DERMATOLOGIE CAPRINE
Cas clinique
Auteur(s) : Olivier Hartnagel
Fonctions : Cabinet vétérinaire
20 bis, rue Saint-Exupéry
01160 Pont-D’Ain
Le carcinome épidermoïde peut se développer à partir de lésions de papillomatose présentes depuis plusieurs mois. Des pistes de traitement sont proposées pour prévenir l’évolution maligne des verrues.
Une chèvre de race saanen est présentée pour de multiples lésions cutanées exubérantes sur la mamelle, ainsi que deux nodules ulcérés, empêchant la traite. Une dyspnée qui évolue depuis 4 semaines est également observée.
L’animal est né dans un petit élevage de 8 chèvres sans antécédent sanitaire (pour moitié alpines chamoisées, pour moitié saanen).
La mise bas a eu lieu 3 mois plus tôt et l’animal n’est pas gestant le jour de la visite.
Les premières lésions cutanées mammaires sont apparues 2 ans auparavant environ, en petit nombre, mais elles se multiplient fortement depuis environ 3 semaines. Les nodules ont grossi et se sont ulcérés depuis 15 jours.
La propriétaire a traité cette chèvre avec trois administrations d’oxytétracycline longue action (Cyclosol LA®, 20 mg/kg, par voie intramusculaire). Une brève amélioration a été constatée.
Des lésions cutanées exophytiques, sèches et de taille variable ont été observées sur les mamelles de 2 saanen, dans les 3 mois suivant leur cabretage, mais en quantité bien inférieure et elles ont rétrocédé spontanément en 6 mois.
Les premières lésions cutanées mammaires sont apparues 2 ans auparavant environ, en petit nombre, mais elles se multiplient fortement depuis environ 3 semaines. Les nodules ont grossi et se sont ulcérés depuis 15 jours.
La propriétaire a traité cette chèvre avec trois administrations d’oxytétracycline longue action (Cyclosol LA®, 20 mg/kg, par voie intramusculaire). Une brève amélioration a été constatée.
Des lésions cutanées exophytiques, sèches et de taille variable ont été observées sur les mamelles de 2 saanen, dans les 3 mois suivant leur cabretage, mais en quantité bien inférieure et elles ont rétrocédé spontanément en 6 mois.
L’animal est cachectique. Il présente une hyperthermie à 40 °C, ainsi qu’une polypnée. L’auscultation révèle des râles secs évocateurs d’une pleuropneumonie.
Sur la mamelle, trois types de lésions sont distingués à l’examen rapproché :
– des lésions cutanées exophytiques, très abondantes, sèches, de taille variable (photos 1 et 2) ;
– deux lésions nodulaires, ulcérées et croûteuses en surface (photo 3) ;
– une lésion nodulaire croûteuse et assez volumineuse (photo 4).
Seule la mamelle présente ce type de lésions et aucune autre anomalie cutanée n’est relevée.
Face à des lésions cutanées cornées, l’hypothèse de verrues (papillomatose) est vraisemblable. Une forme papillomateuse particulière d’ecthyma ne peut toutefois pas être exclue.
Des lésions nodulaires ulcérées évoquent différents types de tumeurs cutanées (carcinome épidermoïde, mélanome, tumeur d’origine vasculaire). En présence de lésions croûteuses plus ou moins ulcérées, le diagnostic différentiel comprend :
– des lésions de staphylococcie cutanée surinfectées ;
– des lésions d’ecthyma contagieux avec infection secondaire. Cette hypothèse est rejetée dans ce cas en raison de l’absence de contagion aux chevreaux et d’apparition initiale de vésicules ;
– des lésions de photosensibilisation. Cette possibilité est également rejetée car elles sont apparues en hiver, en bergerie.
L’association d’une affection respiratoire chronique, d’un amaigrissement et de nodules cutanés peut évoquer une tuberculose (description parfois de nodules fermes sur la mamelle).
Devant un état aussi dégradé, une décision d’euthanasie est prise.
L’autopsie montre des lésions de pleuropneumonie avec des abcès pulmonaires multiples. Aucun nœud lymphatique suspect n’est retrouvé.
Des prélèvements cutanés sont effectués en vue d’un examen anatomo-pathologique (encadré 1).
Le laboratoire conclut à la présence :
– d’un carcinome épidermoïde cutané sur les lésions nodulaires ulcérées ;
– d’une papillomatose cutanée (papillome corné cutané) avec, pour certains prélèvements, un aspect de carcinome in situ.
Les affections néoplasiques cutanées sont relativement peu fréquentes chez les petits ruminants.
