Utilisation de médecines complémentaires en parc zoologique - Le Point Vétérinaire n° 395 du 01/05/2019
Le Point Vétérinaire n° 395 du 01/05/2019

MÉDECINES COMPLÉMENTAIRES

Article original

Auteur(s) : Dylan Duby*, Chloé Rezaie Haas**, Aude Bourgeois***, Théo Porcheron****, Lolita Sommaire*****, Juan Alonso******, Norin Chai*******

Fonctions :
*Muséum national d’histoire naturelle,
La Ménagerie, Jardin des Plantes
57, rue Cuvier, 75005 Paris
norin.chai@mnhn.fr
**Muséum national d’histoire naturelle,
La Ménagerie, Jardin des Plantes
57, rue Cuvier, 75005 Paris
norin.chai@mnhn.fr
***Muséum national d’histoire naturelle,
La Ménagerie, Jardin des Plantes
57, rue Cuvier, 75005 Paris
norin.chai@mnhn.fr
****Muséum national d’histoire naturelle,
La Ménagerie, Jardin des Plantes
57, rue Cuvier, 75005 Paris
norin.chai@mnhn.fr
*****Clinique vétérinaire Artémis
34 bis, rue des Missionnaires, 78000 Versailles
lolitasommaire@yahoo.fr
******4 bis, rue de Diane, 95100 Argenteuil
j.ovidio.alonso@gmail.com
*******Muséum national d’histoire naturelle,
La Ménagerie, Jardin des Plantes
57, rue Cuvier, 75005 Paris
norin.chai@mnhn.fr

Dans de nombreux cas, l’apport de thérapies alternatives permet de compléter l’allopathie dans le cadre moderne d’une approche multimodale et raisonnée de la pratique quotidienne, y compris avec les espèces sauvages, comme cela est réalisé au zoo du Jardin des Plantes, à Paris.

Actuellement, il existe un réel engouement pour les médecines complémentaires. Certaines limites rencontrées par la médecine moderne, comme l’apparition des résistances aux antibiotiques ou l’existence d’effets indésirables parfois graves, ont favorisé le développement de ces méthodes. Leur usage se retrouve dans beaucoup de domaines. Qu’il s’agisse de l’usage de l’ostéopathie pour soulager les articulations des chevaux de course, de la phytothérapie pour traiter des troubles hépatiques, en passant par l’acupuncture ou encore l’hirudothérapie (utilisation médicinale des sangsues) pour traiter respectivement l’arthrose et les othématomes en médecine équine et chez les carnivores domestiques, les applications de ces médecines dites complémentaires sont désormais larges et les résultats obtenus encourageants [11]. Malgré les réponses cliniques indéniables à ces médecines, leur mécanisme d’action n’est pas toujours connu. Certaines de ces disciplines ancestrales peuvent être utilisées de manière courante, seule ou en complément de la médecine moderne occidentale. C’est le cas, par exemple, de l’acupuncture, de la phytothérapie ou encore de l’ostéopathie [4, 6, 9, 10, 15, 16]. La phytothérapie est d’ailleurs utilisée par près de 80 % de la population mondiale [5]. Cependant, la plupart de ces méthodes impliquent la manipulation d’un animal vigile et les traitements mis en place doivent souvent être répétés à intervalles réguliers, parfois de manière rapprochée ; c’est une limite à la mise en pratique de ces médecines en parc zoologique (exemple : ostéopathie, acupuncture). À l’occasion de différents cas cliniques, l’équipe vétérinaire de la ménagerie du Jardin des Plantes, à Paris, a eu recours à plusieurs de ces méthodes, et a pu constater de nettes améliorations à la suite de l’utilisation de ces différentes pratiques sur les espèces exotiques présentes dans le parc (photo 1).

