Approche de l’arthrite septique du veau - Le Point Vétérinaire n° 302 du 01/01/2010
Le Point Vétérinaire n° 302 du 01/01/2010

Orthopédie des bovins

Mise à jour

CONDUITE À TENIR

Auteur(s) : Arnaud Sartelet*, Kamal Touati**

Fonctions :
*Clinique Vétérinaire Universitaire
Clinique des ruminants
Faculté de médecine vétérinaire
20, Bd de Colonster, 4000 Sart-Tilman, Liège, Belgique
**Clinique Vétérinaire Universitaire
Clinique des ruminants
Faculté de médecine vétérinaire
20, Bd de Colonster, 4000 Sart-Tilman, Liège, Belgique

L’arthrite septique du veau est difficile à traiter et entraîne des lésions irréversibles. Le diagnostic précis permet de proposer un traitement adéquat à l’éleveur.

Les troubles du système locomoteur sont à l’origine d’environ 9 % des morts chez les veaux, l’arthrite septique (AS) étant la plus fréquente [7, 16]. Bien que sporadiques, les AS peuvent donc avoir une répercussion importante sur le devenir de l’animal et l’économie de l’éleveur.

L’arthrite est une inflammation des membranes synoviales et des surfaces articulaires provoquant une boiterie [11]. L’AS aiguë se caractérise par une réponse inflammatoire aiguë à une contamination bactérienne. Elle peut évoluer en une AS chronique si l’inflammation se poursuit après la disparition de l’agent infectieux, conduisant à une diminution de la lubrification de l’articulation et à une destruction progressive du cartilage, puis de l’os sous-chondral [3]. Cette inflammation auto-entretenue endommage de plus en plus l’articulation. Les lésions apparaissant rapidement, l’AS aiguë est une urgence médicale qu’il convient de traiter très tôt (dans les 12 heures), avec un traitement adapté et long.

Etape 1 : diagnostic

1. Recueil de l’anamnèse

D’une manière générale, lors d’une boiterie chez un veau, ses circonstances d’apparition (soudaine ou progressive) et la durée des symptômes sont les premiers éléments orientant le diagnostic. Bien que l’examen à distance du veau suffise souvent à poser le diagnostic, quelques questions permettent de traiter ce cas, mais également d’avoir une vue d’ensemble afin de pouvoir mettre en place une médecine préventive du troupeau.

De façon plus précise, les antécédents pathologiques peuvent orienter le diagnostic et le traitement, car, chez les veaux, la plupart des arthrites sont d’origine hématogène postsepticémique [11].

Toutes les maladies infectieuses (phénomènes primaires) provoquant une septicémie (phénomène secondaire) peuvent être à l’origine d’une AS (phénomène tertiaire). Les plus courantes sont les infections ombilicales (omphalophlébite avec ou sans abcès hépatique, omphaloartérite et omphalo-ourachite), les gastro-entérites néonatales et les bronchopneumonies [9]. Des escarres en regard d’une articulation provoquées par un défaut d’aplomb ou un décubitus prolongé, un trauma, une plaie pénétrante peuvent aussi être des causes d’AS.

2. Examen clinique et orthopédique

Bien que la vision du veau suffise souvent à établir le diagnostic, l’examen général et orthopédique doit être complet et systématique pour évaluer le pronostic. Les articulations le plus souvent touchées sont le carpe, le boulet et le tarse. Les articulations coxo-fémorale et scapulo-humérale le sont parfois (voir les schémas des articulations de la référence [20]). Plus rarement, l’arthrite intervertébrale ou discospondylite peut être envisagée lors d’apparition d’une paralysie progressive chez un jeune bovin. Les signes cliniques sont différents selon la durée de l’atteinte.

• Lors d’AS aiguë, le veau présente une atteinte de l’état général avec un abattement, des muqueuses congestives, une inappétence, voire de l’anorexie, et une hyperthermie. Sur le plan locomoteur, une boiterie de grade variable (d’une légère boiterie jusqu’à un refus de se lever selon l’état général, la douleur et l’articulation touchée), une distension articulaire plus ou moins importante (selon la durée de l’infection), une articulation chaude et douloureuse (en raison de la distension et de l’inflammation) sont observées. La manipulation passive est douloureuse mais aisée.