Les papillomes, également appelés verrues, sont des tumeurs cutanées bénignes. Leur prolifération à la surface de la peau est liée chez de nombreuses espèces (bovins, homme, moins souvent ovins) à la multiplication d’un virus à ADN appartenant à la famille des Papillomaviridæ [4]. Ils existent dans toutes les espèces animales, les bovins semblant le plus souvent atteints. Leur prévalence est inconnue, mais elle doit être sous-estimée en raison du caractère souvent bénin de l’affection.
Le carcinome épidermoïde est une tumeur maligne des kératinocytes décrite dans toutes les espèces animales. Son apparition peut être précédée ou non de lésions de papillomatose [10].
Les papillomes sont décrits surtout chez la chèvre à pelage blanc saanen ou croisée saanen (prévalence de 7,4 %), ou angora blanche [11]. Tous les cas de papillomatose cutanée sont observés sur des zones de peau non pigmentée [10]. Plusieurs types de papillomatoses et de papillomes sont décrits (encadré 2).
Les verrues rencontrées dans ce cas correspondent à des types 4.
Dans leur forme mammaire, elles prolifèrent sur la peau de la mamelle et des trayons. Elles sont multiples, pédonculées ou de forme conique, mesurant jusqu’à 3 cm [10, 12].
Dans le type 4, les verrues qui se transforment en carcinome épidermoïde sont présentes depuis longtemps (plus de 1 an), comme dans le cas présenté. Cette évolution en carcinome épidermoïde est également décrite chez les bovins à la faveur de phénomènes immunosuppressifs [3, 6]. Ces tumeurs sont souvent de bas grade de malignité, avec rarement une extension aux ganglions régionaux [12].
L’exposition aux rayonnements solaires est un facteur prédisposant, en particulier pour le type 2 (régression l’hiver, réapparition l’été) [10, 12].
La dépression immunitaire pourrait également représenter un autre facteur prédisposant, en particulier pour une évolution du type 4 en carcinome épidermoïde comme dans notre cas (pleuropneumonie chronique).
La contagiosité existe, même si elle semble relativement faible, ce qui laisse suspecter une cause virale, comme dans d’autres espèces animales, liée à des papillomavirus. Ceux-ci sont nombreux, spécifiques à certaines espèces animales ou à certains épithéliums. En effet, l’apparition d’une papillomatose cutanée dans un troupeau se produit généralement 4 à 6 mois après l’introduction d’un animal infecté [10].
Les papillomavirus forment un large groupe avec des similarités génomiques. Un haut degré d’homologie est constaté avec les papillomavirus humains [8]. Les papillomatoses animales sont donc un bon modèle pour les papillomatoses humaines virales.
Comme chez les bovins, une contamination par des papillomavirus peut être suspectée après un contact direct ou indirect (nourriture, matériel, injection, etc.), ou en cas de prédisposition lors de déséquilibre hormonal ou nutritionnel, ou de baisse des défenses immunitaires [1, 7]. Ces papillomavirus sont très résistants dans le milieu extérieur [6].
Chez les bovins, pour lesquels la papillomatose a été le plus étudiée, plus de dix sérotypes de papillomavirus ont été distingués, les sérotypes 5, 6, 9 et 10 provoquant des papillomes mammaires [7, 9]. Les verrues apparaissent entre 1 et 6 mois après une inoculation (tableau). Il existe une phase de latence (répression de l’expression des protéines virales) pendant laquelle le virus persiste sous forme de génome extrachromosomique (pas d’antigènes viraux détectables par le système immunitaire). Une irritation mécanique ou une immunosuppression pourraient le réactiver [6].
Chez les ovins, un papillomavirus spécifique a également été isolé. L’inoculation d’une suspension de verrue issue d’un ovin à d’autres ovins ou au hamster a permis le développement de verrues ou de fibromes (hamster). Mais l’inoculation au veau ou à la chèvre a été infructueuse [4].
Très peu d’études ont été effectuées sur un éventuel papillomavirus caprin à l’origine des verrues. Chez la chèvre, dans des cas de papillomatose mammaire, un ADN de papillomavirus libre a été détecté, avec quelques séquences d’ADN homologues aux papillomavirus humain, bovin et ovin [8].
En l’absence de données sur la contagiosité de la maladie chez la chèvre, il est conseillé, dans un élevage confronté à la papillomatose mammaire, de traire les chèvres atteintes en dernier et d’éviter l’introduction d’animaux porteurs sains dans le troupeau. Les porteurs sains sont, en pratique, indétectables cliniquement, mais ils sont issus de cheptels infectés.
Le diagnostic des papillomatoses est essentiellement clinique et repose sur la morphologie des lésions et leur localisation [10].
