Physiothérapie chez l’animal âgé - Le Point Vétérinaire n° 406 du 01/06/2020
Le Point Vétérinaire n° 406 du 01/06/2020

RÉÉDUCATION

Dossier

Auteur(s) : Astrid Jarleton

Fonctions : (DE cinésiologie, physiothérapie,
réadaptation fonctionnelle)
VetTeam
10, rue Sopers
4030 Grivegnée (Belgique)

Massages, hydrothérapie, mobilisations et exercices thérapeutiques font partie de l’arsenal de la physiothérapie vétérinaire. Cette mécanothérapie pour animaux est l’équivalent de la kinésithérapie pour l’homme.

Si l’intérêt de la physiothérapie n’est plus à démontrer depuis longtemps en médecine humaine, la rééducation des chiens et des chats n’est, quant à elle, pas encore totalement entrée dans les mœurs. D’un côté, la plupart des propriétaires ignorent que des solutions existent et ne les sollicitent donc pas. De l’autre, de nombreux vétérinaires n’en prescrivent jamais, car ils sont mal informés sur le sujet. Pourtant, cette pratique peut se révéler très bénéfique dans de nombreux cas de figure. Chez le chien âgé, par exemple, la prévention et l’atténuation des effets négatifs du vieillissement sont les deux atouts de la physiothérapie.

1 Généralités

Chez le chien âgé, le principal objectif de la physiothérapie est de lui rendre de la mobilité, afin d’améliorer sa qualité de vie. Ce but peut être atteint via l’amélioration de la mobilité articulaire et le renforcement de la musculature.

La prise en charge d’un animal âgé débute par un examen général, puis des examens orthopédique et neurologique complets. Un protocole de soins adapté est ensuite mis en place. La principale difficulté de cette pratique consiste à combiner des exercices qui permettent de travailler sans provoquer de douleur. Comme l’animal sera suivi pendant une longue période, il est important de ne pas le brusquer afin que les séances ne soient pas une source de stress. Un temps d’acclimatation à son nouvel environnement est nécessaire et il est conseillé de privilégier des sessions courtes, de quelques minutes pour commencer, entrecoupées de pauses. Les exercices et la durée des séances sont à adapter à chaque animal, selon son état de santé et l’évolution constatée.

2 À la maison

La gestion d’un animal âgé passe avant tout par une bonne communication entre l’équipe soignante et le propriétaire. En effet, le succès du traitement est largement conditionné par la collaboration de ce dernier. Le vétérinaire doit le sensibiliser à la maladie de son animal et lui exposer l’intérêt des conseils individualisés qui sont prodigués.

À domicile, l’environnement du chien doit être revu selon ses besoins. Des séances de rééducation peuvent ainsi être intercalées dans sa routine quotidienne.

La thermothérapie

La thermothérapie est une technique médicale fondée sur l’utilisation d’agents thermiques. Elle regroupe donc les dispositifs qui visent à réchauffer ou à refroidir (cryothérapie) différentes régions corporelles. En pratique, la thermothérapie consiste à placer des poches chaudes ou froides sur des zones ciblées.

PROPRIÉTÉS DU CHAUD

Quel que soit le matériel utilisé pour réchauffer la zone à traiter (bouillotte, poche de gel, ultrasons, etc.), les objectifs de la thérapie par le chaud sont toujours les mêmes :

- améliorer la circulation sanguine par une vasodilatation locale ;

- relaxer les masses musculaires et contribuer au relâchement des spasmes ;

- augmenter l’élasticité des tissus ;

- générer un effet analgésique et optimiser la cicatrisation.

PROPRIÉTÉS DU FROID

De la même façon que pour la thérapie par le chaud, le matériel utilisé pour refroidir une zone peut varier, mais les objectifs sont semblables : induire un effet antiinflammatoire ou analgésique et favoriser la résorption des œdèmes.

USAGE CHEZ LE CHIEN SENIOR

Chez le chien âgé, les poches de chaud peuvent être appliquées avant la manipulation d’une articulation ankylosée, un massage ou une promenade. La poche de froid est plutôt utilisée comme un agent anti-inflammatoire et antidouleur sur une articulation douloureuse, à la suite d’une balade par exemple.

Les massages

Il existe de nombreuses techniques de massage, dont l’intensité et les effets diffèrent. Il est toujours recommandé d’adopter une progressivité croissante. Ainsi, le vétérinaire évalue le niveau d’intensité maximal selon le but recherché, à visée relaxante ou, à l’inverse, stimulante.