• Lors d’AS chronique, l’état général du veau est conservé. Cependant, un retard de croissance dû à la période d’inappétence est noté. Sur le plan locomoteur, la boiterie est également de grade variable, allant d’une claudication légère à un refus de se déplacer. Dans certains cas, une amyotrophie du membre atteint est observée. L’articulation touchée est tuméfiée, douloureuse, tiède et ferme (photo 1). La manipulation passive est douloureuse, l’amplitude est réduite (ankylose) et des crépitements peuvent être mis en évidence.

3. Examen clinique approfondi, étiologique

L’examen clinique approfondi peut permettre de déterminer l’étiologie et de préciser le pronostic. Dans une étude rétrospective (non publiée) sur 100 cas d’AS, l’éleveur a fait état d’un antécédent pathologique seulement pour 20 % d’entre eux, ce qui souligne l’importance de cet examen.

L’auscultation cardio-respiratoire décèle parfois des séquelles d’une bronchopneumonie. Une dépilation de l’arrière-train peut faire suite à une gastro-entérite. L’examen de la région ombilicale permet de mettre en évidence une omphalite. Enfin, une palpation systématique de tous les membres permet d’exclure, ou non, l’atteinte d’autres articulations.

Le diagnostic différentiel d’une boiterie d’apparition plus ou moins progressive chez un veau inclut l’épiphysite (atteinte des plaques de croissance), la fracture intra-articulaire, les lésions traumatiques des ligaments et tendons [11]. Mais il est surtout important de déterminer la nature et la durée des lésions (aiguë ou chronique).

Etape 2 : examens complémentaires : pronostic

Différents examens complémentaires permettent de confirmer le diagnostic, et de préciser le degré d’atteinte et le pronostic.

L’arthrocentèse (ou ponction articulaire) requiert une aseptie optimale. La synovie, physiologiquement translucide, visqueuse et sans odeur, devient trouble lors d’AS, plus liquide, et son pH est diminué [3] (photos 2a et 2b). Une arthrocentèse négative ne permet pas d’exclure une AS car cela est parfois la conséquence d’une accumulation de fibrine qui empêche la sortie de synovie. Une cytologie peut mettre en évidence un nombre important de cellules nucléées dans la synovie (leucocytes et polymorphonucléaires neutrophiles), ce qui est révélateur d’une AS (tableau 1) [13]. Un California Mastitis Test est aussi réalisable sur place à partir du liquide d’arthrocentèse. Économique, ce examen qualitatif permet de détecter une quantité anormale de cellules inflammatoires dans la synovie.

La culture bactériologique sur la synovie n’est positive que dans 50 % des cas car les germes colonisent les franges synoviales [2]. Les bactéries les plus fréquentes sont Actinomyces pyogenes, Escherichia coli, Fusobacterium necrophorum, Staphylococcus sp., Streptococcus sp. et les bactéries anaérobies [2]. Les mycoplasmes sont à rechercher lors d’une incidence élevée d’AS dans un troupeau, surtout en association avec d’autres symptômes (avortement, mammite, pneumonie, otite) [4].

L’imagerie médicale précise le diagnostic et le pronostic selon les lésions visualisées.

La radiographie met en évidence l’importance des lésions sur l’os sous-chondral (photos 3a et 3b) [19]. Les lésions radiographiques sont surtout de type lytique. Chez le veau atteint d’AS, la radiographie montre dans un premier temps une augmentation de l’espace articulaire par une hausse du volume de la synovie et de la densité des tissus mous périarticulaires. Lorsque l’AS évolue vers un phénomène chronique, l’espace articulaire diminue par lyse du cartilage d’abord, puis de l’os sous-chondral, avec des bords articulaires irréguliers.

L’échographie (avec une sonde linéaire de 7,5 MHz ou transrectale de 5 MHz) évalue la qualité du liquide synovial et les lésions du cartilage articulaire dans les AS aiguës à subaiguës (photos 4a et 4b) [8].

