Œdèmes sous-maxillaires d’origine cardiaque chez des bovins - Le Point Vétérinaire expert rural n° 318 du 01/09/2011
Le Point Vétérinaire expert rural n° 318 du 01/09/2011

CARDIOLOGIE DES BOVINS

Symptômes d'appel

Auteur(s) : Sébastien Buczinski

Fonctions : Faculté de médecine vétérinaire,
Université de Montréal
CP 5000, St-Hyacinthe, J2S 7C6
Québec, Canada

Suivre une démarche diagnostique précise face à un œdème de l’auge permet, dans un premier temps, de suspecter une origine cardiaque à l’affection, puis de préciser le diagnostic et le pronostic.

L’œdème de l’auge ou œdème sous-maxillaire, encore appelé “bouteille”, est un symptôme d’appel courant, dont les étiologies sont très variées. Les cas exposés dans cet article sont tous d’origine cardiaque(*).

DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE FACE À UN ŒDÈME DE L’AUGE

1. Démarche diagnostique

En cas d’œdème de l’auge, le clinicien doit se demander si ce symptôme est d’origine cardiaque. Une démarche diagnostique rigoureuse permet de réaliser le diagnostic différentiel (tableau et figure) [8].

2. Cas cliniques

Cas clinique 1 : péricardite traumatique(2)

→ Motif d’appel : vache “déprimée” et amaigrie. Appétit capricieux et production laitière en chute (photo 1).

Œdème sous-maxillaire et du fanon et turgescence des jugulaires.

Oreilles froides, température de 39,1 °C, déshydratation de 5 %.

→ Auscultation : hypomotilité ruminale, cœur peu audible avec bruits de clapotis.

Détection de métaux positive au niveau de la zone de projection du cœur.

Cas clinique 2 : péricardite sérofibrineuse(3)

→ Motif d’appel : vache anorexique.

Œdème de l’auge, de l’encolure et du poitrail, et turgescence des jugulaires (photo 2).

→ Auscultation : tachycardie, cœur difficilement audible.

Une ponction péricardique dans l’espace intercostal 5-6 permet d’établir le diagnostic (photo 3).

L’animal est traité avec succès par péricardiostomie.

Cas clinique 3 : tétralogie de Fallot(5)

→ Motif d’appel : génisse avec retard de croissance, bave, a une “boule” sous la gorge et des difficultés à avancer. Une heure après, elle est trouvée morte.

Œdème de l’auge et du fanon, jugulaire tendue (photo 4). Animal maigre, sans mousse aux naseaux. Muqueuses cyanosées.

→ Autopsie : zones d’ischémie sur les poumons (photo 5). Hypertrophie ventriculaire droite. Artère pulmonaire très dilatée avec thrombus volumineux à la valvule pulmonaire. Large communication interventriculaire (photo 6). L’aorte (soulignée par la règle) prend naissance dans le cœur droit (dextra- ou dextroposition de l’aorte) (photo 7).

Cas clinique 4 : cœur pulmonaire ou cor pulmonale(1)

→ Motif d’appel : bouvillon de parc d’engraissement atteint de troubles respiratoires chroniques. Œdème périphérique marqué, abattement : euthanasie (photo 8).

→ Autopsie : cœur gigantesque, surtout le cœur droit. Valves et myocarde normaux. Lésions pleurales et pulmonaires chroniques (photo 9).

Cas clinique 5 : péricardite sèche constrictive(4)

→ Motif d’appel : faiblesse et faible production laitière d’une primipare après vêlage.

Œdème de l’auge et de l’entrée de la poitrine, et turgescence des jugulaires (photo 10).

→ Auscultation : arythmie, parfois bruit de galop.

→ Autopsie : œdème sous-cutané, foie “cardiaque”. Péricarde épaissi et adhérent de l’apex jusqu’à la sortie des gros vaisseaux, surtout aux oreillettes (photo 11). Aspect gaufré et odeur particulière de l’oreillette gauche.

DISCUSSION DE LA DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE

1. Turgescence jugulaire et pouls rétrograde

La distension jugulaire et le pouls veineux rétrograde accompagnent classiquement l’œdème périphérique cardiogénique, et sont des symptômes classiques d’insuffisance cardiaque droite chez le bovin. Ils traduisent en effet un défaut de fonctionnement du ventricule droit. L’œdème est lié à une augmentation de la pression hydrostatique dans le système veineux périphérique (défaillance cardiaque, baisse du débit cardiaque et élévation de la précharge cardiaque, augmentation de la pression veineuse centrale en raison de l’insuffisance cardiaque et par voie de conséquence distension veineuse qui entraîne une fuite de plasma extravasculaire, d’où l’œdème).