EFFETS ATTENDUS

Parmi les affections fréquemment associées au vieillissement (comme l’arthrose), certaines sont douloureuses. Ces douleurs provoquent des tensions musculaires qui diminuent le flux sanguin dans les régions touchées. Ce ralentissement engendre à son tour un défaut d’élimination des déchets métaboliques, créant un cercle vicieux douleur-spasmes-douleur intensifiée [1].

Le massage permet de rompre ce cycle, via différents mécanismes :

- augmentation locale du flux sanguin avec apport d’oxygène et de nutriments ;

- augmentation du retour lymphatique et veineux avec élimination des déchets ;

- réduction de la synthèse des hormones du stress ;

- synthèse et libération des endorphines ;

- amélioration de la sensibilité nerveuse.

L’effet global engendré par ces différents mécanismes se traduit par une diminution des tensions musculaires et de la douleur, un échauffement et un assouplissement des tissus, et enfin une relaxation psychique [2, 9].

FRÉQUENCE CHEZ LE CHIEN ÂGÉ

Pour réduire les troubles liés à l’arthrose, l’animal est massé généralement deux fois par jour : au réveil pour stimuler en douceur les muscles au repos depuis la veille, puis le soir pour évacuer les tensions accumulées pendant la journée [10].

CONTRE-INDICATIONS

En raison de leurs effets sur le système cardiovasculaire, les massages ont quelques contre-indications à connaître. Ils sont ainsi à éviter en cas d’infection ou d’inflammation locale ou systémique, d’hypotension, de thrombose, de fracture, d’hématome, d’embolie, de plaie ouverte, de trouble plaquettaire, de tumeur et d’hyperthermie.

Les mobilisations passives

Chez le chien et le chat âgés, de nombreux mécanismes peuvent entraîner une perte de mobilité plus ou moins importante. Une diminution de l’activité physique et des mouvements articulaires l’accompagne. Les mobilisations passives permettent de lutter contre cet effet.

Ces mobilisations regroupent des mouvements de flexion/extension, d’abduction/adduction ou de rotation que le vétérinaire et le propriétaire pratiquent sur un animal au repos. Le terme de mobilisation “passive” employé se rapporte à l’absence de contraction musculaire active de la part de l’animal. Ces manipulations étant douces, elles peuvent facilement s’appliquer aussi au chat âgé.

EFFETS ATTENDUS

Avec l’âge, l’intégrité et la flexibilité des structures qui entourent l’articulation s’amenuisent. L’amplitude des mouvements est impactée [11]. Les mobilisations passives de l’articulation permettent alors :

- de favoriser la production et la circulation de la synovie, et ainsi d’améliorer la nutrition du cartilage articulaire ;

- de prévenir les adhérences et les contractures tout en maintenant l’élasticité des structures périarticulaires ;

- de stimuler les mécanorécepteurs ;

- d’améliorer la circulation vasculaire et lymphatique [13].

INDICATIONS ET MÉTHODE

Les mobilisations passives doivent être effectuées dans un endroit calme. L’animal est placé en décubitus latéral sur une surface confortable. Le membre manipulé est celui dirigé vers le haut. Il doit être parallèle au sol sans subir d’adduction ou d’abduction.

Les mobilisations ne doivent provoquer ni douleur ni inconfort. L’animal ne doit pas émettre de vocalises ou tourner la tête.

Lors de la manipulation d’une articulation, les autres doivent être en position neutre, comme lorsque l’animal est debout. Les articulations connectées doivent bouger simultanément pour obtenir des mouvements d’amplitude complète. Il est important de soutenir les os proximal et distal afin d’éviter un stress excessif de l’articulation. Le mouvement doit être lent et doux.

Pour manipuler les articulations avec une amplitude maximale, leurs connexions doivent être prises en compte. Par exemple, lors de l’extension de la hanche, le genou doit être, lui aussi, en extension. L’articulation du tarse ne peut être complètement fléchie que si le genou l’est également et, lors de la flexion-extension de l’épaule, le carpe suit le même mouvement (tableau).

Les mouvements passifs peuvent être exécutés trois à six fois par jour, par série de dix à trente. Associés aux massages et aux poches de froid après une série d’exercices, ils permettent une bonne récupération et une diminution de l’inflammation [10].