Une fois le diagnostic établi, le pronostic d’une AS est généralement réservé. Cependant, il est nuancé selon :

– l’état général du veau et les maladies associées (abcès hépatiques, etc.) ;

– la sévérité des lésions : plus la lyse est importante, plus le pronostic s’assombrit ;

– l’articulation touchée : le pronostic est plus sombre pour le jarret, le grasset, l’épaule, le coude et la hanche, qui sont des articulations difficiles d’accès, et bon pour le carpe ou le boulet, où l’arthodèse est efficace ;

– le nombre d’articulations atteintes : dès que deux articulations sont touchées, le pronostic est plus sombre.

Etape 3 : traitement médical

En cas d’AS aiguë, un traitement antibiotique doit être mis en place le plus tôt possible, avant même la réception du résultat d’une culture bactériologique. Le choix de l’antibiotique chez le veau repose sur plusieurs critères : être actif contre l’agent primaire suspecté (de manière générale A. pyogenes, les Gram positifs et négatifs), bien diffuser au travers de la membrane synoviale, être efficace dans un milieu acide et en présence de débris nécrotiques et d’administration facile (tableau 2) [2, 10]. Le traitement systémique est indiqué moins de 5 jours après le début de l’AS [2]. La voie veineuse est conseillée pour les premiers jours de traitement afin d’obtenir rapidement des concentrations sériques importantes. La voie intramusculaire ou sous-cutanée est aisée pour la poursuite du traitement, bien qu’elles requièrent des doses plus élevées et que les concentrations intra-articulaires soient mal connues. Plus de 5 jours plus tard, l’injection intra-articulaire, les éponges imprégnées d’antibiotiques ou les injections intraveineuses sous garrots sont indiquées, mais plus difficiles à mettre en place sur le terrain [3, 5]. La voie intra-articulaire permet d’obtenir des concentrations 10 à 100 fois supérieures par rapport à l’administration systémique seule. Elle est à utiliser avec précaution et peut être répétée 3 ou 4 fois. Une enquête menée en 2000 sur 61 veaux traités à l’aide d’une antibiothérapie par voie générale associée à une ponction articulaire suivie d’une injection intra-articulaire d’antibiotiques révèle un taux de guérison de 66 % [20].

La durée du traitement antibiotique est au minimum de 2 à 3 semaines après l’arrêt des symptômes. Une réponse clinique au traitement médical d’une AS aiguë doit être observée 2 à 4 jours après sa mise en place [3].

L’antibiothérapie est systématiquement associée à l’administration d’un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), une fois par jour pendant 4 ou 5 jours, pour diminuer la douleur, permettre une alimentation correcte et, surtout, mettre fin au cercle vicieux de l’inflammation. Une injection d’anti-inflammatoires stéroïdiens (AIS) par voie articulaire juste après le drainage présente un bon pouvoir anti-inflammatoire sans effets indésirables [15]. En revanche, l’utilisation prolongée des AIS est discutable, car ils induisent à long terme une immunodépression, une dégradation des cartilages et une diminution des chondroblastes et des ostéoblastes. Des chondroprotecteurs peuvent éventuellement être ajoutés [15].

Il convient également de traiter le phénomène primaire, s’il est toujours présent au moment de la boiterie (omphalectomie ou marsupialisation de la veine ombilicale lors d’abcès hépatique). En cas d’échec du transfert de l’immunité passive (protéines totales sériques < 55 g/l), une transfusion de sang de la mère peut être indiquée, même si l’arthrite est déclarée, pour prévenir les suivantes (encadré) [3, 12].

