Fiche de synthèse - Le Point Vétérinaire n° 394 du 01/04/2019
Le Point Vétérinaire n° 394 du 01/04/2019

Dossier

Les modes de contamination du chien par Angiostrongylus vasorum

Jacques Guillot

Dans les zones d’endémie,

ou celles qui tendent à le devenir, les causes parasitaires d’affections cardio-pulmonaires doivent figurer dans les hypothèses diagnostiques.

Angiostrongylus vasorum est désormais présent dans des foyers répartis sur la totalité du territoire français.

La contamination se produit

par l’ingestion de gastéropodes terrestres porteurs de larves, mais aussi par leur cadavre, voire leurs sécrétions dans le milieu extérieur. Il existe des hôtes paraténiques.

Le diagnostic de choix

est une coproscopie (technique de Baermann) sur des selles fraîches de chiens (durée de survie des larves courte), à trois reprises consécutives.

Angiostrongylose avec hémorragie cérébrale chez un chien

Géraldine Hazart

De nouveaux foyers endémiques

d’angiostrongylose apparaissent depuis une dizaine d’années.

En zone endémique, cette affection doit faire partie

du diagnostic différentiel des troubles de la coagulation.

La présentation clinique est polymorphe

et les symptômes respiratoires peuvent être discrets, voire absents.

Le traitement idéal est le fenbendazole

(hors autorisation de mise sur le marché), avec un pronostic réservé, surtout si la prise en charge est tardive et les atteintes importantes.

Dirofilariose pulmonaire chez une chienne

Élise Fonclara

La dirofilariose à Dirofilaria immitis

est une parasitose canine peu fréquente en France métropolitaine (sud du pays), mais très fréquente dans les départements et les collectivités tropicales d’outre-mer.

→ L’atteinte est cardio-pulmonaire : la toux et la fatigabilité sont fréquentes et peuvent évoluer en grave épisode de dyspnée, ou plus rarement en syndrome de la veine cave.

Des mesures prophylactiques et de dépistage

sont essentielles pour réduire les réservoirs domestiques.

Le traitement classiquement recommandé

repose sur trois injections de mélarsomine, afin de réduire les risques de thromboembolie.

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