La biopsie permet d’établir un diagnostic de certitude avec des images d’hyperkératose, de parakératose, une acanthose, des kératinocytes en voie de dégénérescence avec un aspect particulier, appelés koïlocytes, des grains de kératohyaline de taille variable et en nombre augmenté, des papilles dermiques allongées et une infiltration du derme sous-jacent par des cellules inflammatoires. Les follicules pileux sont dilatés, remplis de kératine et de débris inflammatoires [5, 6, 10].
Malgré l’aspect relativement caractéristique des lésions, le diagnostic différentiel doit être effectué avec la forme papillomateuse de l’echtyma contagieux [5, 10]. Cette dernière n’atteint en général pas la mamelle, mais d’abord les lèvres et les narines, puis les oreilles, la face et le front ; elle touche des animaux plutôt jeunes [5]. La guérison spontanée sans séquelles est de mise.
Les lésions histologiques lors de forme papillomateuse d’ecthyma contagieux sont typiques d’une infection par un parapoxvirus avec des corps d’inclusion intracytoplasmiques acidophiles, une dégénérescence épidermique et une prolifération vasculaire. Aucun corps d’inclusion viral n’a été retrouvé dans ce cas, excluant donc une forme particulière d’ecthyma contagieux, l’élevage n’ayant connu aucun antécédent de cette maladie.
Des formes associées de papillomatose vraie et de forme papillomateuse d’echtyma contagieux peuvent coexister, ce qui ne facilite pas le diagnostic [5].
Le diagnostic différentiel comprend des lésions de dermatophilose (lésions croûteuses, pyramidales sur le dos et le flanc, en zone humide) et une carence en zinc (lésions croûteuses sur la tête et les membres, montrant à l’examen histologique une hyperkératose et une parakératose) [10].
Lors de régression spontanée d’une lésion de papillomatose chez les bovins, une réaction inflammatoire est observée à l’examen histologique, avec congestion, œdème, infiltration par des lymphocytes et des granulocytes éosinophiliques du derme et exocytose de lymphocytes dans la couche basale de l’épiderme [6].
Aucun traitement n’est décrit chez la chèvre, les papillomatoses cutanées n’ayant souvent pas de localisations gênantes. Ici, aucun traitement n’a été tenté en raison de l’état cachectique de l’animal.
Cependant, chez les bovins, plusieurs études ont été menées et pourraient être extrapolables à l’espèce caprine(1).
Le carcinome épidermoïde est une tumeur maligne des kératinocytes, décrite chez toutes les espèces animales.
Ce type de tumeur cutanée est le plus souvent observé chez des races à toison claire. L’importance de l’ensoleillement est un facteur prédisposant [10].
Le cas décrit concerne une chèvre à pelage blanc, dans une région de climat continental, donc moyennement ensoleillé.
Cliniquement, les principales zones concernées sont la région périnéale, la mamelle, les oreilles, la base des cornes et le chanfrein [10].
Macroscopiquement, la tumeur se présente sous la forme d’une masse sessile ou pédonculée. L’ulcération se produit rapidement lorsque la lésion grossit. Les nœuds lymphatiques régionaux peuvent être le siège de métastases.
Comme les papillomatoses, les carcinomes épidermoïdes se développent sur des zones de peau peu ou non pigmentées [10]. Cette tumeur des kératinocytes se développe sous l’action des rayons ultraviolets. Les cicatrices de traumatismes favoriseraient également l’apparition de ce type de tumeur.
Seul l’examen histologique de la masse permet un diagnostic de certitude : une hyperkératose, une acanthose, et une invasion du derme par des kératinocytes anormaux après effondrement de la membrane basale sont observées.
L’aspect histologique de la tumeur dépend également du stade de différenciation de la cellule souche, le kératinocyte. Lors de tumeur qu’il est possible d’identifier, les cellules montrent une kératinisation centripète. Lors de tumeur moins différenciée, les kératinocytes sont larges, ronds, éosinophiles, avec un noyau pycnotique [10].
Le diagnostic différentiel est à réaliser avec d’autres types de tumeurs cutanées, comme les papillomes et les mélanomes malins, qui font partie des plus fréquentes chez la chèvre. Des histiocytomes, des mastocytomes et des tumeurs vasculaires (hamartome, hémangiome et hémangiosarcomes) sont beaucoup plus rares.
Le mélanome malin est une tumeur de haute malignité, se développant sur des zones de peau moins pigmentées que le reste du corps.
La localisation et l’aspect macroscopique sont les mêmes que le carcinome épidermoïde. Le traitement est chirurgical et devrait s’accompagner de l’exérèse des ganglions régionaux.
Dans ce cas, deux carcinomes épidermoïdes sont décelés sur la mamelle, la multitude des papillomes sur cette même zone évoque une transformation maligne de certains d’entre eux.