Etape 4 : traitement chirurgical

1. Drainage articulaire

Le traitement médical peut être associé à un drainage (ou lavage) articulaire, qui consiste en l’irrigation sous pression de l’articulation. Entrepris 3 ou 4 jours après le début de l’infection, ce dernier permet d’éliminer les débris nécrotiques, et de diminuer la pression d’infection et la quantité de médiateurs de l’inflammation. Le traitement médical ne doit pas pour autant être arrêté, le drainage venant en complément. La sédation s’obtient avec de la xylazine par voie intramusculaire à la dose de 0,2 mg/kg, complétée par une anesthésie locale par infiltration de lidocaïne 2 % à l’endroit des aiguilles de drainage. Après l’asepsie du site chirurgical, deux aiguilles sont placées de part et d’autre de l’articulation atteinte (voir le tableau des sites de ponction de la référence [10]). Elles servent de voies d’entrée et de sortie pour l’irrigation sous pression de l’articulation, avec au minimum 1 l de Ringer de lactate ou de NaCl 0,9 % [3]. Des antibiotiques ou des antiseptiques peuvent être ajoutés. Une mobilisation passive régulière de l’articulation accélère la récupération et facilite le retour à une fonction normale [7]. La formation rapide de caillots de fibrine, abondante chez le bovin, empêche souvent un lavage articulaire correct et le recours à l’arthrotomie est nécessaire.

2. Arthrotomie

L’arthrotomie est l’ouverture chirurgicale de l’articulation(1). Peu coûteuse, elle est envisagée si le traitement médical n’est pas efficace après 4 à 5 jours et chez un veau qui ne survivrait pas en l’absence de traitement. Elle permet de nettoyer l’articulation des médiateurs de l’inflammation, des débris nécrotiques et des caillots de fibrine. Elle est réalisable sur les articulations du coude, du carpe, du boulet, du grasset, de l’épaule et du jarret. Bien que les animaux traités par arthrotomie conservent souvent une légère boiterie, cette méthode donne de bons résultats [14].

3. Arthrodèse

L’arthrodèse, qui a pour objectif l’ankylose de l’articulation, est aussi indiquée si le traitement médical n’est pas efficace. Elle est réalisable sur les seules articulations du boulet, du carpe, tarso-métatarsienne, et interphalangiennes distale et proximale, et est plus coûteuse que l’arthrotomie. Néanmoins, avec un taux de réussite de 85 à 90 %, elle donne de très bons résultats et améliore les pronostic économique et vital [17, 18, 20].

Le protocole d’anesthésie est le même que celui de l’arthrotomie (0,2 mg/kg de xylazine par voie intramusculaire + 2 à 4 mg/kg de kétamine, associées à une anesthésie locorégionale avec 10 à 15 ml de lidocaïne 2 % par voie intraveineuse rétrograde sous garrot pour le membre antérieur ou 1 ml/10 kg de lidocaïne 2 % par voie épidurale haute pour le membre postérieur) [6]. Le veau est placé en décubitus latéral, le membre atteint en position supérieure avec un garrot en amont de l’articulation atteinte. Après asepsie du site chirurgical, une ouverture en U est réalisée sur l’articulation. Les tendons, les ligaments et la capsule de la face dorsale de l’articulation sont incisés pour mettre en évidence les surfaces articulaires. La totalité du cartilage articulaire et l’os sous-chondral altérés sont curetés à la curette de Volkman. L’articulation et les gaines tendineuses sont nettoyées avec 1 à 2 l de Ringer de lactate ou de NaCl 0,9 % sous pression [5]. Une canule est placée dans l’articulation. La peau est suturée par des points en U avec un fil synthétique résorbable. Deux couches d’ouate maintenues par un étrier de sparadrap et une bande de gaze sont mises en place en partant de l’onglon. Un plâtre en résine complet est posé du bout des onglons jusqu’au coude ou au jarret. Il est retiré 5 jours après et le pronostic est de nouveau évalué. S’il est bon, une nouvelle résine est mise en place durant 6 à 8 semaines. Pour les jeunes veaux, la résine est changée après 3 semaines pour respecter la croissance. Le traitement médical est identique à celui mis en place lors d’AS aiguë (antibiotiques pendant 3 semaines et AINS), associé à une injection quotidienne de 5 ml d’antibiotiques par la canule jusqu’au retrait de celle-ci.

• Cas particulier de l’arthrodèse du carpe. La conservation de l’intégrité des ligaments des os d’une même rangée est nécessaire pour préserver son intégrité (photo 5). Le taux de réussite est moins bon (69 %). Lors d’arthrite sévère, l’excision de deux rangées est indiquée et, dans ce cas, le taux de réussite diminue à 35 % [18].

