Fiche de synthèse - Le Point Vétérinaire n° 407 du 01/07/2020
Le Point Vétérinaire n° 407 du 01/07/2020

Dossier

Le défaut de production de lait chez la chienne ou la chatte

Sylvie Chastant

Le défaut de production de lait peut être corrigé, voire prévenu, par une alimentation adaptée dès la gestation,

ainsi que par une bonne gestion de l’anxiété et de la douleur post-partum.

Il est possible de stimuler médicalement

la production de prolactine par des molécules dopaminergiques.

L’injection d’ocytocine favorise l’expulsion du lait,

mais pas sa production.

Le suivi de la croissance des nouveau-nés

permet d’objectiver l’efficacité des mesures mises en œuvre.

La pose d’une sonde orogastrique chez un très jeune animal

Sylvie Chastant et coll.

Le sondage orogastrique est une solution alternative au biberonnage,

facile à mettre en oeuvre et sans danger s’il est réalisé en suivant un protocole précis.

Le sondage permet de pallier les défauts de succion

ou de compenser une insuffisance de prise de poids du jeune.

Le protocole comprend plusieurs étapes

qu’il faut respecter pour éviter les fausses déglutitions.

Le sondage orogastrique du chiot et du chaton

est réalisable dès la naissance.

Les solutions alternatives au colostrum canin ou félin

Sylvie Chastant et coll.

Un défaut de colostrum obère les chances de survie

des nouveau-nés et doit être compensé.

Il n’existe qu’un seul colostrum artificiel, destiné aux chiots.

La constitution d’une banque de colostrum par les éleveurs doit être encouragée.

Le prélèvement de colostrum doit se faire entre 24 et 48 heures après la mise bas,

dans le respect des conditions d’hygiène.

Chez le chat, la compatibilité des groupes sanguins

entre mère et nouveau-nés doit impérativement être vérifiée avant l’ingestion du colostrum.

Aides techniques et aménagement de l’environnement

L’évaluation du risque de mortalité selon le poids de naissance du chiot

Le poids de naissance et l’hétérogénéité des poids au sein de la portée

sont deux facteurs de risque de mortalité au cours des deux premiers jours de vie.

D’après les données recueillies en France sur 6 694 chiots,

issus de 1 202 portées et appartenant à 27 races différentes, 9 % des chiots nés vivants meurent au cours des trois premières semaines de vie.

Effectuer une pesée des chiots à la naissance

permet de repérer immédiatement les individus les plus à risque de mortalité néonatale.

→ Il est néanmoins indispensable de se référer à des seuils critiques définis par race.

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