Étape 3 : Interprétation de la bandelette - Le Point Vétérinaire n° 396 du 01/06/2019
Le Point Vétérinaire n° 396 du 01/06/2019

En 10 Étapes

Auteur(s) : Typhaine Lavabre*, Cathy Trumel**

Fonctions :
*Équipe de biologie médicale-histologie,
Crefre, université de Toulouse,
Inserm-UPS-ENVT
23, chemin des Capelles
31076 Toulouse Cedex 03

La bandelette urinaire est un test facile et rapide. Néanmoins, il convient de connaître les limites de chaque plage en médecine vétérinaire et le contexte clinique de l’animal pour une interprétation correcte.

Même si les conditions préanalytiques sont respectées (notamment urines non colorées), les plages de la bandelette doivent être interprétées en connaissant les limites de certaines, les faux positifs et les faux négatifs, ainsi que le contexte clinique avec éventuellement les résultats du bilan biochimique (photo).

La densité

La bandelette urinaire ne convient pas pour la détermination de la densité urinaire chez les animaux domestiques [3, 13]. En effet, les bandelettes sont calibrées pour mesurer une densité urinaire allant jusqu’à 1,030 environ, ce qui est trop faible par rapport aux concentrations parfois obtenues chez le chien et le chat. La technique de mesure n’est pas non plus adaptée en raison d’une capacité de tampon des urines différente par rapport à l’homme [10]. Enfin, la concordance des résultats obtenus entre les différentes bandelettes commercialisées est très faible [14].

La densité urinaire chez les animaux domestiques est donc obligatoirement déterminée à l’aide d’un réfractomètre.

Le pH

Le pH urinaire est très variable et dépend, entre autres, du statut acido-basique de l’animal (le rein est un pôle important de la régulation électrolytique et acido-basique de l’organisme), de son régime alimentaire, de la prise d’un repas récent, d’une éventuelle infection du tractus urinaire [13].

Les régimes plus riches en protéines sont associés à un pH urinaire plus acide, c’est pourquoi les carnivores ont un pH urinaire généralement plus bas que les herbivores [1]. Jouer sur la composition de l’alimentation permet une acidification plus ou moins importante des urines, et constitue un levier thérapeutique pour la prévention de certaines lithiases urinaires [1]. La prise récente d’un repas amène en revanche à une légère alcalinisation passagère des urines chez les carnivores, en raison de la sécrétion gastrique d’acide chlorhydrique [10].

La contamination des urines par les désinfectants ou détergents courants (par exemple, l’eau de Javel) peut entraîner un résultat erroné (alcalinurie artéfactuelle). Les infections urinaires à bactéries uréase positives ou un stockage prolongé des urines à l’air libre sont des processus alcalinisants [10].

La centrifugation des urines n’a, en revanche, aucun effet sur le pH des urines [1].

L’intervalle des valeurs physiologiques du pH chez le chien et le chat s’étend de 4,5 à 8,5. Cela ne veut cependant pas dire que toutes valeurs de pH entre 4,5 et 8,5 sont normales. Les intervalles physiologique et pathologique se recoupent, et l’interprétation doit prendre en considération le statut acido-basique de l’animal. Par exemple, des urines relativement alcalines (pH supérieur ou égal à 6,5) concomitamment à une acidémie sont le reflet d’une incapacité du rein à acidifier les urines, et peuvent signer une acidose tubulaire rénale, donc une atteinte rénale. Un pH urinaire inférieur à 5,5 ou supérieur à 7,5 est très rare chez le chien.

Les protéines

Avant d’interpréter la plage protéines, il est nécessaire de vérifier le pH urinaire. Lors d’alcalinurie marquée, une plage protéines positive peut être artéfactuelle [4].

De même, une contamination des urines par des détergents (ammoniums quaternaires) ou du produit de contraste de cystographie, ou une humidification de la bandelette pendant le stockage peuvent être à l’origine de faux positifs [2, 10].

Une protéinurie peut être prérénale, rénale, ou postrénale.

La protéinurie prérénale est liée au passage de petites protéines au travers du filtre glomérulaire normal. Ces petites protéines peuvent être :

– des protéines de Bence-Jones, ou chaînes légères d’immunoglobulines dans le cadre d’un myélome multiple (paraprotéinurie) ;

– de la myoglobine lors de rhabdomyolyse ;

– de l’hémoglobine lors d’anémie hémolytique intravasculaire.