L’insuffisance cardiaque peut être liée à une effusion péricardique (défaut de remplissage diastolique du cœur droit du fait de l’augmentation de la pression intrapéricardique, donc de la stase veineuse ou d’un œdème en amont du cœur droit [veines caves]) Elle peut être aussi due à une hypertrophie ventriculaire marquée consécutive à une hypertension pulmonaire à la suite d’un cœur pulmonaire (cas 4) ou à une sténose pulmonaire lors de tétralogie de Fallot (cas 3), ou à une baisse de l’efficacité du cœur droit après des régurgitations marquées des valves du cœur droit (endocardite tricuspide ou pulmonaire), à toute cardiomyopathie du cœur droit, voire, dans les zones où la leucose bovine n’a pas été éradiquée, à un lymphome affectant l’atrium droit.

Lors de symptômes d’insuffisance cardiaque droite chez un animal ayant présenté un ou plusieurs épisodes de maladie respiratoire antérieurs, le cœur pulmonaire (cas 4) peut être envisagé. Cette affection fait suite à toute affection engendrant une vasoconstriction chronique de la vascularisation artérielle pulmonaire (hypoxie en hautes altitudes ou pneumonie chronique). L’auscultation cardiaque peut être normale, mais une tachycardie être présente. Dans certains cas, une hypertrophie du ventricule droit s’accompagne d’un défaut d’occlusion tricuspide, ce qui se traduit cliniquement par un souffle systolique d’intensité maximale à droite [1].

Cet œdème avec distension jugulaire peut également être observé lors de masse obstruant le retour veineux de la jugulaire (abcès comprimant la veine cave craniale, par exemple). Dans ce cas, les symptômes peuvent être unilatéraux alors qu’ils sont bilatéraux lors d’œdème périphérique cardiogénique. D’où l’importance d’une auscultation attentive du cœur à la recherche d’une tachycardie et d’anomalies éventuelles des bruits cardiaques.

2. Auscultation cardiaque

Concernant sa démarche diagnostique, le praticien doit surtout se focaliser sur l’examen cardiovasculaire : l’auscultation cardiaque attentive est indispensable.

Tachycardie

La tachycardie est généralement la règle lors d’affections cardiaques primaires, quelles qu’elles soient. Cependant, cet indicateur manque de spécificité. Les autres anomalies permettent ensuite d’orienter la suspicion clinique.

Arythmie

Le bruit de galop peut être physiologique (cas 5), même s’il n’est pas systématiquement retrouvé, et n’est pas nécessairement associé à une affection cardiaque.

Chez la vache, une tachyarythmie est due dans plus de 95 % des cas à une fibrillation auriculaire (FA). Cette dernière est fréquente chez les grands animaux (cheval et bovin), la taille importante des oreillettes étant probablement un facteur prédisposant (plus de risques de perturbation de conduction de l’influx électrique dans le myocarde atrial). La FA apparaît le plus souvent à cause de déséquilibres électrolytiques (déplacement de caillette par exemple) ou d’état fébrile, ou encore, dans 2,5 % des cas, chez des animaux sains [17]. Les lésions de fibrose sont rencontrées lors de FA qui persiste malgré le rétablissement des déséquilibres ou en l’absence de déséquilibre.

Assourdissement des bruits cardiaques

L’assourdissement des bruits cardiaques est compatible avec une effusion péricardique (péricardite traumatique ou idiopathique) [5, 7]. La péricardite traumatique (cas 1) est l’affection péricardique la plus fréquente chez les bovins. Son pronostic est réservé à sombre.