Les mouvements passifs ne sont contre-indiqués que lorsque le mouvement de l’articulation l’est également. Les mobilisations passives peuvent aussi prendre la forme de mouvements dits “de bicyclette” afin de mobiliser toutes les articulations en même temps. Cependant, il convient au préalable de s’assurer de la mobilité individuelle de chaque articulation et de l’absence de douleur.

Les sorties régulières

La marche est un excellent moyen pour remuscler un chien en douceur et stimuler ses articulations. En médecine humaine, une étude met en évidence que les patients atteints d’arthrose du genou récupèrent plus rapidement et souffrent moins s’ils pratiquent une activité de marche régulière [6].

Chez le chien, afin de s’assurer que cette activité reste bénéfique, quelques règles sont à observer :

- rester à l’écoute de l’animal, car il indique ses limites. Si la durée, le rythme ou la complexité de la promenade sont inadaptés aux capacités du chien, l’effet sera délétère ;

- si un inconfort apparaît ou que l’animal ne veut plus avancer, la balade doit être interrompue. La durée de la promenade suivante sera alors réduite de moitié, puis elle sera de nouveau progressivement augmentée à partir de ce nouveau point de référence ;

- la fréquence peut être soutenue, car plusieurs petites balades courtes sont préférables à une unique longue promenade ;

- des pentes ou des escaliers peuvent être ajoutés progressivement, en respectant la tolérance de l’animal.

3 Chez le vétérinaire traitant

Avec peu de matériel, le vétérinaire traitant peut rapidement proposer quelques exercices supplémentaires dans son cabinet. Chez le chien âgé, la séance débute généralement par des massages et des mouvements passifs. Du stretching peut également être ajouté en maintenant la flexion et l’extension en position maximale pendant dix secondes. Cet exercice permet un gain d’amplitude.

Proprioception et mobilisation active

EXERCICES ACTIFS

Les exercices actifs doivent être pratiqués sur une surface non glissante, telle qu’un tapis antidérapant, sans provoquer de douleur. La liste, non exhaustive, des exercices réalisables en clinique inclut :

- des exercices en position statique, qui permettent de travailler les muscles posturaux. Si nécessaire, un membre peut être soulevé pour modifier la répartition du poids de l’animal ;

- les balancements doux du poids du corps, en plaçant une main de chaque côté du corps du chien, au niveau des membres thoraciques ou pelviens, et en le basculant d’un côté et de l’autre (photo 1). Cet effet de bascule déplace le centre de gravité de l’animal pour qu’il repose successivement sur un côté, puis l’autre. Cette technique a pour effet de stimuler le métabolisme du cartilage, la proprioception, l’équilibre et la contraction des muscles. Pour les chiens habitués et plus à l’aise, cet exercice peut être effectué sur un disque d’équilibre (balance board, photo 2) ;

- des exercices assis/debout, afin d’améliorer l’amplitude de mouvement et de renforcer les muscles extenseurs de la hanche et du genou chez les chiens souffrant d’arthrose de la hanche ;

- des exercices de marche “à reculons” ou de slalom entre des cônes pour travailler l’équilibre et la stabilité latérale [13].

CAVALETTI

Les cavaletti sont des barres placées au sol ou surélevées grâce à des plots. Ils peuvent être placés, droits ou de travers, à des hauteurs variées (photo 3). Les éventuels problèmes de vision de l’animal doivent être pris en compte pour cet exercice.

Les cavaletti permettent de travailler la proprioception des quatre pattes, l’équilibre, ainsi que l’amplitude des mouvements. En effet, comparativement à la marche sur une surface plane, lorsque les barres du cavaletti sont positionnées au niveau du carpe, les flexions des articulations du coude, du carpe, du genou et du tarse sont augmentées, de même que les extensions du carpe et du genou [3].

Dans un premier temps, les barres sont placées en position basse et très espacées, voire au sol. Si l’animal est à l’aise, et selon le travail recherché, elles peuvent être progressivement remontées et éventuellement rapprochées.

Électrostimulation

DÉFINITION

L’électrostimulation se caractérise par l’usage thérapeutique d’un courant électrique de faible intensité. Ce courant peut avoir une visée antalgique (mode Tens, transcutaneous electrical nerve stimulation) ou stimuler la contraction d’un muscle afin d’en limiter l’atrophie (mode NMES, neuromuscular electrical stimulation ou EMS, electrical muscle stimulation). Le mode NMES stimule le muscle ciblé via des nerfs intacts. Le mode EMS stimule directement les fibres musculaires, il est utilisé sur les muscles dénervés.