Dans ces deux dernières situations, la protéinurie est associée à une plage peroxydasique positive et potentiellement à des urines colorées, en l’absence d’hématies au culot entre lame et lamelle.

La bandelette est peu efficace pour détecter la protéinurie de Bence-Jones car la plage protéines identifie surtout l’albumine [4, 15].

Les deux principales causes pathologiques de réaction positive de la plage protéines sont donc les protéinuries rénale et postrénale. Une protéinurie rénale est liée à un dysfonctionnement glomérulaire et/ou tubulaire. Une protéinurie post­rénale résulte d’une atteinte située sur le tractus uro-génital, sans atteinte des néphrons. Cela peut survenir lors d’une inflammation du tractus uro-génital, d’une hématurie ou d’une spermaturie (faible protéinurie).

Lors de protéinurie à la bandelette, il convient donc d’écarter les faux positifs, puis de déterminer si la protéinurie est d’origine rénale ou post­rénale, à l’aide de l’examen du culot de centrifugation(1).

Plusieurs études ont montré la très grande sensibilité des bandelettes urinaires pour la protéinurie (excepté pour la protéinurie pré­rénale), mais aussi sa faible spécificité chez le chien, et encore plus chez le chat [4, 8, 9, 15]. De plus, il existe une variabilité analytique significative entre les différentes bandelettes commercialisées et entre deux opérateurs différents, et ce tout particulièrement quand le résultat est de 1+ [7].

L’interprétation du résultat est donc à raisonner avec précaution et en fonction de la valeur de la densité urinaire [2]. Ainsi, chez le chien :

– pour une densité urinaire supérieure ou égale à 1,030, un résultat de 1+ à la bandelette, avec un culot inactif, doit être considéré comme négatif et n’appelle pas à la réalisation d’un rapport de la protéinurie sur la créatininurie (RPCU) pour quantifier la protéinurie ;

– pour une densité urinaire inférieure ou égale à 1,012, un résultat de 1+ avec un culot inactif doit être considéré comme potentiellement positif et amener à la réalisation d’un RPCU pour confirmer et quantifier ou exclure la protéinurie ;

– pour toute densité urinaire, un résultat supérieur ou égal à 2+ avec un culot inactif est considéré positif et doit mener à la réalisation d’un RPCU. Il n’est pas nécessaire de confirmer la protéinurie par un autre test (par exemple, le test à l’acide sulfo­salicylique) avant de la quantifier ;

– pour toute densité urinaire, un résultat de 0 est généralement négatif [7, 15]. De faux négatifs sont possibles si les protéines présentes ne sont pas de l’albumine ou en cas de très faible quantité.

Le glucose

Les urines contiennent physiologiquement une faible quantité de glucose, mais cette glucosurie est trop faible pour être détectée par la bandelette urinaire. Cependant, les performances des différentes bandelettes commercialisées sont parfois très différentes, avec une sensibilité pouvant varier de 67,7 à 96,3 % et une spécificité de 75 à 93,2 % [14].

De faux positifs peuvent être observés lors de contamination avec des agents oxydants (peroxyde d’hydrogène, acide hydrochlorique). La sensibilité du test est, en revanche, réduite lors de pH élevé, d’infection du tractus urinaire et en présence de forte dose de vitamine C ou de corps cétoniques [4].

Lors de glucosurie détectée à la bandelette, celle-ci doit être interprétée conjointement à la glycémie de l’animal, les mesures respectives étant réalisées au même moment.

La glucosurie peut être associée à une hyperglycémie, traduisant simplement le dépassement de la capacité de réabsorption tubulaire rénale du glucose (environ 1,8 g/l chez le chien et 2,6 à 3 g/l chez le chat) [5]. Charge alors au clinicien de déterminer si cette hyperglycémie est passagère et physiologique (stress, perfusion de glucose), persistante et pathologique (diabète sucré, hypercorticisme, pancréatite, phéochromocytome, acromégalie, sepsis, etc.) ou bien secondaire à une autre cause (toxique [éthylène glycol] ou médicamenteuse [corticoïdes, adrénaline, progestérone, etc.]).