TRAITEMENT D’UN ÉPULIS À L’EXTRAIT DE GUI FERMENTÉ

Une femelle chat marsupial moucheté (Dasyurus viverrinus) de 2 ans présente des difficultés de mastication. Après examen et radiographie, une masse très infiltrante au niveau de la mandibule gauche est objectivée (photos 2a et 2b). L’analyse d’une biopsie révèle un fibrome ossifiant périphérique (épulis fibreux ossifié). Les possibilités thérapeutiques envisageables sont restreintes ; un retrait chirurgical se révélerait très invasif et handicapant pour l’animal, en raison de la localisation de la tumeur. La mise en place d’une chimiothérapie classique nécessiterait plusieurs anesthésies générales répétées, constituant un risque non négligeable et produirait des effets indésirables dont la surveillance hématologique n’est pas envisageable. De plus, l’efficacité des molécules existantes pour ce type de tumeurs reste inconnue pour cette espèce. Le choix du traitement s’est porté sur l’utilisation d’extrait de gui (Viscum album pini) fermenté. Le gui possède différentes propriétés immunomodulatrices et antitumorales [14]. Il est souvent utilisé en combinaison ou à la suite d’une chimio- ou radiothérapie, autant en médecine humaine qu’en médecine vétérinaire, avec des résultats très intéressants, notamment dans le traitement des sarcoïdes du cheval [2, 3, 7]. Le protocole mis en place consiste en quatre injections sous-cutanées (SC) strictes effectuées tous les 2 jours, en augmentant progressivement la dose (0,1 mg, 1 mg, puis 10 mg) : soit une série de 12 injections réparties sur 24 jours, ce qui est possible à réaliser avec une contention douce à laquelle l’animal est habitué. Une nette diminution de la masse est constatée dans les semaines suivant la mise en place du traitement, permettant à l’animal de se nourrir de nouveau normalement. Dans ce cas, il n’a pas été nécessaire de renouveler le protocole. L’animal a vécu 3 ans après la fin du traitement et est mort à l’âge de 5 ans (espérance de vie moyenne en captivité estimée à 4 ans).

TRAITEMENT DE LOMBALGIES PAR OSTÉOPATHIE CHEZ DES RUMINANTS

Une femelle yack (Bos grunniens) âgée de 6 ans présente, depuis plusieurs jours, une boiterie modérée avec appui des membres postérieurs, accompagnée d’une raideur dans la région lombo-sacrée faisant suite à une anesthésie de routine pour une prise de sang à visée prophylactique. Une lombalgie est suspectée. Toutefois, malgré les différents traitements anti-inflammatoires (dexaméthasone longue action 5 mg, puis 8 mg par voie intramusculaire [IM], à 3 jours d’intervalle) mis en place, l’animal ne présente qu’une amélioration très discrète des symptômes. Sous sédation légère, un examen plus approfondi comprenant une palpation transrectale est réalisé afin d’éliminer la possibilité d’une gestation. Le diagnostic se révèle négatif, mais, au cours de l’examen, l’animal présente, de manière anormale, une très forte réaction lors de la manipulation de la queue, ce qui conforte l’hypothèse initiale de lombalgie. L’examen ostéopathique permet de diagnostiquer une fixation facettaire de la quatrième lombaire (L4-L5) en flexion-rotation gauche, un blocage du sacrum en flexion avec fixation ligamentaire sacro-iliaque bilatérale, associés à une fixation musculaire de la hanche gauche. L’animal étant tranquillisé, les manipulations ostéopathiques doivent être adaptées et réalisées à quatre mains : correction par techniques mécanistes indirectes sur L4-L5, sacrum et articulations sacro-iliaques, technique myotensive sur la hanche gauche et induction tissulaire sur les fascias concernés (photos 3a et 3b). L’animal est alors isolé et reçoit du méloxicam par voie orale (0,6 mg/kg) une fois par jour pendant 3 jours, afin de limiter les conséquences du phénomène inflammatoire. Le jour même de la manipulation, seule une légère amélioration est constatée, mais dès le lendemain, la boiterie a disparu et l’animal se tient à nouveau en position physiologique. Aucune rechute n’est observée. Nous ne pouvons toutefois pas considérer objectivement la part des effets des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sans celle de notre intervention dans l’amélioration des signes cliniques. Il s’agit d’un très bon exemple de complémentarité de ces méthodes thérapeutiques.

