Fiche de synthèse - Le Point Vétérinaire n° 391 du 01/12/2018
Le Point Vétérinaire n° 391 du 01/12/2018

Dossier

Physiologie rénale et mécanismes à l’origine de la polyuro-polydipsie

Charles Collard et coll.

→ La présence de substances osmotiquement actives dans les tubules rénaux (sodium, glucose, mannitol, etc.) est à l’origine d’une diurèse osmotique.

→ La diminution du gradient de concentration cortico-médullaire à l’origine d’une polyurie peut être la conséquence d’une altération du métabolisme de l’urée.

→ Le diabète insipide central correspond à un déficit de sécrétion d’hormone antidiurétique (ADH).

→ Le diabète insipide néphrogénique résulte d’une réponse rénale à l’ADH défectueuse.

Le syndrome polyuro-polydipsie

Alexandra Leveque et coll.

→ L’exploration d’un syndrome polyuro-polydipsie passe toujours par sa confirmation via la mesure de la densité urinaire.

→ Si une hypothèse majeure se dégage au vu des commémoratifs, de l’anamnèse et de la clinique, il convient de chercher à la confirmer ou à l’exclure avant d’entreprendre une exploration systématique.

→ Les examens à réaliser sont une biochimie complète (dont ionogramme et calcémie), une numération et une formule sanguines et une échographie abdominale.

→ Les tests de seconde intention, si nécessaires, sont choisis selon les commémoratifs-anamnèse, la clinique et le résultat des premiers examens.

→ Le test de restriction hydrique doit être réservé en dernier recours et sous monitorage étroit en hospitalisation. En raison de sa lourdeur et de sa dangerosité, il n’est mis en place qu’en l’absence de diagnostic après une épreuve thérapeutique à la desmopressine.

Un cas de diabète insipide central chez un chat

Cyril Duperrier et coll.

→ Le diabète insipide et la polydipsie psychogène doivent être suspectés lors d’hyposthénurie (densité urinaire < 1,008).

→ La distinction entre le diabète insipide et la polydipsie psychogène peut être faite grâce au calcul de l’osmolarité plasmatique, après l’exclusion des autres causes.

→ La réponse observée à l’administration de desmopressine permet de conforter la suspicion de diabète insipide central et de s’affranchir du test de restriction hydrique.

→ Le diabète insipide central est le plus souvent congénital chez le chat.

→ Le traitement médical du diabète insipide est l’administration de gouttes de desmopressine par voie oculaire.

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