Chez l’homme, la distinction entre péricardite exsudative et péricardite sèche peut être effectuée, en revanche cette dichotomie est plus rarement employée chez les bovins. Il est difficile, en raison du peu de données sur les affections cardiaques bovines, de savoir si une étiologie particulière peut prédisposer à la forme sèche de la péricardite (cas 5). Dans ce dernier cas, les frottements péricardiques peuvent être auscultés. Cependant, la sensibilité de l’auscultation reste un facteur limitant en médecine bovine, notamment à la ferme avec tous les bruits environnants [12]. En présence de signes d’œdème périphérique d’une tachycardie et d’une arythmie, une évaluation plus poussée de la fonction cardiaque doit être réalisée pour établir le diagnostic clinique. Dans le cas d’une péricardite sèche, les symptômes ne sont plus liés à l’effusion péricardique, mais au défaut de relaxation diastolique du cœur en raison de sa plus faible distensibilité à la suite du dépôt de fibrine plus ou moins accompagné de fibrose au sein de l’épicarde. Une diminution de la taille de la cavité ventriculaire droite en diastole devrait être notée, ce qui a pour conséquence une congestion veineuse périphérique accompagnée d’œdème périphérique. Même si les agents pathogènes les plus fréquents lors de péricardite sont des bactéries du tractus digestif ou Arcanobacterium pyogenes, ce genre de péricardite peut également être dû à des bactéries telles que Mannheimia, Histophilus, Pseudomonas, Klebsielle, Mycoplasma. La fibrose démarre en quelques jours et contribue à enserrer et à immobiliser le cœur un peu plus chaque jour.

Souffle

Un souffle oriente vers une affection valvulaire initiale (en général endocardite) ou vers des modifications de l’architecture cardiaque (régurgitation tricuspide associée à une hypertrophie ventriculaire droite lors de cor pulmonale). Environ un tiers des cas d’endocardite présentent des signes d’insuffisance cardiaque [9, 10]. Ainsi, la thrombose pulmonaire observée (cas 3) a probablement généré les signes d’insuffisance cardiaque droite.

Un souffle cardiaque peut constituer une aide diagnostique dans ces cas, mais il n’est présent que chez 50 à 80 % des bovins atteints d’endocardite [3, 14]. L’endocardite génère en effet un souffle seulement lorsque la déformation de la valve affectée est suffisamment importante pour entraîner des turbulences sanguines importantes. La concomitance de l’endocardite mitrale, pulmonaire, et d’une cardiopathie congénitale cyanosante comme la tétralogie de Fallot constitue une trouvaille intéressante (cas 3). La présence d’un souffle cardiaque n’est pas nécessairement synonyme d’une anomalie cardiaque. Jusqu’à 48 % de vaches laitières en bonne santé peuvent présenter un souffle [12].

3. Examens complémentaires

Intérêt

Les examens complémentaires pratiqués dépendent du contexte économique. Lorsque la valeur de l’animal ne justifie pas d’autres interventions, une autopsie est généralement un bon examen complémentaire. C’est le cas par exemple d’un animal dans un parc d’engraissement n’ayant pas répondu à deux ou trois traitements antibiotiques longue action (cas dit alors chronique), ou d’une vache de faible valeur pour laquelle le taux de guérison ou le coût du traitement est rédhibitoire quel que soit le diagnostic exact. Les lésions des cas exposés sont alors observées. Notamment, pour le cor pulmonale (cas 4), l’histopathologie des lésions pulmonaires démontre généralement une hypertrophie des vaisseaux pulmonaires, ainsi que des signes de maladie pulmonaire diffuse (souvent pattern interstitiel).

En revanche, lorsque la maladie cardiaque doit être précisée avant de savoir si un traitement peut être tenté ou non, des examens complémentaires moins invasifs peuvent être réalisés.

Détecteur de métal/boussole

Dans le cas d’une suspicion de péricardite traumatique (cas 1), l’examen du détecteur de métal, fréquemment utilisé en pratique, n’est pas, actuellement, validé dans un contexte clinique. Sa sensibilité, sa spécificité et son interprétation souvent équivoque font qu’il n’est plus vraiment mentionné comme examen complémentaire d’intérêt en Amérique du Nord [18].

Sensibiliser les éleveurs à l’administration systématique d’aimant chez les bovins demeure important. En élevage laitier, l’un des meilleurs moments pour l’effectuer est le premier diagnostic de gestation.

L’examen de la boussole permet de savoir si l’animal a déjà un aimant. Cependant, la présence d’un aimant ne garantit pas que l’animal ne souffre pas de péricardite traumatique.