Nous avons également opté pour une approche ostéopathique sur un jeune gaur (Bos gaurus) âgé de 2 ans. Ce jeune mâle cohabitant avec ses deux parents et son jeune frère se fait régulièrement bousculer par son père. C’est à la suite d’une chute, lors d’un déparasitage de routine par fléchage des parents, que ce jeune a présenté une lombalgie aiguë et des difficultés locomotrices importantes. Isolé du reste du groupe, il reçoit successivement plusieurs traitements anti-inflammatoires à plusieurs mois d’intervalle (dexaméthasone à 0,06 mg/ kg, puis méloxicam à 0,5 mg/kg). Il est complémenté en vitamine E et en sélénium, afin de prévenir une myopathie, et mis au repos dans sa loge intérieure. Une amélioration est constatée, mais il continue à présenter une raideur dans la région lombaire, un arrière-train voussé, les membres pelviens en hyperextension avec un aplomb cranio-dorsal. L’animal est donc anesthésié (stade 3, sommeil profond) dans l’objectif de réaliser un examen, puis un traitement ostéopathique. L’examen ostéopathique met en évidence une fixation facettaire symétrique en flexion de la troisième lombaire (L3-L4). Plusieurs opérateurs réalisent conjointement une technique mécaniste indirecte focalisée sur L3-L4, avec mobilisation passive des membres postérieurs, pour lever le blocage (photos 4a à 4d). Le jeune gaur est maintenu au repos 24 heures avant d’avoir à nouveau accès à son enclos extérieur. Dès sa sortie, il présente une démarche plus souple et de meilleurs aplombs. Son état se normalise ensuite en quelques jours seulement. Dans ce cas, les effets provenant des anti-inflammatoires peuvent être écartés.

SOUTIEN PHYTO­THÉRAPIQUE DE L’ARTHROSE ET DE L’INSUFFISANCE VASCULAIRE CHEZ UN ARA BLEU ET JAUNE

Un ara bleu et jaune (Ara ararauna) de 28 ans présente une baisse de forme et de la prostration. Une anesthésie générale est réalisée avec l’isoflurane, au masque. L’examen clinique général ne montre pas d’anomalie, mais le bilan radiographique révèle une silhouette cardiaque de taille augmentée et un cœur déplacé caudalement. Un examen endoscopique montre que l’animal est en surcharge lipidique (présence de graisse intracœlomique en quantité supérieure à la normale) et une sténose de l’artère pulmonaire est suspectée, mais la visualisation partielle de l’artère ne permet pas de conclure. Enfin, un bilan biochimique est réalisé et ne montre pas d’anomalie. À ce stade, l’animal reçoit 0,3 ml d’Ornipural® SC et 0,3 ml de Méthio B12® SC. Afin de confirmer l’atteinte vasculaire, un examen tomodensitométrique est réalisé quelques jours plus tard. Il révèle une sténose grave du tronc brachiocéphalique (athérosclérose) ainsi que des lésions sévères bilatérales d’arthrose des genoux. En conséquence, le régime alimentaire de l’animal est corrigé, afin de limiter les apports en lipides, il reçoit de l’imidapril (0,2 mg/kg per os [PO] une fois par jour) jusqu’à nouvel ordre, afin de limiter son hypertension artérielle, et du méloxicam (0,5 mg/kg PO deux fois par jour) durant 5 jours [17]. Au terme des soins AINS, un traitement de fond sous la forme d’un mélange d’extraits de plantes standardisés est mis en place ; mélange à parts égales d’aubépine (Crataegus sp.), de cassis (Ribes nigrum), d’olivier (Olea europaea) et de valériane (Valeriana officinalis) à raison de 1 ml du mélange une fois par jour, pendant 21 jours (photos 5a à 5d). L’aubépine a une action cardiaque importante par un effet inotrope positif, dromotrope positif, chronotrope négatif, bathmotrope négatif. Elle améliore également l’irrigation du myocarde. Elle possède aussi un effet sur le système nerveux central par une action sédative et anxiolytique. Le cassis est classiquement utilisé pour son action anti-inflammatoire et antidégénérative. L’olivier apporte une action vasodilatatrice et hypoglycémiante. Il protège également la paroi des vaisseaux. Enfin, la valériane est anxiolytique, hypnotique et sédative (en l’occurrence, l’animal fait partie d’un groupe de 7 individus et son état clinique a engendré une mise à l’écart par le reste du groupe et des agressions par les congénères induisant un stress que nous souhaitons limiter) [10]. La combinaison de ces traitements nous a permis d’obtenir une bonne amélioration de l’état clinique. L’animal présente toutefois de manière très ponctuelle des difficultés locomotrices et des baisses de forme, mais jamais aussi intenses. Dans l’objectif d’améliorer encore l’état clinique et de favoriser une bonne observance du traitement (diminution du volume à administrer), un mélange de macérâts glycérinés hydroalcooliques de bourgeons composé à parts égales de noisetier (Corylus avellana), de genévrier commun (Juniperus communis), de cassis (Ribes nigrum) et de pin des montagnes (Pinus montana) est prescrit à la dose d’une goutte par jour pendant 3 semaines par mois, jusqu’à nouvel ordre. Le cassis est prescrit pour les mêmes raisons que détaillé précédemment. Le pin des montagnes a une action forte de protection des articulations et de stimulation des chondrocytes. Le genévrier va réguler la glycémie ainsi que la cholestérolémie et va avoir une action protectrice sur le foie et les reins. Enfin, le noisetier va apporter une action sédative centrale, réguler le métabolisme hépatique (notamment le cholestérol) ainsi que jouer un rôle protecteur des vaisseaux et des articulations [8]. Actuellement, l’animal ne présente plus de signes cliniques, à l’exception des quelques jours de fenêtre thérapeutique pendant lesquels il ne reçoit pas son traitement de gemmothérapie (encadré). Il continue de recevoir de l’imidapril tous les jours, sans interruption.