Si la glucosurie n’est pas associée à une hyperglycémie, elle signe une atteinte tubulaire rénale. Le diagnostic différentiel comprend alors le syndrome de Fanconi, une tubulopathie acquise (leptospirose chez le chien par exemple, toxicité médicamenteuse) ou bien une glucosurie rénale primaire (basenji, chien d’élan norvégien, shetland) [11].

Enfin, selon les études, une glucosurie physiologique sans hyperglycémie est parfois rapportée chez les très jeunes chiots (moins de 15 jours), en lien avec l’immaturité des néphrons [6].

La bilirubine

La plage bilirubine des bandelettes urinaires réagit préférentiellement avec la bilirubine conjuguée, plus soluble que la bilirubine non conjuguée.

La bilirubine conjuguée est un ­composé instable, pouvant se dégrader spontanément en biliverdine, non détectable par la bandelette. Elle est également photosensible, ce qui justifie la nécessité d’une analyse rapide après prélèvement [2, 10].

La sensibilité du test diminue en présence de vitamine C, qui peut donc être à l’origine de faux négatifs [10].

La bilirubine conjuguée est normalement excrétée par le foie dans la bile. Un passage sanguin peut cependant avoir lieu, notamment dans les cas de production augmentée (hémolyse), d’insuffisance hépatique ou de cholestase intra- ou posthépatique. Une clairance rénale par filtration glomérulaire explique alors la bilirubinurie [11]. Il a également été démontré chez le chien une capacité modérée des cellules rénales à conjuguer, puis à excréter la bilirubine, c’est pourquoi une bilirubinurie est fréquemment rapportée chez des animaux sains dans cette espèce (50 % de résultats supérieurs ou égaux à 1+) [10].

Une bilirubinurie pathologique peut précéder une hyperbilirubinémie, mais de façon non systématique, et il est possible d’obtenir un test négatif à la bandelette chez des chiens en hyperbilirubinémie [10].

Chez le chat, la bilirubinurie est toujours pathologique, y compris dans des urines très concentrées [10].

Les leucocytes

La plage leucocytes détecte l’activité de l’enzyme leucocyte estérase, présente dans les granulations des neutrophiles, des éosinophiles, des basophiles, des monocytes et des macrophages.

Ce test est spécifique, mais extrêmement peu sensible chez le chien (46 %) [12].

Chez le chat, la plage leucocytes est au contraire très peu spécifique, donnant un résultat positif dans la majorité des cas, avec ou sans leucocyturie [10].

Cette plage n’a donc que peu d’intérêt en médecine vétérinaire, et ne doit pas se substituer à l’examen du culot [2].

L’activité peroxydasique (sang)

Une plage de la bandelette détecte l’activité peroxydasique de l’hème de l’hémoglobine et de la myoglobine principalement. Ce test est très sensible, donc efficace même sur des urines macroscopiquement normales (non colorées) [10].

De faux positifs sont possibles lors de contamination des urines avec des selles, des agents oxydants (désinfectants), ainsi que dans de rares cas à la suite d’une bactériurie, d’une leucocyturie et d’une spermaturie [4, 10].

L’acide ascorbique décroît la sensibilité du test [2, 7].

Le résultat est positif en cas d’hématurie “vraie” (sang en nature dans les urines), d’hémoglobinurie (en cas d’hémolyse in vivo ou in vitro) et de myoglobinurie. L’examen du culot de centrifugation permet de discriminer entre une hématurie et une pigmenturie (hémoglobinurie ou myoglobinurie). Le reste de l’examen biologique de l’animal (numération et formule sanguines [NF], créatine kinase [CK]) permet de déterminer si une hémolyse ou une lésion musculaire est à l’origine de la pigmenturie. La couleur du plasma est également une indication : un plasma clair suggère une myoglobinurie ou une hématurie, alors qu’un plasma rosé ou rouge évoque une hémolyse intravasculaire [10].

Enfin, lors de faible hématurie (par exemple, liée à une contamination au moment du prélèvement par cysto­centèse), il est possible que les hématies, peu nombreuses, soient lysées pendant la centrifugation du culot. Ainsi un résultat positif de la plage activité peroxydasique peut être obtenu, avec des urines non colorées, en l’absence d’hématies au culot et d’anomalie au bilan biologique suggérant une hémolyse ou une rhabdomyolyse [4].

