Fiche de synthèse - Le Point Vétérinaire n° 403 du 01/03/2020
Le Point Vétérinaire n° 403 du 01/03/2020

Dossier

La réglementation en matière de radioprotection : ce qu’il faut savoir

Catherine Roy

→ Réarticuler les principes généraux de prévention et de radioprotection, afin d’assurer une continuité des mesures de protection des travailleurs dans un souci de gradation des exigences.

→ Alléger les régimes administratifs qui concernent la détention et l’utilisation d’un générateur de rayons X.

→ Recentrer les exigences sur les obligations de résultats plutôt que sur les obligations de moyens.

→ Intégrer la prévention des risques liés à la radioactivité naturelle, dont la gestion du radon.

La radioprotection : prise de conscience des risques et prévention

Jérôme Benoit

→ Les effets néfastes des rayonnements ionisants sur la santé sont décrits et avérés.

→ Les effets des “faibles doses” restent mal connus et difficiles à étudier (respect du principe Alara, “ As low as reasonably achievable”).

→ La cataracte radio-induite, les troubles lors de la grossesse et les anomalies congénitales sont les principaux effets déterministes dans la pratique radiologique vétérinaire.

→ Toute exposition soumet les opérateurs aux effets stochastiques. L’accumulation de doses chroniques augmente la fréquence de ces risques.

La radioprotection au quotidien : bonnes pratiques

Anaïs Pla

→ La justification des actes est essentielle. « Il revient au vétérinaire de justifier sa demande d’examens complémentaires utilisant des rayonnements ionisants, car il n’est pas anodin d’en recevoir, même protégé. »

→ La distance diminue la dose reçue. « Elle doit être raisonnée et régulée grâce à l’utilisation de liens, en se redressant et en tendant les bras le plus possible (éloignement du corps). En effet, chaque centimètre gagné compte. »

→ Le bon positionnement des lunettes assure une meilleure protection. « Baisser la tête pendant la réalisation du cliché permet d’axer les verres perpendiculairement au faisceau diffusé et, ainsi, d’augmenter la surface de protection des cristallins. »

→ La collimation limite la dose et améliore la qualité de l’image. « Le rayonnement diffusé diminue de moitié en passant d’un format 24 × 30 cm à un format 18 × 24 cm, par exemple pour une radiographie de l’abdomen sur un grand chien. »

La radioprotection ludo-pédagogique

Marina Carniato

→ Comme tous les opérateurs doivent être conscients des bonnes pratiques en radioprotection, pourquoi ne pas afficher le jeu des 7 erreurs dans votre salle de radiographie ? Une suggestion parmi d’autres astuces ludiques !

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