EFFETS BIOLOGIQUES

Dans le cadre du vieillissement, les séances d’électrostimulation sont intéressantes pour prévenir et/ou réduire l’atrophie musculaire et les contractures articulaires, ainsi que pour obtenir un gain de force musculaire. Les séances, d’une durée de quinze à vingt minutes, réitérées de deux à sept fois par semaine, peuvent être déléguées aux propriétaires, à la maison.

CONTRE-INDICATIONS

L’électrostimulation est contre-indiquée chez les animaux qui présentent des troubles cardiaques ou vasculaires (pace-maker, thrombose, etc.), des convulsions, ainsi que sur les zones infectées, néoplasiques ou inflammatoires aiguës. Certaines zones doivent également être évitées comme la région cardiaque, celle du sinus carotidien ou la région thoraco-abdominale pendant la gestation.

4 En centre de physiothérapie

En structure spécialisée, le vétérinaire formé en physiothérapie dispose d’un matériel spécifique, que le généraliste ne possède généralement pas. Il est cependant important que le vétérinaire traitant en connaisse les indications afin de pouvoir, le cas échéant, le conseiller à ses clients.

Le dispositif Imoove®

Le principe de la plate-forme Imoove® repose sur un mouvement dit “élisphérique”, « combinaison d’une multitude de tracés elliptiques sur une portion de sphère ». Le mouvement du plateau peut être décomposé en rotation, excentration et inclinaison (photo 4). Ce mouvement déséquilibre l’animal et sollicite ses voies régulatrices de l’équilibre, en déplaçant son centre de gravité. L’animal doit alors compenser et modifier sa position. Les réflexes biomécaniques d’anticipation et de rétrocontrôle sont sollicités, ainsi que les stratégies neuromotrices d’équilibration. La possibilité de réguler l’amplitude, ainsi que la vitesse du plateau, permet de moduler la difficulté de l’exercice. Le déséquilibre du plateau sollicite constamment la coordination musculaire des muscles antagonistes et agonistes pour la stabilisation des articulations et le maintien de la posture. Il permet un travail global des chaînes musculaires et stimule la coordination des quatre membres [5].

En 2015, une étude a été réalisée chez seize chiens en perte de mobilité, soumis à deux séances par semaine pendant cinq semaines [5]. Au bout de ces dix séances, de nombreuses améliorations ont été rapportées par les propriétaires. Parmi elles, certains chiens étaient notamment jugés plus vifs, prenaient de nouveau les escaliers et supportaient des sorties plus longues. En outre, trois des quatre chiens dont le placer proprioceptif était absent au début de l’étude l’avait récupéré. Enfin, cinq autres chiens ont vu leur tour de cuisse augmenter.

Le tapis roulant sec

La marche sur un tapis roulant est moins douloureuse que celle sur le sol pour l’animal souffrant d’arthrose. En effet, le tapis roulant tire les membres vers l’arrière, ce qui occasionne une moindre contraction des muscles fessiers et quadriceps. Cet exercice est donc adapté aux chiens qui présentent une douleur à l’extension. Le tapis roulant peut être incliné en montée et en descente et la vitesse est modulable (photo 5). Un travail en décharge est également possible, en soutenant la zone affaiblie, par exemple l’arrière-train, à l’aide d’un harnais ou d’une serviette.

L’hydrothérapie

L’eau constitue un élément de choix pour la rééducation de l’animal âgé (photo 6), grâce à ses nombreuses propriétés :

- la poussée d’Archimède permet un allégement du corps, donc une diminution de la charge articulaire. Plus le niveau d’eau est élevé, plus le poids du corps supporté sera moindre (figure) [7] ;

- la pression hydrostatique, par son effet massant et drainant, réduit la tuméfaction tissulaire, ainsi que le gonflement articulaire. Toutefois, il ne faut pas oublier que la pression sur la cage thoracique est, elle aussi, augmentée. Ceci peut rendre l’inspiration plus difficile et doit donc être pris en compte chez les animaux atteints d’une maladie pulmonaire ;

- la viscosité de l’eau étant supérieure à celle de l’air, le travail musculaire et l’activité cardiopulmonaire sont amplifiés. La perception sensorielle est améliorée, ainsi que la stabilisation articulaire. L’hydrothérapie permet ainsi à l’animal âgé de recouvrer de la force musculaire et de l’endurance cardiorespiratoire, mais aussi de mobiliser ses articulations avec un gain d’amplitude important. C’est également un outil bénéfique pour le psychisme du chien, qui retrouve une mobilité accrue.