Examen échographique

Si une anomalie de l’examen cardiaque est notée, l’échocardiographie est le moyen le plus fiable de diagnostiquer les affections cardiaques bovines du vivant de l’animal [4]. Elle requiert chez les animaux adultes une sonde de basse fréquence (3,5 MHz) afin de pouvoir disposer de la profondeur d’examen nécessaire. L’avènement des appareils échographiques portables et bon marché fait que ces sondes deviennent de plus en plus abordables. Avec un peu d’habitude et de formation continue, le praticien est capable d’effectuer le diagnostic des principales affections cardiaques bovines. Par exemple, en cas de cœur pulmonaire, l’échocardiographie révèle une dilatation marquée du cœur droit et une augmentation de la pression du tronc pulmonaire (cas 4) [11]. En cas de péricardite sèche (cas 5), l’évaluation échocardiographique permet également de s’assurer de la présence éventuelle d’hétérogénéité myocardiaque pour détecter d’éventuels abcès myocardiques.

Péricardiocentèse

Lors de suspicion d’effusion péricardique (cas 1 et 2), une péricardiocentèse doit être réalisée en premier lieu. En effet, depuis peu, plusieurs cas d’une nouvelle affection péricardique sont décrits en Amérique du Nord : la péricardite hémorragique idiopathique [5, 6, 13, 16]. Les examens cliniques et échographiques ne permettent pas de la distinguer d’une réticulo-péricardite traumatique. Seule la péricardiocentèse révèle un liquide hémorragique inodore, bien différent du liquide purulent retrouvé lors de péricardite traumatique. L’intérêt de la péricardiocentèse est aussi d’améliorer éventuellement le pronostic lors de péricardite idiopathique après un simple drainage complet ou partiel du péricarde [6, 13, 16].

Cathétérisation du tronc pulmonaire

En cas de cœur pulmonaire (cas 4), une cathétérisation du tronc pulmonaire via la veine jugulaire peut être également réalisée afin de mesurer la pression artérielle pulmonaire (PAP). Ce test est effectué de façon routinière sans complications notables dans l’évaluation des animaux qui ont accès à des hautes altitudes, notamment dans les Montagnes rocheuses au Colorado, afin de sélectionner les animaux dont la PAP est la moins influencée par la diminution d’oxygène disponible à ces hauteurs [15].

4. Traitement et évolution

Péricardiostomie

Dans tous les cas de péricardite, la péricardiostomie au niveau de la cinquième côte doit être préférée à la simple ponction ou à la pose de drain péricardique (cas 2). Le cloisonnement rapide du péricarde nécessite en effet une voie d’accès permettant de s’assurer de l’efficacité du nettoyage péricardique. Même si l’amélioration des signes cliniques est rapidement observée à court terme, la péricardite constrictive est à redouter à moyen ou à long terme. À ce stade, en effet, la fibrine épicardique est transformée en fibrose. Il s’ensuit alors une restriction marquée de la capacité de remplissage diastolique ventriculaire. La réapparition des signes d’augmentation de précharge (distension jugulaire et œdème périphérique pour le cœur droit) chez un animal ayant été préalablement traité par péricardiostomie est généralement associée à un pronostic fatal.

Péricardites

Le pronostic de la péricardite traumatique (cas 1) reste réservé à sombre. Lors de péricardite constrictive (cas 5), il est difficile de savoir quelle est la composante fibrose (irréversible) versus fibrine (réversible) au sein de l’épicarde. Cependant, le pronostic demeure sombre.

Cardiopathies congénitales

L’évolution des cardiopathies congénitales est en général peu connue chez les animaux de consommation (cas 3). Chez l’homme, les turbulences engendrées par ces anomalies peuvent prédisposer ces individus à des lésions endocardiques (jet-lesions). Les dommages endocardiques constituent un prérequis supposé à l’adhésion des bactéries générant les endocardites. La présence d’endocardite associée à une cardiopathie congénitale a cependant déjà été mentionnée lors de communications interventriculaires chez deux vaches [2, 9, 10].

Cœur pulmonaire (cas 4)

Le pronostic est sombre avec seulement un cas mentionné pour lequel un suivi de 6 mois a été possible [1].

Conclusion

Bien que le traitement soit souvent palliatif, un diagnostic précis peut être établi grâce à une démarche diagnostique rigoureuse, qui passe notamment par l’auscultation cardiaque et l’utilisation de l’échographie, de plus en plus accessible et indispensable en clientèle rurale.

(*) Les causes non cardiaques seront l’objet d’un prochain article dans Le Point Vétérinaire.