Conclusion

Les médecines complémentaires mises en place à la ménagerie du Jardin des Plantes ont obtenu de bons résultats sur les différentes espèces traitées. Ces méthodes peuvent être utilisées malgré les fortes contraintes que présente l’exercice vétérinaire au sein de ce type de structures (difficulté d’approche de l’animal, recours à l’anesthésie souvent obligatoire, dangerosité de certaines espèces). Leur utilisation au sein des parcs zoologiques, tant par la diversité, la large palette d’affections qu’elles traitent que par leurs formes pharmaceutiques variées, tend à se généraliser [6]. Dans cet article, seules trois des disciplines sont évoquées, mais il existe un nombre non négligeable d’approches thérapeutiques alternatives. Il est important de rappeler qu’il ne s’agit pas de conditions d’études cliniques, et que cela ne nous permet pas de conclure sur l’efficacité de ces traitements avec toutes les populations. Ces thérapies dites douces réclament une certaine expertise du prescripteur. Aussi, leur efficacité peut être desservie par l’automédication et/ou un manque de connaissance en ce qui concerne leurs modalités d’utilisation [5].

Références

  • 1. Andrianne P. La gemmothérapie : passé, présent et avenir. Phytothérapie. 2008;6(1):29-32.
  • 2. Christen-Clottu O, Klocke P, Burger D et coll. Treatment of clinically diagnosed equine sarcoid with a mistletoe extract (Viscum album austriacus). J. Vet. Intern. Med. 2010;24(6):1483-1489.
  • 3. Clottu O. Treatment of equine sarcoid with the mistletoe extract ISCADOR ® P (Viscum album austriacus) : a double-blind placebo controlled study. Vetsuisse Fakultät der Universität Bern. 2008:54p.
  • 4. Debin S, Cauvin C. Comment intégrer l’ostéopathie à sa pratique quotidienne ? Point Vét. 2014;45(349expert canin):36-41.
  • 5. Ekor M. The growing use of herbal medicines: issues relating to adverse reactions and challenges in monitoring safety. Front Pharmacol. 2014;4:177.
  • 6. Hoby S, Wenker C, Walkenhorst M. Phytotherapy in zoo animals. Sch. Archiv. Tierheilk. 2015;157(11):619-623.
  • 7. Klocke P, Clottu O, Spranger J et coll. Safety and efficacy of mistletoe extract (Viscum album) Iscador ® P in the treatment of equine sarcoid-a prospective, randomized, controlled, double-blind study. Forschende Komplementärmedizin. 2007;14(S1):30.
  • 8. Ledoux F, Guéniot G, Piterà F. La phytembryothérapie : l’embryon de la gemmothérapie. Ed. Amyris. 2012:368p.
  • 9. Mallem Y. Thérapies alternatives ou complémentaires en médecine vétérinaire. Point Vét. 2014;45(349expert canin):22-23.
  • 10. May P. Guide pratique de phyto-aromathérapie pour les animaux de compagnie. Editions Med’Com, Paris. 2014:255p.
