol. Immunol . 2002 ; 46(9): 645.
  • 8. Inoshima Y, Nakane T, Sentsui H. Severe dermatites on cattle teats caused by bovine papular stomatitis virus. Vet. Rec. 2009 ; 164(10): 311-312.
  • 9. Jeckel S, Bidewell C, Everest D et coll. Severe esophagitis in an adult bull caused by bovine papular stomatitis virus. Vet. Rec. 2011 ; 169(12): 317.
  • 10. Kuruda Y, Yoshida M, Shibahara T et coll. An epidemic of parapoxvirus infection among cattle : isolation and anti-body Survey. J. Vet. Med. Sci. 1999 ; 61(7): 749-753.
  • 11. Leonard D, Otter A, Everest D et coll. Unusual bovine papular stomatitis virus infection in a British dairy. Vet. Rec. 2009 ; 164(2): 65.
  • 12. Mac Neil A, Lederman E, Reynolds MG et coll. Diagnosis of bovine-associated parapoxvirus infections in humans : molecular and epidemiological evidence. Zoonoses Public Health. 2010 ; 57(7-8): e161-164.
  • 13. Sant’Ana (de) FJ, Rabelo RE, Vulcani VA et coll. Bovine papular stomatitis affecting dairy cows and milkers in midwestern Brazil. J. Vet. Diagn. Invest. 2012 ; 24(2): 442-445.

Points forts

→ La stomatite papuleuse bovine, due à un parapoxvirus, est sous-diagnostiquée.

→ Elle affecte principalement les jeunes animaux et peut se déclarer de façon épizootique à la faveur d’une immunodépression.

→ Elle se manifeste par des lésions papuleuses ou érosives essentiellement sur le mufle, les lèvres, le bourrelet gingival et le palais, qui régressent sans traitement après 10 à 15 jours.

→ C’est une zoonose mineure, à l’origine des “nodules du trayeur”.

→ Elle entre dans le diagnostic différentiel de la fièvre aphteuse.

ENCADRÉ
Compte rendu de l’examen histologique

→ L’épithélium malpighien de revêtement montre de petits foyers érosifs, recouverts par un matériel sérofibrineux, peu abondant. Il présente également une hyperplasie multifocale et marquée, avec la formation de longues et fines digitations qui s’enfoncent dans le chorion. En marge des foyers érodés, une spongiose épithéliale et une exocytose lymphocytaire marquées, ainsi qu’une dégénérescence ballonnisante kératinocytaire extensive sont notées. Le noyau de ces cellules apparaît parfois apparaître rétracté et hyperacidophile : pycnose nucléaire. Dans le chorion superficiel, sont observées une inflammation périvasculaire et d’interface, lymphoplasmocytaire, multifocale et marquée, ainsi qu’une néovascularisation marquée avec des capillaires bordés par des cellules endothéliales activées, fréquemment en mitose.

→ Absence de corps d’inclusion viral.

→ Absence d’agent pathogène.

→ Conclusion. L’examen histologique révèle une stomatite hyperplasique et érosive, sévère et aiguë, sans agent pathogène.

Malgré l’absence de corps d’inclusion viral, ce tableau lésionnel d’une hyperplasie épidermique associée à une néovascularisation du chorion est très évocateur d’une parapoxvirose (stomatite papuleuse bovine ou ecthyma contagieux).

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