(1) Buczinski S. Cœur droit qui fatigue – Cœur pulmonaire. Cas clinique. 2009 (19 juillet). VétoFocus.

(2) Chakri A. Petite “bouteille”. Galerie photo. 2009 (2 mai). VétoFocus.

(3) Gesché H. Péricardite traitée par péricardiostomie. Galerie photo. 2009 (10 juin). VétoFocus.

(4) Nicol JM. Encore une histoire de bouteille. Galerie photo. 2009 (11 octobre). VétoFocus.

(5) Nicol JM. Descente lente et mort brutale – Tétralogie de Fallot. Cas clinique. 2009 (5 septembre). VétoFocus.

Références

  • 1. Angel KL, Tyler JW. Pulmonary hypertension and cardiac insufficiency in three cows with primary lung disease. J. Vet. Intern. Med. 1992;6:214-219.
  • 2. Besser TE, Knowlen GG. Ventricular septal defects in bovine twins. J. Am. Vet. Med. Assoc. 1992;200:1355-1356.
  • 3. Bexiga R, Mateus A, Philbey AW et coll. Clinicopathological presentation of cardiac disease in cattle and its impact on decision making. Vet. Rec. 2008;162(18):575-580.
  • 4. Buczinski S. Cardiovascular ultrasonography in cattle. Vet. Clin. North Am. Food Anim. Pract. 2009;25:611-632.
  • 5. Buczinski S. La péricardite idiopathique aseptique: une nouvelle entité ? Point Vét. 2009;295:43-46.
  • 6. Buczinski S, Badillo M. Idiopathic hemorrhagic pericarditis in a Holstein cow: a rare non fatal heart disease. Bovine Pract. 2009;43:51-55.
  • 7. Buczinski S, Bélanger AM, Francoz D. Péricardite exsudative associée à une pneumonie. Point Vét. 2004;247:66-69.5
  • 8. Buczinski S, Bélanger AM. Conduite à tenir face à une péricardite chez un bovin. Point Vét. 2004;251:36-39.
  • 9. Buczinski S, Francoz D, Fecteau G et coll. Heart disease in cattle with clinical signs of heart failure: 59 cases. Can. Vet. J. 2010;51:1123-1129.
  • 10. Buczinski S, Francoz D, Fecteau G et coll. A study of heart diseases without clinical signs of heart failure in 47 cattle. Can. Vet. J. 2010:51;1239-1246.
  • 11. Buczinski S, Pinard J, Veillette M et coll. Echocardiographic findings in a goat with cor pulmonale secondary to chronic parasitic pneumonia. Schweiz. Arch. Tierheilkd. 2010;152:81-85.
  • 12. Buczinski S, Rezakhani A, Boerboom D. Heart disease in cattle: Diagnosis, therapeutic approach and prognosis. Vet. J. 2010;184:258-263.
  • 13. Firshman AM, Sage AM, Valberg SJ et coll. Idiopathic hemorrhagic pericardial effusion in cows. J. Vet. Intern. Med. 2006;20:1499-1502.
  • 14. Healy AM. Endocarditis in cattle: a review of 22 cases. Irish Vet. J. 1996;49:43-48.
  • 15. Holt TN, Callan RJ. Pulmonary arterial pressure testing for high mountain disease in cattle. Vet. Clin. North Am. Food Anim. Pract. 2007;23:575-596.
  • 16. Jesty SA, Sweeney RW, Dolente BA et coll. Idiopathic pericarditis and cardiac tamponade in two cows. J. Am. Vet. Med. Assoc. 2005;226:1555-1558.
  • 17. Machida N, Kiryu K. Cardiac lesions in dairy cows with atrial fibrillatio. J. Vet. Med. Sci. 2001;63:873-878.
  • 18. Smith BP. Large Animal Internal Medicine. 4th ed. St Louis, MO, Mosby Elsevier. 2009.

Points forts

→ Un œdème sous-maxillaire associé à une distension jugulaire et un pouls veineux rétrograde bilatéraux est caractéristique d’une insuffisance cardiaque droite chez le bovin.

→ L’auscultation cardiaque attentive est indispensable pour détecter les anomalies permettant d’avancer dans la démarche diagnostique de l’affection.

→ L’échocardiographie est un examen complémentaire de plus en plus abordable et fortement recommandé.

→ Le traitement est souvent palliatif mais il peut être envisagé pour les animaux de grande valeur.

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