Ainsi, le traitement médical (antibiotiques et AINS) doit être précoce et long, mais, même associé à des lavages articulaires, il peut être insuffisant. Le choix du traitement est discuté avec l’éleveur, selon les résultats des examens complémentaires, la ou les articulations atteintes, la valeur économique du veau, les infections concomitantes et le pronostic vital. Dans les exploitations où les AS sont récurrentes, des mesures, comme le respect de certaines règles de management des veaux nouveau-nés, peuvent prévenir la survenue de phénomènes primaires à leur origine :

– respect des plans de vaccination des mères contre les gastro-entérites néonatales afin d’enrichir le colostrum en immunoglobuline ;

– hygiène pendant la mise bas, aussi bien de l’éleveur que du vétérinaire, mais aussi des box de vêlage et de néonatalité ;

– désinfection soignée du cordon ombilical ;

– surveillance d’une distribution correcte du colostrum, aussi bien en quantité qu’en qualité ;

– respect du plan de vaccination contre les infections respiratoires [12].

  • (1) Voir l’article « Arthrotomie chez le veau » du même auteur dans ce numéro.

Références

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  • 2 – Desrochers A. Septic arthritis. Farm Animal Surgery. Saunders, Saint Louis, Missouri. 2004:330-336.
  • 3 – Francoz D, Desrochers A, Fecteau G et coll. Synovial fluid change in induced infectious arthritis in calves. J. Vet. Intern. Med. 2005;19:336-343.
  • 4 – Hewicker-Trautwain M, Feldmann M, Kehler W et coll. Outbreak of pneumonia and arthritis in beef calves associated with Mycoplasma bovis and Mycoplasma californicum. Vet. Rec. 2002;151:699-703.
  • 5 – Hirsbrunner G, Steiner A. Treatment of infectious arthritis of the radiocarpal joint of cattle with gentamicin-impregnated collagen sponges. Vet. Rec. 1998;142:399-402.
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  • 8 – Kofler J. Arthrosonography. The use of diagnostic ultrasound in septic and traumatic arthritis in cattle–a retrospective study of 25 patients. Br. Vet. J. 1996;152:683-698.
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  • 10 – Mulon PY, Francoz D. Traitement des affections orthopédiques chez les bovins. Point Vét. 2008;39(n°spéc.):61-65.
  • 11 – Radostits OM, Gay CC, Hinchcliff KW et coll. Arthritis and synovitis. Veterinary Medecine. A textbook of the diseases of cattle, horses, sheep, pigs, and goats. 10th ed. Saunders, Philadelphia. 2007:642-647.
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  • 14 – Sartelet A, Touati K. Evaluation of the treatment of septic arthritis by arthrotomy in calves. XXVth World Buiatrics Congress, Budapest. 2008.
  • 15 – Smith JA, Williams RJ, Knight AP. Drug therapy for arthritis in food-producing animals. Compend. Contin. Educ. Pract. 1989;11:87-93.
  • 16 – Svensson C, Linder A, Olsson SO. Mortality in Swedish dairy calves and replacement heifers. J. Dairy Sci. 2006;89:4769-4777.
  • 17 – Touati K, Sartelet A. Chronic septic arthritis: surgical approach. XXVth World Buiatrics Congress, Budapest. 2008.
  • 18 – Van Huffel X, Steenhaut M, Imschoot J et coll. Carpal joint arthrodesis as a treatment for chronic septic carpitis in calves and cattle. Vet. Surg. 1989;19:304-311.
  • 19 – Verschooten F, Vermeiren D, Devriese L. Bone infection in the bovine appendicular skeleton: a clinical, radiographic, and experimental study. Vet. Radiol. Ultrasound. 2000;41:250-260.
  • 20 – Vignault G. Traitement chirurgical des arthrites chez le veau. Point Vét. 2001;32(n° spéc.):103-108.

Encadré : Objectifs du traitement d’une arthrite septique

• Gérer la douleur.

• Contrôler l’infection.

• Éliminer le liquide anormal.

• Contrôler l’inflammation.

• Rétablir la fonction articulaire.

D’après [10].

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