L’urobilinogène

La recherche d’urobilinogène est un test utilisé en médecine humaine pour la recherche d’affections hépatiques ou de la vésicule biliaire, ou d’hémolyse. Elle ne comporte pas de réel intérêt en médecine vétérinaire [2, 10]. Une étude a montré une prévalence extrêmement faible de résultats positifs chez le chien et le chat (0,015 %) [10].

Les corps cétoniques

Les trois principales formes de corps cétoniques produites par l’organisme sont le b-hydroxybutyrate (b-OH), l’acétone et l’acétoacétate. La clairance plasmatique est à la fois urinaire, respiratoire et lactée. Dans les urines, 78 % des corps cétoniques excrétés sont des β-OH, 20 % de l’acéto­acétate, et 2 % de l’acétone [10].

La sensibilité des bandelettes est d’environ 5 à 10 mg/dl pour l’acéto­acétate et 70 mg/dl pour l’acétone. Bien qu’étant la forme la plus excrétée dans les urines, le β-OH ne réagit pas avec les réactifs de la plage corps cétoniques. Cependant, l’excrétion des trois formes est toujours liée et la détection d’acétoacétate ou d’acétone permet d’affirmer la présence de β-OH [10].

En conditions physiologiques, le résultat de la bandelette doit être négatif [2].

Les corps cétoniques sont des composants volatils, c’est pourquoi l’analyse de la bandelette doit être réalisée immédiatement après le prélèvement. Une bactériurie peut être à l’origine d’une diminution de la quantité d’acétoacétate, mais pas d’acétone.

De faux négatifs peuvent également survenir en cas de stockage des bandelettes en conditions humides (bouchon mal fermé) ou exposées à la lumière.

La cystine et l’aspirine peuvent être à l’origine de faux positifs, ainsi que des urines à pH bas et de forte densité [2, 4].

Les corps cétoniques sont produits à la suite d’une dérive du métabolisme énergétique des cellules, délaissant la glycolyse au profit d’une lipolyse accrue. Chez les carnivores domestiques, cela survient dans deux situations :

– un diabète sucré mal contrôlé : le glucose plasmatique ne rentre pas dans les cellules, forçant ces dernières à métaboliser des acides gras. Les corps cétoniques générés entraînent une acidose métabolique. L’état métabolique de l’animal est alors qualifié de diabète acido-­cétosique. Un bilan ionique comportant K, Na, P et HCO3- est alors fortement recommandé ;

– une anorexie prolongée : l’apport énergétique de l’animal étant réduit ou supprimé, les réserves de l’organisme sont mobilisées. La lipolyse (et la génération subséquente de corps cétoniques) est d’autant plus accrue que l’animal est gras [2, 10].

Les nitrites

La recherche de nitrites est utilisée en médecine humaine comme aide à l’identification d’une bactériurie (transformation des nitrates en nitrites par certaines bactéries). Ce test ne convient pas à une utilisation en médecine vétérinaire [2, 10].

Conclusion

La bandelette urinaire peut aider au diagnostic de nombreuses affections. C’est un test facile, rapide et très bon marché, qui doit faire partie du bilan de base d’un animal malade en consultation.

Les bandelettes commercialisées sont des tests développés pour la médecine humaine et toutes les plages ne sont pas utilisables en médecine vétérinaire.

  • (1) L’examen du culot de centrifugation sera abordé dans les prochaines étapes.

Références

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Conflit d’intérêts

Aucun.

Points forts

→ La mesure de la densité urinaire ne peut se réaliser à l’aide de bandelette urinaire, mais doit être effectuée au réfractomètre.

→ Des urines colorées rendent les résultats ininterprétables : les urines doivent être centrifugées et la bandelette réalisée sur le surnageant, si celui-ci est clair.

→ Les résultats du pH et de la glucosurie s’interprètent en fonction de la biochimie plasmatique de l’animal.

→ Les plages leucocytes et nitrites sont peu fiables et ne permettent pas l’identification d’une infection du tractus urinaire en médecine vétérinaire.

→ La protéinurie est à interpréter en fonction du pH et de la densité urinaire, et le rapport de la protéinurie sur la créatininurie (RPCU) est nécessaire pour quantifier la protéinurie.

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