REVENUS DES ÉLEVEURS
Management, économie
Gaël Gounot
Clinique vétérinaire
des Marches de Bretagne
4, rue Pierre-Harel
35133 Lécousse
L’arrêt des quotas laitiers a marqué un tournant dans la méthode de paiement du lait aux éleveurs et dans le droit à produire. Cet article fait le point sur la situation actuelle.
→ Depuis l’arrêt des quotas laitiers, la livraison et le paiement du lait dépendent des contrats de chaque laiterie. Il n’est donc pas toujours facile de s’y retrouver. Au-delà des différences constatées, il existe un protocole commun, notamment pour la recherche des inhibiteurs et l’analyse de la qualité sanitaire et de la composition du lait. Ensuite, le droit à produire et la méthode de calcul du prix du lait dépendent de la région, de l’offre, des laiteries, voire des éleveurs. Dans cette filière, les clients (laiteries) décident unilatéralement de la facturation des fournisseurs (éleveurs).
→ Since the cessation of dairy quotas, milk delivery and payment depends on the individual dairy contract. Thus, it is not always easy to make the best choice. Although differences exist, there is a common protocol, in particular for the detection of inhibitors and analysis of the sanitary quality and the composition of milk. The right to produce and the method of calculating the price of milk depend on the region, the supply, the dairies and even on the farmers. However, it is interesting to note that in this sector, customers (dairies) decide unilaterally on the invoicing of suppliers (farmers).