La papillomatose chez la chèvre est une maladie connue mais assez peu étudiée. Sa localisation mammaire peut gêner la traite. L’évolution possible en carcinome épidermoïde, à très mauvais pronostic, peut générer la perte de certains animaux.
L’existence d’un papillomavirus spécifique semble se confirmer, mais aucun test précoce et abordable n’existe pour diagnostiquer des individus porteurs chroniques lors de l’introduction dans un troupeau et pour éviter la contagion aux autres animaux.
Les traitements n’ont pas été étudiés chez la chèvre, mais les soins locaux utilisables chez les bovins pourraient être une piste intéressante.
(1) Voir la fiche « Traitement de la papillomatose chez les bovins« du même auteur, dans ce numéro.
→ Premier prélèvement. Une prolifération tumorale épithéliale, mal délimitée et très infiltrante est observée. Elle est caractérisée par la formation de longues digitations, érodées (aspect papillomateux), ainsi que par celle de larges cordons infiltrant le derme, franchissant la membrane basale. Ces structures reposent sur un stroma collagène hyalin et abondant, siège d’une intense inflammation pyogranulomateuse. Le centre des cordons est optiquement vide (acantholyse) ou présente de larges perles cornées. Les cellules de 20 à 45 µ, polygonales, possèdent des noyaux vésiculeux, à chromatine grossièrement mottée, et de 1 ou 2 nucléoles acidophiles bien visibles. Les atypies cytonucléaires sont modérées, de rares cellules binucléées sont notées. L’anisocytose et l’anisocaryose sont marquées. Il existe 8 mitoses pour 10 champs à G × 400 et aucun embole vasculaire n’est mis en évidence. Aucun corps d’inclusion viral n’est noté.
Conclusion : carcinome épidermoïde cutané, sans embole.
Second prélèvement. Une prolifération tumorale bien délimitée, non encapsulée, exophytique, qui n’atteint pas les marges du spécimen est observée. Elle est constituée de longues digitations continues avec l’épiderme et le derme, qui sont recouvertes par un épithélium pluristratifié (5 à 8 assises cellulaires) kératinisant et hyperkératosique. Des atypies cytonucléaires de l’épithélium sont notées avec une perte de la stratification, une hyperchromasie nucléaire et des figures mitotiques observées au sein du stratum corneum. La membrane basale n’est toutefois pas franchie. Le corps des digitations est constitué d’un stroma collagène, discrètement vascularisé, qui montre une infiltration lympo-plasmocytaire multifocale, périvasculaire et discrète.
Conclusion : papillome corné ou épidermique cutané, présentant des images de carcinome in situ.
(1) Examen réalisé au laboratoire Orbio, Jonage, 69.
Trois types sont décrits chez la chèvre :
– les papillomatoses mammaires, les plus fréquentes. Elles peuvent être gênantes et perturber la traite (douleur, surinfections) ;
– les papillomatoses cutanées extramammaires. Elles se situent sur la tête, l’encolure, les membres antérieurs au-dessus du carpe. La taille va de quelques millimètres à plusieurs centimètres. Elles sont souvent sessiles, parfois en chou-fleur ou pédonculées ;
– les papillomatoses génitales. Cette forme est beaucoup plus rare.
→ Les papillomes [1, 3, 6, 7, 12]
Quatre types de papillomes mammaires sont distingués :
– 1 : les papillomes régressent spontanément, sans récidive ;
– 2 : ils régressent l’hiver et réapparaissent l’été ;
– 3 : les papillomes mixtes (certains régressent, d’autres persistent) ;
– 4 : ils persistent et progressent en carcinome.
L’âge d’apparition est en général supérieur à un an. Le type 1 apparaît chez des animaux de 1 à 2 ans, avec une régression en 2 à 4 mois. Cela serait lié à la production d’anticorps contre les papillomes ou à l’intervention de l’immunité cellulaire comme ce qui est supposé chez les bovins.
Chez ces derniers, les papillomes touchent en général les animaux jeunes (moins de 2 ans), avec une régression spontanée en environ 1 an.
La régression de certaines formes de papillomatose lors de la gestation suppose une éventuelle implication des changements hormonaux.
→ L’évolution de la papillomatose en carcinome épidermoïde de mauvais pronostic est lente chez la chèvre (plus de 1 an).
→ Cette affection se développe chez les animaux de couleur blanche, sur les zones peu ou pas pigmentées ou peu velues, notamment la mamelle. L’exposition au soleil et une baisse d’immunité sont des facteurs prédisposants (ici, une pleuropneumonie).
→ L’étiologie est mal connue chez la chèvre, bien que l’existence d’un papillomavirus spécifique soit suspectée.
→ Les traitements locaux utilisés chez les bovins sont une piste à étudier pour la papillomatose caprine.
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