  • 11. Rasch K. Veterinary hirudotherapy for horse laminitis: results of a nationwide study in Germany. Zeitschrift für Ganzheitliche Tiermedizin. 2010;24(1):24-29.
  • 12. Tétau M. Nouvelles cliniques de gemmothérapie. Similia, Paris. 1987:156p.
  • 13. Viriot A-C. Un point sur la gemmothérapie en 2012. Thèse d’exercice en pharmacie, Université Toulouse III - Paul Sabatier. 2015;196.
  • 14. Weissenstein U, Kunz M, Urech K, Baumgartner S. Interaction of standardized mistletoe (Viscum album) extracts with chemotherapeutic drugs regarding cytostatic and cytotoxic effects in vitro. BMC Complement Altern. Med. 2014;14:6.
  • 15. Zeppa P. Comment intégrer l’acupuncture à sa pratique quotidienne ? Les thérapies non conventionnelles en pratique. Point Vét. 2014;45(349expert canin):30-35.
  • 16. Zeppa P. Comment intégrer la phytothérapie à sa pratique quotidienne ? Point Vét. 2014;45(349expert canin):24-29.
  • 17. Zoller G. Pathologie cardiovasculaire des oiseaux. Thèse d’exercice vétérinaire. Université Claude-Bernard (Lyon), VetAgro Sup. 2013:180p.

Conflit d’intérêts

Aucun.

ENCADRÉ
Définition de la gemmothérapie

La phytembryothérapie ou, plus simplement, gemmothérapie est une voie thérapeutique reposant sur l’utilisation médicinale des bourgeons de plantes sous la forme d’un macérât glycériné hydroalcoolique. Inspiré des travaux de Hildegarde de Bingen datant du XIIe siècle, c’est le Dr Pol Henry qui développa vraiment la méthode du traitement par les bourgeons après la seconde guerre mondiale ; travail repris ensuite par le Dr Max Tétau qui en développa l’aspect clinique [1, 8, 12]. Certains remèdes de gemmothérapie ont fait l’objet d’études analytiques et pharmacologiques tels que le bouleau pubescent (Betula alba), le romarin (Rosmarinus officinalis), le tilleul argenté (Tilia tomentosa) et le cassis (Ribes nigrum), mais il serait précieux d’étendre ces études aux autres essences participant à l’arsenal thérapeutique de la gemmothérapie [13].

Points forts

→ Plusieurs exemples d’utilisations réussies de l’ostéopathie, de la phytothérapie et de la gemmothérapie en zoo montrent l’importance de les faire figurer dans l’arsenal thérapeutique vétérinaire.

→ L’apport des médecines alternatives permet de compléter l’allopathie dans le cadre moderne d’une approche multimodale et raisonnée, y compris avec les espèces sauvages.

→ Ces thérapies dites douces réclament une certaine expertise et leur efficacité peut être desservie par l’automédication et/ou un manque de connaissance. Une bonne formation est un préalable indispensable.

→ La demande du public, donc des clients, pour ces méthodes de soins est de plus en plus forte, ce qui impose au praticien un minimum d’informations sur les alternatives proposées.

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