La radioprotection ludo-pedagogique - Le Point Vétérinaire n° 403 du 01/03/2020
Le Point Vétérinaire n° 403 du 01/03/2020

PRATIQUE LUDIQUE

Dossier

Auteur(s) : Marina Carniato*, Jérôme Benoit**, Anaïs Pla***

Fonctions :
*Oncovet
Avenue Paul-Langevin,
59650 Villeneuve
d’Ascq
**(EBVS, spécialiste
en radio-noncologie)
***Oncovet
Avenue Paul-Langevin,
59650 Villeneuve
d’Ascq
****DFCvet
1D, allée Ermengarde d’Anjou
35000 Rennes

1. Bonnes pratiques et jeu des sept erreurs.1a. Identifier les bonnes pratiques mises en œuvre : → porte de la salle fermée ; → dosimètre placé sous la protection plombée ; → port des lunettes plombées ; → gants plombés correctement portés ; → extrémités de l’opératrice en dehors du rayonnement primaire ; → diaphragme de petite taille, centré sur le thorax ; → bonne position, bras tendus, opératrice éloignée au maximum. 1b. Trouver les sept erreurs commises : → porte ouverte : non-respect de la zone sécurisée et de la radioprotection du personnel extérieur ; → position du dosimètre : il doit être placé sous la protection plombée, au niveau de la poitrine ; → absence de port des lunettes plombées : danger pour les cristallins ; → gants plombés mal positionnés : protection nulle des doigts ; → doigts dans le rayonnement primaire : irradiation directe des extrémités ; → centreur lumineux trop large : diaphragmer essentiellement sur la zone à explorer pour réduire le rayonnement diffusé ; → mauvaise position de l’opératrice : éviter de se pencher vers l’animal et tendre les bras afin de s’éloigner au maximum du rayonnement secondaire. PHOTOS : MARINA CARNIATO 1. Bonnes pratiques et jeu des sept erreurs.1a. Identifier les bonnes pratiques mises en œuvre : → porte de la salle fermée ; → dosimètre placé sous la protection plombée ; → port des lunettes plombées ; → gants plombés correctement portés ; → extrémités de l’opératrice en dehors du rayonnement primaire ; → diaphragme de petite taille, centré sur le thorax ; → bonne position, bras tendus, opératrice éloignée au maximum. 1b. Trouver les sept erreurs commises : → porte ouverte : non-respect de la zone sécurisée et de la radioprotection du personnel extérieur ; → position du dosimètre : il doit être placé sous la protection plombée, au niveau de la poitrine ; → absence de port des lunettes plombées : danger pour les cristallins ; → gants plombés mal positionnés : protection nulle des doigts ; → doigts dans le rayonnement primaire : irradiation directe des extrémités ; → centreur lumineux trop large : diaphragmer essentiellement sur la zone à explorer pour réduire le rayonnement diffusé ; → mauvaise position de l’opératrice : éviter de se pencher vers l’animal et tendre les bras afin de s’éloigner au maximum du rayonnement secondaire. PHOTOS : MARINA CARNIATO 2 à 9. Roman photo : le personnel vétérinaire et non vétérinaire fait équipe pour observer consciencieusement les règles de radioprotection. 2. Les dosimètres sont idéalement placés à la sortie de la salle de radiographie. Ainsi, ils ne sont portés que lorsque c’est nécessaire et rangés après chaque utilisation. PHOTOS : ANAÏS PLA 2 à 9. Roman photo : le personnel vétérinaire et non vétérinaire fait équipe pour observer consciencieusement les règles de radioprotection.3. Équipement de radioprotection. Les tabliers et les cache-thyroïde sont stockés sur des cintres afin de ne pas les plier, ce qui pourrait les endommager et réduire leur action protectrice. PHOTOS : ANAÏS PLA 2 à 9. Roman photo : le personnel vétérinaire et non vétérinaire fait équipe pour observer consciencieusement les règles de radioprotection.4. Protection des cristallins. Les lunettes sont équipées d’un lien afin de les maintenir correctement sur le nez et d’optimiser la protection qu’elles assurent. PHOTOS : ANAÏS PLA 2 à 9. Roman photo : le personnel vétérinaire et non vétérinaire fait équipe pour observer consciencieusement les règles de radioprotection.5. Sédation de l’animal avant la réalisation des clichés. PHOTOS : ANAÏS PLA 2 à 9. Roman photo : le personnel vétérinaire et non vétérinaire fait équipe pour observer consciencieusement les règles de radioprotection.6. Éloignement des opérateurs pour diminuer la dose reçue. Le Doggy relax® permet une meilleure rectitude de l’animal et offre la possibilité aux opérateurs de prendre plus facilement du recul. PHOTOS : ANAÏS PLA 2 à 9. Roman photo : le personnel vétérinaire et non vétérinaire fait équipe pour observer consciencieusement les règles de radioprotection.7. Contention de l’animal sédaté. Le champ est collimaté et la chienne anesthésiée est immobilisée à l’aide d’un gant posé sur son cou (un sac de sable ou de farine convient aussi). PHOTOS : ANAÏS PLA 2 à 9. Roman photo : le personnel vétérinaire et non vétérinaire fait équipe pour observer consciencieusement les règles de radioprotection.8. Cliché radiographique réalisé dans les meilleures conditions. La prise du cliché s’effectue en deux temps : - la pédale est pressée légèrement une première fois pour lancer l’anode, qui se met à tourner dans le tube ; - la pédale est ensuite pressée à fond pour envoyer les photons et ainsi générer les rayons X. La lumière rouge au-dessus de la porte indique que le générateur est sous tension, une lumière blanche peut être ajoutée lorsque les rayons X sont en cours d’émission et que l’équipement le permet. La signalisation permet d’interdire l’accès aux personnes extérieures. PHOTOS : ANAÏS PLA 2 à 9. Roman photo : le personnel vétérinaire et non vétérinaire fait équipe pour observer consciencieusement les règles de radioprotection. 9. Un travail d’équipe complémentaire pour une meilleure protection.PHOTOS : ANAÏS PLA
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