Les séances d’hydrothérapie peuvent se dérouler en piscine ou sur un tapis roulant immergé. Par rapport à la marche, la nage en piscine favorise la flexion articulaire et l’amplitude de mouvement [8]. Le tapis immergé favorise également la flexion articulaire, tout en permettant une extension plus complète que la nage [10].

Une étude menée chez des labradors atteints de dysplasie du coude montre une amélioration de l’amplitude de mouvement, ainsi que de la longueur des foulées, dès la première séance d’hydrothérapie sur un tapis roulant immergé [12].

Les principales contre-indications de l’hydrothérapie sont les maladies cardiovasculaires et pulmonaires, les plaies chirurgicales non cicatrisées, les maladies de peau et l’épilepsie.

Conclusion

Les méthodes de travail avec le chien senior sont nombreuses et respectueuses de sa fragilité. Que ce soit chez le vétérinaire traitant ou chez un vétérinaire formé en physiothérapie, un traitement efficient ne peut être mis en place qu’avec l’implication du maître. En France, les structures spécialisées fleurissent afin d’apporter des solutions aux propriétaires, souvent démunis face aux troubles de la vieillesse chez leur compagnon. Leur prise en charge devient donc un travail d’équipe qui nécessite une bonne communication entre le propriétaire, le vétérinaire traitant et le vétérinaire pratiquant la physiothérapie et rééducation fonctionnelle.

Conflit d’intérêts

Aucun.

Références

  • 1. Bockstahler B, Wittek K, Levine D et coll. Essential facts of physical medicine, rehabilitation and sports medicine in companion animals. Babenhausen, ed. VBS GmgH. 2019:720p.
  • 2. Del Pueyo Montesinos G. Veterinary physiotherapy and rehabilitation. Zaragoza, ed. Servet. 2012:167p.
  • 3. Holler PJ, Brazda V, Dal-Bianco B et coll. Kinematic motion analysis of the joints of the forelimbs and hind limbs of dogs during walking exercise regimens. Am. J. Vet. Res. 2010;71 (7):734-740.
  • 4. Jacquemin-Bietrix L. Utilisation de la plateforme de mobilisationmotorisée Imoove. Une étude clinique sur 16 chiens en perte de mobilité. L’Essentiel. 2015;382.
  • 5. Jacquemin-Bietrix L. Formation initiale pour l’utilisation de la plateforme de déstabilisation Imoove vet. 2017;Chap 2.
  • 6. Kovar PA, Allegrante JP, MacKenziz CR et coll. Supervised fitness walking in patients with osteoarthritis of the knee. A randomized, controlled trial. Ann. Intern. Med. 1992;116 (7): 529-534.
  • 7. Levine D, Marcellin DJ, Millis D et coll. Effects of partial immersion in water on vertical ground reaction forces and weightdistribution in dogs. Am. J. Vet. Res. 2010;71 (12):1413-1416.
  • 8. Marsolais GS, McLean S, Derrick T et coll. Kinematic analysis of the hind limb during swimming and walking in healthy dogs with surgically corrected cranial cruciate ligament rupture. J. Am. Vet. Med. Assoc. 2003;222 (6):739-743.
  • 9. Millis DL, Levine D. The role of exercise and physical modalities in the treatment of osteoarthritis. Vet. Clin. North Am. Small. Anim. Pract. 1997;27 (4):913-930.
  • 10. Millis DL, Levine D. Canine rehabilitation and physical therapy. 2nd edition, Philadelphia, Saunders. 2014:760p.
  • 11. Nonaka H, Mita K, Watakabe M et coll. Age-related changes in the interactive mobility of the hip and knee joints: a geometrical analysis. Gait Posture. 2002;15 (3):236-243.
  • 12. Preston T, Wills AP. A single hydrotherapy session increases range of motion and stride length in Labrador retrievers diagnosed with elbow dysplasia. Vet. J. 2018;234:105-110.
  • 13. Zink C, Van Dyke J. Canine sports medicine and rehabilitation. 2nd edition, Wiley. 2018:594p.
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